RAPPORT ANNUEL 2013-2014. MONTRÉAL RELÈVE (enregistré Fonds Ville-Marie)

Documents pareils
PLAN STRATÉGIQUE DE L AFANB

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

Présentation du programme de Bourses d études INLB pour les personnes vivant avec une déficience visuelle

Urgence Leadership. Un programme de développement du leadership dans les entreprises québécoises

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Une école adaptée à tous ses élèves

PROGRAMME DE MENTORAT

Guide pour la poursuite des études

Politique des stages. Direction des études

Nos clients une réussite!

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE ( ) Une culture de l excellence en recherche et en développement

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Fiche entreprise : E10

Volume 1 Numéro 2 Février 2009

Appel de mises en candidature et d inscriptions

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

Prix de la bourse commémorative communautaire Kim Halliday. (Une division de la bourse commémorative Ron Smyth)

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, ISBN (version imprimée) ISBN

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba

POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES

Proposition d un MODÈLE D ORGANISATION DE SERVICES

QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont

Vérification des qualifications et des diplômes chinois d études postsecondaires. CAPLA Octobre 2006

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches

Un premier projet en Amérique Latine pour Éducation internationale

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

Projet de loi-cadre sur l économie sociale au Québec Mémoire présenté par La Coopérative de développement régional de l Estrie

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Document d information n o 1 sur les pensions

TABLE DES MATIÈRES. 1.1 Introduction Profil des familles de Stanstead Nature de la politique 3. Volet 1 : Prendre racine à Stanstead

RESPONSABLE RELATIONS PUBLIQUES

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée

Le volleyball est notre sport, notre passion, notre communauté nous inspirons les Canadiens à embrasser le volleyball pour la vie

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA

ENTREPRISE D ETE Lignes directrices 2015

Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

Plan Stratégique

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

ÉTUDE DE CAS L heure des choix a sonné pour les Résidences Enharmonie de l Office municipal d habitation de Montréal (OMHM)

Programme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation

SGPNB au Nouveau-Brunswick. Le développement de l industrie des services financiers et des marchés boursiers dans la province

On a changé de. de l Association des MBA du Québec RÈGLEMENTS DE SÉLECTION DES LAURÉATS ET D OCTROI DU PRIX. Édition 2015

PROGRAMME DE FORMATION DE NORTHBRIDGE. À propos de Northbridge

Consultation publique

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :

INTRODUCTION PRÉSENTATION DU PROGRAMME

Plan sur les langues officielles Le bilinguisme officiel Une force Province du Nouveau-Brunswick CP 6000 Fredericton NB E3B 5H1

le plan stratégique de l Université d Ottawa

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

La situation financière des Canadiens

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais

COLLÈGE O'SULLIVAN GUIDE POUR ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX

Le M.B.A. professionnel

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

BULLETIN OFFICIEL DE LA COMMUNE DE BESANÇON

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Appel d offres Graphisme et création de site web

PROGRAMME DE BOURSES FONDATION J. ARMAND BOMBARDIER

Attentes et transitions vers les études postsecondaires : sondage auprès des élèves de 12 e année des Maritimes

CONSEIL DES MINISTRES

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines

Vos stratégies d attraction et de rétention vous permettent-elles d attirer et de fidéliser les meilleurs talents?

Adaptation de l organigramme à des clubs de diverses importances. Avantages de l organigramme modèle. Clubs à effectif limité

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

Introduction : reconnaître et développer

TABLE RONDE DE LA COMMUNAUTÉ

Gestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) , poste 419

Procédures d admission par équivalence

CONSULTATIONS COMMUNAUTAIRES

Nos régimes d épargne-retraite collectifs F-AOÛT13. Des solutions simples pour vous faciliter la vie!

Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

CAMPUS SANTÉ OUTAOUAIS : UNE SYNERGIE REMARQUABLE POUR PRENDRE SOIN DE LA SANTÉ DE L OUTAOUAIS

GUIDE D ENCADREMENT DES STAGES EN MILIEU DE TRAVAIL POUR LES ÉTUDIANTS INSCRITS À UN PROGRAMME DE DESS OU DE MAÎTRISE PROFESSIONNELLE ADMISSIBLE

Comité Santé en français de Fredericton. Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne. Rapport de sondage-final

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

1- Présentation de la structure

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Utiliser le secteur privé comme levier?

COMMUNIQUÉ. LA CDEC ROSEMONT-PETITE-PATRIE DÉVOILE LES LAURÉATS DE LA 5 e ÉDITION DU CONCOURS ENTREPRENEURS EN ACTION!

Contact Personnel. Personal Contact. Chers partenaires,

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

VOUS AVEZ 50 ANS ET PLUS? METTEZ VOTRE EXPÉRIENCE À PROFIT, DANS LE SECTEUR D EMPLOI DE L ÉCONOMIE SOCIALE ET DE L ACTION COMMUNAUTAIRE!

