Lettre ouverte à Monsieur le président Slobodan Milosevic Depuis que le monde existe, les êtres humains ne cessent de se faire la guerre. L'humanité ne cesse de se faire souffrir. Mais l'histoire nous a démontré que la guerre, la souffrance, la haine et la destruction ont toujours abouti à la paix et à la reconstruction. Pourquoi donc détruire puisque nous finissons toujours par reconstruire? Faut-il que nous aimions tant la souffrance, que nous soyons si peu adultes, pour ne pas comprendre cette vérité? En nous tournant vers le passé, nous sommes obligés de constater qu'il n'existe aucun être, aucun peuple n'ayant souffert de l'oppression, de l'injustice, de la méchanceté d'un autre être, d'un autre peuple. Ainsi va la vie sur notre terre. Mais, ne serait-il pas possible de pardonner, d'extirper cette haine de notre coeur, qui détruit toute communication, toute compréhension, toute générosité? Qui enlève tout discernement, toute claivoyance? Qui mène l'homme, la terre et ses dirigeants à la folie collective? A quoi sert de donner la vie si nous finissons par la reprendre? Aucune raison, si grave soitelle n'est valable. Aucune justification n'est recevable. Chaque divergeance, chaque conflit peuvent se régler dans la paix. A tout problème sa solution. "Mais on ne règle pas les problèmes avant de faire la paix. On fait la paix avant de régler les problèmes". Au nom d'un souvenir douloureux, au nom d'une ancienne souffrance, on inflige une punition. Est-ce que cette punition servira de leçon à l'autre?... Elle ne fait qu'attiser son besoin de vengeance. Cassons tous cette ronde infernale de la douleur. L'être humain est né pour vivre dans l'harmonie et le bonheur. Il n'est pas né pour vivre dans la peur et dans l'indignité. Quel exemple donnons-nous à nos enfants en les massacrant, en les affamant, en leurs montrant notre incapacité à régler un conflit dans la raison et la sagesse? Je dis bien "nos" enfants. En massacrant ceux des autres, ne perpétuons-nous pas un processus de haine qui rejaillira, peut-être, sur "nos" propres enfants? Une parcelle de terre, un enjeu économique, un pouvoir quelconque valent-ils de massacrer ou de laisser massacrer des innocents? Si le désespoir, l'isolement, le sentiment d'injustice, de rejet, d'incompréhension dirigent notre bras, ne serait-il pas mieux d'arrêter les armes et d'expliquer, de communiquer et de faire comprendre aux peuples du monde entier notre souffrance et notre isolement? Si nous parlons à son coeur, chaque homme, chaque femme peut comprendre, peut entendre. Si la haine dirige nos actes, si justifiée soit-elle à nos yeux, elle ne peut qu'engendrer la haine, le rejet et l'incompréhension. M A R T I N E L I B E R T I N O 68, François-Dubois CH-1217 Mategnin Genève Tél. 022 785 21 85 Fax 022 785 21 84
Aussi, aux noms de tous les peuples, aux noms de vos enfants, aux noms de tous ceux qui souffrent de votre souffrance, qui ne comprennent pas votre guerre mais qui ont "un coeur", je vous demande de prendre le temps de réfléchir et d'agir avec "votre coeur". Sur notre terre, nous sommes unis pour le pire, mais cela pourrait être pour le meilleur. Cette lettre ouverte n'est adressée ni au politicien, ni au chef d'état, ni au lanceur de bombes. Elle est adressée à l'homme qui se cache derrière ce politicien, ce chef d'état, ce lanceur de bombes. Cette lettre ouverte n'accuse pas, ne juge pas, ne cherche