Rapport final Projet de recherche Codental



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Transcription:

Rapport final Projet de recherche Codental Octobre 2006 Verbond der Vlaamse Tandartsen en collaboration avec la Société de Médecine Dentaire

Table des matières 1. Inventaire des systèmes de codification existants en médecine dentaire... 3 1.1. Identification des dents... 3 1.2. Enregistrement des besoins en traitements... 3 1.3. Codification du diagnostic... 4 1.4. Codification des traitements... 5 1.5. Dictionnaire des termes odontologiques.... 7 1.6. DVI... 7 1.7. L anamnèse médicale... 7 2. Contexte de l utilisation d une Codification en Médecine Dentaire.... 7 3. Inventaire des besoins de codification dans le cadre de l homologation... 8 4. Inventaire des codifications actuelles utilisées dans les logiciels.... 8 5. Propositions Codental de codification... 8 5.1. Identification des dents... 8 5.2. Diagnostic.... 8 5.3. Matériaux/produits utilisés... 9 5.4. Codification Codental pour les traitements dentaires... 9 5.5. Adaptations... 9 Annexes au rapport final Codental... 10 2

Rapport Codental 12.09.06 Le projet Codental a pour objectif de proposer une codification belge pouvant être utilisée dans le cadre de l homologation des logiciels en pratique dentaire. 1. Inventaire des systèmes de codification existants en médecine dentaire 1.1. Identification des dents Le système ISO comprend une centaine de standards relatifs à la médecine dentaire. La plupart d entre eux ne sont pas utiles pour le projet Codental. Deux standards méritent cependant qu on s y intéresse : Le système ISO de désignation des dents (ISO 3950:1984) est utilisé mondialement. Cependant il subsiste des exceptions où ce système n est pas utilisé. La Fédération Dentaire Internationale a accepté cette norme comme standard. Il va de soi d utiliser ce standard pour l identification des dents. Tous les logiciels belges le font déjà. (Annexe 1 ISO 3950-1984 version PDF (en) IPDF600.pdf). Le système ISO dispose aussi d un vocabulaire dentaire (ISO/DIS 1942.2). Ce standard n est pas directement utile pour le projet Codental. Il peut servir en tant que tableau de référence. (Annexe 2 ISO DIS/1942.2 version PDF (en) 038445CPD.pdf) 1.2. Enregistrement des besoins en traitements Il existe de nombreux indices relatifs aux besoins en traitements. Ils ont diverses origines et varient quant à leur diffusion. 1.2.1. L OMS a développé deux indices pour mesurer le besoin en traitements : CAOD (Cariée, Absente, Obturée, par Dent) et le CAOF (Cariée, Absente, Obturée, par Face). Ce sont des instruments essentiels en recherche épidémiologique. 1.2.2. En parodontologie, le DPSI (Dutch Periondontal Screening Index) fait maintenant partie de la nomenclature belge et est une condition pour l homologation des logiciels. En outre, il existe aussi un autre indice plus détaillé, le CPITN qui est cautionné par l OMS. 1.2.3. En orthodontie, l index IOTN ( Index of Orthodontic Treatment Need) a perdu de son intérêt, entre autres parce qu il n est pas pertinent d un point de vue technique en matière d assurances. Outre cet indice, il existe aussi un indice appelé ICON ( Index of Complexity, Outcome and Need ) qui donne une image complète de plusieurs composants. 1.2.4. En endodontie, on a le DETI : Dutch Endodontic Treatment Index. 3

1.2.5. De plus, il existe des codes prothétiques pour les différents types de prothèses amovibles ( édenté complet, partiel, etc ), des codes de l OMS pour la fluorose et l hygiène bucco-dentaire. Pour l analyse des données épidémiologiques, il est souhaitable que les logiciels puissent générer certains de ces indices à partir des enregistrements des données patients. Il faudra déterminer à l avenir les codifications intéressantes et souhaitables pour être reprises dans la codification belge. 1.3. Codification du diagnostic La nosologie concerne l étude de la signification, de la définition et de la classification des termes diagnostiques. 1.3.1. Diagnostic OMS: International Classification of Diseases ( ICD-10) ICD.CIM AO : http://www3.who.int/icd/vol1htm2003/fr-icd.htm Au chapitre XI, sont classées les affections buccales (voir annexe 3). En ce qui concerne les affections moins souvent observées, il s agit d une codification utilisable. Pour les affections les plus importantes de la bouche (caries, parodontologie et orthodontie), le détail de cette classification est sans doute insuffisant. 1.3.2. Le diagnostic dentaire quotidien Pour le diagnostic précis de maladies dentaires spécifiques telles que caries, problèmes parodontaux et orthodontiques, la classification OMS ICD-A0 n est pas suffisamment détaillée. La carie est souvent diagnostiquée en se basant sur l ancienne classification de Black (1890). Celle-ci, à l origine, est une classification (classes I à V) des différents types de traitement des caries. Le diagnostic de la pathologie initiale fait défaut. C est pourquoi de nouveaux systèmes (SISTA, Mount, voir annexe 4) ont été développés avec une sous-division en site et taille. Cette nouvelle méthode pour le diagnostic est plus affinée. Dans la pratique quotidienne, si ce diagnostic n est en général pas enregistré, le traitement qui en découlera le sera. L implémentation d une codification affinée du diagnostic impliquerait une modification importante dans l utilisation des logiciels et augmenterait la charge de travail du dentiste. 4