Style, format et longueur du CV

L endettement chez les jeunes Rapport final

Réglementation des jeux de casino

Les stratégies. et les étapes de développement d entreprises. Une stratégie... COMPLICES POUR RÉUSSIR L ENTREPRISE

Décembre Nord-du-Québec

L éducation financière dans le réseau de l éducation

Transcription:

RAPPORT ANNUEL 2013-2014 MONTRÉAL RELÈVE (enregistré Fonds Ville-Marie) Octobre 2014

Mot de la présidente du conseil d administration de Montréal Relève C est avec plaisir que je m adresse à vous afin de célébrer la clôture d une 19 e année d activités, d engagement et d appui significatif auprès de la relève montréalaise. Depuis 1995, nous avons acquis une expertise unique, nous avons su développer de nombreuses relations de confiance avec nos partenaires, qui assurent le succès de nos différents programmes et initiatives. Quel excellent travail d équipe! Cette année, le conseil d administration et l équipe de Montréal Relève ont dressé la table avec de nombreux défis et objectifs pour notre organisme. Nous avons décidé de faire la promotion et mettre de l avant l expertise développée au fil des années. Il est plus qu évident qu il faut en faire davantage profiter notre relève. À cet effet, Montréal Relève relancera son programme signature, Classes Affaires, pour une 14 e édition et dans le même ordre d idées, nous mettrons sur pied dès 2015 trois projets pilotes qui viendront outiller de nouvelles clientèles de la relève. C est un grand honneur de travailler auprès de nos prestigieux fondateurs, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, nos indispensables partenaires et le milieu d affaires qui nous soutiennent depuis le tout début! Merci à tous, Madame Monette Malewski Présidente du conseil d administration de Montréal Relève 2

Mot de la directrice générale de Montréal Relève Depuis bientôt 20 ans l équipe de Montréal Relève s implique en mettant sur pied des initiatives visant la persévérance scolaire et la préparation de la relève. Cette année nos efforts soutenus ont été généreusement récompensés : notre programme signature, Classes Affaires, a permis à plus de 1 000 jeunes montréalais de compléter avec succès un stage d une semaine en milieu professionnel. En tant que directrice générale, c est un grand honneur de constater le succès grandissant de nos initiatives. Bravo à toute l équipe! L année 2013-2014 a été importante pour notre organisme; nous l avons ponctuée de décisions et de choix importants qui nous aideront à faire de notre 20 e anniversaire un tremplin vers de nouveaux défis, qui inspireront les prochaines années. Afin de nous préparer adéquatement à la prochaine décennie, nous avons décidé de redonner des couleurs à Montréal Relève. Il est primordial de mettre en lumière notre organisme, de nous positionner ainsi afin de mieux développer et propulser de nouvelles initiatives complémentaires à nos programmes déjà en place. Rappelons qu entourés de nos deux fondateurs, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, notre grand allié Stationnement de Montréal et nos fidèles partenaires, nous sommes très bien outillés pour aller de l avant! Nous terminons une grande année et sommes plus que prêts à entamer la prochaine, Madame Marie-Élaine Normandeau Directrice générale de Montréal Relève 3

À propos de Montréal Relève Mis sur pied en 1995, Montréal Relève est un organisme à but non lucratif qui œuvre dans le domaine de la persévérance scolaire et de la préparation de la relève. Ayant pour fondateurs la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, Montréal Relève est principalement financé par Stationnement de Montréal. Dès le milieu des années 1990, un comité de réflexion sur la persévérance est formé, présidé par Paule Doré, alors administratrice au conseil d administration de la Chambre de commerce. Ce comité visant à identifier les actions à entreprendre afin de favoriser la persévérance scolaire et la préparation de la relève montréalaise, conclut qu il est primordial de faciliter la transition entre les bancs de l école et le milieu du travail. De cette entente naît l organisme Montréal Relève, initialement nommé Fonds Ville-Marie. Depuis ses débuts, Montréal Relève s applique par ses initiatives à mettre sur pied des projets novateurs pour la relève, et ce, en lien avec le développement économique. L organisme gère entre autres le programme Classes Affaires, son programme signature, qui existe depuis 2001. 4

Mission Montréal Relève a pour mission d appuyer la promotion socioéconomique de Montréal. L organisme développe en ce sens des programmes qui visent la relève. Notre principale initiative, Classes Affaires, a pour mandat de préparer la relève montréalaise en aidant les jeunes à faire un choix d études postsecondaires éclairé et à les motiver à poursuivre leurs études en présentant des perspectives d avenir inspirantes et stimulantes. Valeurs À l égard de notre mission, nous considérons que nous répondons à un besoin essentiel en matière de préparation de la relève à Montréal. Depuis 1995, notre équipe fait preuve d innovation en proposant des approches novatrices et pratiques aux clientèles desservies. Nous croyons que le succès de nos initiatives repose sur la qualité des services offerts à nos partenaires et à l attention accordée aux recommandations de ces derniers. La réputation de notre organisme est basée sur l expertise unique de notre équipe qui maintient et accroît la participation de notre clientèle. INNOVATION QUALITÉ EXPERTISE 5

Conseil d administration Suivant l entente de 1995, le conseil d administration est composé de sept membres; un poste assure la présidence et les six autres agissent comme administrateurs. Cinq postes sont nommés par le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et deux par le maire de la Ville de Montréal. Cette composition nous assure, dans un premier temps, une forte représentation de l énergie et de la synergie du milieu des affaires et également une excellente proactivité vis-à-vis des enjeux de la métropole. Membres nommés par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain Monette MALEWSKI Présidente du conseil Laurent FAFARD Administrateur Guy FRÉCHETTE Administrateur Elliot LIFSON Administrateur Nicole RANGER Administratrice Membres nommés par la Ville de Montréal Mary DEROS Administratrice Richard DESCHAMPS Administrateur 6

