AMÉLIORER LA QUALITÉDE L AIR INTÉRIEUR DANS NOS LOGEMENTS L EXPERTISE SANTÉ DANS LE BÂTIMENT 8 mars 2012 Maison des énergies de Chambéry Claire-Sophie COEUDEVEZ
Accompagnement MEDIECO Formation & Conseil Des maîtres d ouvrage publics et privés Des maîtres d œuvre Ingénierie de stratégies santé dans le cadre bâti et urbain Un objectif Construire ou rénover des bâtiments respectueux du bien-être des occupants Conseil auprès des industriels Formations Ouvrages
Claire-Sophie Coeudevez Diplômée du Master RISEB de l ISSBA créé et coordonnépar le Dr Suzanne Déoux Diplômée d un DRT (diplôme de recherche technologique) Place de la santé dans les labels et certifications des bâtiments Co-gérante de MEDIECO avec Suzanne Déoux Ingénierie de stratégies de santé dans le cadre bâti et urbain Sociétécréée en 1986 par le Dr Suzanne Déoux Participation à l organisation du colloque Les Défis Bâtiment & Santé Avec l association Bâtiment Santé Plus Ouvrage «Bâtiment, santé, le tour des labels»
Sommaire La qualité sanitaire du bâtiment, un ensemble de paramètres La qualité de l air intérieur, pourquoi est-ce important? L air intérieur sous influence de Les polluants de l air intérieur Quels effets sur la santé? Comment améliorer la qualitéde l air chez soi? Ne pas oublier!
LA SANTE DANS LE BÂTIMENT Concilier les nombreux facteurs
LA QUALITÉDE L AIR INTÉRIEUR Pourquoi est-ce important?
Avec l air, l environnement pénètre dans nos poumons 12 000 litres d air, soit 15 kg/jour surface alvéolaire = 80 à100 m 2 L air est respiré100 % du temps
Fragilité respiratoire spécifique de l enfant Poumon, organe en développement Multiplication du nombre des alvéoles Augmentation de la surface alvéolaire Importance des expositions aux polluants aériens pendant l enfance Inhalation de 2 fois plus de polluants En respirant le même air que l adulte Des populations plus sensibles
L air intérieur nous le respirons 90 % du temps Journée type dans différents lieux de vie adulte été enfant hiver 13 h 8 h 13 h 4 h 4 h 15 h 6 h 2 h 1 h 3 h 2 h 1 h adulte habitat : bleu travail : vert transport : orange extérieur : jaune enfant habitat : bleu classe : vert cour d école : orange extérieur : jaune Source: CSTB
Source : OQAI. Campagne nationale logements, 2003-2005 L air intérieur plus pollué que l air extérieur
L AIR DES ESPACES INTÉRIEURS Sous influence de
Des caractéristiques du bâti Conception Produits de construction Systèmes et leur maintenance Produits d ameublement Du sous sol (Friches industrielles, radon) Des occupants (Activités, métabolisme, etc.) Air extérieur (Trafic routier, végétation) La QAI sous influence de
L AIR DES ESPACES INTÉRIEURS Connaître les polluants
Gaz radioactif Gaz organiques (COTV, COV, COSV) Fibres et particules Gaz inorganiques (CO, NOx, O 3 ) Radon Fibres CO Micro-organismes (virus, bactéries, moisissures) Autres polluants biologiques Allergènes Acariens moisissures
Revêtements de sol Isolation Cheminée Tabac Encens Produits de bricolage Gaz d échappement Les sources de COV Textiles Revêtements de mur Mobilier Chaudière Produits d entretien Cuisinière Désodorisants www.ligair.fr
symptômes allergiques troubles neurologiques vertiges odeurs Impacts sanitaires des COV selon les substances, leur quantité, leur association irritations oculaires respiratoires cutanées céphalées asthénie nausées troubles de de la la reproduction cancers
Gaz odorant, irritant Grande solubilité dans la muqueuse nasale Sources principales Fumée de tabac Produits dérivés du bois colles urée-formaldéhyde Meubles Autres sources Revêtements de sol Mousses isolantes urée-formol Cuisson au gaz Produits d entretien désinfectants Apprêt des textiles Le formaldéhyde
