INFORMATIONS CONCERNANT l ANESTHESIE



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Transcription:

SERVICE D ANESTHÉSIE HOPITAL SIMONE VEIL INFORMATIONS CONCERNANT l ANESTHESIE Ce document, élaboré par la Société française d anesthésie et de réanimation (Sfar), est destiné à vous informer sur l anesthésie. Nous vous demandons de le lire attentivement, afin de pouvoir donner votre accord à la procédure anesthésique qui vous sera proposée par le médecin anesthésiste réanimateur. Vous pourrez également poser à ce médecin des questions sur cette procédure. Pour les questions relatives à l acte qui motive l anesthésie, il appartient au spécialiste qui réalisera cet acte d y répondre. 1. QU EST-CE QUE L ANESTHÉSIE? L anesthésie est un ensemble de techniques qui permet la réalisation d un acte chirurgical, obstétrical ou médical (endoscopie, radiologie...), en supprimant ou en atténuant la douleur pendant et après l intervention dans des conditions optimales de sécurité. Il existe deux grands types d anesthésie : l anesthésie générale et l anesthésie locorégionale. L anesthésie générale est un état comparable au sommeil, produit par l injection de médicaments, et/ou par la respiration de vapeurs anesthésiques ; l anesthésie locorégionale permet de n endormir que la partie de votre corps sur laquelle se déroulera l opération. Son principe est de bloquer les nerfs de cette région, en injectant à leur proximité un produit anesthésique local. Dans certains cas, il est possible de prolonger l insensibilisation plusieurs jours après l opération en injectant ce produit dans un cathéter placé à proximité des nerfs. La rachianesthésie et l anesthésie péridurale sont deux formes particulières d anesthésie locorégionale, où le produit anesthésique est injecté à proximité des nerfs qui sortent de la moelle épinière. Une anesthésie générale peut être associée soit de principe, soit devenir nécessaire en cas d insuffisance ou d échec de l anesthésie locorégionale. Toute anesthésie, générale ou locorégionale, réalisée pour un acte non urgent, nécessite une consultation plusieurs jours à l avance et une visite pré anesthésique. La consultation d anesthésie est effectuée par un médecin anesthésiste réanimateur. Au cours de cette consultation et de la visite pré anesthésique, vous serez informé(e) des différentes techniques d anesthésie possibles et adaptées à votre cas. Vous pourrez poser toutes les questions que vous jugerez utiles à votre information. À cette occasion, vous serez amené(e) à exprimer vos préférences. Le choix du type d anesthésie sera prévu en fonction de l acte opératoire, de votre état de santé et du résultat des examens complémentaires éventuellement prescrits. Le médecin qui pratiquera l anesthésie ne sera pas forcément celui que vous aurez vu en consultation. Il disposera de votre dossier médical et en cas de nécessité, pourra choisir de modifier la technique prévue. 2. COMMENT SEREZ-VOUS SURVEILLÉ (E) PENDANT L ANESTHÉSIE ET À VOTRE RÉVEIL? L anesthésie, quel que soit son type, se déroule dans une salle équipée d un matériel adéquat, adapté à votre cas et vérifié avant chaque utilisation. En fin d intervention, vous serez surveillé (e) de manière continue dans une salle de surveillance post interventionnelle. Durant l anesthésie et votre passage en salle de surveillance post interventionnelle, vous serez pris(e) en charge par une équipe de professionnels, placée sous la responsabilité médicale d un médecin anesthésiste réanimateur.

