de l industrie Développement durable: rapport programmatique UEL page 37 Editorial page 3 Il faudra rester vigilant



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Transcription:

écho 3 juin 2007 de l industrie Développement durable: rapport programmatique UEL page 37 Editorial page 3 Il faudra rester vigilant Actualité page 9 Succès commerciaux en 2006 pour Paul Wurth S.A. Opinion page 46 Assemblée générale de la FEDIL

Sommaire Echo de l industrie 7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg B.P. 1304 L-1013 Luxembourg E-mail : echo@fedil.lu Service publicité : Chantal.Hubsch@fedil.lu (+352) 43 53 66 604 Editeur : FEDIL a.s.b.l. www.fedil.lu Business and Employers Federation Luxembourg Paraît 6 fois par an Abonnement annuel 14,50 EUR (Luxembourg) 15,50 EUR (Etranger) Directeur : Nicolas Soisson Rédacteur en chef : Tom Hermes Ont collaboré à ce numéro : Tom Hermes, Marc Kieffer, Romain Lanners, Emmanuelle Mathieu, Georges Santer, Sonja Streicher, René Winkin Conception : Vidale-Gloesener Impression et mise en page : Imprimerie Centrale S.A. La reproduction des articles est autorisée moyennant indication de la source 3 4 9 35 46 59 63 Editorial Il faudra rester vigilant Interview Norbert Becker, président du conseil d administration d ATOZ Actualité D importants succès commerciaux en 2006 pour Paul Wurth S.A. / 2006, l année de la consolidation pour Luxair / Cargolux : le bénéfice net positivement influencé par la vente d avions / La société Lamesch rejoint le groupe SITA-SUEZ / Cegedel va baisser ses tarifs standard / Gazprom et Soteg vont construire une centrale turbine-gaz-vapeur en Allemagne Focus Développement durable : rapport programmatique de l UEL Opinion Assemblée générale de la FEDIL : «Assurer la compétitivité future du Luxembourg et son attrait pour les investisseurs» / Commerce international : défi s et opportunités pour l UE / Flexicurity : une solution aux problèmes de l emploi? Chronique juridique Le contrat d initiation à l emploi / Le statut des dirigeants de sociétés au niveau de la sécurité sociale Carte blanche Au service de l économie luxembourgeoise Par Marcel Gross, directeur général de l entreprise des P&T 1

www.moeller.lu Easy500/700: La nouvelle génération des modules logiques encore plus performants et plus diversifiés. Produits d automatisation, solutions et services développés autour de la commande et de la visualisation pour accroîtreles performances de vos machines et installations Terminaux-automates pour PC Automates pour PC Terminaux-automates système embarqué Automates modulaires Automates compacts Terminaux opérateur E/S décentralisées Relais et modules logiques 2 Le nouvel easy a encore plus de fonctions. Je peux l utiliser dans la plupart des applications. Moeller Electric S.A. Boîte Postale 1823 L - 1018 Luxembourg Tél: (00352) 48 10 81-1 Fax: (00352) 49 07 82 info.lux@moeller.net L easy500/700 remplace l easy400/600. La technique évolue toujours, ce que nous voyons autour de nous. Nous exigeons un maximum de fonctions du module logique. Avec la nouvelle série 500/700, c est possible: encore plus de fonctions sur l affichage multiplication des mémoires internes, des modules de temporisation et des compteurs compteurs rapides fonctions de temporisation plus étendues lignes de programmation plus nombreuses horloge annuelle. Cette nouvelle génération permet une grande plage de tensions d alimentation, e.a. 12 VDC. Vos programmes existants peuvent être transposés et appliqués aux nouveaux modules logiques easy.