Organigramme Par la force des choses et dû au succès grandissant du programme signature Classes Affaires, la majorité des employés de Montréal Relève étaient entièrement dédiés à ce programme lors de l année 2013-2014. CONSEIL D ADMINISTRATION Directrice générale Marie-Élaine NORMANDEAU Directrice des partenariats Maude LAJEUNESSE Conseillère aux communications Laurie VESCO Équipe des conseillères aux partenariats (4) : - Véronique CHAMPAGNE - Maude FAULKNER - Marie LETARD - Estella NSENGIYUMVA Équipe des superviseurs scolaires (5) : - Eddie BONVARD - Line CHIDIAC - Alexandre FOLCO - Cindy PATENAUDE - Audrey PROULX Dédiés à Montréal Relève et ses initiatives Dédiés au programme Classes Affaires 7

2013-2014 : une année sous le signe de la réflexion Pour Montréal Relève, l année 2013-2014 aura été sous le thème de la réflexion et des ajustements; réflexion quant à l avenir même de l organisation, dans ses rapports aux fondateurs, partenaires et concurrents; cogitation également quant à l évolution de son programme signature Classes Affaires et à l approbation de trois nouveaux projets pilotes. Une réflexion identitaire a également mené le conseil d administration en début d année à voter pour un changement de nom de l organisme, passant de MR 3 Montréal Relève à Montréal Relève. De plus, afin de suivre la Chambre de commerce du Montréal métropolitain dans sa réorientation, Montréal Relève se positionne maintenant en préparation de la relève et de la main d œuvre en plus de la persévérance scolaire. Cette année, temps, argent et énergie ont été consacré à une réflexion stratégique pour l organisme. En ce sens, les administrateurs ont demandé à la directrice générale d engager une consultante pour les accompagner dans cet exercice. Le mandat de celle-ci a été de guider la réflexion, d évaluer la portée des activités de MR à ce jour et finalement de proposer des recommandations pour assurer le développement de l organisme au cours des prochaines années. Il était primordial de consolider l intérêt des partenaires et de promouvoir les réalisations des programmes et démarquer ceux-ci de ceux des compétiteurs. La réflexion stratégique a débuté l an dernier vers un premier rapport déposé en septembre 2013. Par la suite, plusieurs sessions de travail entre administrateurs et permanents ont eu lieu entre novembre 2013 et février 2014 qui ont permis le dépôt et l adoption d un rapport final en juin 2014. Le rapport fait état des considérations et recommandations suivantes : - Rétablir et maintenir une distinction claire entre Montréal Relève et ses programmes (particulièrement son programme signature Classes Affaires); - Développer de nouveaux programmes pour transiter d une stratégie axée sur la persévérance scolaire vers la préparation de la relève et de la main-d œuvre; - Donner un second souffle à Classes Affaires en tenant compte de la concurrence accrue dans le domaine de la persévérance scolaire, des contraintes budgétaires et des contraintes réglementaires des institutions scolaires qui s accentuent sévèrement; - Mettre davantage en valeur le lien entre Montréal Relève et ses fondateurs pour donner plus de force à l organisme et davantage de rayonnement aux fondateurs; - Mettre sur pied un plan de communication triennal et engager une ressource pour l actualiser. En termes d accomplissements, la planification stratégique et le plan de communication 2014-2017 ont été déposés par la directrice générale et approuvés au conseil d administration du 27 juin 2014. 8

Planification stratégique Développée suite aux rencontres de travail évoquées plus tôt, le conseil d administration conjointement avec la directrice générale et la conseillère mandatée ont établi l objectif principal visé par Montréal Relève d ici 2017 : Objectif principal : Positionner Montréal Relève comme expert incontournable en matière de relève et grâce à son expertise unique, devenir un moyen stratégique par lequel ses fondateurs joueront un rôle de leader à l égard de la relève et au bénéfice des entreprises montréalaises. Objectifs spécifiques : Afin d expliciter cet objectif principal, trois objectifs spécifiques déployés sur trois ans ont été déterminés : 1- Effectuer un tournant majeur de positionnement. 2- Susciter la concertation en relève et main-d œuvre. 3- Développer de nouveaux programmes. Points clés de la planification stratégique La planification adoptée se décline en un plan année par année qui inclut les objectifs spécifiques qui seront priorisés au cours de l année, les stratégies d action développées pour parvenir à ses objectifs ainsi que les actions concrètes à mettre sur pied pour répondre aux attentes spécifiques et générales. Année 1 : 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES PRIORISÉS 1- Effectuer un tournant majeur de positionnement. 2- Susciter la concertation en relève et main-d œuvre. STRATÉGIES D ACTION Communiquer les acquis et le développement de l organisme (dont l évaluation de Classes Affaires); Créer de nouvelle collaboration lors de la mise en œuvre des projets pilotes; ACTIONS CONCRÈTES (échéancier) Lancement d un nouveau site internet comprenant les différents programmes de Montréal Relève; Embauche d un conseiller aux communications; Focaliser sur les besoins de main-d œuvre pour répondre aux préoccupations des industries; Mettre en place un événement pour souligner les 20 ans. Création d un comité exécutif en appui au conseil d administration; Lancement de trois projets pilotes; Activités entourant le 20 e anniversaire. 9