3. QUELS SONT LES RISQUES DE L ANESTHÉSIE? Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Les conditions actuelles de surveillance de l anesthésie et de la période du réveil, permettent de dépister rapidement la survenue d anomalies et de les traiter. Aussi, les complications graves de l anesthésie, qu elles soient cardiaques, respiratoires, neurologiques, allergiques ou infectieuses, sont devenues très rares. En dehors des complications graves, l anesthésie et la chirurgie sont parfois suivies d évènements désagréables. 4. QUELS SONT LES INCONVÉNIENTS ET LES RISQUES PROPRES À L ANESTHÉSIE GÉNÉRALE? Des nausées et des vomissements peuvent survenir au réveil. Une rougeur douloureuse au niveau de la veine dans laquelle les produits ont été injectés peut s observer. L introduction d un tube dans la trachée (intubation) ou dans la gorge (masque laryngé) pour assurer la respiration pendant l anesthésie peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement au décours de l intervention. Des traumatismes dentaires sont également possibles. C est pourquoi il est important de signaler toute prothèse ou toute fragilité dentaire particulière. La position prolongée sur la table d opération peut entraîner des compressions, notamment de certains nerfs, ce qui peut provoquer un engourdissement ou, exceptionnellement, la paralysie d un bras ou d une jambe. Après anesthésie générale, des souvenirs de la période opératoire peuvent subsister. Des troubles de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures qui suivent l anesthésie. Tous les symptômes précédemment cités sont habituellement passagers et leur persistance doit vous inciter à consulter. Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne sont bien respectées. Des complications imprévisibles comportant un risque vital comme une allergie grave, un arrêt cardiaque, une asphyxie, sont extrêmement rares. 5. QUELS SONT LES INCONVÉNIENTS ET LES RISQUES PROPRES AUX ANESTHÉSIES LOCORÉGIONALES? Toute anesthésie locorégionale peut s avérer incomplète et nécessiter un complément d anesthésie, voire une anesthésie générale. Cela justifie les mêmes consignes de jeûne que pour une anesthésie générale. Il existe des risques spécifiques à l anesthésie péri médullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale). Une répétition de la ponction peut être nécessaire en cas de difficulté. Une difficulté à uriner peut nécessiter la pose temporaire d une sonde urinaire. Des maux de tête peuvent survenir et nécessiter parfois un repos de plusieurs jours et/ou un traitement spécifique. Très rarement, on peut observer une baisse passagère de l audition, ou un trouble de vision. Des douleurs au niveau du point de ponction, dans le dos, sont également possibles. Il existe des risques spécifiques aux autres anesthésies locorégionales. Ainsi, au cours de l anesthésie de l œil, des complications, telles une diplopie (le fait de voir double) ou plus rarement une plaie oculaire, peuvent survenir. Des séquelles, passagères ou définitives, telles une baisse ou une perte de la vision, peuvent en résulter. Au cours de certaines anesthésies du membre supérieur ou du thorax, des complications respiratoires sont possibles. En fonction des médicaments associés, des nausées des vomissements, des démangeaisons, des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l anesthésie. Toutes les techniques d anesthésie locorégionale peuvent donner lieu à des complications graves mais rares : paralysie et/ou insensibilité plus ou moins tendues, temporaires ou permanentes, accident cardiovasculaire, convulsions, blessure d un organe proche. Les complications graves liées à l anesthésie générale ou à l anesthésie locorégionale ne sont pas les mêmes, mais au final, aucune technique ne paraît plus risquée qu une autre. Chacune de ces techniques a des avantages et des inconvénients spécifiques.

SERVICE D ANESTHESIE HOPITAL SIMONE VEIL INFORMATION MEDICALE SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR POSTOPERATOIRE Madame, Monsieur, Vous allez être opéré (e) prochainement et il est possible que vous ressentiez des douleurs après l intervention. Les médecins anesthésistes réanimateurs qui vont s occuper de vous disposent de medicaments ou de techniques permettant de soulager la douleur post opératoire. N'hésitez pas à poser toutes les questions que vous jugez utiles lors de la consultation d'anesthésie et de la visite pré opératoire, vous recevrez en retour les informations sur les méthodes d'évaluations et de traitements de la douleur. Comment et quand saura t on que je souffre? Il existe differents moyens pour évaluer la douleur en post opératoire (échelle visuelle analogique, échelle numérique, échelle verbale simple...). L'intensité de votre douleur sera régulièrement évaluée par le personnel soignant dès la salle de réveil et pendant tout votre séjour à l'hôpital. Echelle Verbale Simple (EVA) L'infirmière vous demandera de qualifier votre douleur par un adjectif coté de 0 à 3: 0 = douleur absente 1 = douleur faible 2 = douleur moyenne 3 = douleur intense Echelle numérique (EN) L'infirmière vous demandera verbalement ou par écrit d'indiquer l'intensité de votre douleur en utilisant un chiffre entre 0 et 10: 0 = pas de douleur 10 = douleur extrême Quels sont les moyens permettant de soulager la douleur? Le paracétamol, les anti inflammatoires, la morphine ou ses dérives, les anesthésiques locaux.