Editorial Il faudra rester vigilant C est en date du 9 mai dernier que le Premier ministre, Jean- Claude Juncker, a prononcé devant la Chambre des députés son discours portant sur la situation économique, sociale et fi nancière du pays, discours qui intervient à un moment où l économie nationale a renoué avec un taux de croissance soutenu (6,2% en 2006 contre 4% en 2005) pour avoir été entraîné par les performances économiques positives à l échelle mondiale, voire européenne. S il faut se réjouir du fait que l économie nationale, d une manière générale, se porte bien, il y a cependant lieu de procéder à une analyse plus fine. En effet, les chiffres établis par le STATEC concernant la production industrielle pour l année 2006 mettent en évidence des évolutions défavorables dans certaines branches de l industrie, notamment dans l industrie chimique, l industrie des boissons et du tabac, l industrie du bois ainsi que l industrie du papier et du carton, affichant non seulement une baisse des volumes de production et des chiffres d affaires, mais aussi un recul du nombre des salariés. Cet état des choses amène le STATEC à conclure que l année 2006, sous l effet de certaines restructurations, a été une «mauvaise année pour l emploi industriel», que «les effectifs dans l industrie ont plus reculé au Luxembourg que dans la zone euro» et qu il s agit d une «rupture par rapport aux années précédentes pendant lesquelles le Luxembourg avait été relativement épargné par la désindustrialisation de l emploi» (Conjoncture Flash, mai 2007). Dès lors, la FEDIL rejoint le Premier ministre venant de faire le constat que l économie luxembourgeoise se développe de manière irrégulière et que le secteur de l industrie - hors sidérurgie - évolue nettement moins bien que les activités financières ou le secteur des services. Compte tenu de ce qui précède, force est de constater que la vigilance reste de mise. De l avis de la FEDIL, ceci concerne évidemment l introduction d un statut unique pour salariés du secteur privé qui ne saura se concrétiser aux dépens des entreprises. Dès lors, la FEDIL salue le fait que le gouvernement vienne de confirmer que l introduction projetée du statut unique devra tenir compte des spécificités sectorielles et ne devra pas entraîner des charges financières supplémentaires pour l économie. La vigilance reste également de mise pour ce qui est de la situation des finances publiques. Certes, la conjoncture actuelle fait que les recettes budgétaires sont bien supérieures aux estimations, mais il est incontestable que les dépenses budgétaires continuent à augmenter à un rythme beaucoup trop rapide. L assainissement des fi nances publiques devra donc rester une priorité du gouvernement, tout comme l amélioration de la compétitivité des entreprises. Dans cet ordre d idées, il faut soutenir le gouvernement dans sa volonté d appliquer toutes les décisions prises au sein du Comité de coordination tripartite, notamment celles ayant trait à la modulation des tranches d indexation des salaires. Par ailleurs, il faut saluer l ouverture annoncée de discussions avec les associations patronales au sujet de la fi scalité des entreprises, le défi étant d assurer que l imposition des entreprises au Luxembourg puisse rester compétitive par rapport aux pays voisins. S il faut donc féliciter le gouvernement pour avoir dressé un bilan objectif de la situation économique actuelle, d un côté, il faut constater, de l autre côté, que le discours prononcé en date du 9 mai dernier manque d ambitions dans le sens où il fait état d une absence de mesures concrètes pouvant s attaquer aux défis structurels du pays. En l occurrence, il s agit de la viabilité de nos systèmes sociaux devant faire face au vieillissement des populations, à certains dysfonctionnement du marché du travail - le chômage augmente, malgré la création nette d emplois - et aux insuffisances du système éducatif ne parvenant pas à tous les stades à préparer les jeunes aux exigences du monde du travail. Nicolas Soisson, directeur de la FEDIL 3