Année 2 : 1 er juillet 2015 au 30 juin 2016 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES PRIORISÉS 1- Effectuer un tournant majeur de positionnement. 2- Susciter la concertation en relève et main-d œuvre. 3- Développer de nouveaux programmes. STRATÉGIES D ACTION Créer un événement pour souligner le 15 e du programme Classes Affaires; Participer à des activités à portée politique et sociale; ACTIONS CONCRÈTES (échéancier) Activités entourant le 20 e anniversaire; Lancement de programmes : se doter des ressources et de la structure nécessaires. Évaluer les retombées des projets pilotes et lancement de nouveaux programmes. Année 3 : 1 er juillet 2016 au 30 juin 2017 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES PRIORISÉS 1- Effectuer un tournant majeur de positionnement. 2- Susciter la concertation en relève et main-d œuvre. 3- Développer de nouveaux programmes. STRATÉGIES D ACTION Faire connaître nos nouvelles alliances; Proposer et annoncer publiquement des solutions globales de développement de la relève et de la main-d œuvre; ACTIONS CONCRÈTES (échéancier) Public au fait du tournant majeur effectué lors des trois dernières années; Positionnement avec le lancement et la promotion d un programme. Évaluer les retombées des nouveaux programmes. Quelques lignes sur les réflexions découlant de la planification stratégique Montréal Relève ne souhaite plus travailler en solo, indépendamment de ses fondateurs. En mettant de l avant plan ces derniers en matière de relève, nous accroîtrons notre force d intervention. Cette collaboration devra être précisée par les administrateurs du conseil et assurera les sources de financements actuelles, principalement l entente nous liant à Stationnement de Montréal jusqu en 2025. 10

L objectif spécifique sur le tournant majeur provient d une nouvelle orientation de la CCMM. Ceci étant, les administrateurs ont pris une décision fondamentale : nous transitons de la persévérance scolaire à la préparation de la relève. Cela ouvre ainsi de nombreuses possibilités : élargir la clientèle ciblée, agrandir nos possibilités d affaires, etc. L objectif spécifique qui vise à susciter la concertation en relève et main-d œuvre inclura une analyse de ce qui se fait dans le réseau et nous amènera à former des alliances stratégiques puisque nous ne sommes pas seuls à agir dans cette direction. L organigramme de Montréal Relève s adaptera au succès grandissant du programme Classes Affaires ainsi qu au développement des projets pilotes. Afin de déléguer la directrice générale à un rôle plus phare en concertation et en visibilité, un poste de direction adjointe pour le programme Classes Affaires a été voté. Trois projets pilotes développés avec l équipe de travail lors de plusieurs réunions ont été adoptés au conseil d administration du 27 juin 2014 : 1- Fais décoller ta carrière! Un projet pilote en collaboration avec la commission scolaire de Montréal (CSDM), l École des métiers de l aérospatiale de Montréal (ÉMAM) et des entreprises privées. 2- Orientation et intégration professionnelle pour les athlètes de haut niveau Un projet pilote en collaboration avec l Institut national du sport du Québec (INS). 3- Développement de l employabilité pour les 14-30 ans vivant avec une déficience visuelle Un projet pilote en collaboration avec l Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) et sa Fondation (Fondation En Vue). Ces différents objectifs et les stratégies en découlant nous permettront de participer à la grande question de préparation de la relève et de la main d œuvre, non seulement comme observateur, mais comme interlocuteur et acteur de choix. 11

Communications Plan de communication Découlant des orientations dictées par la planification stratégique, le plan de communication également triennal déposé et approuvé le 27 juin 2014, visera principalement à augmenter la notoriété, la visibilité et le rayonnement de Montréal Relève. Les grandes lignes qui se sont dégagées de ce plan sont les suivantes : Donner une image à Montréal Relève afin de le distinguer de ses programmes; Créer, évaluer et uniformiser les outils de Montréal Relève et ses programmes; Positionner Montréal Relève; Mettre de l'avant les activités entourant le 20 e anniversaire; Lancement des projets pilotes et des programmes; Assurer une gestion des médias sociaux de l organisme; Communiquer les acquis et le développement de l organisme; Fidéliser les partenaires; Positionner MR dans une vision de développement de nouveaux projets pour diversifier l exploitation de son créneau principal. NOTORIÉTÉ VISIBILITÉ RAYONNEMENT Enfin, il était devenu évident que la permanence était saturée. Le plan de communication s intégrant aux objectifs de la planification stratégique, il devenait justifié d engager une ressource, ce qui fut fait en juillet dernier. Une conseillère aux communications est désormais en poste au siège social afin d assurer la réalisation du plan de communication. 12