Selon le médicament, l'administration sera réalisée par voie orale, sous cutanée, intraveineuse, péridurale. L'administration de la morphine ou de ses dérivés pour traiter une douleur en postopératoire n'entraine pas de dépendance, il n'y a pas de risque de devenir toxicomane. L'utilisation de morphine ou de ses dérivés n'est pas non plus synonyme de cancer ou de fin de vie. Ces traitements sont utilisés quotidiennement pour calmer les douleurs en postopératoire. Une technique nécessitant votre participation pourra vous être proposée. Il s'agit de l'analgésie controlée par le patient appelée: PCA. L'analgésie contrôlée par le patient (PCA): La PCA utilise un appareil que votre médecin programme pour soulager votre douleur et pour vous apporter un maximum de confort. L'appareil est composé d'un réservoir qui contient un médicament pour calmer la douleur (le plus souvent de la morphine) et d'un dispositif électronique ou mécanique que vous commandez par un bouton poussoir. En appuyant sur le bouton poussoir, que vous confiera votre infirmière vous soulagerez votre douleur vous même en vous administrant votre dose de médicament anti douleur. Il existe un systême de sécurité qui permet d'éviter tout surdosage. La pompe s'arrètera automatique si vous demandez plus de médicament que la dose prescrite par votre médecin. L'effet n'est pas immédiat et quelques minutes sont souvent nécéssaires pour le médicament injecté agisse. Il est important de traiter la douleur dès les premières manifestations. A chaque fois que vous ressentez une douleur génante ou bien avant chaque geste douloureux (soin, kinésithérapie, lever), vous devez appuyer sur le bouton poussoir. L'analgésie péridurale Pour certaines chirurgies très particulières, une technique de prise en charge de la douleur dérivée de l'anesthésie péridurale pourra vous être proposée. Elle vous sera expliquée par le médecin anesthésiste lors de la consultation. Quelle que soit la technique proposée, une infirmière passera régulièrement pour évaluer votre douleur et s'assurer que vous êtes suffisamment soulagé (e). A cette occasion, sachez lui faire part d'éventuelles sensations inconfortables (somnolence, nausées, douleur de l'estomac, démangeaison...) et surtout n'oubliez pas de bien signaler toute douleur persistante : ceci permettra d'apporter un traitement à ces désagréments.

SERVICE D ANESTHÉSIE HOPITAL SIMONE VEIL D INFORMATION SUR LA TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion, ainsi que sur les examens à réaliser avant et après celle-ci. Dans le cas particulier d une intervention chirurgicale, il est possible que la décision de transfuser soit prise alors que vous serez sous anesthésie. En conséquence, cette information est assez largement diffusée en préopératoire, et le fait qu'elle vous soit communiquée ne signifie pas nécessairement que vous recevrez une transfusion. Si vous avez dû recevoir une transfusion durant l'anesthésie, nous vous en informerons dès votre réveil. Pour en faciliter la lecture, ce document comporte une première partie résumée (CE QU IL EST IMPORTANT DE SAVOIR) et une seconde partie plus détaillée (POUR EN SAVOIR PLUS). Si une solution alternative à la transfusion homologue est envisageable, telle la transfusion dite «autologue» (votre propre sang mis en réserve), une information particulière vous sera délivrée. Nous vous invitons à poser au médecin qui vous informera, toute question sur ce sujet que vous jugeriez utile. CE QU IL EST IMPORTANT DE SAVOIR A quoi sert une transfusion et quels en sont les principaux risques? La transfusion est un traitement qui peut être nécessaire en cas de manque de globules rouges, de plaquettes, de facteurs de coagulation, de globules blancs. Pour chacune de ces situations, il existe un produit spécifique. Comme tout traitement, la transfusion comporte des avantages et des inconvénients. Elle n'est envisagée par votre médecin que lorsque les bénéfices attendus pour votre santé sont supérieurs aux risques encourus. Les inconvénients sont rares et le plus souvent sans gravité (urticaire, réaction fébrile).les précautions prises permettent de rendre exceptionnels les risques liés aux très nombreux groupes sanguins ou à la transmission de bactéries, et totalement exceptionnels ceux liés à la transmission d infections virales, notamment les hépatites et le SIDA. Quelle surveillance en cas de transfusion? La recherche systématique de la trace de virus après une transfusion n est désormais plus recommandée. En revanche, la recherche d anticorps irréguliers à distance de la transfusion est recommandée afin d améliorer la sécurité d une éventuelle transfusion dans le futur. Il vous sera remis un document comportant la nature et le nombre de produits sanguins que vous aurez reçus. Il est important de conserver ces documents et de les communiquer, ainsi que les résultats des examens, à votre médecin pour lui permettre d'assurer votre suivi. Une information plus détaillée vous est fournie dans les pages qui suivent. POUR EN SAVOIR PLUS 1. Les risques connus Comme tout traitement, la transfusion sanguine comporte des risques. Des réactions sans conséquences graves peuvent survenir pendant et après transfusion, comme de l'urticaire, ou des frissons et de la fièvre sans cause infectieuse. Les autres risques sont aujourd'hui limités grâce aux mesures déjà prises. Il s'agit : Des risques liés aux très nombreux groupes sanguins : Il est impératif de respecter la compatibilité dans les groupes ABO et