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Interview Norbert Becker Atoz N é en 1953, Norbert Becker, président du conseil d administration d Atoz Tax Advisers, peut se prévaloir d une expérience professionnelle de 25 ans passés au sein de feu la société d audit Arthur Andersen, un bureau de conseil emporté par la vague Enron. Pour la deuxième année consécutive, Atoz a été sélectionné, en 2007, meilleur cabinet de conseil fi scal à Luxembourg par l International Tax Review, un magazine professionnel édité à Londres. Qu est-ce qui vous distingue des Big Four? Est-ce que vous vous considérez comme un concurrent ou plutôt comme un prestataire de services complémentaires? «Les Big Four sont essentiellement et avant tout des réviseurs d entreprises, le conseil constituant plutôt une activité accessoire. Ce qui nous distingue par conséquent, c est que nous sommes indépendants de l activité d audit puisque nous n exerçons pas ce métier. Dans cette logique, nous ne sommes pas des concurrents, étant donné que nous sommes dans un autre métier. Ce que nous faisons exclusivement, ils le font accessoirement». Au cours de votre carrière professionnelle vous avez notamment exercé des responsabilités aux Etats-Unis et en Angleterre. Est-ce que ces expériences vous ont particulièrement marqué? «En effet, j ai eu l occasion d assumer plusieurs types de responsabilités, d abord géographiques - Europe de l Est, Asie centrale, Moyen Orient, Inde - ensuite fonctionnelles, en tant que directeur financier au niveau du groupe. J ai été marqué par le développement époustouflant des économies émergentes et impressionné par l esprit d entreprise et par la volonté de réussir qui y règnent. La chose qui m a le plus impressionné en travaillant à l étranger, c est l environnement propice à la création d entreprises et au développement de projets. A Londres, par exemple, les entreprises poussent comme des champignons. Elles ne sont pas tenues en haleine par une jungle de règlements et d autorisations. C est le marché qui sanctionne si une entreprise est performante ou pas, ce qui est en fl agrante opposition par rapport à la tendance bien répandue à vouloir toutréglementer. De cette façon, nous tuons l initiative et il est grand temps de détricoter tout cela». Fin mars, le ministre de l Economie et du Commerce extérieur a présenté le bilan 2006 en matière de politique de diversification économique. Il en ressort que, sur les 16 investissements ayant eu lieu en 2006, seulement deux sont d origine industrielle, les autres se situant majoritairement dans le domaine du commerce électronique et de l informatique. Est-ce que ce bilan se recouvre avec les expériences professionnelles que vous vivez au sein de votre cabinet? «Oui tout à fait, et d ailleurs nous avons accompagné un certain nombre de ces projets. En effet, ces dernières années, le Luxembourg s est très bien positionné dans le secteur des techniques de l information et de la communication. Pour preuve : de nombreuses entreprises leader dans leur domaine se sont implantées au Luxembourg. Et grâce à une coordination parfaite entre administrations le ministère de l Economie et du Commerce extérieur, le département Communications du ministère d Etat et l SNCI - et acteurs concernés, une véritable chaîne de succès a été construite à partir d une toute petite entreprise qui s est installée à Luxembourg, sur recommandation de l undeleurs fonds decapital à risque, unfonds luxembourgeois, dont je suis le président. Il s agit en l occurrence de Skype, vendue à Ebay et dont je fais partie des membres du conseil d administration. Depuis, Ebay a installé son quartier général européen à Luxembourg. Prochainement, une filiale d Ebay, à savoir Paypal, sera constituée comme première banque électronique, avec plus de 140 millions de clients au monde. Finalement, Joost, une nouvelle entreprise dans le domaine de la télévision par Internet et fondée par les pères de Skype, a choisi de s établir au Luxembourg». D après vous, quelles seraient les pistes à explorer en matière de diversification du tissu économique? «Il y a quinze ans j avais proposé que le Luxembourg s investisse dans les technologies de l environnement (ndlr : «Luxembourg, situation et défis. Vision pour demain», Arthur Andersen Luxembourg, 1993 ) à une époque où l on ne parlait pas encore de développement durable. L idée maîtresse était que le Luxembourg dév eloppe un centre de compétences pour ces technologies. 5

««««Il faudra mener une politique industrielle nouvelle» «Je ne suis pas un adepte des redistributions sélectives» «Arrêtons les régimes d exception, réduisons le taux de base» C est alors que certains hommes politiques m ont dit que, si j avais des visions, j aurais tout intérêt à consulter mon médecin. Aujourd hui, force est de constater qu à l époque, nous avions raté une belle occasion pour diversifier le tissu économique. Mais je reste persuadé qu il faut poursuivre la politique de diversification, car j estime qu une économie saine ne doit se reposer sur une structure monolithique. Partant, il faudra mener une politique industrielle nouvelle. Cependant, nous avons de sérieuses difficultés à nous positionner comme des concurrents sur un marché mondial, notamment en raison d un manque de flexibilité du temps de travail. Pour vous dire, j ai eu l occasion de défendre le Luxembourg dans un projet de localisation industrielle qui aurait entraîné, à terme, la création de plus de 500 emplois, ainsi qu un niveau considérable d investissements. Finalement, nous avons perdu le dossier contre le Canada, qui n est pourtant pas connu comme un bradeur en matière de législation sociale. Il est clair que, sans changement d attitude, aucun nouveau projet industriel de taille ne s établira chez nous». Le 9 mai dernier, lors de déclaration du gouvernement sur la situation économique, sociale et financière du pays, le Premier ministre a déclaré que l imposition des entreprises du Luxembourg doit rester compétitive par rapport à celle de ses voisins, tout en soulevant la question de savoir si cet objectif peut être mieux atteint par la réduction de l impôt sur les collectivités ou plutôt par des mesures fiscales plus ciblées soutenant les investissements en R&D et les transferts en propriété intellectuelle. Selon vous, quelle stratégie faudrait-il préconiser? «Je ne suis pas un adepte des redistributions sélectives, car en dernière analyse, l administration rendra l obtention de ces mesures très difficiles avec, comme conséquence, que très peu d entreprises n en bénéficieront. D autre part, je ne suis pas convaincu que de telles mesures soient compatibles avec les règles de concurrence européennes. Arrêtons donc les régimes d exception et réduisons le taux de base pour tous. Dans les études de relocalisation, les entreprises examinent en premier lieu de taux de base. Si celui-ci ne se situe pas dans le peloton de tête, on ne passera même pas le cap de la première sélection». A l heure actuelle, le Luxembourg est-il toujours compétitif d un point de vue de la fiscalité des entreprises? «Il faut en effet reconnaître que les taux d imposition ont été ramenés à des taux concurrentiels. Cependant, il y a des mesures urgentes qui s imposent, comme l abolition d un véritable handicap, à savoir du droit d apport. D autre part, je pense qu il y a lieu de moderniser certaines dispositions qui concernent la durée d amortissement d un immeuble, étant donné que les taux actuellement en vigueur ont été fixés à une époque où les immeubles étaient construits pour durer tout un siècle. Or, la durée de vie des immeubles est aujourd hui nettement inférieure, notamment en raison du fait que, dans une optique de développement durable, bon nombre de bâtiments non amortis sont détruits et remplacés par des bâtiments contemporains, à la pointe du progrès. Parlant toujours de dispositions fi scales, et plus précisément de la non-déductibilité des tantièmes d administrateurs : jene vois pas aunom dequoides rémunérations payées à des administrateurs et imposables dans leur chef ne seraient pas déductibles dans le chef de l entreprise. A mon avis, il s agit-là d une disposition totalement obsolète». Entretien : Tom Hermes A propos d Atoz Créé en 2004, Atoz est un cabinet de conseils fiscaux et d ingénierie financière indépendant dont le champ d action se situe au niveau du conseil à des clients locaux et internationaux. www.atoz.lu 6

