REVISION DU P.L.U. REUNION PUBLIQUE D INFORMATION Mardi 25 novembre 2014 à 18h30



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Transcription:

REVISION DU P.L.U. REUNION PUBLIQUE D INFORMATION Mardi 25 novembre 2014 à 18h30 Présents : Sur estrade : M. DURET Jean-Paul, Maire de Panazol M. DESMOULIN Christian, Maire-adjoint en charge de l Urbanisme Mme BERGER-WAGON Isabelle, cabinet GHECO Mme CAULIEZ Nathalie, cabinet ECOGEE En salle : Adjoints au Maire Conseillers Municipaux Représentants des services municipaux 80 personnes environ. M. le Maire ouvre la séance et rappelle l objet de la révision du PLU. Il présente l équipe en charge de mener la démarche de révision du PLU. Mme Berger-Wagon présente l outil du PLU, le processus d élaboration du projet, le schéma organisationnel et le contenu définitif qui doit nécessairement prendre en compte les dispositions des lois ALUR et d AVENIR. Dans ce contexte réglementaire modifié, elle précise que le PLU sera «grenellisé». M. Desmoulin présente les attentes des élus sur le futur PLU. Mme Berger-Wagon fait une présentation sommaire du diagnostic en cours avec : Le rappel du cadre législatif, Un rappel sur la croissance démographique et le parc de logements, Une carte sur la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, Un schéma illustré montrant les espaces résiduels dans les hameaux, Un rappel sur les activités économiques, La prise en compte du plan de déplacement urbain. La nécessité d une croissance maîtrisée avec une population estimée en 2025 à 12 500 habitants. Mme CAULIEZ présente une synthèse du diagnostic environnemental : Le cadre écologique, Les espaces inventoriés, Les zones humides, La trame verte et bleue, La nécessité de prendre en compte la bio-diversité. Un planning prévisionnel de la démarche de l étude est présenté. 1 / 5

SYNTHESE DE LA SEANCE DE QUESTIONS-REPONSES Question : vous voulez favoriser «l entassement» des populations? La densification que la collectivité souhaite mettre à l ordre du jour, dans le cadre de la révision du PLU, est imposée par le cadre législatif relatif à l urbanisme de planification qui vise à lutter contre l étalement urbain tout en veillant à répondre à la nécessité sociétale de construction de nouveaux logements. L affirmation du développement durable comme support des politiques urbaines a contribué, ces dernières années, à réhabiliter la notion de densité : la ville durable se veut dense et compacte, afin de limiter l étalement périurbain et la consommation d espace et d énergie. Les visions catastrophistes visant à assimiler la densification à l entassement semblent omettre que l urbanisation des villages qui fait l admiration des millions de touristes qui visitent notre pays chaque année repose sur un cadre bâti construit de limite séparative à limite séparative, avec une façade sur rue située en limite du domaine public et doté d un petit jardin à l arrière. La densification maîtrisée et encadrée comme souhaitée sur Panazol n est pas antinomique avec la notion de qualité du cadre de vie. La densification constitue également une réponse apportée d une part aux personnes âgées qui n ont plus les moyens d entretenir un vaste terrain et d autre part aux jeunes ménages qui n ont pas encore les ressources nécessaires pour acquérir un grand terrain, disposer de deux véhicules pour se déplacer et qui ne manifeste pas d intérêt pour le jardinage. Question : comment est-il possible de construire en favorisant la densification tout en préservant le cadre de vie? La densification maîtrisée passe inévitablement par une compréhension fine et contextualisée des secteurs d urbanisation future. La qualité du cadre de vie des futurs résidents passe nécessairement par la conciliation, voire la convergence, entre intérêts individuels et intérêts collectifs. Pour cela, un travail spécifique sera mené, dans le cadre de la révision du PLU, sur des zones d urbanisation identifiés comme secteurs à enjeux ; là, des OAP (orientations d aménagement et de programmation) seront établies en tenant compte du 2 / 5