rhésus. Il existe également de nombreux autres groupes sanguins contre lesquels vous avez pu développer des anticorps (appelés "irréguliers"), qu'il importe donc de rechercher avant la transfusion pour en tenir compte dans le choix du produit transfusé. Votre identité et votre groupe sanguin seront de nouveau vérifiés juste avant la transfusion de globules rouges. La transfusion peut provoquer l'apparition d'anticorps irréguliers (dans 1 à 5 % des cas), ce qui peut avoir des conséquences en cas de transfusion ultérieure. Des risques résiduels de contamination : Ils continuent de diminuer avec les progrès des connaissances et des techniques. Information sur la transfusion des patients en anesthésie Sfar Mars 2006 Les estimations pour 2005 sont les suivantes : 1 infection par des bactéries pour 125 000 produits sanguins. 1 infection par le virus de l'hépatite B (VHB) pour plus de 2 millions de dons de sang. 1 infection par le virus du Sida (VIH) pour près de 4 millions de dons de sang. 1 infection par le virus de l hépatite C (VHC) pour 6 millions de dons de sang. 3 cas de transmission de l agent du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob par une transfusion ont été rapportés en Grande Bretagne. 2. Les dangers inconnus Comme on ne peut, de principe, exclure des dangers inconnus, toutes les mesures possibles de prévention ont été prises, dans la sélection des donneurs de sang (notamment l'exclusion des personnes antérieurement transfusées) et dans la préparation des produits. En outre, une surveillance nationale des incidents de la transfusion a été mise en place depuis 1994 (l'hémovigilance). Si cela s'avérait nécessaire, des informations complémentaires vous seraient communiquées. 3. Les examens biologiques avant et après transfusion Le niveau de sécurité désormais atteint en matière de transmission de virus ne rend plus nécessaire la recherche systématique de leur trace avant et après la transfusion. En revanche, afin de prévenir les risques liés aux très nombreux groupes sanguins, un certain nombre d examens doivent être effectués : Avant chaque transfusion : il est obligatoire de disposer des caractéristiques de groupes sanguins du patient (figurant sur la carte de groupe sanguin) ainsi que d un résultat récent de recherche d anticorps irréguliers (RAI). L intervalle de temps entre la RAI et la transfusion elle-même peut varier de 3 jours à plusieurs semaines selon les circonstances cliniques. Après un épisode transfusionnel et à distance de celui-ci (3 semaines à 3 mois), il est nécessaire de pratiquer un contrôle sanguin (RAI) pour rechercher la présence éventuelle d anticorps irréguliers consécutifs aux transfusions précédentes. Si vous avez connaissance que des anticorps irréguliers ont été détectés (notion de RAI positive), il est important, pour votre sécurité, de le signaler au médecin, en cas de nouvelle transfusion. 4. Les documents remis et l'importance de leur conservation. Après une transfusion, il est remis, avant la sortie de l'hôpital, un document écrit comportant la date des transfusions, l'établissement et le service où elles ont été réalisées, le type et le nombre des produits sanguins labiles reçus. Il est important de conserver ce document avec soin et de le montrer à son médecin traitant. Il en a besoin pour assurer un suivi médical de qualité. En cas de transfusions régulières, ces informations peuvent être reportées sur un document récapitulatif. En fonction de l'évolution des connaissances scientifiques, il pourrait être important de recontacter les personnes transfusées. C'est pourquoi, il est utile que vous informiez de la transfusion votre médecin traitant, notamment si vous en changez.