pas à savoir qui sont les bourreaux et qui sont les victimes, elle demande tout simplement d'arrêter cette escalade de la violence. Il n'est pas possible, qu'au coeur-même de l'europe, au stade de l'évolution de l'occident, nous retournions à l'âge de pierre alors que nous sommes sur le point d'ouvrir nos frontières et de reconnaître que nous sommes tous frères. Il n'y a pas d'autre alternative que la paix. Le contraire serait l'aveu que nous refusons d'évoluer avec notre temps. Mais, est-ce vraiment possible?... Que Dieu et l'amour influencent vos choix. Genève, le 29 mars 1994 Martine Libertino M A R T I N E L I B E R T I N O 68, François-Dubois CH-1217 Mategnin Genève Tél. 022 785 21 85 Fax 022 785 21 84
Lettre ouverte à Monsieur le président Alija Izetbegovic Depuis que le monde existe, les êtres humains ne cessent de se faire la guerre. L'humanité ne cesse de se faire souffrir. Mais l'histoire nous a démontré que la guerre, la souffrance, la haine et la destruction ont toujours abouti à la paix et à la reconstruction. Pourquoi donc détruire puisque nous finissons toujours par reconstruire? Faut-il que nous aimions tant la souffrance, que nous soyons si peu adultes, pour ne pas comprendre cette vérité? En nous tournant vers le passé, nous sommes obligés de constater qu'il n'existe aucun être, aucun peuple n'ayant souffert de l'oppression, de l'injustice, de la méchanceté d'un autre être, d'un autre peuple. Ainsi va la vie sur notre terre. Mais, ne serait-il pas possible de pardonner, d'extirper cette haine de notre coeur, qui détruit toute communication, toute compréhension, toute générosité? Qui enlève tout discernement, toute claivoyance? Qui mène l'homme, la terre et ses dirigeants à la folie collective? A quoi sert de donner la vie si nous finissons par la reprendre? Aucune raison, si grave soitelle n'est valable. Aucune justification n'est recevable. Chaque divergeance, chaque conflit peuvent se régler dans la paix. A tout problème sa solution. "Mais on ne règle pas les problèmes avant de faire la paix. On fait la paix avant de régler les problèmes". Au nom d'un souvenir douloureux, au nom d'une ancienne souffrance, on inflige une punition. Est-ce que cette punition servira de leçon à l'autre?... Elle ne fait qu'attiser son besoin de vengeance. Cassons tous cette ronde infernale de la douleur. L'être humain est né pour vivre dans l'harmonie et le bonheur. Il n'est pas né pour vivre dans la peur et dans l'indignité. Quel exemple donnons-nous à nos enfants en les massacrant, en les affamant, en leurs montrant notre incapacité à régler un conflit dans la raison et la sagesse? Je dis bien "nos" enfants. En massacrant ceux des autres, ne perpétuons-nous pas un processus de haine qui rejaillira, peut-être, sur "nos" propres enfants? Une parcelle de terre, un enjeu économique, un pouvoir quelconque valent-ils de massacrer ou de laisser massacrer des innocents? Si le désespoir, l'isolement, le sentiment d'injustice, de rejet, d'incompréhension dirigent notre bras, ne serait-il pas mieux d'arrêter les armes et d'expliquer, de communiquer et de faire comprendre aux peuples du monde entier notre souffrance et notre isolement? Si nous parlons à son coeur, chaque homme, chaque femme peut comprendre, peut entendre. Si la haine dirige nos actes, si justifiée soit-elle à nos yeux, elle ne peut qu'engendrer la haine, le rejet et l'incompréhension.
