www.stop-copd.ch Avec le précieux soutien de Un projet de
Testez VOTRE RISQUE DE BPCO AVANT DE PERDRE LE SOUFFLE.
Apprenez l essentiel sur cette affection pulmonaire incurable qu est la bpco. Editorial 4 Qu est-ce que la BPCO? 6 Symptômes 8 Causes 10 Diagnostic 11 BPCO ou asthme? 13 Test de risque de BPCO 14 Traitement 16 Arrêt du tabagisme 18 Tabagisme passif 20 «Stop COPD» on tour 21 Mes notes 22
Impressum Editeur: Ligue pulmonaire zurichoise Wilfriedstrasse 7, 8032 Zurich Téléphone 044 268 20 00, Fax 044 268 20 20 info@lungenliga-zh.ch, www.lungenliga-zh.ch Conception: Werbeanstalt (Schweiz) AG, Zurich Impression: Staffel Druck AG, Zurich
Editorial 4 Sincèrement: saviez-vous ce que signifie BPCO? Si la réponse est non, vous n êtes pas seul dans ce cas: dans le cadre d une enquête, seuls 8% de la population suisse ont répondu de manière positive à cette question et seul un tiers d entre eux connaissait les signes de la maladie et les causes de la BPCO, la bronchopneumopathie chronique obstructive ou «poumon du fumeur». Et pourtant, chaque année plus de 4 000 personnes meurent de cette maladie ou avec cette maladie, et on estime à 400 000 le nombre de personnes qui en sont déjà atteintes! Les coûts de santé que cela génère continuent malheureusement à progresser. C est la raison pour laquelle la Ligue pulmonaire zurichoise a décidé de s engager encore plus activement en faveur des personnes souffrant de BPCO et des groupes à risques de développer une BPCO. Car depuis de nombreuses années déjà, elle conseille et prend en charge les personnes atteintes et met à leur disposition des ressources et de l oxygène. Depuis 1991, le LuftiBus notre bus équipé pour tester la fonction pulmonaire et donner des informations est sur la route et a, jusqu à présent, fait passer bien au-delà de 150 000 tests de la fonction pulmonaire pour la détection précoce de la BPCO. Roadshow «Stop COPD» Grâce au concours de sponsors, la Ligue pulmonaire zurichoise sillonne les routes de la Suisse
toute entière avec le roadshow «Stop COPD». Les symptômes de la maladie toux, expectorations, dyspnée, les causes tabagisme, tabagisme passif, poussières fines et produits industriels nocifs ainsi que les moyens de prévenir et de traiter la BPCO doivent être mieux connus. Avec le concours du corps médical et d organisations de santé locales, l objectif est de promouvoir la détection précoce par des tests de la fonction pulmonaire et par d autres tests, en particulier au sein des groupes à risques, c est-à-dire les personnes de plus de 40 ans, les fumeurs et les ex-fumeurs. Chaque personne motivée à l arrêt du tabagisme par «Stop COPD», chaque exploitant agricole qui peut être incité à porter un masque de protection contre les poussières fines lorsqu il est en contact avec de la poussière de foin ou toute personne qui consulte suffisamment tôt un médecin, peut contribuer à éviter la dyspnée inéluctable d un malade atteint de BPCO! 5 Participez! Participez à «Stop COPD» et parlez-en à la maison, à vos amis et à vos proches; vous contribuerez ainsi à la lutte en faveur de poumons sains et d un air propre! Cordialement Dr. méd. Otto Brändli Président de la Ligue pulmonaire zurichoise
Qu Est-ce que la BPCO? 6 BPCO est l acronyme de «Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive» (en anglais «COPD Chronic Obstructive Pulmonary Disease») et désigne une affection pulmonaire chronique qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires et qui rend la respiration de plus en plus difficile. La cause principale de la BPCO est le tabagisme, mais d autres facteurs peuvent également être à l origine d une BPCO. La BPCO évolue de manière insidieuse, elle peut toutefois être évitée et traitée, mais ne peut pas être guérie. À un stade très avancé, les personnes atteintes de BPCO nécessitent un apport supplémentaire en oxygène. De plus, les poumons des personnes atteintes étant déjà affaiblies, des refroidissements par ailleurs inoffensifs entraînent beaucoup plus de dégâts que chez les personnes en bonne santé. Une affection pulmonaire sous-estimée En Suisse, environ 400 000 personnes souffrent de BPCO. Au niveau mondial, la BPCO est la quatrième cause de décès avec plus de trois millions de morts; et malgré tout, la BPCO n est encore guère connue dans notre population. Bien souvent la gravité de la BPCO est minimisée et réduite à un simple «toux du fumeur» ou confondue avec l asthme. Étant donné que les personnes atteintes ne présentent aucun trouble inquiétant au début de la maladie ou la minimise, la maladie n est bien souvent pas détectée. Pourtant, dans le cas de la PBCO, plus la maladie est diagnostiquée précocement, plus sa progression peut être ralentie au moyen d un traitement approprié. En revanche, si la BPCO est détectée trop tardivement, une grande partie du poumon est déjà irrémédiablement détruite.