HOPITAL SIMONE VEIL SERVICE D ANESTHESIE Informations destinées aux parents avant l anesthésie de leur enfant Les médecins du service d'anesthésie de l'hôpital (ou de la clinique) vont prendre en charge votre enfant pour assurer son anesthésie et son réveil. Ce document est destiné à vous informer sur l'anesthésie. Nous vous demandons de le lire attentivement afin de pouvoir donner votre consentement à la procédure que le médecin anesthésiste-réanimateur établira et vous expliquera pour "faire dormir" votre enfant. Vous pourrez poser à ce médecin toutes les questions relatives à votre information. Pour les questions concernant l'acte qui motive cette anesthésie, il appartient au spécialiste (chirurgien, endoscopiste ou autre spécialiste) qui réalisera cet acte d'y répondre. Qu'est-ce que l'anesthésie? L'anesthésie est un ensemble de techniques qui permet la réalisation d'un acte chirurgical ou médical (endoscopie, radiologie, etc.) en supprimant ou en atténuant la douleur. Il existe deux grands types d'anesthésie (qui ne sont pas en opposition) : l'anesthésie générale et l'anesthésie locorégionale. Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Les conditions actuelles de surveillance de l'anesthésie et de la période de réveil permettent de dépister rapidement les anomalies et de les traiter. L'anesthésie générale est un état comparable au sommeil, produit par l'injection de médicaments dans une veine et/ou la respiration de vapeurs anesthésiques à l'aide d'un masque. Ces médicaments peuvent diminuer ou supprimer la respiration, ce qui nécessite souvent d'aider la respiration spontanée par une machine (ventilateur). Quels sont les inconvénients et les risques de l'anesthésie générale? Les nausées et les vomissements au réveil sont devenus moins fréquents avec les nouvelles techniques et les nouveaux médicaments. Les accidents liés au passage du contenu de l'estomac dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne sont respectées. L'introduction d'un tube plastique dans la trachée ou dans la gorge pour assurer la respiration pendant l'anesthésie peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passager. Des traumatismes dentaires sont possibles. Il est important que vous signaliez toute dent de lait qui bouge, tout appareil ou toute fragilité dentaire. Dans les heures suivant l'anesthésie, des troubles de la mémoire, de l'attention et du comportement de l'enfant peuvent survenir. Ils sont passagers. Une faiblesse musculaire possible impose une surveillance au moment du lever afin d'éviter toute chute. Une rougeur douloureuse, parfois suivie d'une ecchymose, au niveau de la veine dans laquelle les produits ont été injectés peuvent s'observer; elles disparaissent en quelques jours. La pose d'un cathéter central (perfusion dans une grosse veine proche du cœur) comporte ses propres complications qui seront immédiatement dépistées et traitées. Des complications imprévisibles qui pourraient mettre en jeu la vie de votre enfant comme une allergie grave, une hyperthermie maligne, une asphyxie, un arrêt cardiaque, sont extrêmement rares. Quelques cas sont décrits alors que des centaines de milliers d'anesthésies de ce type sont réalisées chaque année en France. L'anesthésie locorégionale permet de n'endormir que la partie du corps de l'enfant concernée par l'opération en bloquant les nerfs de cette région par l'injection, à leur proximité, d'un produit anesthésique local. La rachianesthésie et l'anesthésie péridurale sont deux modalités particulières d'anesthésie locorégionale. Le produit anesthésique est injecté à proximité de la moelle épinière et des nerfs qui sortent de celle-ci. L'anesthésie caudale est une anesthésie péridurale que l'on pratique très fréquemment chez le jeune enfant pour des interventions situées sous l'ombilic. Chez l'enfant, l'anesthésie locorégionale est le plus souvent réalisée (mais pas obligatoirement) lorsque l'enfant dort. Une répétition de la ponction peut être nécessaire en cas de difficultés. À cet âge, l'anesthésie générale permet de réaliser cet acte, de façon indolore, sur un enfant parfaitement immobile. Elle permet d'éviter que l'enfant ne s'inquiète de ce qui se passe autour de lui. Quels sont les inconvénients et les risques de l'anesthésie locorégionale?