1.4. Codification des traitements Chaque pays possède dans son système de sécurité sociale ou pour les compagnies d assurances privées des listes relatives aux différents traitements. Des exemples en sont la nomenclature belge, la liste européenne des remboursements, la liste néerlandaise des traitements. Ces listes sont limitées dans leur emploi vu leur origine. La philosophie de ces listes est d ordre financier et économique, autrement dit, technique (en matière d assurance). 1.4.1. USA La liste la plus détaillée de traitements est sans conteste celle de SNODENT. L historique esquissé ci-dessous est quelque peu éclairant: SNOMED (Systematized Nomenclature of Medicine) Snomed CT (Clinical Terms) (www.snomed.org) Snomed a été développé par le CAP, College of American Pathologists, en collaboration avec le NHS (National Health Service) du Royaume-Uni. Au cours de l été 2003, les droits ont été cédés aux autorités américaines. Snomed englobe 370.000 concepts, 957.000 descriptions et 137.000 relations. Il est nettement structuré autour de 11 axes et codifie les maladies et leurs diagnostics, la morphologie, la topographie, les procédures cliniques, les organismes vivants, la profession, les produits chimiques, le contexte social, et cetera Il contient déjà une série de codes dentaires. CDT L American Dental Association (ADA) a développé la CDT (Current Dental Terminology). Il s agit d une liste des codes de traitements. Cette liste a été étendue avec des codes diagnostiques, au nombre de 1600 environ. Cette extension s est faite sans concertation du CAP. SNODENT (Systematized Nomenclature of Dentistry) La CDT a été reprise dans la SNOMED et c est ainsi qu est apparu SNODENT. SNODENT comporte à l heure actuelle un total de 6000 termes dont 1600 proviennent de la CDT. Ceci a conduit à des redondances: 618 codes SNODENT font référence à des concepts existant déjà dans SNOMED (Voir annexe 5 SNODENT-05.pdf). Malgré ces problèmes structurels, SNODENT est de facto un standard aux Etats- Unis. Les contacts entrepris avec l ADA afin d obtenir plus d informations sur les codes diagnostiques ayant été incorporés lors de l intégration de la CDT dans SNOMED sont restés vains jusqu à présent. 5

1.4.2. CDT vs Nomenclature belge Si l on compare les codes CDT avec la nomenclature belge INAMI, on observe quelques différences frappantes : - Pour diverses définitions de la CDT, il existe un seul numéro de nomenclature étant d application. - Souvent, pour un seul et même code CDT, plusieurs numéros de nomenclature sont d application. Ceci, entre autres, en raison de la différenciation de la nomenclature INAMI relative à l âge du patient, détermination des quadrants, En outre, les limites d âge des numéros de la nomenclature ne sont pas constantes et varient d une année à l autre. - Pour de nombreux codes CDT, il n existe pas de numéro de nomenclature INAMI. - Il n y a pas de codes CDT pour les ionomères de verre, les compomères, et cetera - Les codes CDT pour l endodontie ne font pas la distinction quant au nombre de canaux mais bien par région. Une distinction est également faite entre traitement et re-traitement, ce qui n existe pas dans la nomenclature INAMI. - Les codes CDT, pour ce qui concerne la prothèse partielle, ne font pas de différence quant au nombre de dents de la prothèse. - Dans la CDT, il existe des codes par exemple pour un status radiographique. Ce n est pas le cas dans la nomenclature INAMI. De cette analyse, il apparaît que l utilisation des codes CDT n est pas évidente. Cependant, en raison de l internationalisation, ce serait un objectif à atteindre. 1.4.3. La nomenclature belge Les numéros de la nomenclature INAMI ne sont pas suffisamment complets et constants que pour pouvoir être utilisés comme liste de traitements avec des possibilités de comparaison internationales. Les définitions de traitement qui suivent, peuvent cependant servir de base pour l implémentation d une liste de traitements. 1.4.4. DSIO (Données Standard en Informatique Odontologique) La DSIO est une "proposition" de standard français pour l'échange de données digitales entre différents logiciels sur le marché français (sorte de "KMEHR"). Faute d'informations récentes, elle n'a pas été intégrée dans l'inventaire. 6

