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Activité Documentaire Propriétés optiques de l atmosphère MP Ce document complète le chapitre X d électromagnétisme : Rayonnement dipolaire L observation du ciel interpelle nécessairement l observateur, qu il soit scientifique ou non. Les effets de couleurs sont extrêmement variés même si, pendant la journée, c est le bleu qui domine. Le Soleil émet une lumière polychromatique dans le maximum d émission se situe dans le jaune à une longueur d onde voisine de 555 nm. Le spectre est visible à la figure 1. Figure 1 Spectre solaire L émission solaire est bien décrite par le modèle du «corps noir» de Planck. La surface du Soleil se comporte comme un corps noir émetteur à une température d environ 5 900 K. La lumière solaire parvient aussi sur la Lune et, comme on peut le voir sur la photographie de la figure 2, le ciel lunaire est noir. Figure 2 Ciel lunaire Les deux phénomènes essentiels permettant de comprendre la couleur du ciel sont la diffusion et la polarisation. Activité Documentaire page 1/6

1 Diffusion 1.1 La théorie de Rayleigh Rayleigh a proposé en 1871 d expliquer la couleur du ciel par une diffusion de la lumière par les constituants du milieu considéré ; pour les couleurs du ciel, il indique que ce sont les constituants de l air qui en sont directement à l origine. Rayleigh a écrit que le ciel serait bleu même en l absence de particules étrangères en suspension. Dans l étude du rayonnement dipolaire, les champs rayonnés, comme par exemple, le champ électrique évolue en fonction de ω 2 où ω est la pulsation du dipôle oscillant : Comme la puissance correspond au carré des champs, l évolution de celle-ci sera en ω 4. En utilisant le fait que k = ω/c et, par conséquent, λ = 2πc, on peut donc écrire que : ω Les molécules de l atmosphère se comportent comme des dipôles oscillants. Leur oscillation est excitée par le rayonnement solaire qui comporte toutes les fréquences du visible. Soumis à ce rayonnement, les électrons des molécules ou des atomes oscillent autour de leur position d équilibre. L atome ou la molécule constitue alors un dipôle. Par conséquent, les dipôles vont émettre une puissance qui évolue en 1/λ 4. Même si le spectre du Soleil n est pas homogène du bleu jusqu au rouge, il y a un facteur 8 entre la puissance émise dans le bleu et celle émise dans le rouge puisque l on a λ rouge = 750 nm et λ bleu = 450 nm. On a donc λ rouge 1, 67.λ bleu. et ainsi : Le bleu du ciel est partout perceptible, quelle que soit la direction dans laquelle on observe. Ceci est une conséquence du fait que, compte tenu du nombre très élevé de dipôles et du mécanisme d émission, toutes les directions d émission sont représentées. Lorsque l on regarde dans la direction du Soleil - en évitant évidemment de le faire à l œil nu - la lumière directe du Soleil couvre largement les effets de la diffusion. Mais dès que l on s en écarte, c est la diffusion qui prend le dessus... et le ciel est bleu! Historiquement, la dépendance en 1/λ 4 de la puissance rayonnée a été justifiée par Rayleigh en utilisant des arguments très simples : une particule petite devant la longueur d onde λ de la lumière qui la stimule produit un champ électrique rayonné (ou champ diffusé) d amplitude E s proportionnelle à son volume V et à l amplitude E i du champ incident. La loi de conservation de l energie rayonnée requiert que le champ diffusé diminue avec l inverse de la distance r à la particule comme il se doit pour une onde sphérique. Le champ électrique rayonné vérifie donc : où α est un facteur de proportionnalité. Afin que cette loi de décroissance soit formulée de façon dimensionnellement homogène, il n y a d autre choix que de faire intervenir la seule longueur caractéristique non encore utilisée : la longueur d onde λ! De la sorte, on accède à une nouvelle forme de la relation exprimant le champ électrique diffusé : où β est un facteur de proportionnalité sans dimension. Pour passer à la puissance, on élève au carré et on retrouve bien alors la dépendance de la puissance rayonnée en 1/λ 4. 1.2 Observations Les physiciens Bohren et Frasen ont soulevé, puis éliminé, une objection à la démonstration de Rayleigh : puisque les rayonnements de plus courte longueur d onde sont violets dans le spectre visible, pourquoi le ciel n est-il pas violet plutôt que bleu? Ils ont trouvé deux explications : Premièrement, la composante violette de la lumière solaire est moins intense que la composante bleue, de sorte que moins de violet est diffusé vers l observateur (voir la figure 1). Deuxièmement, notre œil est beaucoup moins sensible au violet qu au bleu (voir la figure 3). Le ciel est bleu par la diffusion de Rayleigh comme on peut le comprendre avec le schéma de la figure 4. Mais comme cette diffusion dans toutes les directions privilégie le bleu, automatiquement la lumière directe s appauvrit en bleu. Elle apparaît plus rouge qu elle n était au départ. La diffusion de la lumière et le renforcement du rouge dans la lumière directe sera d autant plus importante que l épaisseur d atmosphère traversée est grande. Lorsqu on observe dans la direction du Soleil au zénith, l effet de rougissement n est pas perceptible car l épaisseur Activité Documentaire page 2/6

