Nouvelles analyses du comportement des fondations



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Transcription:

D9 Thème D: Instrumentation et Surveillance des fondations Nouvelles analyses du comportement des fondations Jean-Paul FABRE, Alexandre SIMON, Florian MAURIS (EDF DTG) Colloque CFBR Fondations des Barrages 8 et 9 avril 2015 Chambéry Barrage de Cap de Long (Aquarelle Philippe Lhez)

SOMMAIRE 1.L Analyse des données d auscultation des fondations Evolution historique des méthodes Particularités des fondations 2.Les modèles spéciaux d analyse pour: Les comportements non-linéaires Le comportement élastique différé Les phénomènes hydrauliques (piézométrie, débits) La piézométrie en fondation rocheuse des voûtes (milieu fissuré) Le comportement irréversible 3.Conclusion 2

Analyse des mesures d auscultation Evolution historique des méthodes de séparation des effets réversibles: Modèle historique HST (années 60) Cote, Saison et Temps Additif, Linéaire, à variables indépendantes (méthode des moindres carrés) Modèle EFR (années 1990) Effet retardé de la cote de la retenue (dans les noyaux et les milieux non saturés: nappes, écoulements dans les versants) Modèle HSTT (Canicule 2003) Effet retardé de la température de l air (sur les voûtes..) Variable retardée (To) calculée par récurrence Particularités des fondations, qui échappent à ces modèles simples: Hydraulique en fondation a priori linéaire (Darcy), mais les variations de perméabilité avec la charge et le temps fait sortir le comportement de ce contexte Les effets réversibles thermiques vraiment significatifs en fondation sont induits par un mécanisme thermo-mécanique, qui peut influer sur le régime hydraulique par des variations de perméabilité La séparation des effets peut donc être difficile essentiellement pour les fondations rocheuses des voûtesoù de plus l ouverture du contact induit un comportement non linéaire 3

Comportement non-linéaire En Fondation des voûtes en vallée large, Ouverture du contact béton-rocher en pied central Mesurée (Distofor) sur les premiers mètres de la fondation N est pas linéaire des sollicitations, Alors que les déplacements vers l aval eux, le sont quasiment Le modèle HST n est pas optimal Nouveau modèle HST NL (HST Non linéaire) Un changement de comportement sur un seuil, est introduit pour améliorer la modélisation 4

Comportement Viscoélastique: modèle HrST Fondation schisteuse anisotrope, qui participe au comportement viscoélastique du barrage (cette propriété est mieux connue pour le béton ) Ouverture du contact béton-rocher en pied central Mesurée sur les premiers mètres de la fondation N est pas linéaire des sollicitations, Alors que les déplacements eux, sont quasiment linéaires Le modèle HST n est pas optimal Exemple distofor Lanoux plot KL Nouveau modèle HST NL (HST Non linéaire) Effets de la cote : Changement de comportement 2/3 Instantané (en noir) sur un seuil, introduit pour améliorer 1/3 différé (en rouge) la modélisation Temps caractéristique : T0 = 6 mois 5

Comportement Viscoélastique L effet élastique différé est non négligeable (jusqu à 30 % de l effet total pour le béton). Sa réversibilité traduit la capacité de recouvrance du matériau. (viscoplasticité au cours des premières années) Modèle simple KELVIN-VOIGT (solide linéaire standard) composé de deux ressorts et d un amortisseur. Salençon, J. (2009) Viscoélasticité pour le calcul des structures. Éditions de l École Polytechnique. 6

Comportement non linéaire Viscoélastique: Exemple distofor Lanoux plot KL modèle HrST NL Déformation en ouverture du contact Effet Hydrostatique Une partie (6 mm) en instantané Une partie (2 mm) en différé Effet Saisonnier 1mm entre Septembre et Février Non linéarité: Ouverture au dessus d un seuil de Sollicitation (passage en traction) 7

Comportement non linéaire et Viscoélastique Mesures à conditions identiques : plein depuis plus de 6 mois, à saison constante Pas d irréversible Adaptation tubage Distofor Les 2 premières années Mesures et modélisation Mesures brutes en rouge Modèle linéaire en vert Modèle HST NL en noir Effets différés en bleu (1 à 2 mm) Exemple distoforau contact béton-fondation 8

Modélisation des phénomènes hydrauliques Non indépendance des effets Hydrostatiques et saisonniers Par exemple l influence du froid sur un débit (par ouverture et augmentation de perméabilité) n est pas la même à vide (le débit reste nul) et à plein (l influence peut se faire sentir nettement) Les tractions au contact béton-rocher modifient la perméabilité du rocher et la linéarité de la réponse des piézomètres, les effets hydrostatiques dépendent de la saison L effet thermique sur le parement amont dépend de la cote de la retenue La piézométrie et les fuites contiennent donc des facteursexplicatifsde type Hydrostatique X Saison 9

Piézométrie au contact béton-rocher Réaction amplifiée aux variations de la retenue surtout en aval (OPC 4 ) avec la propagation de l ouverture du contact béton rocher Transition entre deux régimes (contact fermé/ouvert) dépend de la saison Niveaux piézométriques OPC1 à OPC4 en fonction de la cote OPC4 OPC4 hiver Seuils été 10