Programmes et initiatives Classes Affaires Le programme Classes Affaires est devenu au fil des années le programme signature de Montréal Relève, cette année nous soulignons ensemble une très grande réussite : nous avons franchi la barre des 1 000 jeunes en réussite de stage. Cette année encore, grâce à un effort de la directrice générale, les relations d affaires qui nous lient à quatre des cinq commissions scolaires de l île de Montréal ont été maintenues malgré un contexte économique défavorable. Cette année, le programme Classes Affaires était présent dans 20 écoles secondaires montréalaises publiques, que celles-ci soient francophones ou anglophones. Sachant qu une contribution financière est demandée aux écoles, il s agit d un défi bien relevé. Les écoles secondaires montréalaises ont choisi et privilégié le programme Classes Affaires, qui pourtant a plusieurs concurrents, offrant parfois même gratuitement leur service. À elles seules, ces relations d affaires auront totalisé 152 000 $ de revenus pour Montréal Relève. Quand on sait qu à elle seule l initiative Classes Affaires coûte annuellement 800 000 $ en frais d exploitation, cette somme est essentielle et ne doit pas être remise en question. 1. VOLET ÉLÈVES ET ÉCOLES Le cycle Classes Affaires débute au mois d octobre pour se compléter presque une année plus tard, lors de la remise d attestations et de la confirmation de l ajout d unités scolaires en septembre suivant lors de la Soirée des Mérites. Cette année cet événement se déroulait devant plus de 2 000 personnes au Palais des congrès de Montréal le 8 septembre dernier. Dès l automne, les superviseurs scolaires sillonnent les écoles pour assurer la promotion du programme auprès de 7 000 jeunes issus de la 3 e et de la 4 e secondaire. En 2013-2014, 1 900 jeunes se sont inscrits, ce qui représente 27 % des participants aux activités de promotion. Rappelons qu il s agit d une inscription volontaire. Par le biais d ateliers pendant l année scolaire, les superviseurs scolaires forment ces jeunes, les préparent à la réalité du monde professionnel, leur donnent envie d explorer un domaine parfois méconnu, apprennent à les connaître, les jumellent selon leurs intérêts et disponibilités et s assurent de leur motivation. Ils se rendent également disponibles pour répondre aux 13

questions des directions, des enseignants ou encore des parents. Enfin, en période estivale, ils accompagnent et encadrent les stagiaires durant l activité et effectuent leur évaluation de fin de stage. Au début de l été, la directrice générale voit à l embauche de personnel temporaire; plusieurs étudiants universitaires viennent épauler l équipe, en encadrant les jeunes et en effectuant des tâches administratives. Cette année, huit étudiants ont été engagés, en partie grâce à une subvention salariale obtenue dans deux circonscriptions d Emplois d été Canada, un programme fédéral d aide à l emploi. L équipe, incluant les superviseurs scolaires et les adjoints, travaille à partir d une école secondaire, pendant les neuf semaines que dure la période des stages. Cet été, fracassant les records obtenus depuis 2001, 1 021 participants ont complété un stage avec succès dans l une des 268 organisations partenaires. Les écoles secondaires participantes Commissions scolaires Écoles participantes Commission scolaire de Montréal (CSDM) 12 Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) 3 Commission scolaire Pointe-de-l Île (CSPÎ) 3 Commission scolaire Lester-B.-Pearson (CSLBP) 2 La seule des cinq commissions scolaires montréalaise non représentée est celle d English-Montréal. Elle ne voit pas d intérêt à participer au programme Classes Affaires, principalement en raison de l excellent taux de diplomation des jeunes qu elle dessert. Toutefois, chaque année, la directrice générale prend contact avec cette commission scolaire. Nombre de réussites par commissions scolaires Commission scolaire de Montréal (CSDM) Réussites Participation Académie De Roberval 90 5 e année École secondaire Georges-Vanier 48 12 e École secondaire Honoré-Mercier 32 7 e École secondaire Joseph-François-Perrault 126 11 e École secondaire Louis-Joseph-Papineau 23 11 e École secondaire Louis-Riel 57 3 e École secondaire Lucien-Pagé 42 13 e + 1 1 École secondaire La Voie 24 4 e École secondaire Père-Marquette 25 13 e École secondaire Saint-Henri 23 8 e École secondaire Saint-Luc 117 6 e École secondaire Sophie-Barat 104 9 e TOTAL 711 13 e + 1 2 1 Il s agit de l école pilote du programme Classes Affaires. 2 Il s agit de l année du projet pilote. 14

Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) Réussites Participation École secondaire Cavelier-de LaSalle 35 9 e année École secondaire Dalbé-Viau 15 5 e École secondaire Pierre-Laporte 56 1 re TOTAL 106 9 e Commission scolaire de la Pointe-de-l Île (CSPI) Réussites Participation École secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry 54 13 e année École secondaire D Anjou 53 9 e École secondaire Jean-Grou 67 9 e TOTAL 174 13 e Commission scolaire Lester-B.-Pearson (CSLBP) Réussites Participation Beurling Academy 13 3 e année LaSalle Community Comprehensive High School 17 4 e TOTAL 30 4 e 2. VOLET MENTORS Processus de recrutement des mentors professionnels Sollicitant des organisations dans différents domaines de carrières afin d assurer la promotion de tous les secteurs socioéconomiques de la région montréalaise en plus de répondre aux besoins et intérêts diversifiés des jeunes, les conseillères aux partenariats, qui s occupent de développer des relations avec les milieux de stage potentiels, n hésitent pas à multiplier leurs approches en ce sens. Le processus de sensibilisation s étend du mois d octobre à août. L équipe s assure qu avant d accueillir un jeune en stage, les professionnels ont compris et accepté les responsabilités rattachées au mentorat auprès d un adolescent, obtenu l accord des ressources humaines, complété un formulaire d inscription et un plan de stage répondant aux objectifs et rencontré un membre de l équipe de Montréal Relève pour une visite de courtoisie. En 2013-2014, plus de 3 000 approches ont été faites auprès de partenaires corporatifs et stratégiques. Le grand avantage que possède l organisme envers la communauté des gens d affaires est d être associé et soutenu activement par ses fondateurs. Par l entremise de ces instances, l organisme peut profiter d un bassin de mentors professionnels hors du commun. 15