odeur piquante asthme eczéma troubles neurovégétatifs Impacts sanitaires du formaldéhyde irritations oculaires respiratoires cutanées céphalées asthénie nausées Cancer du du rhinopharynx
Sources d humidité dans le logement Occupants : 4 personnes Respiration, sudation : 30 à40 L par semaine Activités domestiques Cuisine, douches, lessive : 15 à20 L par semaine Séchage du linge à l intérieur 10 à15 L par semaine Total : 55 à75 L par semaine + plantes, poêles à pétrole, remontées du sol, etc. Source : http://www.leroymerlin.fr L Humidité 8 mars 2012 - Chambéry
Conséquences d une humidité trop élevée Augmentation des émissions des matériaux acariens Action synergique de l humidité Développement de polluants biologiques : bactéries, moisissures, acariens, blattes, etc. blattes moisissures L Humidité 8 mars 2012 - Chambéry
Problématique des polluants biologiques acariens Importance de l humidité Réactions allergiques rhinite, asthme, conjonctivite, eczéma Réactions inflammatoires moisissures blattes Réactions infectieuses aspergillose invasive Réactions toxiques mycotoxines, potentialité cancérigène animaux domestiques Les polluants biologiques
LA SANTÉDES OCCUPANTS Quels impacts sanitaires?
Aggravation des symptômes allergiques Effets àlong terme? Radon, benzène Altération des performances Absentéisme corréléavec augmentation de CO 2 Quels impacts sanitaires?
UN AIR MEILLEUR Agir pour améliorer la QAI chez soi
Actions sources de pollution épuration Améliorer la QAI chez soi
Sources de combustion Produits de construction et de finition Limiter les sources de pollution Équipements ventilation climatisation bureautique Limiter les sources de pollution
Étiquetage obligatoire Produits éco-labellisés CHOIX DE PRODUITS DE CONSTRUCTION FAIBLEMENT ÉMISSIFS
«Un produit à faible impact environnemental n est pas systématiquement à faible Produits de construction naturels impact sanitaire» Par sa provenance (mais pas sans danger : amiante, uranium, etc.) Produits de construction écologiques Économe en matière première et en énergie pour sa fabrication, sa mise en œuvre, sa vie en œuvre et sa fin de vie Produits de construction «sains» Les risques pour la santéévalués scientifiquement, sont acceptables et contrôlables Ne pas confondre
Action 15. Promouvoir les produits de construction àfaibles émissions chimiques etàfaible aptitude àla croissance de micro-organismes Action 8. Construire sainement par la limitation des sources dans le bâti Étiquetage VOLONTAIRE 50 % des produits étiquetés en 2010 Étiquetage OBLIGATOIRE 50 % des produits étiquetés en 2012 L étiquetage règlementaire
L étiquetage règlementaire
L étiquetage règlementaire
Peintures Panneaux dérivés du bois Produits d isolation Revêtements de sols Peintures Panneaux dérivés du bois Produits d isolation Revêtements de sols Peintures Produits d entretien Ameublement Moquettes Rassemble les critères les plus exigeants des autres labels Produits de pose Les écolabels
Mesure des émissions En 3 temps Simulation des conditions d émissions réelles dans l air intérieur Prélèvement échantillon d air Analyse de l échantillon Chambre d essai classique Chambres d émissions Volume étanche ventilépar un air propre et paramètres maîtrisés Série de normes ISO 16000 Durée des essais : 28 jours Cellule d émissions FLEC Température: 23 ±2 C Humiditérelative: 50 ± 5% TRA : 0,5 (h-1)
L INDISPENSABLE RENOUVELLEMENT D AIR
Réguler l hygrométrie et le développement des moisissures et des acariens Renouveler l air des bâtiments Évacuer les polluants chimiques et les odeurs LES OCCUPANTS NE SONT PAS LES SEULS POLLUEURS!!!
POUR CONCLURE Ne pas oublier
L empreinte sanitaire du bâti
La QUALITÉ DE L AIR INTÉRIEUR est un enjeu majeur de santépublique
Pour en savoir plus
Merci de votre attention àbientôt Angers, 24 mai 2012 www.medieco.fr cs.coeudevez.medieco@gmail.com