contexte et des objectifs de la collectivité visant à répondre aux besoins en logements, à favoriser la mixité sociale et à améliorer les conditions de vie des panazolais. Il ne s agira pas formellement d imposer partout un principe unique d urbanisation mais de permettre à chacun d avoir le choix en fonction de son mode de vie et de ses attentes. Ainsi, le dispositif «BIMBY» (Build In My BackYard = construire dans mon jardin) qui souhaite promouvoir et encadrer une densification progressive du tissu pavillonnaire fondée sur la division parcellaire sera soutenu. De la même manière, les recherches d opérateurs souhaitant construire dans la zone agglomérée de la commune des logements collectifs privés seront facilitées car il existe, sur Panazol, une demande spécifique significative alors que l offre en la matière est relativement modeste. Question : comment comptez-vous réduire le déficit de logements sociaux de la commune en privilégiant la qualité à la quantité? La quantité de logements en matière parc social est souvent rattachée à la ghettoïsation et génère une forme de stigmatisation de ce type d habitat. La commune souhaite poursuivre dans le sens des opérations qui ont été engagées ou réalisées ces dernières années ; ces réalisations (résidence Liberté dans le centre-bourg ; résidence St-Exupéry ; résidences autour du domaine de la Grêle) constituent des exemples en matière de logement social d excellence et de mixité sociale. La taille et la qualité architecturale ont favorisé l intégration urbaine de ces opérations. Question : est-il prévu au travers des réflexions menées dans le cadre de la révision du PLU d apporter une réponse à l augmentation du flux de véhicules venant de l est de l agglomération qui ne cesse d augmenter en créant dans la traverse de la ville d importantes nuisances? La réponse susceptible d être apportée à cette problématique dépasse le simple cadre du PLU. Des réflexions avec le Département de la Haute-Vienne, la communauté d agglomération Limoges- Métropole et les communes concernées vont être engagées dans les semaines ou mois à venir pour analyser la faisabilité et l opportunité de réaliser un raccordement entre la RD941 et Feytiat à l est de Panazol ; cette réalisation aurait pour conséquence de dévier les véhicules des personnes venant de l est et qui souhaitent se rendre dans les zones d emploi du sud de l agglomération. Remarque d un citoyen : vous envisagez de solliciter, auprès du représentant de l Etat dans le département, une dérogation permettant à la commune d être reconnue comme territoire éligible au dispositif «Pinel» ; ces dispositifs de défiscalisation sont souvent synonymes de surenchère au niveau des coûts et d inflation du prix du marché de l habitat. Question : avez-vous envisagé de traiter la question de l alimentation et des circuits courts et de définir une zone d agriculture protégée pour l installation d un maraicher? L agriculture étant identifié comme un secteur à enjeux pour notre territoire, tant au niveau économique qu environnemental, un travail particulier va être engagé dans les jours à venir pour mieux appréhender le contexte local en la matière. 3 / 5

