GUIDE PRATIQUE MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS MODÈLE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS



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GUIDE PRATIQUE MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS MODÈLE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 1/11

Présentation théorique de Merise Objectifs Définir, analyser, concevoir et spécifier tout projet d organisation d un système d information Ni méthode de conduite de projet, ni méthode de programmation ou d algorithmique A partir des deux principes de séparation de l analyse des données et de l analyse des traitements d une part, et d une démarche en trois étapes, on obtient les questions à se poser dans le tableau suivant : conceptuel logique physique Analyse des données Quelles informations manipule-t-on? Comment structurer ces données? Analyse des traitements Que veut-on faire? Qui fait quoi, où, quand? Où les stocker? Comment? En aval du schéma directeur, en amont de la réalisation A chacune de ces six questions, il s agira d amener des réponses. Le tableau suivant présente les documents qu e la méthode Merise produit pour y répondre. Principes Approche globale, intégrant tous les sous-systèmes conceptuel logique Analyse des données Modèle conceptuel des données (M. C. D.) Modèle logique des données (M. L. D.) Analyse des traitements Modèle conceptuel des traitements (M. C. T.) Modèle organisationnel des traitements (M.O.T.) Conception descendante, partant des finalités de chaque activité physique Tables et index Procédures Etude indépendante des données et des traitements, puis rapprochement pour valider l étude des données avec les résultats de l étude des traitements, et réciproquement. Approche par étapes (Conceptuelle, puis logique, enfin opérationnelle) Recherche des invariants du système d informations Dans le cadre de l utilisation d un S.G.B.D., le concepteur est déchargé de l implantation physique des tables. D autre part, Merise ne guide pas le concepteur dans la production des procédures, car elles sont dépendantes du choix du système, des outils et des machines. Les seuls niveaux analysés sont donc les niveaux conceptuel et logique. L expérience m a amené à douter de l efficacité de l analyse des traitements (M.C.T et M.O.T). De plus cette conception est en partie remise en cause par les technologies objet développées dans les outils modernes. Ce cours se contentera donc d indiquer la théorie de l élaboration d un M.C.T, puis d un M.O.T., sans approfondir les aspects pratiques. Utilisation d un formalisme facilitant la lecture et la communication D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 2/11

Guide pratique de Merise I - La réalisation d un M.C.T. I.1 - Ce qu on attend d un M.C.T. Il s agit de représenter, par un formalisme précis et en grande partie standardisé, l ensemble des traitements que l on doit réaliser pour répondre aux attentes du projet défini en amont de l analyse (dans le schéma directeur). principes : IL FAUT OUBLIER LES MOYENS QUI SERONT MIS EN ŒUVRE POUR LA RÉALISATION. (il s agit uniquement de décrire le problème à traiter, et pas du tout de préciser, simplifier ou guider les choix qu on sera plus tard amenés à faire) Par moyens mis en œuvre, il faut entendre machines et systèmes d exploitation, mais aussi S.G.B.D, langages, outils et aussi culture informatique et maîtrise des produits par les développeurs. Tous ces points doivent impérativement être oubliés dans cette phase. Chacune des huit étapes décrites répond à une question élémentaire. Il ne faut surtout pas essayer de préparer le terrain pour les étapes suivantes. Il faut modestement se concentrer sur la seule question trairtée par cette étape. D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 3/11

I.2 - Les huit étapes de la réalisation d un M.C.T. I.2.A - Le collectage des acteurs et des événements-messages Collecter l ensemble des procédés amenant une modification des valeurs des attributs manipulés par le système, et conceptualiser ces procédés en événement-messages (actions amenant une modification des données) et acteurs (ressources à l origine ou à la réception de l événement-message) Collecter au moins deux occurence de chacun des documents, écrits ou non, manipulés par le système. Repérer chacun des acteurs du système. Par acteur, on entend l émetteur ou le récepteur de tout ou partie d un document. Pour chaque type de document, analyser l ensemble de ses occurences, en repérant chaque événement-message porté par le document, chaque événement-message à l origine de ce document, et chaque événementmessage ayant pour conséquence une modification de ce document au cours du temps. précautions : Il faut s intéresser à ce qui va modifier les valeurs d occurences d attributs ( modifier des données ) sans s intéresser aux données elles-mêmes. Il n est pas facile de déterminer si deux réponses différentes à une question représentent deux occurences d un message ou deux messages différents (ex : si réponse-devis est acceptré ou refusé, s agit-il du même message?). Considérer que si deux réponses différentes ont pour conséquence des traitements différents, il s agit de deux messages distincts. EXEMPLE : Réparateur horloger Acteurs : Client Réparateur Service comptable Événements-messages : Dépôt de la montre Acctptation de réparation Refus de réparation réparée à régler Carte de garantie PRésentatnion facture rendue Limites : Les informations les moins abstraites des événements-messages sont les données que le M.C.D. structure. Par conséquent, une concrétisation du M.C.T. ne peut se faire qu en s appuyant sur le M.C.D. On ne connaît pas de moyens de définir d une façon non ambigüe l univers du discours, c est-à-dire les traitements qui font ou ne font pas partie du problème à traiter. D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 4/11