1.5. Dictionnaire des termes odontologiques. Pour info, document en annexe 6. 1.6. DVI En ce qui concerne l identification, en odontologie légale, on se réfère à la Disaster Victim Identification d Interpol (voir annexe 7). Il serait intéressant que les logiciels puissent y faire référence, éventuellement au moyen d une fonction de recherche. En ce qui concerne l identification post-mortem, on peut se poser la question de la pertinence et de l analyse coûts-bénéfices de l exploitation de la fiche électronique du patient par rapport à la prise régulière d une radiographie panoramique. Etant donné que les logiciels actuels ne sont pas en mesure de générer la DVI à partir des données compilées, ceci n a pas été proposé dans la phase actuelle de l homologation. Des études complémentaires devront démontrer la faisabilité et l opportunité d une telle liaison automatique. 1.7. L anamnèse médicale L anamnèse médicale devrait idéalement se faire au moyen d un formulaire standardisé. Il existe de nombreux formulaire d anamnèse plus ou moins complexes. De nombreux logiciels comportent leur propre interprétation d une ou l autre liste de questions. Une étude complémentaire pourrait fournir un formulaire anamnestique codifié. 2. Contexte de l utilisation d une Codification en Médecine Dentaire. La codification des données dans les logiciels dentaires a plusieurs objectifs: 1. Créer une interopérabilité entre les différents logiciels pour - l échange de données-patient entre confrères - l échange de données-patient entre les logiciels (par exemple en cas de passage à un autre logiciel, en cas de scission d un cabinet de groupe, ) - l échange de données-patient avec d autres prestataires de soins (par exemple le médecin de famille) 2. Rendre possible la compilation de données épidémiologiques tant au niveau national qu international par échange de données avec l INAMI et les OA (Organismes Assureurs) (cfr dans le cadre de l accréditation INAMI, un projet est en cours de réalisation avec la cellule Interuniversitaire Epidémiologie. 3. Créer des possibilités de recherche de données dans les fiches-patients à l aide d Interpol. 7

3. Inventaire des besoins de codification dans le cadre de l homologation Dans le cadre de l homologation, les besoins primaires de codification sont les suivants : - Rendre possible l extension de KHMER dans le cadre de l interopérabilité et de l exportation des données. En d autres mots, la codification des champs database des logiciels. - L élaboration d une codification du schéma dentaire pour permettre l échange. A partir de cela, le logiciel peut élaborer les scores CAOD et CAOF. - La codification du diagnostic est indispensable si l on veut générer des données épidémiologiques pertinentes. Néanmoins, plusieurs de ces données sont déjà disponibles auprès de l INAMI et des OA (chiffres sur la consommation en soins dentaires en Belgique). - En ce qui concerne les produits, un consensus doit être trouvé pour les données essentielles. 4. Inventaire des codifications actuelles utilisées dans les logiciels. Dans le but de favoriser une approche réaliste, l Administration a demandé les systèmes de codification auprès des fabricants de logiciels homologués. En annexe 8, le compte-rendu de la réunion du 31 mai et les réponses de quelques fabricants. 5. Propositions Codental de codification. 5.1. Identification des dents Pour l identification des dents, c est la norme ISO 3950/1984 qui est suivie (annexe 1). 5.2. Diagnostic. Après concertation avec l administration et les fabricants quant à la faisabilité de l intégration du diagnostic (par exemple les indices CAOD/CAOF), ce point a été momentanément abandonné, tenant compte de la pertinence clinique et de la pratique quotidienne. 8

5.3. Matériaux/produits utilisés On a décidé de ne pas reprendre, pour le moment, les matériaux utilisés (produits/ classe de produits) dans la codification des traitements. Dans le futur, il faudra s intéresser à une codification additionnelle pour les matériaux, couplée aux informations actuelles dans la codification présentée. En attendant, par conséquent, il est recommandé d enregistrer les matériaux utilisés dans un champ séparé, couplé au traitement effectué. 5.4. Codification Codental pour les traitements dentaires Annexe 9: tableau des codifications des traitements. Les bases de la codification sont: - toute la nomenclature INAMI se trouve dans le tableau. - tous les codes CDT/ADA se trouvent dans le tableau - Si nécessaire pour de l épidémiologie, certains codes ont été scindés afin de permettre l échange des codes ADA/INAMI. - Lorsqu un ou plusieurs codes sont d application en ce qui concerne la nomenclature INAMI et si l analyse épidémiologique a peu de sens, dans ce cas la nomenclature belge est prioritaire. L analyse de l inventaire met en évidence que chaque liste de traitements présente des limites et est aussi dans une certaine mesure arbitraire. C est la raison pour laquelle il faut rechercher une combinaison opérationnelle, complète et utile. 5.5. Adaptations Il faudra prévoir un système pouvant adapter la Codification sur une base régulière, tant pour les modifications de la nomenclature INAMI que pour les modifications au CDT. 9

Annexes au rapport final Codental Annexe 1 : ISO_3950_1984_PDF_version_(en)_IPDF600.pdf). Annexe 2 : ISO_DIS_1942.2_PDF_version_(en)_038445_CPDF.pdf) Annexe 3 : Classification des maladies buccales - WHO diagnose: International Classification of Diseases ( ICD-10) ICD.CIM AO Annexe 4 : SISTA Mount Annexe 5 : SNODENT_05.pdf Annexe 6 : Dictionnaire des termes odontologiques Annexe 7 : Disaster Victim Identification (Interpol) Annexe 8 : Compte-rendu de la réunion plénière dentistes et producteurs de logiciels du 31 mai 2006 Annexe 9 : Fichier Excel (voir cd-rom) 10