L association de différents facteurs La BPCO se développe à partir d un ensemble de modifications pathologiques chroniques des voies respiratoires: Inflammation des voies respiratoires (bronchite chronique): BPCO Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive La BPCO est un ensemble de modifications pathologiques chroniques des voies respiratoires: Chez les individus en bonne santé, les cils vibratiles empêchent les substances nocives inhalées de pénétrer dans les voies respiratoires plus profondes, les bronches, et veillent à ce qu elles soient à nouveau transportées vers l extérieur. Mais l inhalation constante de substances nocives, par exemple des poussières fines ou de la fumée de tabac, peut endommager ces cils vibratiles: les substances nocives inhalées restent alors accrochées dans les bronches et doivent être péniblement expectorées. Avec le temps, cela entraîne une inflammation chronique des bronches; on parle alors d une bronchite chronique accompagnée d une toux permanente et d expectorations. Inflammation des voies respiratoires (bronchite chronique) Hyperinflation pulmonaire (emphysème pulmonaire) 7 Hyperinflation pulmonaire (emphysème pulmonaire): Au fil du temps, l inflammation chronique s attaque aussi aux alvéoles pulmonaires, ce qui se traduit par une dyspnée croissante, car les alvéoles pulmonaires permettent à l oxygène de l air inspiré de passer dans les vaisseaux sanguins: les alvéoles se collent entre elles, réduisant l échange d oxygène. On observe alors l apparition d une hyperinflation pulmonaire des poumons atteints, ce qui complique davantage encore la respiration; on parle dans ce cas d emphysème pulmonaire.
Symptomes Etant donné que la BPCO se développe de manière insidieuse, il s écoule souvent un certain temps avant que la maladie ne soit diagnostiquée. C est pourquoi il est d autant plus important de prendre au sérieux les tout premiers signes d une maladie. Les signes de BPCO sont les suivants: Expectorations Toux Dyspnée 8 Des symptômes minimisés Les voies respiratoires des personnes présentant une bronchite chronique produisent nettement plus de mucosités que celles des personnes en bonne santé. Etant donné que les cils vibratiles ne fonctionnent plus très bien en raison de l inhalation permanente de substances nocives, ils ne peuvent plus assurer l évacuation des mucosités. Mais pour que les mucosités n obstruent pas les voies respiratoires, elles doivent être expectorées en toussant. Les fumeurs s habituent généralement à la toux matinale et aux expectorations et minimisent ces symptômes en les qualifiant de «toux du fumeur», bien qu ils puissent être les signes d une maladie incurable et, à terme, mortelle.