Aussi, aux noms de tous les peuples, aux noms de vos enfants, aux noms de tous ceux qui souffrent de votre souffrance, qui ne comprennent pas votre guerre mais qui ont "un coeur", je vous demande de prendre le temps de réfléchir et d'agir avec "votre coeur". Sur notre terre, nous sommes unis pour le pire, mais cela pourrait être pour le meilleur. Cette lettre ouverte n'est adressée ni au politicien, ni au chef d'état, ni au lanceur de bombes. Elle est adressée à l'homme qui se cache derrière ce politicien, ce chef d'état, ce lanceur de bombes. Cette lettre ouverte n'accuse pas, ne juge pas, ne cherche pas à savoir qui sont les bourreaux et qui sont les victimes, elle demande tout simplement d'arrêter cette escalade de la violence. Il n'est pas possible, qu'au coeur-même de l'europe, au stade de l'évolution de l'occident, nous retournions à l'âge de pierre alors que nous sommes sur le point d'ouvrir nos frontières et de reconnaître que nous sommes tous frères. Il n'y a pas d'autre alternative que la paix. Le contraire serait l'aveu que nous refusons d'évoluer avec notre temps. Mais, est-ce vraiment possible?... Que Dieu et l'amour influencent vos choix. Genève, le 29 mars 1994 Martine Libertino
Lettre ouverte à Monsieur le président Radovan karadzig Depuis que le monde existe, les êtres humains ne cessent de se faire la guerre. L'humanité ne cesse de se faire souffrir. Mais l'histoire nous a démontré que la guerre, la souffrance, la haine et la destruction ont toujours abouti à la paix et à la reconstruction. Pourquoi donc détruire puisque nous finissons toujours par reconstruire? Faut-il que nous aimions tant la souffrance, que nous soyons si peu adultes, pour ne pas comprendre cette vérité? En nous tournant vers le passé, nous sommes obligés de constater qu'il n'existe aucun être, aucun peuple n'ayant souffert de l'oppression, de l'injustice, de la méchanceté d'un autre être, d'un autre peuple. Ainsi va la vie sur notre terre. Mais, ne serait-il pas possible de pardonner, d'extirper cette haine de notre coeur, qui détruit toute communication, toute compréhension, toute générosité? Qui enlève tout discernement, toute claivoyance? Qui mène l'homme, la terre et ses dirigeants à la folie collective? A quoi sert de donner la vie si nous finissons par la reprendre? Aucune raison, si grave soit-elle n'est valable. Aucune justification n'est recevable. Chaque divergeance, chaque conflit peuvent se régler dans la paix. A tout problème sa solution. "Mais on ne règle pas les problèmes avant de faire la paix. On fait la paix avant de régler les problèmes". Au nom d'un souvenir douloureux, au nom d'une ancienne souffrance, on inflige une punition. Est-ce que cette punition servira de leçon à l'autre?... Elle ne fait qu'attiser son besoin de vengeance. Cassons tous cette ronde infernale de la douleur. L'être humain est né pour vivre dans l'harmonie et le bonheur. Il n'est pas né pour vivre dans la peur et dans l'indignité. Quel exemple donnons-nous à nos enfants en les massacrant, en les affamant, en leurs montrant notre incapacité à régler un conflit dans la raison et la sagesse? Je dis bien "nos" enfants. En massacrant ceux des autres, ne perpétuons-nous pas un processus de haine qui rejaillira, peut-être, sur "nos" propres enfants? Une parcelle de terre, un enjeu économique, un pouvoir quelconque valent-ils de massacrer ou de laisser massacrer des innocents? Si le désespoir, l'isolement, le sentiment d'injustice, de rejet, d'incompréhension dirigent notre bras, ne serait-il pas mieux d'arrêter les armes et d'expliquer, de communiquer et de faire comprendre aux peuples du monde entier notre souffrance et notre isolement? Si nous parlons à son coeur, chaque homme, chaque femme peut comprendre, peut entendre. Si la haine dirige nos actes, si justifiée soit-elle à nos yeux, elle ne peut qu'engendrer la haine, le rejet et l'incompréhension.