I.2.B - Le diagramme de flux des données (abr : DFD) NB : afin de simplifier l écriture, ce document remplacera indifféremment le terme événement-messagfe par événement ou message. EXEMPLE : Réparateur horloger Diagramme de Flux des données : Représenter sopus forme compacte, et par conséquent plus lisible, l ensemble des acteurs et des messages les reliant.. Client Dépôt de la montre Acceptation devis précautions : Présenter les acteurs dans des ovales, et les messages sous forme de flèches entre acteurs à l origine et à la réception du message Ne pas tenter de séquencer les messages : considérer dans cette étape que chaque message est indépendant. à régler Refus devis Prés.fact. rendue Réparateur réparée Carte de garantie Compta D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 5/11

I.2.C - Reconnaissance de domaines 1 représentation : DFD simplifié + DFD complémentaire Hiérarchiser le diagramme obtenu, et donc le simplifier au niveau le plus haut de la hiérarchie. Dans le cas de projets complexes, regrouper les événement-messages selon qu ils sont internes (source et cible internes à l organisation) ou externes (source OU cible externe à l organisation). NB : en principe, les messages dont les deux acteurs sont externes ne nous concernent pas. Puis reconnaître des domaines disjoints dans l organisation, et déterminer, parmi les messages internes à l organisation, ceux qui sont internes à un domaine et ceux qui en sont externes. Dans l étude détaillée de ce domaine, on décrira les messages internes à ce domaine, mais dans un diagramme plus général, on négligera tout ce qui est interne à ce domaine. On peuit ainsi, à l aide d une analyse descendante, ramener l étaude à des niveaux plus élémentaires. Ex : confondre dans un premier temps les acteurs Réparateur et sevice comptable en un domaine Société, et négliger le message réparée. Le message réparée n apparaîtra que dans le diagramme de flux de l organisation Client Compta Dépôt de la montre Acceptation devis rendue à régler Carte de garantie Société réparée Refus devis Prés.fact. Réparateur Société Dans cet exemple, la reconnaissance d un domaine, quoique juste, est absolument dépourvue d intérêt. 2 représentation : DFD hiérarchisé Client Dépôt de la montre Acceptation devis Refus devis rendue Prés.fact. Réparateur à régler réparée Carte de garantie Compta D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 6/11

I.2.D - Diagramme ordonné des messages Faire apparaître la chronologie des messages, et par conséquent commencer à faire apparaître leurs interactions et dépendances. Dépôt de la montre précautions : Représenter dans un cercle chacun des événement-messages repérés dans l étape 1.2.B. Représenter par des flèches orientées les précédences chronologiques des événement-messages. Ici aussi, SE FIER À LA TECHNIQUE PLUTÔT QU AU BON SENS : il arrive qu un choix d identifiant paraisse évident et soit erronné. Refus devis Accept devis réparée à régler Carte de garantie rendue Present. D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 7/11

I.2.E - Ebauche du M.C.T. Décrire l ensemble des dépendances entre événement-messages, en précisant, à partir du diagramme orienté, les actions permettant la génération de ces événement-messages, et les conditions de déclenchement de ces actions. Dépôt de la montre précautions : Reprendre le diagramme précédent, et préciser, pour chaque flèche définie dans ce diagramme, un nom d action (dans un rectangle), précédé des conditions de déclenchement (dans un pentagone rectangle ) et suivi des conditions de sortie. Les conditions de déclenchement sont appelées synchronisations Donner des alias aux messages (a, b c )en fonction de leur participations aux synchronisations suivantes et non pas en fonction de l action placée en amont. Ajouter si nécessaire les événements dont la source et la cible sont externes, mais qui ont une répercussion sur les synchronisations (ex : décision client. A chaque ajout d identifiant, il est indispensable de refaire l épuration du dictionnaire des données, car l identifiant créé peut rendre caducs certains attributs initialement retenus. Décision client (a) a et b Réponse client Non Oui Etablissement du devis (b) Refus devis (a) Accept devis Etablissement du devis réparée (b) à régler(a) (b) Carte de garantie (c) a et (b ou c) Règlement a ou (b et c) Remise montre Présent. (c) rendue D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 8/11