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Service «Civil Construction» Le service «Civil Construction» de Paul Wurth S.A. vous offre une gamme complète de prestations dans le domaine du développement de projets, de l ingénierie, de la réalisation de projets jusqu à leur mise en exploitation. Sa filiale GEPROLUX S.A. vous propose tous les services degestion de projets, depuis le lancement du projet avec établissement du programme de construction jusqu à laréception finale avec mise en service del ouvrage. Nos atouts: une large expérience sur le marché de la construction des compétences polyvalentes éprouvées une indépendance assurée des prestations «sur mesure» unpartenariat durable lamaîtrise de la qualité, du budget et des délais. Autant de forces qui font de nous le partenaire de confiance 8 GEPROLUX Paul Wurth S.A. 32, rue d Alsace B.P. 2233 L-1022 Luxembourg Tél.: (+352) 4970-602 Fax.: (+352) 4970-609 www.paulwurth.com construction@paulwurth.com

Actualité D importants succès commerciaux pour Paul Wurth S.A. Le fait saillant de l exercice 2006 a été la commande de la part du groupe ThyssenKrupp de trois hauts fourneaux complets, dont un pour son usine de Duisburg-Hamborn en Allemagne et deux hauts fourneaux construits dans le cadre de l implantation d une nouvelle usine intégrée à Sepetiba au Brésil. Réputé pour ce savoir-faire, Paul Wurth s est encore vu confier tout récemment la conception et la livraison de deux hauts fourneaux pour Hyundai Steel en Corée du Sud. Par ailleurs, les investissements du groupe Arcelor Mittal destinés à la modernisation de ses usines en France, notamment, continuent d avoir des répercussions favorables pour Paul Wurth. Un autre fait marquant commercial a été l obtention d une commande pour une installation de type Primus, à réaliser à Taiwan la deuxième après l installation en opération chez Primorec à Differdange. Paul Wurth s est par ailleurs vu attribuer, début 2007, de la GAL Zentralkokerei Saar une commande de deux batteries de coke destinées à approvisionner le site de la Dillinger Hütte. L extension des compétences du groupe s est poursuivie début 2007 avec la création de Paul Wurth Automation au Canada. Cette nouvelle entité est spécialisée dans le développement de modules de programmation informatiques standardisés pour les principaux équipements et procédés commercialisés par Paul Wurth. Devant la nécessité d adapter l organisation à la forte croissance des activités mais aussi en vue de transmettre à temps le savoir-faire accumulé de Paul Wurth, certaines sociétés du groupe ont réalisé au cours de l année 2006 un effort important de recrutement. Progressant d environ 9%, l effectif du groupe totalise aujourd hui près de 1.200 personnes. Le renforcement des équipes concernait aussi la division Civil Construction, spécialisée dans la gestion de projets et de chantiers de construction principalement au Luxembourg. Alors que certains grands chantiers comme la Cour de Justice des Communautés européennes, la Cité Judiciaire au Plateau du Saint-Esprit ou encore l aérogare au Findel, sont entrés dans la phase chaude, Paul Wurth a obtenu, entre autres, la commande pour la direction de chantier de la nouvelle laiterie de Luxlait. La division Civil Construction a également élargi en 2006 ses compétences au domaine de la gestion des eaux par la signature, en février 2006, d un accord de coopération avec Aquafin, acteur de référence en Belgique. Le chiffre d affaires consolidé du groupe a progressé en 2006 de +16,9% à un niveau record de 341,6 millions d euros Marc Solvi, directeur général de Paul Wurth S.A. (292,1 millions d euros pour 2005). Notamment la forte augmentation du résultat opérationnel à 17,8 millions d euros a permis de presque doubler le bénéfice consolidé net à 20,0 millions d euros (10,1 millions d euros en 2005). En termes géographiques et sous l effet des commandes pré-mentionnées de ThyssenKrupp Steel, ce sont le Brésil (37,4%) et l Allemagne (23,1%) qui ont le plus contribués aux nouvelles commandes en 2006. Dans son ensemble, les affaires conclues au départ de clients situés dans la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) représentent 46,1% des nouvelles commandes du groupe. Outre le carnet de commandes élevé qui assurera une charge de travail importante au-delà de 2007, ce sont les perspectives d investissements substantiels de l industrie sidérurgique indienne mais également de celles d autres pays émergeants qui permettent à Paul Wurth d être optimiste pour l évolution commerciale et financière à court terme. Les marchés plus matures de l occident contribueront aussi à la bonne marche des affaires. Les efforts consentis en matière de R&D ne manqueront pas de se révéler payants. Eu égard à la problématique du réchauffement planétaire et conscient de l impact potentiel que cette évolution risque d avoir sur l industrie et la sidérurgie en particulier, les travaux de recherche de Paul Wurth visent également à réduire les émissions de dioxyde de carbone lors de la production de fonte. Photo : Anouk Antony / Luxemburger Wort www.paulwurth.com 9