Après une rachianesthésie ou une anesthésie péridurale, des maux de tête peuvent survenir. Ils nécessitent parfois un repos de plusieurs jours et/ou un traitement spécifique. Une paralysie transitoire de la vessie peut nécessiter la pose temporaire d'une sonde urinaire. La paralysie transitoire des membres inférieurs, créée par l'anesthésie rachidienne, peut entraîner un état d'agitation chez l'enfant qui n'en comprend pas la cause. Des douleurs au point de ponction dans le dos sont également possibles. Des démangeaisons passagères peuvent survenir lors de l'utilisation de la morphine et de ses dérivés. Au cours de l'anesthésie locorégionale en ophtalmologie, un traumatisme du globe oculaire est exceptionnel. Lorsqu'une anesthésie générale est associée, des troubles passagers de la mémoire et des facultés, de concentration peuvent survenir dans les heures qui suivent l'anesthésie. Des complications plus graves comme des convulsions, un arrêt cardiaque, une paralysie permanente ou une perte plus ou moins étendue des sensations sont extrêmement rares. Quelques cas sont décrits, alors que des centaines de milliers d'anesthésies de ce type sont réalisées chaque année. La consultation d'anesthésie Toute anesthésie générale ou locorégionale, réalisée pour un acte non urgent, nécessite une consultation plusieurs jours à l'avance et une visite pré-anesthésique, la veille ou le jour de l anesthésie, selon les modalités d'hospitalisation. Cette consultation doit être réalisée suffisamment à distance de l'intervention pour éventuellement préparer votre enfant, dépister et réduire tout risque prévisible et diminuer la durée d'hospitalisation. Elle permet au médecin anesthésiste, grâce aux informations recueillies par l'interrogatoire, la lecture du carnet de santé, l'examen clinique de l'enfant, de choisir le type d'anesthésie le mieux adapté et de vous informer ainsi que votre enfant sur son déroulement pratique et le traitement de la douleur postopératoire. Le choix final relève de la décision et de la responsabilité du médecin anesthésiste-réanimateur qui pratiquera l'anesthésie. Des examens complémentaires (prise de sang, radiographie, consultation cardiologique), peuvent être prescrits en fonction de l'état de santé de votre enfant, ses antécédents et ses traitements actuels. Ils ne sont ni obligatoires ni systématiques. Comment votre enfant sera-t-il surveillé pendant l'anesthésie et au réveil? L'anesthésie, quel que soit son type, se déroule dans une salle équipée d'un matériel adapté à l'âge de l'enfant et à sa pathologie. Cette salle est vérifiée avant chaque utilisation. Tout ce qui est au contact du corps de l'enfant est soit à usage unique, soit désinfecté ou stérilisé. En fin d'intervention, votre enfant sera conduit en salle de réveil pour y être surveillé de manière continue avant de regagner sa chambre. Durant l'anesthésie et en salle de surveillance post-interventionnelle ("salle de réveil") votre enfant sera pris en charge par un personnel infirmier qualifié, sous la responsabilité d'un médecin anesthésiste-réanimateur. Comment la douleur de votre enfant sera t'elle prise en charge? Après l'intervention, quel que soit l'âge de votre enfant, des médicaments seront prescrits pour calmer sa douleur. La douleur est évaluée systématiquement et régulièrement, au moyen de tests adaptés à chaque âge, afin de pouvoir y apporter le traitement le mieux adapté. La morphine ou un de ses dérivés est prescrite pour toutes les douleurs intenses aiguës, si besoin en continu. Des effets secondaires peuvent se manifester : nausées, démangeaisons, somnolence, rétention urinaire, constipation. Une complication comme la dépression respiratoire reste exceptionnelle. Dans tous les cas une thérapeutique bien codifiée est immédiatement prescrite. Une autre méthode très efficace pour traiter la douleur de votre enfant consiste en l'injection de médicaments dans un petit tuyau (cathéter) mis en place, lors de la réalisation d'une anesthésie locorégionale, à proximité de la moelle épinière ou d'un nerf. Les mêmes inconvénients que ceux décrits après l'anesthésie péridurale peuvent être observés. Dans tous les cas une thérapeutique bien codifiée est immédiatement prescrite. Qu'en est-il de la transfusion sanguine? S'il existe une probabilité pour que votre enfant soit transfusé pendant ou après son opération, vous recevrez une information spécifique concernant les techniques et le risque transfusionnel.