Les milieux sont interpellés selon divers critères : Types d organisation Entreprise privée; Établissement de formation; Institution publique et parapublique; Organisme à but non lucratif. Niveaux d études prérequis Formation professionnelle; Formation collégiale ou technique; Formation universitaire. Regroupements de professionnels Ordres; Grappes; Comités sectoriels; Associations; Etc. Secteurs d activité Administration et comptabilité Alimentation Assurances et services financiers Design Environnement et développement durable Génie Métiers manuels et techniques Services aux citoyens Technologies de l information et des communications Transport et logistique Aérospatiale Arts, culture, image et son Commerce de détail Droit Esthétique et soins corporels Marketing, vente et communication Santé et biopharmaceutique Services sociaux et communautaires Tourisme et hôtellerie Des efforts de sollicitation annuels Cette année l équipe des partenariats a cumulé 1 202 places de stage pour les jeunes participants, atteignant l objectif de 1 200 établi en novembre dernier par le conseil d administration. Afin de répondre aux attentes et aux besoins du programme, l équipe des partenariats a planifié près de 1 900 sollicitations lors de l édition 2013-2014 pour en effectuer un total de 1602. Sachant que nous avons retenu 268 organisations pour la période estivale nous constatons que 16

18 % des sollicitations se sont transformées en offre de stage (accepté). En contrepartie, 64 % des organisations approchées n ont pas formulé d offre (refusé). Également, 16 % des sollicitations prévues n ont pas été effectuées, et ce, pour les raisons suivantes : secteur non prioritaire (non traité volontairement en raison d un manque d intérêt marqué de la part des jeunes) ou par manque de temps (à contacter). Ces dernières seront contactées l an prochain. Seuls 2 % des stages sont «annulés» au courant de l année (une entreprise qui accepte et qui ne peut finalement pas accueillir un jeune) et 1 % des entreprises acceptent d accueillir pour une journée (accepté parcours), possibilité qui ne s est pas concrétisée lors de cette édition due à la participation limitée des autres entreprises du secteur (difficile de trouver des entreprises pour compléter l expérience de cinq jours de stage). Répartition par résultats des sollicitations 2013-2014 1 % 2 % 48% 6% 18% 9% 16% Accepté parcours Annulé À contacter Non traité Pas de réponse Accepté Refusé Accepté en formule parcours 20 Pas de réponse 299 Annulé 43 Accepté 336 À contacter 122 Refusé 904 Non traité 165 Répartition des places de stage par secteurs de carrière Dans la grande majorité des cas, les objectifs fixés par secteurs ont été atteints, notamment pour les secteurs les plus populaires soit celui de la Santé et biopharmaceutique, des Services sociaux et communautaires ainsi que du Design. Pour la prochaine édition, les efforts devront être encore plus grands afin de développer davantage les secteurs clés (Droit, Arts, culture, image et son, Marketing, vente et 17

communication et Génie) et les secteurs moins demandés par les jeunes (Commerce de détail et Transport et logistique). Commerce de détail Transport et logistique Métiers manuels et techniques Génie Droit Assurances et services financiers Services aux citoyens Environnement et développement durable Marketing, vente et communication Tourisme et hôtellerie Esthétique et soins corporels Administration et comptabilité Alimentation Arts, culture, image et son Design Technologies de l information et des Services sociaux et communautaires Santé et biopharmaceutique Projet SEUR 4 18 22 25 28 29 32 32 34 40 43 50 54 56 61 74 135 179 255 Projet SEUR est une association avec l Université de Montréal qui permet la découverte des études supérieures. 3. VOLET PARTENAIRES FINANCIERS Au courant de la dernière édition, 108 sollicitations reliées au volet partenaires financiers ont été planifiées pour atteindre un objectif ambitieux de 100 000 $. Rappelons qu à elle seule, la Soirée des Mérites représente une dépense de 50 000 $. Ainsi, 6 % des entreprises sollicitées sont devenues commanditaires, totalisant un montant de 57 500 $. À noter la participation de deux nouveaux commanditaires, la Coalition pour la promotion des professions en assurances de dommages et belairdirect. Tous deux ont renouvelé leur partenariat respectif pour l édition 2015, soit Grand Partenaire et Partenaire Prestige. 18