Une rencontre prochaine avec l ensemble des acteurs du monde agricole (éleveurs ; agriculteurs ; pépiniéristes ; ) sera programmée dans le courant du 1 er trimestre 2015 pour connaître la structure des exploitations et leurs perspectives d évolution. L assemblée est en outre informée que l agglomération Limoges-Métropole a engagé différentes réflexions visant à développer le maraichage péri-urbain et à mettre en œuvre de manière opérationnelle un programme de développement du maraichage sur l agglomération. Une réunion avec les représentants des communes est programmée, dans les prochains jours, pour procéder à la présentation des résultats de ces études et en particulier la cartographie du foncier à vocation maraichère ainsi que le plan d actions proposé pour développer un projet de ceinture verte péri-urbaine. Si des espaces en capacité d accueillir ce type d activités sont identifiés, ils seront répertoriés dans le PLU. Question : l assainissement non collectif en milieu rural est la règle ; est-il envisageable d imaginer que les habitations excentrées de la zone agglomérée de la commune puissent être raccordées à un réseau d assainissement collectif dans les années à venir? Quel que soit le lieu d implantation des habitations, les eaux usées doivent nécessairement être évacuées puis restituées dans le milieu naturel tout en préservant la santé publique et l environnement. Il convient donc de traiter les polluants véhiculés par nos eaux usées afin de limiter leur impact sur nos milieux aquatiques. Il est utopique de penser que les collectivités vont procéder au raccordement de l ensemble des habitations de leur territoire à un réseau d assainissement collectif ; en effet, le coût à supporter pour la création de telles infrastructures est beaucoup trop élevé pour que les communes puissent, dans le contexte budgétaire actuel, engager de tels travaux. L assainissement non collectif, aussi appelé assainissement autonome ou individuel, constitue la solution technique et économique la mieux adaptée en milieu rural. Ce type d assainissement est reconnu comme une solution à part entière, alternative au réseau public de collecte et au moins aussi efficace, avec un impact environnemental des rejets moindre en zone rurale. Le contrôle périodique de ces dispositifs est effectué par le SPANC (Service Public d Assainissement Non Collectif). Celui-ci consiste notamment à : vérifier les modifications intervenues depuis le précédent contrôle ; repérer les défauts d entretien et les usures éventuelles ; constater que le fonctionnement de l installation n engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances. En outre, il est à noter que tous les terrains ne sont pas en capacité de ; l implantation d un dispositif d assainissement non collectif est préalablement à sa mise en œuvre soumis à l avis du SPANC qui valide ou non le choix de la filière en fonction de la nature du sol. Remarque d un citoyen : dans un contexte de dégradation environnementale et de changement climatique, il est impératif de comprendre que tout un chacun doit sortir de l individualisme pour prendre une responsabilité collective en matière de protection de l environnement et de développement durable. Question : pourquoi une démarche de PLUi (PLU intercommunal) n a pas été mise en place? Un problème d urgence s est posée à la municipalité ; en effet, l évolution significative du contexte général et local imposait à la commune de mettre en révision son PLU, sans délai. Hors, la communauté d agglomération est un «jeune» EPCI (établissement public de coopération communale) qui arrive à maturation après avoir dû intégrer, ces dix dernières années, des compétences 4 / 5

significatives (voirie ; assainissement ; économie ; politique de l habitat ; grands équipements d intérêt communautaires ; ). Elle n est pas, à ce jour, organisée pour porter un chantier aussi stratégique que celui de l élaboration d un outil de planification à l échelle communautaire. Néanmoins, des réflexions vont être engagées pour analyser l opportunité et la faisabilité d un transfert à la CALM de cette compétence. Il est précisé que le législateur a prévu que ce transfert se fasse d autorité à l échéance de l automne 2017. La nécessité de réfléchir au développement de Panazol en tenant compte du contexte supra-communal impose, bien entendu, que la révision soit mise en œuvre en concertation avec les services de l agglomération. Question : n existe-t-il pas une contradiction à vouloir faciliter les déplacements à pied et utiliser ces espaces comme corridors écologiques? Il n existe pas d incompatibilité à promouvoir ces deux thématiques. En effet, les espaces de déplacements doux peuvent, sans difficulté, être pensés et traités comme des espaces de mixité : - une zone agréable pour la marche peut être prévue en tenant compte du confort des utilisateurs et des obligations faites en matière d accessibilité du domaine public ; - en frange de cette bande aménagée, des zones de biodiversité (noues enherbées ; haies arbustives ; ) peuvent compléter l équipement tout en venant compléter les «trames Vertes et Bleues». Question : le délai de 27 mois minimum annoncé pour la révision du PLU paraît bien long ; ne serait-il pas possible d aller plus vite? L élaboration ou la révision générale d un PLU est un exercice d une extrême complexité. Il ne s agit pas d un simple document destiné à régir l occupation des sols mais il se doit aujourd hui d être la traduction d un véritable projet de développement du territoire. La démarche doit nécessairement permettre d intégrer, au sein du PLU, l ensemble des réglementations qui s imposent aux collectivités ainsi que les dispositions et prescriptions des documents de planification de rang supérieur, et en particulier du SCOT. Il s agit en outre d un travail collaboratif où le Maire a l obligation, d une part, d entendre les organismes et personnes publiques associés et, d autre part, d engager une large concertation avec la population. Les réflexions conduisant à la révision du PLU sont menées de manière progressive et nécessite une ingénierie spécifique. Le délai affiché est donc incompressible et ne permet pas d envisager une approbation du PLU avant la fin de l année 2016. 5 / 5