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Actualité 2006, l année de la consolidation pour Luxair Adrien Ney, directeur général, et Marc Hoffmann, président du conseil d administration Lors de la présentation à la presse qui s est tenue dans les locaux de la Philharmonie à Luxembourg, le président du conseil d administration, Marc Hoffmann, et le directeur général et président du comité de direction, Adrien Ney, ont présenté des chiffres 2006 tout à fait encourageants : le chiffre d affaires est en augmentation à 333,5 millions d euros, le résultat d exploitation augmente à 4,3 millions, le résultat net grimpe à 16,9 millions. Le projet de restructuration «Building a new airline» porte donc ses premiers fruits. Les premières mesures décidées au niveau de l activité Airline ont permis de réduire de moitié la perte enregistrée en 2005. Le résultat d exploitation pour 2006 est de -6,4 millions et de premiers indicateurs montrent que cette évolution positive se poursuit en2007. L arrivée des nouveaux avions Q400 va augmenter la rentabilité opérationnelle et permettra aussi à l Airline d introduire une structure tarifaire plus dynamique qui a pour but de satisfaire tous les types de clients. Ceci permettra à la division Airline d équilibrer ses comptes en 2008. Le réseau de destinations a gagné en efficacité par l adaptation des fréquences vers certaines destinations et l abandon de quelques routes non profitables. Ces mesures, combinées à une utilisation optimisée de la flotte et des premiers changements au niveau commercial signifient que la base nécessaire pour le repositionnement de l activité des vols réguliers a ainsi pu être créée. «En septembre, l Airline va renforcer encore davantage sa position par une stratégie commerciale fraîchement définie qui a comme priorité le développement de la qualité des services offerts au client», a précisé Marc Hoffmann, le président reconduit. En 2006, Luxair Tours a compté 367.806 passagers, soit 3,7% de plus que l année précédente. À partir de la saison d été 2007, les 4 avions de type Boeing 737 de la fl otte Luxair seront employés exclusivement pour les activités du Tour Operating, permettant à Luxair Tours d offrir davantage de choix à son client. Pour 2007, l optimisme est ainsi de mise : Luxair Tours vise les 400.000 passagers. Avec 810.120 tonnes traitées au CargoCenter Luxair en 2006, l aéroport du Luxembourg a pu consolider sa position de 5 e aéroport européen de fret. Cette progression de 2% par rapport à l année précédente souligne le savoir-faire et la qualité du Cargo Handling de Luxair pendant une année difficile pour le fret aérien. Pour stimuler la progression constante de cette activité, Luxair a investi dans de nouvelles infrastructures qui seront opérationnelles fin de cette année, portant la capacité annuelle du CargoCenter à presque 1 million de tonnes. Pour consolider ses activités à l aéroport de Luxembourg, Luxair compte diversifier son activité. Forte de son expérience positive avec Luxair Cargo Deutschland Gmbh à l aéroport de Francfort, Luxair Cargo Handling est en train d analyser de quelle façon elle peut développer son savoirfaire reconnu et recherché au plan international. «Building a new airline» demande aussi une mise en question générale des structures de la société et une dynamisation des procédures et des activités, tout en gardant à l esprit le rôle socio-économique que Luxair joue à Luxembourg et dans la Grande Région. Dans cette optique et pour améliorer la productivité, Luxair a introduit en 2006, avec le soutien des partenaires sociaux, un programme de départs volontaires sur deux ans. Aujourd hui, 128 employés à plein temps ont opté pour ce programme de départs volontaires et on quitté la société, 44 autres ont signé un accord de départ et vont quitter Luxair avant décembre 2008. Photo : Tessy Hansen / Luxemburger Wort www.luxair.lu 11