Partenaires Classes Affaires 2013-2014 Commanditaires Partenariat Montant Desjardins Partenaire Majeur 25 000 $ Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages Grand Partenaire 15 000 $ Belairdirect Partenaire Prestige 5 000 $ Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (CPA) Partenaire Prestige 5 000 $ Parc Jean-Drapeau Partenaire Associé 2 500 $ GIRO inc. Partenaire Associé 2 500 $ Pratt & Whitney Canada Partenaire Associé 2 500 $ TOTAL 57 500 $ 19

Évaluation du programme Classes Affaires Des chiffres qui parlent d eux-mêmes La réflexion stratégique menée au cours de la dernière année a été nourrie par une étude sur les impacts du programme Classes Affaires. Cette étude déposée par la firme SCOR en début d année au conseil d administration a été rendue publique le 4 juin dernier lors du lancement de la saison estivale. Les résultats obtenus nous permettent d affirmer de manière tangible le succès de l initiative. L enquête a été menée sur une population de 2 665 jeunes (dont 2 258 avec une adresse courriel présumée valide) ayant participé au programme Classes Affaires entre 2009 et 2012. Au total, 433 questionnaires ont été remplis, ce qui élève notre taux de participation à 19,2 %. Voici les grandes lignes tirées des résultats : La valeur reconnue d un stage Classes Affaires La très grande majorité des répondants (86 %) affirme accorder de la valeur au stage effectué grâce au programme Classes Affaires, 54 % des répondants accordent «beaucoup» de valeur à ce dernier. Les éléments contribuant le plus à la valeur du stage ont trait à son contenu et au fait qu il soit tenu à l extérieur de l école. La relation développée avec les superviseurs scolaires, les mentors et les secteurs d activité explorés ont aussi une contribution très élevée à la teneur de la valeur accordée par le répondant pour son stage. Une expérience déterminante dans le choix d études postsecondaires Fait saillant : six fois sur dix (61 %), le secteur exploré lors du stage s insère parmi les trois premiers secteurs envisagés pour faire carrière. Le secteur exploré correspond même au tout premier secteur «idéal» chez 30 % des stagiaires. Plusieurs jeunes le confirment : le stage a non seulement influencé les choix de carrière et d emploi envisagés pour l avenir (beaucoup : 25 %, assez : 30 %) et conséquemment les choix académiques envisagés pour l avenir (beaucoup : 23 %, assez : 30 %), mais aussi le parcours académique réalisé jusqu ici (beaucoup : 19 %, assez : 29 %). 20

Une contribution reconnue dans le développement de diverses habiletés Le stage aura également contribué au développement de plusieurs habiletés, la majorité des répondants (entre 69 % et 86 %) affirment que le stage a contribué «beaucoup» ou «assez» au développement de chacune des dix habiletés évaluées. Trois habiletés se démarquent favorablement des autres, en l occurrence l adaptation, la ponctualité et la compréhension des comportements à adopter en milieu de travail. Suivent cinq habiletés récoltant des scores comparables, soit l écoute, la compréhension des normes de tenue vestimentaire et d apparence, l autonomie, la persévérance et les habiletés interpersonnelles. Le dépassement de soi et la gestion du temps ferment la marche. Une propension à garder un contact avec le mentor et/ou autre intervenant du stage Une autre donnée intéressante : 23 % des répondants ont recontacté leur mentor ou autre membre de son équipe et 32 % ont l intention de le faire. Différents motifs l expliquent : besoins de références, de conseils, d un emploi d été ou simplement pour maintenir un réseau professionnel. Point de mire sur les garçons et les immigrants de première génération Le stage a particulièrement contribué à éclairer les garçons quant à leur choix de carrière, et ce, malgré leur plus faible reconnaissance de son apport au développement de certaines habiletés. L impact très positif du stage sur les orientations paraît d autant plus précieux considérant le contexte de décrochage scolaire plus fréquent chez les garçons. Les immigrants de première génération accordent une valeur élevée au stage et considèrent plus que les autres (c est-à-dire les immigrants de deuxième génération et les Canadiens «de souche») que celui-ci a contribué au développement de plusieurs habiletés. Ils lui reconnaissent une plus grande influence. La poursuite des études Plus de la moitié des jeunes interrogés poursuivent actuellement des études collégiales. Le niveau académique actuel varie bien sûr selon l édition du stage. Précisons que neuf adolescents sur dix désirent poursuivre leurs études à un niveau plus élevé que leur niveau actuel. Quant au niveau académique visé, retenons que 84 % envisagent des études universitaires, dont la majorité (56 %) de 2 e ou 3 e cycles, ce qui semble avoir surpris positivement les administrateurs. 21

Défis de Classes Affaires pour 2014-2015 Face au succès retentissant de la 13 e édition du programme Classes Affaires s étant déroulée cette année, nous nous devons de garder la tête froide et entrer dans l année qui débute avec de nouveaux défis qui seront propres à celle-ci. Maintenir l initiative dans les écoles partenaires compte tenu de la situation financière et des coupures importantes touchant le système d éducation devient pour nous le grand défi à relever en début d édition. Ce mouvement général d austérité en éducation implique forcément des répercussions sur les programmes payants offerts aux écoles de la province. Nous le savons, Classes Affaires, grand acteur montréalais dans cette catégorie, sera forcément touché. En ce sens, nous devrons être proactifs, créatifs et bien avant tout innovants. Nous devrons proposer des pistes de solution alternatives à cette réalité qui est au cœur de nos préoccupations. Faudra-t-il envisager un autre cadre pour Classes Affaires, par exemple promouvoir l initiative auprès de différents regroupements, tels Maisons des jeunes, Carrefours jeunesse-emploi ou encore lancer un appel général aux Montréalais? Nous sommes à l heure des décisions, mais restons positifs : Classes Affaires est une initiative d une grande qualité et nous devons avant tout permettre aux jeunes montréalais d en profiter. Nos énergies et efforts seront dirigés cette année en priorité à notre clientèle principale, les jeunes. 22