Progression de la dyspnée La dyspnée est due au rétrécissement des bronches, ainsi qu à l hyperinflation pulmonaire. Au début, la dyspnée n est pratiquement pas perceptible ou alors uniquement lors d efforts physiques. Mais parallèlement à la progression de la BPCO, les personnes atteintes souffrent déjà de dyspnée dans l accomplissement de leurs tâches quotidiennes, comme se vêtir, et plus tard même au repos. La BPCO se développe de manière insidieuse; c est pourquoi il est important que vous preniez au sérieux les tout premiers signes de la maladie: Expectorations Toux Dyspnée Des répercussions sur tout l organisme Le rétrécissement des voies respiratoires et l hyperinflation pulmonaire ont des répercussions sur l ensemble de l organisme, en particulier sur le cœur: étant donné que le sang ne reçoit pas assez d oxygène, le cœur doit fournir un travail plus intense pour assurer la circulation sanguine. Mais avec le temps, le cœur s affaiblit, ce qui entraîne une fatigue supplémentaire chez les personnes atteintes. 9
Causes 10 Facteurs de risques Tabagisme et tabagisme passif Forte pollution atmosphérique Substances nocives dans le cadre professionnel Graves infections des voies respiratoires pendant l enfance Déficit congénital en alpha-1-antitrypsine Il existe différents facteurs de risques pour le développement d une BPCO: Tabagisme et tabagisme passif Forte pollution atmosphérique Substances nocives dans le cadre professionnel Graves infections des voies respiratoires pendant l enfance Déficit congénital en alpha-1-antitrypsine Le tabagisme: la cause la plus fréquente Le tabagisme est la cause la plus fréquente de BPCO: la fumée du tabac est responsable de 80 à 90% des cas de BPCO. Un fumeur sur deux développera une BPCO au cours de sa vie s il ne meure pas avant d une autre maladie liée au tabac. Les fumeurs passifs ont également un risque nettement plus élevé de développer une BPCO. La pollution atmosphérique peut, elle aussi, être responsable du développement d une BPCO. C est le cas, par exemple, lors d une exposition importante et permanente à des poussières fines. D autres déclencheurs potentiels sont les substances nocives liées à l activité professionnelle telles que la poussière de foin ou les solvants. Dans de rares cas, l asthme peut aussi déclencher une BPCO. De graves infections des voies respiratoires survenues pendant l enfance peuvent également favoriser l apparition d une BPCO. Une autre cause, très rare, est le déficit génétique en alpha-1-antitrypsine, une protéine qui protège les alvéoles pulmonaires.
Diagnostic Pour déterminer le risque et poser le diagnostic, on peut recourir à différentes méthodes: Test de risque de BPCO Mesure de la fonction pulmonaire (spirométrie) Autres examens Méthodes diagnostiques Test de risque de BPCO Mesure de la fonction pulmonaire (spirométrie) Autres examens Testez votre risque de BPCO à l aide d un questionnaire Le test de risque de BPCO livre des premières informations relatives à l importance du risque de développer une BPCO ou d en être déjà atteint. Les questions et l exploitation des réponses tiennent compte du fait que les symptômes de la BPCO se développent de manière insidieuse. C est pourquoi il convient de poursuivre les examens médicaux, et ce même en cas de risque minime. 11 Un dépistage précoce grâce à une mesure de la fonction pulmonaire On ne peut établir le diagnostic de BPCO qu à partir d une mesure de la fonction pulmonaire, appelée spirométrie. Au cours de cette mesure, le patient doit à plusieurs reprises souffler à fond dans l appareil de mesure. On mesure alors différentes valeurs de référence de la fonction pulmonaire, la quantité maximale d air qui peut être inspirée ou le temps nécessaire à l expiration de
l air le plus rapidement possible. Pour établir le diagnostic de BPCO, le médecin s intéresse avant tout au rapport entre le volume d air inspiré et le volume d air expiré en une seconde. On parle alors de volume expiratoire de la première seconde exprimée par la valeur VEMS. En raison du rétrécissement des voies respiratoires et de l hyperinflation pulmonaire, le volume d air que les personnes souffrant de BPCO peuvent expirer est de plus en plus réduit. Des tests réguliers pour les fumeurs 12 La mesure de la fonction pulmonaire peut déjà mettre en évidence des détériorations minimes de la santé pulmonaire. C est pourquoi elle constitue le seul outil pour le dépistage précoce d une BPCO. Des personnes présentant un risque élevé de BPCO c est-à-dire par ex. les fumeurs de plus de 40 ans devraient régulièrement se soumettre à la mesure de la fonction pulmonaire, et ce même lorsqu il n y a pas encore de symptômes de BPCO. Autres examens médicaux Si la mesure de la fonction pulmonaire montre des signes de BPCO, le médecin fait passer une radiographie thoracique au patient. La radiographie permet de délimiter la BPCO des autres pneumopathies présentant des symptômes comparables. De plus, le médecin fait passer des examens complémentaires à chaque patient, tels que des analyses de sang pour mesurer sa teneur en oxygène et en gaz carbonique.