I.2.F - Enrichissement du M.C.T. EXEMPLE : précautions : Préciser les conditions de déclenchement et les charges des différents événements, pour pouvoir plus tard vérifier la vie du système. AJouter en amont de chaque événement la capacité du système (çàd le nombre maximum, s il existe, d occurences de l événement pouvant être en attente dans le système. Ce nombre sera supposé indéterminé s il n est pas précisé). Ce nombre est représenté entre crochets. Ajouter, sur chaque flèche partant de de chaque événement, sa participation à l action suivante (çàd le nombre d occurences de l événement qui doit être fourni à l action suivante. Ce nombre sera supposé de 1 s il n est pas précisé) Ajouter si besoin, sur les synchronisations, les conditions locales et délais. Ces informations sont placées entre crochets sous la forme : [D= (nul si non renseigné) DL= (infinie si non renseignée) CL : CL : ] On entend par condition locale toute règle de traitement ne faisant pas appel à des données autres que les attributs des événements entrants. Ajouter si besoin, sur les pattes entrantes des synchronisations, les durées limites. Ces informations sont placées entre crochets sous la forme : [DL= ](nul si non renseigné) Ajouter si besoin, sur les actions, la durée de l action. Cette information est placée entre crochets sous la forme : [DD= ] Ajouter si besoin, sur les pattes sortantes des actions, la cardinalité de l événement-résultat, c est à dire le nombre d occurences de l événementsortant produites par l action. Si la cardinalité n est pas renseignée, elle est supposée égale à 1 Lorsqu on a mis en lumière l existence d une relation entre deux objets, vérifier s il en existe une autre entre ces deux mêmes objets. S il existe à la fois une relation entre un objet A et un objet B, entre B et C et entre A et C, vérifier : - si l une des relations peut être une conséquence immédiate des deux autres. Dans ce cas, la supprimer. - si l on est en présence d une seule relation entre trois entités. Capacité [10] Evt (a) attr. P1, P2, P3 Durée limite [DL= 1 h] Participation Cardinalité 5 Rés. R1 3 a et b Action Evt (b) attr. P1, P2 [DL= 2 semaines] [D= 1h CL : a.p3=lundi, a.p1=b.p2] [DD= 3h] Rés. R2 Durée limite Délai Conditions locales D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 9/11

I.2.G - Vérification du M.C.T. S assurer de la cohérence de chacune des actions décrites, en vérifiant, pour chacune d entre elles, les 11 règles suivantes. Règles : 1 Si une synchronisation est associée à plus d un événement contributif (e.c), elle ne doit pas être déclenchable par un seul e.c 2 Si une action est précédée de plus d un e.c, le prédicat de synchronisation ne doit pas être toujours fausse 3 La participation d un e.c doit être au plus égal à sa capacité. 4 Chaque e.c doit contribuer à au moins une synchronisation sans durée limite 5 Une synchronisation doit avoir au plus un e.c de durée limite égale à 0 6 Les conditions locales portent uniquement sur les attributs des messages associés aux e.c 7 La cardinalité d un événement-résultat doit être au plus égale à sa capacité. 8 La disjonction des règles de sortie doit être systématiquement vraie 9 Toue propriété d un événement-message doit figurer dans le M.C.D. 10 Tout événement en entrée d une action doit constituer un modèle externe valide (doit pouvoir être représenté dans le M.L.D. sous forme d une vue ou d un select) 11 Tout événement en sortie d une action rendant activable cette action doit constituer un modèle externe valide en mise à jour (doit pouvoir être représenté dans le M.L.D. sous forme d une requête de mise à jour) D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 10/11

I.2.H - Cohérence globale du M.C.T. Vérifier que le M.C.T. ne nous amène pas à des dysfonctionnements répertoriés. Vérifier que le modèle est atteignable, borné, vivant, propre, bien formé, et éventuellement Déterministe. Ces notions ne seront pas abordées ici D. ALESSANDRA - Guide pratique de Merise Page 11/11