Juin 2015 Consultant cbensi@facile.info 2 Information en temps réel. Information en mode synchrone. Information en mode asynchrone. La notion de territoire (à qui je m adresse?). Le surf zapping pour s informer. Le mode d indexation (tags). L information assemble des médias de nature différente (son, image, vidéo, sondages ). 3 1
Inventer de nouvelles façons de diffuser l information. Entrer en contact avec son lecteur. Rendre service. Relayer le discours institutionnel ou documentaire en l adaptant à son public. Jouer la carte de la transparence : un langage direct qui sonne vrai. 4 La lecture numérique est une lecture d information, discontinue et segmentée. Une «lecture-photographie» de la page. Une lecture de survol : repérage des grandes lignes. Une lecture qui se limite parfois à la seule partie haute de la page Web (la partie visible à l écran au dessus de la ligne dite ligne de flottaison). 5 Lecture des titres et de ce qui est mis en valeur. L œil saute de paragraphe en paragraphe, d intertitres en intertitres et lit seulement le début des phrases. Seul un petit nombre d internautes lit le texte en totalité (moins de 20 %). Les internautes consultent plusieurs sites en même temps. 6 2
En 2005, on parlait de lecture en F ou de triangle d or. Une récente étude de Mediative en 2014 montre que l attention se concentre davantage sur la gauche mais descend plus bas. Cette lecture en I serait précédée d un très court balayage de la page entière. Soignez vos débuts de paragraphe. 7 Editorial : rédigé généralement par le rédacteur en chef. Texte de réflexion. Brève : quelques phrases (moins de 500 signes) Est en général associée à d autres brèves sur une même page. Peut renvoyer sur un article plus complet. Compte-rendu : pas un procès verbal, pas chronologique mais le message essentiel. Reportage : montre, décrit, «cela se vit». Les cinq sens fonctionnent. Enquête : démontre, aborde un problème, une question. Révélations. 8 Dossier : tour d horizon, exhaustif, traitement très institutionnel, politiquement correct. Question traitée sous différents angles. Interview : se prépare (les questions). S informer avant. Aller sur place (si possible). Prendre beaucoup de réponses pour choisir plus tard. Portrait : c est aussi une enquête. On voit les amis, les collaborateurs, les concurrents, l entourage de la personne et seulement après la personne. Permet éventuellement de saisir des réactions, de mieux comprendre. Biographie : c est un portrait sans enquête, donc un descriptif. 9 3
Indépendance des niveaux de lecture : cela signifie que vous pouvez reprendre le texte du titre dans le paragraphe qui suit. On peut distinguer les éléments qui attirent le regard : Titre, intertitres ; Chapô ; Liste à puces ; Citations (fonction blockquote pour faire un retrait) Illustrations (il peut être utile de les recadrer). 10 Titre informatif : Pas trop long, il informe. Titre incitatif Un truc infaillible pour, 10 moyens de Titre jeu de mots : La pâtisserie, c est du gâteau. Maigret casse sa pipe Les titres témoignages ou les titres citations : Ils ont testé la rédaction d articles ou : «Les titres, c est important» Des titres qui ne veulent rien dire : Le mythe ou réalité ; Les grandes manœuvres. 11 Si le titre est incitatif, le chapô doit être informatif. Le chapô donne envie de lire le texte mais il n est pas nécessaire à la compréhension du texte. L intertitre donne envie de poursuivre la lecture. Il relance l intérêt. Ce n est pas le titre du paragraphe qui suit. L intertitre n est pas trop long. 12 4
La chute, c est le souvenir laissé au lecteur. C est un encouragement à s abonner à votre newsletter, à consulter d autres articles. La chute peut reprendre synthétiquement les principaux développements de l article. La chute peut répondre à la question posée dans le chapô. 13 Les tableaux aèrent le texte, se parcourent facilement et évitent les longues séries de chiffres dans le rédactionnel. Rien ne vaut le visuel auquel on ajoute des mots. Les photographies sont le cœur de vos articles. Les légendes sont un peu décalées par rapport à ce qu on voit : elles complètent, commentent. Une bonne légende peut sauver une mauvaise photo. 14 Une page sans lien est une impasse. Pas de «en savoir plus» mais du texte qui explique le contenu du lien. Utilisez les infobulles pour qualifier le lien. Donner une couleur différente aux liens et changer à nouveau leurs couleurs lorsqu ils sont cliqués. Utilisez des liens vers vos propres contenus mais n en abusez-pas. 15 5