Aussi, aux noms de tous les peuples, aux noms de vos enfants, aux noms de tous ceux qui souffrent de votre souffrance, qui ne comprennent pas votre guerre mais qui ont "un coeur", je vous demande de prendre le temps de réfléchir et d'agir avec "votre coeur". Sur notre terre, nous sommes unis pour le pire, mais cela pourrait être pour le meilleur. Cette lettre ouverte n'est adressée ni au politicien, ni au chef d'état, ni au lanceur de bombes. Elle est adressée à l'homme qui se cache derrière ce politicien, ce chef d'état, ce lanceur de bombes. Cette lettre ouverte n'accuse pas, ne juge pas, ne cherche pas à savoir qui sont les bourreaux et qui sont les victimes, elle demande tout simplement d'arrêter cette escalade de la violence. Il n'est pas possible, qu'au coeur-même de l'europe, au stade de l'évolution de l'occident, nous retournions à l'âge de pierre alors que nous sommes sur le point d'ouvrir nos frontières et de reconnaître que nous sommes tous frères. Il n'y a pas d'autre alternative que la paix. Le contraire serait l'aveu que nous refusons d'évoluer avec notre temps. Mais, est-ce vraiment possible?... Que Dieu et l'amour influencent vos choix. Genève, le 29 mars 1994 Martine Libertino
Lettre ouverte à Monsieur le président Frango Tugman Depuis que le monde existe, les êtres humains ne cessent de se faire la guerre. L'humanité ne cesse de se faire souffrir. Mais l'histoire nous a démontré que la guerre, la souffrance, la haine et la destruction ont toujours abouti à la paix et à la reconstruction. Pourquoi donc détruire puisque nous finissons toujours par reconstruire? Faut-il que nous aimions tant la souffrance, que nous soyons si peu adultes, pour ne pas comprendre cette vérité? En nous tournant vers le passé, nous sommes obligés de constater qu'il n'existe aucun être, aucun peuple n'ayant souffert de l'oppression, de l'injustice, de la méchanceté d'un autre être, d'un autre peuple. Ainsi va la vie sur notre terre. Mais, ne serait-il pas possible de pardonner, d'extirper cette haine de notre coeur, qui détruit toute communication, toute compréhension, toute générosité? Qui enlève tout discernement, toute claivoyance? Qui mène l'homme, la terre et ses dirigeants à la folie collective? A quoi sert de donner la vie si nous finissons par la reprendre? Aucune raison, si grave soit-elle n'est valable. Aucune justification n'est recevable. Chaque divergeance, chaque conflit peuvent se régler dans la paix. A tout problème sa solution. "Mais on ne règle pas les problèmes avant de faire la paix. On fait la paix avant de régler les problèmes". Au nom d'un souvenir douloureux, au nom d'une ancienne souffrance, on inflige une punition. Est-ce que cette punition servira de leçon à l'autre?... Elle ne fait qu'attiser son besoin de vengeance. Cassons tous cette ronde infernale de la douleur. L'être humain est né pour vivre dans l'harmonie et le bonheur. Il n'est pas né pour vivre dans la peur et dans l'indignité. Quel exemple donnons-nous à nos enfants en les massacrant, en les affamant, en leurs montrant notre incapacité à régler un conflit dans la raison et la sagesse? Je dis bien "nos" enfants. En massacrant ceux des autres, ne perpétuons-nous pas un processus de haine qui rejaillira, peut-être, sur "nos" propres enfants? Une parcelle de terre, un enjeu économique, un pouvoir quelconque valent-ils de massacrer ou de laisser massacrer des innocents? Si le désespoir, l'isolement, le sentiment d'injustice, de rejet, d'incompréhension dirigent notre bras, ne serait-il pas mieux d'arrêter les armes et d'expliquer, de communiquer et de faire comprendre aux peuples du monde entier notre souffrance et notre isolement? Si nous parlons à son coeur, chaque homme, chaque femme peut comprendre, peut entendre. Si la haine dirige nos actes, si justifiée soit-elle à nos yeux, elle ne peut qu'engendrer la haine, le rejet et l'incompréhension.
Aussi, aux noms de tous les peuples, aux noms de vos enfants, aux noms de tous ceux qui souffrent de votre souffrance, qui ne comprennent pas votre guerre mais qui ont "un coeur", je vous demande de prendre le temps de réfléchir et d'agir avec "votre coeur". Sur notre terre, nous sommes unis pour le pire, mais cela pourrait être pour le meilleur. Cette lettre ouverte n'est adressée ni au politicien, ni au chef d'état, ni au lanceur de bombes. Elle est adressée à l'homme qui se cache derrière ce politicien, ce chef d'état, ce lanceur de bombes. Cette lettre ouverte n'accuse pas, ne juge pas, ne cherche pas à savoir qui sont les bourreaux et qui sont les victimes, elle demande tout simplement d'arrêter cette escalade de la violence. Il n'est pas possible, qu'au coeur-même de l'europe, au stade de l'évolution de l'occident, nous retournions à l'âge de pierre alors que nous sommes sur le point d'ouvrir nos frontières et de reconnaître que nous sommes tous frères. Il n'y a pas d'autre alternative que la paix. Le contraire serait l'aveu que nous refusons d'évoluer avec notre temps. Mais, est-ce vraiment possible?... Que Dieu et l'amour influencent vos choix. Genève, le 29 mars 1994 Martine Libertino