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Actualité Cargolux Le bénéfice net positivement influencé par la vente d avions En date du 19 avril, les actionnaires de Cargolux Airlines International S.A. ont approuvé les résultats financiers de la société pour l année fiscale 2006 lors de l assemblée générale. Bien que la production, mesurée en tonnes kilomètres, fût légèrement plus faible qu en 2005 (-0,4%), le nombre de tonnes transportées a augmenté de 1% pour atteindre 651.000 tonnes. La capacité, mesurée en tonnes kilomètres disponibles, a baissé de 3,2% étant donné qu aucun nouvel avion n a rejoint la flotte de Cargolux en 2005 et que la société a loué moins de capacité que les années précédentes. Les taux de remplissage ont progressé positivement pour atteindre 72,4%, soit une augmentation de 2,1 points par rapport à 2005. Le chiffre d affaires net consolidé a augmenté de 5,5% pour atteindre 1,5 milliard de dollars. Par ailleurs, les dépenses d exploitation consolidées ont augmenté de 8,8% pour atteindre 1,4 milliard de dollars. La raison principale de cette augmentation des coûts est le prix du kérosène. La facture globale de carburant ayant atteint 581,5 millions de dollars, en augmentation de 22% par rapport à 2005, le kérosène représente actuellement plus de 40% des coûts de l entreprise (37,2% en 2005). Les surcharges de kérosène, enregistrées comme source de revenu, n ont pas pleinement compensé l augmentation du coût du kérosène enregistrée en 2006. Cargolux prépare activement un programme de renouvellement de sa flotte, approuvé par le conseil d administration en 2005, en mettant en place un processus de vente structuré de sa flotte actuelle. Les ventes d avions, liées à des opérations de leasing, sont destinées à faciliter le basculement vers la nouvelle flotte : lorsque les premiers avions rejoindront la fl otte à partir de 2009, des avions de la fl otte actuelle seront cédés. Ainsi Cargolux a obtenu des prix de vente intéressants à la hauteur des hautes performances de ces avions qui sont actuellement en forte demande. Après la date du bilan le conseil d administration a autorisé l achat de trois B747-8F supplémentaires (augmentant ainsi le nombre de commandes fermes de ces avions de nouvelle génération à 13), ainsi que deux options pour l achat de deux avions supplémentaires. Les nouvelles commandes permettront d accélérer le renouvellement de la flotte en faveur du B747-8F, successeur de l actuel B747-400F, et de bénéficier de ses performances accrues, notamment au niveau environnemental. Cargolux prépare activement un programme de renouvellement de sa flotte, approuvé par le conseil d administration en 2005 Afin de soutenir la société dans ses efforts visant à rassembler les fonds importants nécessaires à ce renouvellement de flotte, les actionnaires ont décidé de ne pas payer de dividendes pour l année 2006. Lors de l assemblée générale qui s est tenue le 18 avril, les personnes suivantes ont été nommées en tant que membres du conseil pour une durée d un an : Pierre Gramegna (réélu en tant que président du conseil), Jean Meyer, Jean- Claude Finck, Alain Georges, Fritz Grotz, Marc Hoffmann, Max Nilles, Gaston Reinesch (exerçant le mandat pour SNCI), Karl Wüthrich et Rolf Winiger. Photo: Guy Wolff / Luxemburger Wort www.cargolux.com 13