Mettre à disposition des liens c est offrir des sources complémentaires, une proposition pour approfondir le sujet. Les liens envoient vers l information recherchée (liens profonds). Les liens ouvrent-ils dans un nouvel onglet ou dans l onglet en cours? Evitez de fournir des liens dans le premier paragraphe. Si le texte est long, utilisez des ancres pour faciliter la navigation. 16 Croiser ses sources d information avant d écrire : Identifier une ou plusieurs sources «fiables» qui traitent aussi de cette information. Téléphone, revue papier, source officielle. Tout est bon pour vérifier une information. Refuser de publier toute information qui n est pas validée par ailleurs. Attention aux Hoax : www.hoaxbuster.com 17 Proximité temporelle : le futur et le passé immédiat, le présent sont plébiscités. N oubliez pas de dater vos articles et de donner des dates précises dans vos articles. Proximité géographique : la loi du «mortkilomètre». Proximité affective : le sexe, la mort, la souffrance, la santé, la maladie, l argent, la violence. 18 6
Proximité socio-culturelle ou socioprofessionnelle. La notoriété : votre rhume n intéresse personne. L état de santé d un élu politique est un élément d information. La rareté et l insolite font recette. Certaines informations font le tour du monde parce qu elles sont étonnantes, saugrenues. 19 Du message essentiel (titre et chapô) au développement (texte) Cette règle de la presse papier reste d actualité pour le web (zapping). 20 Who (qui est l auteur de l action)? What (quoi : ce qui s est passé)? Where (où : le lieu de l action)? When (quand)? Why (pourquoi : la cause de ces évènements)? Et souvent How (comment)? 21 7
Le choix de l angle se fait avant de rédiger. Un seul angle par article. Ecrire c est choisir ce que l on veut mettre en valeur. L angle doit être très étroit. Un parti pris, une hypothèse, un questionnement. Le titre, le chapô, l attaque doivent indiquer clairement l angle retenu. Le genre journalistique influe sur l angle choisi. 22 Ecrire simple : sujet-verbe-complément. Ecrire précis. Ecrire court (pas plus de deux feuillets, soit moins de 3 000 signes). Utiliser la voix active et affirmative. Ce qui est simple pour vous peut être complexe pour vos lecteurs. Eviter le jargonnage. S ils sont indispensables, expliquez les termes peu courants et développez les sigles. 23 Evitez Permet d expliquer A l exception de Prendre la décision Excessivement Un poids d à peu près un kilo 2,218 % Les détails inutiles Préférez Explique Sauf Décide Trop Pèse un kilo 2 % Les faits importants 8
Supprimez On peut imaginer que Il convient de penser que Il convient de préciser que Evitez les pléonasmes Enfin, pour conclure Une illusion trompeuse Un hasard imprévu Achever complètement Collaborer ensemble Le monopole exclusif Différer à plus tard Evitez le «on», les verbes imprécis «est», «avoir», «faire», «mettre», «dire» les expressions «voire même», «comme par exemple», les «qui» et les «que» qui alourdissent la phrase. Pas de «je» sauf sur les blogs perso. Ne publiez pas de façon irrégulière. Ne mettez pas de photos trop lourdes à charger. Utilisez la compression jpeg. 26 Attention grammaire, orthographe, se relire sur papier et surtout se faire relire. N abusez pas des guillemets et des points virgules. Ne soulignez pas. Evitez l italique. N écrivez-pas en majuscules. «Et» et «Mais» peuvent commencer une phrase pour mettre en valeur une affirmation. 27 9
Eliminez les redondances. Préférez le mot juste. Privilégier les constructions simples et dynamiques sans tomber dans le travers du style télégraphique. N abusez pas des «mais», «cependant», «or», «certes». Evitez les successions de chiffres. 28 Ponctuation : un signe simple est collé au mot qui le précède, un signe double est précédé et suivi d une espace. Pas d espace entre une parenthèse et la ponctuation qui suit. Les capitales sont inutiles généralement pour les titres. Les nombres répondent à des règles complexes. Les sigles s écrivent en capitales, sans espaces ni points, avec seulement une capitale initiale si se prononcent comme un mot. 29 Une seule idée par phrase. Des paragraphes courts. Le lecteur mémorise en moyenne entre 12 et 20 mots par phrase. Le lecteur retient mieux le début de la phrase que la fin : placer donc l essentiel en début de phrase. Plus une phrase est complexe (incises, compléments multiples, points virgule), plus elle est difficile à lire et à comprendre. 30 10
L internaute arrive de partout sur le site (moteurs de recherche, flux RSS, agrégateurs, réseaux sociaux) : chaque page du site est une porte d entrée. Une importante partie de la recherche d information passe par les moteurs. Google est très largement en tête. Sur la première page des résultats, les quatre premiers liens captent 80 % des clics. L internaute trouve ce qu il cherche en neuf secondes (au lieu de 23 s, il y a 10 ans). 31 Parler du sujet à une autre personne. Se forcer à écrire pour passer à l acte, pour démarrer même si le texte ne sera pas gardé par la suite. Faire un plan. Chercher les mots-clés de l article. Répondre aux 5 W de façon synthétique. Chercher dans la presse un article proche de son sujet. 32 11