PRESENTATION DU CONSORTIUM DU MASTER PANAFRICAIN D INTERPETATION DE CONFERENCE ET DE TRADUCTION «Projet Africain» P. Kekeh SCIC UNIVERSITES, 21 mars 2013 Bonjour J espère que désormais vous en savez un peu plus du Projet Africain. Il vous avait déjà été présenté à une édition précédente de SCIC UNIVERSITES C était il y deux ans, si je ne me trompe. Pernilla Sjolin, responsable à l époque de l Unité des relations interinstitutionnelles et internationales, vous l avait décrit dans les grandes lignes. A l époque, nous en étions au tout début de ce Projet Africain. Le projet était toujours dans sa phase pilote. Depuis lors, les choses ont bien progressé Il y a désormais, 3 masters d interprétation de conférence, qui ont démarré dans le cadre de ce projet : University of Nairobi, Universidade pedagogica de Maputo Et University of Ghana. - 1 -
l ASTI ( Advanced school for Translators and Interpreters) de Buea, qui compte plus de deux décennies d expérience dans la formation d interprètes et de traducteurs, a elle aussi rejoint le Consortium d université réunies au sein du Projet Africain. Il faut savoir que l ASTI fut le premier programme de formation d interprètes sur le continent et bon nombre d interprètes qualifiés qui travaillent aujourd hui en Afrique et ailleurs en sont sortis. A la rentrée universitaire d octobre de cette année, l Université de Ouagadougou lancera ses Masters d interprétation de conférence et de traduction, avec le concours de l Université Senghor d Alexandrie, qui est le bras pédagogique de l Organisation Internationale de la Francophonie. L université Al Shains Al Alsun du Caire devrait bientôt rejoindre le groupe. Ces universités, regroupées en CONSORTIUM DU MASTER PANAFRICAIN d INTERPRETATION DE CONFERENCE ET DE TRADUCTION, ont vocation à constituer un réseau de centres d excellence pour la formation d interprètes et de traducteurs sur le continent. Le lancement de ces formations répondait à un besoin, identifié par les organisations régionales et internationales. L Afrique connaît, en effet, un processus d intégration régionale de plus en plus poussé avec l apparition d institutions de plus en plus nombreuses pour organiser la coopération entre les pays africains et avec le monde extérieur. Et sur un continent aussi vaste, caractérisé par une multiplicité de langues et dialectes, la disponibilité d interprètes et de traducteurs qualifiés n est pas un luxe mais bel et - 2 -
bien un facteur d intégration régionale. L histoire a fait que les langues héritées de la colonisation, avec également l arabe et le swahili, y soient devenues les grandes langues de communication ; des langues qui sont parlées par des millions d individus du Nord au Sud et de l Est à l Ouest de ce continent de plus de 30 millions de km2 qui compte 54 états et où vivent plus d 1 milliard d habitants. Il était donc nécessaire d élargir le vivier d interprètes et de traducteurs et la palette linguistique permettant de répondre aux besoins des organisations internationales basées ou opérant en Afrique. C est ce qui explique que tant de bonnes fées institutionnelles se soient penchées sur le berceau du Projet Africain : ONU, Commission Européenne, BAD, Gouvernement Portugais, avec l Université de Lisbonne et l Instituto Camoens, Groupe ACP, Parlement européen, Organisation Internationale de la Francophonie, Commission de l Union Africaine, notamment. Et ces organisations continueront à l avenir à soutenir les universités dans le cadre du Consortium du Projet Africain auxquelles elles sont aussi parties prenantes. Mais l objet de ma présence à cette tribune aujourd hui est de vous solliciter vous aussi. A côté du soutien des institutions, ces nouveaux programmes pourraient aussi bénéficier de votre aide et de votre expérience. Certaines de vos universités ont des décennies d expérience de l enseignement de l interprétation et ont vraisemblablement un savoir-faire à transmettre, des conseils sur les erreurs à ne pas commettre, les écueils à éviter. - 3 -
On peut aussi imaginer l organisation de classes virtuelles collectives avec des étudiants et enseignants d ici et de là-bas, ou des échanges d étudiants entre vos universités, et à terme, aussi de formateurs. D ailleurs, une expérience ponctuelle de ce type est déjà prévue à l initiative de University of Ghana qui cherchait à envoyer en stages à l étranger certains de ses étudiants dont la combinaison linguistique n est pas totalement couverte par le programme. Je tiens à remercier l Université de la Laguna qui a accepté d accueillir dès la rentrée prochaine et pour une durée de trois mois l un de ces étudiants. Et il est probable que le deuxième pourra se rendre dans les mêmes conditions à l Université de Lisbonne, que je tiens aussi à remercier ici. University of Ghana est aussi à la recherche d une «université d accueil» pour un de ses étudiants qui a l allemand dans sa combinaison et voudrait faire un stage dans une université allemande, à la rentrée universitaire de 2013. Peut-être, aussi, avez-vous des équipements à céder? (par exemple. University of Ghana a eu la chance l an dernier de recevoir les consoles d interprétation de l Université de XXXXXX. Et je sais que l université de Ouagadougou qui va donner le coup d envoi de son master d interprétation en Octobre 2013, est à la recherche de cabines et de consoles. Bref, l échange entre vos universités ne peut être que fructueux, c est pourquoi je saisis cette occasion pour vous inciter à tisser ces liens de coopération. - 4 -
Les coordonnateurs des Universités du Projet sont dans la salle et vous pourrez mettre à profit la pause de tout à l heure pour prendre contact avec eux si ce genre de coopération vous tente ; ce que j espère. Je vais leur demander de se lever afin que vous puissiez les identifier : Mme Jayne MUTIGA, de University of Nairobi Mme Carla MACIEL de Universidade Pedagogica de Maputo Mr Robert YENNAH de University of Ghana Mr Hugues SOUOP, de l ASTI de BUEA Mr Charles SOH, de l ISTI de Yaoundé, qui coopère avec l ASTI pour la formation d interprètes et de traducteurs. Mme Emilie SANON-OUATTARA, de l Université de OUAGADOUGOU Mme Radwa KOTAIT, de l université Ain Shams, Al Alsun du Caire Vous les avez vus, j espère que vous les contacterez et que ce sera le début d une coopération universitaire Nord-Sud, Sud-Nord prometteuse. Je vous remercie pour votre attention - 5 -