S-net Mobile Vos comptes à portée de main Au Luxembourg, plus de 75.000 personnes effectuent leurs principales opérations bancaires via S-net, l Internet Banking de la BCEE. Aujourd hui, la BCEE innove avec S-net Mobile, une nouvelle version de S-net spécialement conçue pour smartphones et PDA tournant sous Windows Mobile, versions 5 ou 2003. S-net Mobile vous permet ainsi de réaliser les opérations bancaires les plus courantes. Ce nouveau service est accessible via les trois opérateurs de téléphonie mobile du Luxembourg et les opérateurs étrangers.* Grâce à S-net Mobile vous aurez toujours vos comptes à portée de main! Plus d informations sur S-net Mobile peuvent être obtenues sur www.bcee.lu et auprès de votre agence BCEE habituelle. * Les frais de communication facturés par les opérateurs de téléphonie mobile pour la connexion à S-net Mobile peuvent varier d un opérateur à l autre. 14 Banque et Caisse d'epargne de l'etat, Luxembourg, établissement public autonome, 1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B 30775, www.bcee.lu.

Actualité La société Lamesch rejoint le groupe SITA-SUEZ Le comité de direction de la société Lamesch : Yves Feuillen (directeur technique), Etienne Marot (directeur administratif et fi nancier), Alain Jacob (directeur général), Jacques Lonneux (directeur commercial) La société Lamesch de Bettembourg vient d entamer une nouvelle étape de son développement en affi chant son appartenance au groupe international SITA-SUEZ. Sans rien perdre de son caractère luxembourgeois, la société Lamesch bénéficie désormais de la force d un grand groupe international. Si les problèmes environnementaux sont mondiaux, les solutions sont pour la plupart locales. D où l intérêt pour Lamesch de s associer à un partenaire fiable à long terme. En acquérant une dimension internationale, la société Lamesch se positionne plus encore comme un opérateur spécialisé du secteur des déchets et du recyclage au Grand-Duché. La société LAMESCH, créée en 1962 au Grand-Duché de Luxembourg par Jean LAMESCH, est spécialisée dans la collecte, le traitement, l élimination et le recyclage des déchets ainsi que dans le nettoyage public et industriel. La société grand-ducale occupe actuellement plus de 350 personnes sur le site de Bettembourg. Elle dispose pour mener à bien ses missions d une flotte de plus de 100 camions, d un parc de 2.400 containers et compacteurs pour les déchets industriels, ménagers et spéciaux, d une unité de recyclage de papier, carton, verre, plastique, bois, déchets industriels, encombrants, de construction, mais aussi d un atelier de réparation de palettes, d une installation de démontage d appareils électroménagers, électroniques et TV, d une usine de traitement physicochimique pour les hydrocarbures, émulsions, acides, boues, d unités de filtres presses mobiles pour la déshydratation de boues communales et industrielles, d un centre de regroupement pour déchets spéciaux, d un centre de démontage de véhicules hors d usage et d un centre de traitement de déchets de balayures et d avaloirs. En collectant 130.000 tonnes de déchets recyclables en moyenne par an, LAMESCH contribue à la préservation des ressources naturelles, à la protectiondel environnement et au développement durable. SITA, filiale à 100% du groupe SUEZ (ex-lyonnaise des Eaux), représente l un des quatre pôles stratégiques de ce groupe. Division de SUEZ Environnement, qui compte plus de 72.000 collaborateurs à travers le monde, SITA est aujourd hui leader européen de la gestion des déchets et le quatrième opérateur mondial présent dans 30 pays répartis sur 4 zones géographiques : Europe, Amérique latine et Amérique du Nord, Asie-Pacifique. SITA offre à ses clients communaux et industriels toute la gamme de prestations pour la gestion des déchets ménagers, banals et spéciaux (hors déchets nucléaires) : collecte traditionnelle et sélective, tri et recyclage, valorisation biologique, incinération avec valorisation énergétique, stockage et élimination dans des installations agréées. SITA est également présent dans le secteur de la propreté urbaine et industrielle (assainissementet maintenance). Leader dans son secteur en France, et très active également en Belgique, comme dans les autres pays européens, SITA maîtrise toutes les étapes de la gestion globale des déchets. En tant que filiale de Suez Environnement, la société collecte, achemine, trie, traite, valorise et recycle les déchets des collectivités locales, des entreprises, des professionnels de santé et des particuliers et apporte un service fi able, efficace et respectueux de l environnement. Photo : Tessy Hansen / Luxemburger Wort www.lamesch.lu 15

