la place et le rôle de l inconscient dans la PtNL Conférence EANLPt Marseille, novembre 2012 Catherine Tamisier psychologue, psychothérapeute enseignante certifiée en PNL & hypnose
L inconscient selon Milton H. Erickson L inconscient, pour Milton H. Erickson, est un concept purement instrumental. Ce concept ne sert pas àla construction d une théorie de la personnalité. Donc la description de l inconscient s apparente au «cadre comme si» de la PNL.
Tout se passe «comme si» L inconscient est un grand réservoir d apprentissages et de souvenirs
Tout se passe «comme si» L inconscient protège la personne
Tout se passe «comme si» L inconscient réagit, réfléchit, se souvient, prend des décisions en dehors de la conscience du sujet
Tout se passe «comme si» L inconscient est àl origine des émotions
Tout se passe «comme si» L inconscient comprend et répond de façon littérale
Tout se passe «comme si»
Tout se passe «comme si» L inconscient est universel
Une définition avant tout pragmatique L inconscient se définit selon certains éléments dont l utilité est de pouvoir être utilisés dans un contexte thérapeutique.
Alfred Korsybski et la sémantique générale Alfred Korzybski s est attaché à définir les différents aspects de la conscience. Il a regroupé ces différents aspects sous trois niveaux.
Les aspects de la conscience selon la sémantique générale 1 er niveau C est la partie de nous même qui s exprime au travers des comportements externes, du langage, des attitudes et que tout le monde peut voir, entendre. Ce niveau contient ce que nous pensons, croyons, tout ce que nous racontons sur nous même, à nousmême et aux autres.
Les aspects de la conscience selon la sémantique générale 2 ème niveau Nous percevons certaines choses comme «en vision périphérique». C est le niveau des jardins secrets et rares sont les personnes extérieures qui y ont accès. Il contient nos rêves éveillés, nos fantasmes, nos désirs conscients et inconscients, nos projets secrets, nos peurs et nos espoirs.
Les aspects de la conscience selon la sémantique générale 3 ème niveau C est la partie enfouie de l iceberg où se trouvent nos sentiments les plus profonds, nos instincts, nos désirs instinctifs. Il est difficile d y accéder tout seul. C est pourtant la source profonde de nos actes, de nos pensées, de nos sentiments.
Et alors?
La psychothérapie neuro linguistique! Le vecteur principal de communication et d interaction utilisé entre le patient client et le thérapeute est : le langage
Bien sûr Nous savons utiliser le méta modèle le modèle de Milton le recadrage /
Les prémisses de la sémantique générale La carte n est pas le territoire La carte ne représente pas tout le territoire : le mot ne représente pas toute la chose La carte est autoréflexive : le langage est autoréflexif
Le langage et la logique La structure du langage, du moins en Occident, est basée sur la logique aristotélicienne. Elle favorise la logique du type «soit / soit» : C est une forme de dualité. noir ou blanc bon ou mauvais facile ou difficile Le «ou», dans notre culture, est devenu un grand principe de castration psychologique
La logique aristotélicienne Le principe d identité A est A Le principe de contradiction A n est pas Ā (non A) Le principe du tiers exclu Chaque chose est soit A soit Ā Il n y a pas de tiers
En fait, les situations intermédiaires sont les plus courantes
La logique non aristotélicienne A ne reste pas identique àlui même au cours du temps A est A dans certaines circonstances et non A dans d autres Il peut y avoir une infinité de solutions entre A et non A
La causalité circulaire La causalité circulaire nous amène àêtre conscient des différentes transactions dans les différents environnements avec soi même et / ou avec les autres en terme de qualité et de quantité.
La causalité circulaire Cela veut dire que nous portons alors notre attention sur l émission et sur la réception de l information C est là que réside la notion d équilibre dynamique et d adaptation perpétuelle.
La psychothérapie neuro linguistique possède une clé importante pour parvenir, outre le langage, dans une conscience de type causalité circulaire : La position de l observateur
Exemple de langage autoréflexif «Si je fais la vaisselle, j aurais de l estime de moi» La suite logique de cette affirmation : «mais je ne peux pas m estimer puisque je ne fais pas la vaisselle» Je m estime alors je fais la vaisselle.
Catherine TAMISIER Email : catherinetamisier@orange.fr www.catherinetamisierpnl.fr +33 677 049 008