d atmosphère est trop petite. Par contre, au crépuscule il n en est pas de même. La lumière directe est nettement rouge tant il y a de diffusion du bleu à la traversée de l atmosphère. On constate aussi que le ciel diurne apparaît blanc au voisinage de l horizon alors qu il est bleu dans les autres directions de l espace. Ceci est aussi une conséquence du phénomène de diffusion. Pour le comprendre, il faut toutefois songer aux multiples diffusions successives que subit l onde lumineuse qui parvient à l œil de l observateur. Ces multiples diffusions «appauvrissent la lumière en bleu» et «renforcent son caractère rouge». Mais cette perception se superpose au bleu diffusé par des molécules plus éloignées. L impression qui résulte des deux effets est donc d avoir affaire à une lumiere blanche (voir la figure 5). L effet est le même lorsqu on observe par beau temps des montagnes. Les montagnes proches sont toujours un peu bleutées parce la diffusion s effectue sur des distances modestes. Au contraire, les montagnes eloignées paraissent blanches comme c est le cas lorsqu on regarde à l horizon. Figure 3 Sensibilité spectrale de l œil humain Figure 4 Le ciel est bleu Un dernier point intéressant est à signaler. Les nuages sont en général blancs. Cela est dû au fait qu ils renferment des particules de glace ou des gouttes d eau dont les tailles sont aisément de quelques microns. Cette taille est donc nettement supérieure à la longueur d onde. La théorie qui explique la diffusion de la lumière est la théorie de Mie. Cette théorie complexe - dont la portée peut être discutée car elle a été établie uniquement pour des particules sphériques - montre que la diffusion ne dépend quasiment pas de la longueur d onde. Toutes les couleurs du spectre solaire sont donc traitées de façon équivalente. La lumière diffusée est donc blanche. Lorsque le nuage est épais, il paraît gris car il se produit toujours un peu d absorption. Les nuages noirs sont des nuages très épais qui ne laissent plus passer de lumière solaire. Les nuages prennent la couleur de la lumière qui les éclaire. C est pour cela qu ils paraissent rouges le soir au crépuscule. Activité Documentaire page 3/6