BPCO ou Asthme? Les personnes qui souffrent d asthme présentent souvent des symptômes qui ressemblent à ceux survenant lors d une BPCO. Étant donné que les deux maladies doivent être traitées différemment, il est très important de les délimiter. Mais il arrive aussi qu une personne souffre à la fois d asthme et d une BPCO. Le médecin peut faire la distinction entre l asthme et la BPCO au moyen d un test de la fonction pulmonaire. Dans un premier temps, les critères suivants servent à faire la distinction entre les deux maladies: Distinction BPCO asthme 13 BPCO Asthme Comportement tabagique Généralement fumeurs Fumeurs et non fumeurs Age lors de la Généralement âgés Généralement déjà présent manifestation de plus de 40 ans pendant l enfance de la maladie Symptômes Lente détérioration Fluctuant d un jour à l autre Fonction pulmonaire Diminution continue Possibilité de normalisation
Test de Risque de BPCO Pour savoir, dans un premier temps, où vous en êtes par rapport à votre risque de BPCO, répondez aux questions suivantes et additionnez les points. 1. Fumez-vous ou avez-vous fumé? Oui (5 points) Non (0 point) 2. Toussez-vous fréquemment, même si vous n avez aucun refroidissement? Oui (5 points) Non (0 point) 14 3. Lorsque vous toussez le matin, expectorezvous des glaires? Oui (5 points) Non (0 point) 4. Souffrez-vous de dyspnée lorsque vous effectuez une activité physique particulière (monter des escaliers, marcher rapidement)? Oui (2 points) Non (0 point) 5. Avez-vous une respiration sifflante? Oui (2 points) Non (0 point) 6. Avez-vous plus de 45 ans? Oui (2 points) Non (0 point) 7. Vous a-ton diagnostiqué de l asthme? Oui (2 points) Non (0 point)
Evaluation du test 0 point: Vous ne faites pas partie du groupe à risque de BPCO. 2 4 points: Votre risque de BPCO est minime. Si vous êtes malgré tout inquiet en raison de symptômes éventuels, parlez-en à votre médecin. Faites le test de risque de BPCO en ligne et découvrez, en quelques minutes, quel est votre risque personnel de développer une BPCO: www.stop-copd.ch 5 12 points: Lors de la prochaine visite, demandez à votre médecin si vous devez passer d autres examens pour déterminer le risque de BPCO. 14 23 points: Il y a un risque que vous souffriez d une BPCO. Prenez rendez-vous chez un médecin qui vous fera faire un bilan de BPCO. 15
Traitement La BPCO est incurable, mais grâce à un traitement approprié, la progression de la maladie peut être ralentie. La détection précoce est déterminante: plus une BPCO est diagnostiquée précocement, plus elle peut être traitée efficacement. Arrêt du tabagisme Médicaments Entraînement physique Oxygénothérapie Intervention chirurgicale 16 L arrêt du tabagisme est la première mesure à prendre L arrêt du tabagisme n est pas seulement le moyen le plus important pour prévenir le développement d une BPCO: l arrêt du tabagisme est la mesure la plus efficace chez les personnes atteintes pour ralentir la diminution de la fonction pulmonaire et pour entraîner une nette amélioration de la qualité de vie et de l espérance de vie. La prise de médicaments facilite la respiration Pour traiter les troubles, on utilise des médicaments qui dilatent les voies respiratoires, facilitant
ainsi la respiration. Dans des cas particuliers, surtout lorsque les troubles s aggravent, on prescrit en plus des médicaments à base de cortisone. L entraînement physique est important L entraînement physique est un élément important du traitement des personnes souffrant de BPCO. Les personnes avec une BPCO évitent souvent tout effort physique de peur de présenter une dyspnée, les entraînant ainsi dans un véritable cercle infernal: en raison de l inactivité, les personnes concernées sont physiquement mal entraînées, ce qui diminue leur capacité d effort; et de ce fait, la dyspnée est renforcée. Un entraînement régulier de la force et de l endurance permet de réduire la baisse de la capacité d effort et de maintenir ou de retrouver un bon état de santé général. L entraînement physique peut se faire dans le cadre d un programme de réhabilitation ambulatoire, au cours duquel la présence de personnel médical est toujours assurée. Traitement Arrêt du tabagisme Médicaments Entraînement physique Oxygénothérapie Intervention chirurgicale 17 Un apport supplémentaire d oxygène Si la BPCO est déjà à un stade avancé, les personnes atteintes souffrent de dyspnée. Dans ce cas, de l oxygène provenant d un récipient est administré par des lunettes nasales aux malades pendant au moins 16 heures par jour. Chez certains patients BPCO, on envisage également des interventions chirurgicales, telles que par exemple la réduction du volume pulmonaire ou une transplantation pulmonaire.