SERVICE D ANESTHÉSIE Hopital Simone Veil NOM : PRÉNOM : Date de naissance : Adresse :. Téléphone :... Médecin traitant (Tél) : QUESTIONNAIRE D ANESTHÉSIE Ce questionnaire devra être remis à l anesthésiste le jour de la consultation. Les renseignements qui y figurent sont strictement confidentiels et nous aideront dans la préparation de votre anesthésie. Veuillez cocher la bonne réponse et compléter si nécessaire. Avec nos remerciements. - Vous allez vous faire opérer de :.. -Avez-vous déjà subi une intervention chirurgicale ou une endoscopie? Non Oui -De quelle(s) intervention(s) s agissait-il? Indiquez l année.... -Avez-vous ou avez-vous eu : -une hypertension artérielle?... Non Oui -un infarctus?... Non Oui date :. -une autre maladie du cœur (arythmie, valve, )?... Non Oui -un AVC (accident vasculaire cérébral)?... Non Oui -une phlébite ou une embolie pulmonaire?... Non Oui -de l asthme?... Non Oui - une maladie du poumon (pneumothorax, emphysème, bronchite chronique )?... Non Oui -du diabète?... Non Oui, depuis:.. - un ulcère d estomac?... Non Oui - un reflux gastrique?... Non Oui - autres maladies? Préciser

-Présentez-vous des allergies? Non Oui -Si oui, lesquelles? -Avez-vous un traitement en cours? Non Oui Recopier votre ordonnance OU joignez un double Noms des médicaments Dose Matin Midi Soir -Avez-vous eu des saignements prolongés/inhabituel (saignement de nez, petite coupure) ayant nécessité une consultation médicale ou un traitement?.. Non Oui -Avez-vous eu tendance aux ecchymoses/hématomes importants ( de plus de 2 cm sans choc) ou très importants pour un choc mineur?..... Non Oui -Avez-vous eu un saignement prolongé après une extraction dentaire?..... Non Oui -Avez-vous eu un saignement important après une chirurgie (notamment saignement après circoncision ou amygdalectomie)?.... Non Oui -Avez-vous des antécédents dans la famille proche de. Non Oui maladie hémorragique (Willebrand, hémophilie, autre, )? Pour les femmes : -Avez-vous des ménorragies ayant conduit à une consultation médicale ou un traitement (contraception orale, fer, etc )? -Avez-vous eu une hémorragie du post-partum?.. Non Oui... Non Oui

-Etes vous essoufflé(e) pour monter moins de 2 étages? Non Oui -Etes-vous fumeur? Non Oui Combien de cigarettes par jour :. Depuis combien de temps : -Avez-vous une consommation régulière d alcool? Non Oui -Consommez-vous des drogues? Non Oui -Si oui, lesquelles?.. -Avez-vous une prothèse dentaire ou des dents sur pivot? Non Oui -Portez vous des lentilles de contact? Non Oui -Avez-vous un piercing?. Non Oui Votre poids : Votre taille :. N oubliez pas d apporter ce questionnaire rempli le jour de votre consultation d anesthésie, en même temps que votre dossier médical (examen de laboratoire récent, dernière ordonnance, radiographie pulmonaire, ECG récent, compte rendu de spécialiste, CARNET DE SANTE pour les enfants) Je confirme avoir reçu les informations écrites concernant l anesthésie, la douleur et la transfusion. Date :. Signature :..

A remplir lors de la consultation d anesthésie Lors de la consultation d anesthésie, je confirme avoir pris connaissance des informations écrites et des explications orales transmises par le docteur concernant : -les informations sur l anesthésie Non Oui -les informations sur la douleur... Non Oui -les informations sur la transfusion.. Non Oui Date :... Signature :.. Pour toute question concernant la consultation d anesthésie (changement de date, annulation, documents à fournir ) tél : 01.34.06.64.80