Nos services diversifiés font votre force! Le Groupe Cegedel vous garantit une valeur sûre et stable. Outre l approvisionnement en électricité et gaz, nos investissements stratégiques nous permettent de vous proposer des services multiples. Cette diversification s étend à des domaines aussi variés que le chauffage, le froid, la cogénération, les télécommunications au niveau national et de la Grande Région, ainsi que la gestion technique des bâtiments. Vous le constatez par vous-même : notre savoir-faire vous accompagne au quotidien. La confiance à portée de main 16 www.cegedel.lu écho l industrie - 2624-6000 L énergie en mouvement

Actualité Cegedel va baisser ses tarifs standard Compte tenu d une stabilisation des prix sur les marchés internationaux, ainsi que d une stratégie d achat prudente, Cegedel est en mesure d annoncer une baisse de ses tarifs standard avec effet au 1 er juillet 2007. Cette baisse sera en moyenne de l ordre de 3 à 4 %. Le groupe Cegedel clôture l exercice 2006 avec des résultats favorables. En ce qui concerne la maison mère, différentes tendances ont été observées en 2006 : la pression sur les marges a pesé à nouveau sur le résultat opérationnel des activités traditionnelles liées à la fourniture d électricité, suite aux efforts consentis au niveau des prix de vente face à une concurrence accrue. D un autre côté, la reprise de l activité économique a entraîné une demande croissante en énergie électrique et a eu une infl uence positive sur les résultats de Cegedel. Par ailleurs, le développement favorable des activités de diversification a continué en 2006, confirmant ainsi le bien-fondé des initiatives prises en la matière depuis quelques années. Sur le plan technique, Cegedel et sa filiale Cegedel Net sont conscientes de leurs responsabilités sur le long terme et veillent au parfait état de fonctionnement des infrastructures afin de continuer à assurer la fiabilité des réseaux. Des travaux de modernisation et de renforcement des réseaux à tous les niveaux de tension sont réalisés en permanence et les dépenses d investissement réalisées en 2006 dans ce domaine ont atteint quelque 25 millions d euros. La conjoncture internationale était à nouveau marquée par une forte hausse des prix des différentes ressources énergétiques. Les prix du pétrole, du gaz naturel et du charbon ont fortement augmenté au cours des deux dernières années, entraînant avec eux les prix de l électricité. Malgré une politique d optimisation efficace de son portefeuille d achat, Cegedel a donc dû faire face à une forte augmentation du coût de son approvisionnement en électricité sur les marchés européens. Par conséquent, la société a dû adapter ses prix de vente au 1 er janvier 2006, de même qu au 1 er janvier 2007. En ce qui concerne les résultats financiers du groupe Cegedel en 2006, établis selon les normes comptables internationales (IFRS), on constate que le bénéfice consolidé progresse à 75,3 millions d euros (contre 56,5 millions d euros en 2005) grâce à la bonne performance des sociétés consolidées et la comptabilisation d une plus-value exceptionnelle liée à la transaction artelis/cegecom. Le chiffre d affaires de la maison mère (dont les états financiers sont établis selon les normes comptables luxembourgeoises) est en augmentation de 4,6 % et s établit à 292,8 millions d euros, en raison de la progression des prix de vente. Romain Becker, directeur général, et Roland Michel, président du conseil d administration Dans le contexte de la libéralisation du secteur de l énergie, Cegedel et Soteg étudient actuellement la possibilité d une collaboration qui pourrait déboucher sur un rapprochement des deux sociétés. Photo : Anouk Antony / Luxemburger Wort Comme suite aux décisions de l assemblée générale ordinaire du 8mai 2007 ayant fixé le dividende de l exercice 2006 à 2,55 euros, nets d impôts luxembourgeois, le conseil d administration en adécidé la mise en paiement àpartir du 5 juin 2007. Le paiement se fera contre remise du coupon n 9des actions de la société, aux guichets des banques ci-après: au Grand-Duché de Luxembourg: Dexia -Banque Internationale à Luxembourg Fortis Banque Luxembourg Banque et Caisse d Epargne de l Etat Banque de Luxembourg Société Générale Bank &Trust en Belgique: Dexia Banque Belgique Fortis Bank Société anonyme R.C.S. Luxembourg No B4513 Siège social: rue Thomas Edison, Strassen 17

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