Arret du tabagisme Le tabagisme est de loin la cause la plus fréquente de BPCO. C est pourquoi l arrêt du tabagisme est le meilleur moyen de prévenir la BPCO. Dans le cas d une BPCO déjà diagnostiquée, l arrêt du tabagisme est la première mesure et la mesure la plus efficace à prendre pour ralentir la destruction des poumons et pour augmenter l espérance de vie. Cela vaut la peine d arrêter de fumer 18 Arrêter de fumer vaut toujours la peine à n importe quel âge et les effets de l arrêt du tabagismes se manifestent très rapidement: Après 20 minutes: La tension artérielle et la fréquence cardiaque se sont normalisées, la température des mains et des pieds augmentent. Après 8 heures: La concentration en oxygène dans le sang s est normalisée. Après 24 heures: Le risque d infarctus du myocarde diminue. Après 48 heures: La gustation et l olfaction s améliorent. Après 3 mois: Les troubles respiratoires s améliorent, la marche est plus facile.
Après 6 mois: La toux, la fatigue et l essoufflement diminuent. Après 1 an: Le risque de maladie coronarienne est réduit de 50%. Après 5 ans: Le risque d AVC est le même que celui des non-fumeurs, le risque de cancer du poumon est réduit de moitié. Répondez en ligne au questionnaire sur l arrêt du tabagisme et découvrez, en quelques minutes, quelle méthode d arrêt du tabagisme est celle qui vous convient le mieux: www.stop-copd.ch Après 10 ans: Le risque d ulcère de l estomac a diminué. Après 15 ans: Le risque de maladie coronarienne et le risque global de mortalité sont comparables à ceux des non-fumeurs. Quelle méthode est la bonne? Connaître les points de contact appropriés, les dispositifs de soutien, l alimentation qui convient et les réactions physiques, facilitent le sevrage tabagique. Pour un arrêt du tabagisme réussi, il est également important de faire le bon choix concernant la méthode qui vous convient: il existe de nombreuses méthodes pour arrêter de fumer; mais elles ne conviennent pas toutes de la même façon à tout le monde. Le questionnaire sur l arrêt du tabagisme facilite ce choix: en répondant au questionnaire, les personnes disposées à arrêter de fumer découvriront en quelques minutes quelle méthode d arrêt du tabagisme est celle qui leur convient le mieux. 19
Tabagisme passif Il n y a pas que le tabagisme qui est nocif. Le tabagisme passif est lui aussi nocif et peut entraîner une BPCO. Lorsque du tabac se consomme, cela génère d une part le courant de fumée principal, qui est inhalé et expiré directement par les fumeurs, et d autre part, le courant de fumée secondaire, c est-à-dire la fumée qui passe de manière indirecte de l extrémité rougeoyante de la cigarette dans l air. 20 Une concentration plus élevée en substances toxiques Un grand nombre des 40 substances cancérigènes contenues dans la fumée de tabac sont présentes dans le courant de fumée secondaire dans des concentrations nettement supérieures. Les autres substances nocives, qui ont un impact négatif sur les voies respiratoires et le système cardiovasculaire, sont elles aussi beaucoup plus concentrées dans le courant de fumée secondaire. C est pourquoi le tabagisme passif est nocif même en cas d exposition de courte durée.
«Stop COPD» on tour Avec le roadshow «Stop CPOD», la Ligue pulmonaire zurichoise souhaite faire connaître l affection pulmonaire sous-estimée qu est la BPCO et permettre sa détection précoce: dans le cadre du roadshow, les visiteurs reçoivent non seulement des informations complètes, mais par l intermédiaire de différents tests, ils ont aussi la possibilité d en savoir plus sur leur état de santé général, et en particulier sur la santé de leurs poumons. «Stop COPD» fait des étapes dans toute la Suisse. En consultant le programme de notre tournée, vous verrez quand le roadshow s arrête près de chez vous: www.stop-copd.ch Des tests de santé gratuits 21 En plus des mesures de la fonction pulmonaire, on détermine également la saturation en oxygène du sang, la masse grasse et la masse musculaire dans le corps, la force des mains et des bras et la capacité d effort générale. Pour terminer la série de tests, les visiteurs reçoivent un document imprimé personnel sur lequel figurent toutes les mesures qui leur sont expliquées en détail par un professionnel. Toute la série de tests dure environ 20 minutes. Les tests sont gratuits et s adressent en premier lieu aux personnes de plus de 35 ans. Aucun diagnostic n est posé dans le cadre du roadshow: si les professionnels constatent des valeurs réduites, il est conseillé de consulter un médecin pour poursuivre les examens.
22 Mes notes
Testez VOTRE RISQUE DE BPCO AVANT DE PERDRE LE SOUFFLE.