Figure 5 Le ciel est blanc au niveau de l horizon 2 Polarisation Dès le début du XIX e siècle, on a observé le fait que la lumière diffusée par l atmosphère était polarisée dans certaines directions d observation. La lumière émise par le Soleil qui est à l origine de la diffusion n est pas polarisée. C est le physicien français Arago qui a particulièrement étudié ce phénomène. Si l on utilise des lunettes de soleil à verres polarisés (lunettes qui sont de plus en plus courantes de nos jours) on voit facilement que la perception du ciel avec et sans lunettes est nettement différente. L onde électromagnétique rayonnée dans le cadre du modèle dipolaire de Hertz possède la structure d une onde plane locale car elle est observée dans la zone de rayonnement. Les champs électrique et magnétique sont situés dans un plan perpendiculaire à la direction de propagation. Dans ces conditions, on peut comprendre en observant le schéma de la figure 6 que, en fonction de la direction d observation, la lumière que l on perçoit peut sous certaines conditions être polarisée. Si l on regarde dans la direction incidente, le champ électrique E pressente toutes les directions possibles du plan d onde qui nous fait face. Par contre, si l on observe dans une direction perpendiculaire à la direction de propagation de la lumière, on peut voir le plan d onde «par la tranche» en quelque sorte. Le vecteur champ électrique E évolue alors dans une direction unique et on perçoit alors une onde polarisée rectilignement. Entre ces deux directions, tous les cas intermédiaires de polarisation partielle existent. On parle de polarisation partielle lorsque la composante du champ électrique E est plus élevée dans une direction donnée que dans la direction qui lui est perpendiculaire. Figure 6 Perception de la lumière polarisée du ciel en fonction de la direction d observation Sur les photographies de la figure 7, on peut voir qu en fonction de l orientation d un polariseur rectiligne présent devant l objectif de l appareil photo, l intensité lumineuse du ciel est très atténuée. On voit donc que dans la direction d observation, on perçoit une lumière bleue du ciel fortement polarisée puisque pour une direction verticale du polariseur, il y a quasiment extinction de Malus. Activité Documentaire page 4/6

Figure 7 Effet d un polariseur placé devant l objectif photographique Comme nous venons de le dire, dans une observation perpendiculairement à la direction de propagation de la lumière, on devrait avoir une lumière parfaitement polarisée rectilignement. En pratique, ce n est pas exactement le cas pour diverses raisons : les particules diffusantes sont asymétriques et d orientations aléatoires, les diffusions sont multiples, de la lumière est réfléchie sur le sol... On peut voir sur la photographie de la figure 8 que l effet du polariseur rectiligne placé devant l objectif de l appareil photo n est pas le même. La photographie a été réalisée avec un objectif dit grand angle, c est-à-dire un objectif qui permet d embrasser de très nombreuses directions autour de la direction de l axe optique. Figure 8 Photographie du ciel prise avec un objectif grand angle de 20 mm muni d un polariseur Activité Documentaire page 5/6

Questions En vous appuyant sur vos connaissances et sur le texte de l activité documentaire «Les propriétés optiques de l atmosphère», vous répondrez aux questions suivantes : 1) Sur les photos prises par Apollo, quelle est la couleur du ciel au-dessus du sol lunaire? Expliquez. 2) La diffusion Rayleigh s appuie sur le modèle du dipôle rayonnant. Rappeler les approximations de ce modèle. Vérifier leurs validités dans le cas de l atmosphère. 3) Expliquer pourquoi le Soleil est rouge le soir. Faire un schéma pour expliquer votre réponse. Pourquoi la couleur du Soleil à son lever est différente de celle à son coucher? 4) Pourquoi le ciel est-il noir la nuit? 5) Expliquer, en argumentant avec un calcul, la phrase du texte : «La loi de conservation de l énergie rayonnée requiert que le champ diffusé diminue avec l inverse de la distance r à la particule comme il se doit pour une onde sphérique.» 6) Analyse du document «la pierre des vikings» Quel nom donnerait-t-on aujourd hui à la pierre des vikings? Jolan a-t-il intérêt à se servir de sa pierre de Soleil en milieu de matinée, à midi où en milieu d après-midi? Peut-il trouver la direction du Soleil après qu'il a disparu de l'horizon? Activité Documentaire page 6/6