Modélisation HST HY NL Le soulèvement en galerie (l ouverture) varie avec la cote et la saison (et l état thermique du barrage) Un modèle additif fonctionne bien dans la plage de marnage habituelle haute Par contre la piézométrie traduit un changement de régime à l ouverture Un modèle non-linéaire est nécessaire, avec une loi en S, (famille des sphygmoïdes) = Niveau Aval + Charge x Non-Linéaire (H + S + T) Réponse piézométrique OPC4 fonction de l ouverture NO Amont 11

Modélisation HST HY NL H1: Ouverture du contact linéaire (entre l ouverture à l amont et l extrémité de cette ouverture), puis constante en aval dans la zone non ouverte H2: Loi de Poiseuille (la perméabilité est proportionnelle au carré de l ouverture) on peut calculer la réponse théorique d un piézomètre en % de la charge amont, et on retrouve la même allure de variation que celle qui a été mesurée. La modélisation par fonction en S (Th) est très correcte. 12

Piézométrie au contact béton-rocher La modélisation suit bien ce qui est mesuré Amélioration par rapport à HST Modélisation globale : (ensemble des piézomètres d un profil ): permet de remonter à la forme de l ouverture au contact ( amplitude et allongement vers l aval) Niveaux piézométriques OPC1 à OPC4 en fonction de la cote 13

L effet hydrostatique dépend de la saison L effet hydrostatique: à saison et date données, il est intéressant de tracer l effet hydrostatique à plusieurs saisons dont l hiver Les effets hydrostatiques et saisonniers ne sont plus indépendants, du fait de la nature du phénomène (hydraulique) de la non-linéarité de la variation de la perméabilité La montée piézométrique est plus précoce en hiver qu en été, avec des variations de piézométrie nettement plus fortes que les variations de cote, au moment de l ouverture du contact Niveaux piézométriques OPC1 à OPC4 en fonction de la cote 14

L effet saisonnier dépend de la cote il est intéressant de tracer l effet saisonnier à plusieurs cotes, on observe un effet saisonnier assez classique, mais assez «plat» avec une amplitude de moins de 10 mètres si le barrage est plein ou à RN-10m, et un effet, «creusé» d amplitude 4 à 5 fois plus forte si le barrage est à cote constante à RN-5m une étude similaire a été menée sur ce piézomètre à l aide des réseaux de neurones. Les résultats obtenus sont similaires et les conclusions sur les effets sont les mêmes. 15

Le Comportement Irréversible L évolution dans le temps est elle indépendante des autres variables Avec HST l évolution dans le temps est supposée être un terme additif, indépendant des autres variables (cote saison). ce n est par toujours le cas, c est particulièrement clair pour les phénomènes hydrauliques : si les débits de fuite augmentent (dégradation de l étanchéité d un masque) c est bien visible quand le barrage est plein, alors qu à vide les fuites n évoluent pas et restent nulles. Un modèle adapté aux phénomènes hydrauliques pourra prendre en compte cette réalité permettre une meilleure évaluation des vitesses d évolution irréversible (qui seront différentes à plein et à vide). il est nécessaire d avoir un échantillon de mesures trés complet afin d éviter les extrapolations Pour se ramener à conditions identiques à RN, il faut avoir des mesures assez nombreuses à cette cote, sinon l évolution irréversible à RN résulterait d une extrapolation, avec une incertitude Par ailleurs l évolution irréversible d un phénomène hydraulique peut provenir de différentes causes (i) (ii) (iii) Évolution soit (i) du niveau aval, soit (ii) de la perméabilité du milieu (colmatage,..), soit (iii) de la fissuration. On voit à la fois l intérêt et la difficulté de réaliser cette séparation des origines d une évolution, jusqu à présent non différentiées dans la modélisation HST. En cas d évolution de la fissuration, l effet irréversible (proportionnel à la pente de la fonction de non-linéarité dans la zone des conditions identiques choisies) serait maximal dans la zone de fonctionnement linéaire, et limité par la non linéarité. Avec le modèle non-linéaire l irréversible sera différent selon les conditions identiques choisies, et les mesures ramenées à conditions identiques seront mieux corrigées. 16

CONCLUSION Les conditions d une évolution étaient réunies: Une base de données désormais très riche (anciennes mesures + télémesure + qualité (contrôles et critique) Outils statistiques modernes (réseaux neuronaux.. ) et méthodes de calcul disponibles Emergence récente de nouvelles familles de modélisations statistiques des comportements des barrages Qui enrichissent les analyses classiques Certains concepts sont riches car ils permettent de se rapprocher de la réalité des comportements des ouvrages, et montrent leur complexité Les nouveaux modèles HST HY et HST NL permettent la meilleure prise en compte des phénomènes hydrauliques et des comportements non-linéaires Il y a donc possibilité de tirer des informations plus complètes, plus pertinentes pour mieux comprendre le comportement particulier de certains ouvrages, à partir de l historique de leurs mesures d auscultation Quelle utilisation, quelles précautions Sont utilisées dans certains rapports d auscultation (mais pas encore standardisés) Ces modèles complexes sont réservés au traitement de quelques cas spécifiques, pour lesquels ils doivent être adaptés avec précaution afin de préserver le sens physique des résultats. Ces nouveaux modèles réclament des échantillons assez fournis et équilibrés, afin d éviter les risques d extrapolation du comportement dans des situations qui n ont pas été observées L interprétation demandera une attention particulière (nécessaire validation du "sens physique" des résultats, notamment vis-à-vis de la géologie/hydrogéologie du site). Les plus intéressants mériteront d être intégrés ultérieurement au logiciel Koala, afin d en faire des outils de surveillance quotidiens des ouvrages. 17

MERCI 18