Répertoire des carrières Un outil développé par Montréal Relève Visant à rassembler un maximum d information afin de servir de ressource complète pour les personnes en réflexion carriérologique, le Répertoire des carrières se veut un aperçu de 19 secteurs d activité accessibles dans la région de Montréal. Bâti dans un premier temps en soutien au programme Classes Affaires en 2010, le Répertoire des carrières est devenu par la suite un outil indépendant au service de tous. Opération retour à l école Un programme financé par Montréal Relève à la hauteur de 50 000 $ par année extrait du rapport d activités reçu par la Chambre de commerce en juin 2014 Opération retour à l école est l organisation annuelle de conférences-témoignages dans les écoles secondaires de la région métropolitaine de Montréal, tant dans les réseaux francophone et anglophone que public et privé. Les résultats de l édition de 2014 Encore une fois, les gens d affaires se sont mobilisés en grand nombre : 142 conférenciers se sont inscrits et 310 groupes d élèves, soit 30 groupes de plus que l an dernier, ont demandé d accueillir un conférencier. La 18 e édition d Opération retour à l école a été rendue possible à nouveau grâce au soutien financier de Montréal Relève. Nous sommes également fiers d avoir pu compter sur la participation de sept partenaires, lesquels nous ont permis d offrir huit bourses de persévérance scolaire de 1 500 $ à des élèves ayant participé à Opération retour à l école et ayant démontré de la persévérance scolaire tout au long de l année. La participation financière de Montréal Relève a directement contribué à la réalisation de ce programme, à son succès et surtout au renforcement du lien essentiel entre l information sur l emploi et la persévérance scolaire. 23

Projet Pilote 1 Fais décoller ta carrière! Proposition de partenariat en aérospatiale Partenaires : - Commission scolaire de Montréal (CSDM) - École des métiers de l aérospatiale de Montréal (ÉMAM) - Entreprises privées À l hiver 2013, la commission scolaire de Montréal (CSDM) a demandé à Montréal Relève de collaborer à un projet de formation en aérospatiale. Nous savons que cette industrie est un secteur de pointe qui fait rayonner le Québec sur la scène internationale. Depuis 1985, le nombre d emplois a presque doublé et l on compte aujourd hui plus de 47 000 travailleurs dans ce domaine. Cette industrie offre des emplois enrichissants. Or, les jeunes et leurs parents ne le savent pas toujours. Centre de formation professionnelle de la commission scolaire de Montréal, l École des métiers de l aérospatiale de Montréal (ÉMAM) est un établissement actuellement partenaire de notre organisme qui se démarque par son statut national et par ses infrastructures innovatrices. Son objectif est de former des personnes qualifiées et spécialisées, capables de répondre aux besoins des industries. Objectif de l association La commission scolaire de Montréal souhaite s associer à notre organisation afin de bénéficier de nos relations d affaires dans ce secteur et de profiter de nos programmes de formation. Des entreprises privées auront également à donner leur avis sur l utilité du programme. En ce sens, Montréal Relève a rencontré Lockheed Martin Canada. Il s agirait de faire connaître aux élèves de la formation générale, l offre de service en formation professionnelle en aérospatiale et leur faire vivre des activités en lien avec ce domaine. L idée de mettre en place des activités d exploration et d expérimentation permettrait aux jeunes de s informer sur les opportunités de formation et d emploi en lien avec ces métiers. Au terme du projet, les jeunes seront en mesure de faire un choix éclairé à la poursuite éventuelle d une scolarisation et d une spécialisation à l ÉMAM. En bonus, le programme permettra à quelques-uns d entre eux de bonifier leur cursus régulier. 24

Projet pilote 2 Proposition de partenariat en développement de l employabilité Partenaires : - Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) - Fondation de l Institut Nazareth et Louis-Braille (Fondation De Vue) Dès 2012, l Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) approche Montréal Relève pour développer un projet d intégration professionnelle pour une clientèle jeunesse (14 à 30 ans) vivant avec une déficience visuelle. L Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) est chef de file québécois en matière d adaptation, de réadaptation et d intégration sociale et professionnelle des personnes vivant avec ce handicap. Bien que les individus avec déficience visuelle aient un niveau de scolarité au moins comparable ou supérieur à celui de la population en général, ils sont proportionnellement beaucoup moins nombreux à occuper un emploi. En 2006, selon une enquête canadienne, seulement 35 % des personnes de 15 à 64 ans qui avaient une limitation visuelle a déclaré avoir un emploi. Ce taux était nettement inférieur à celui des individus québécois sans incapacité (73 %). La perte de productivité associée au non-emploi des personnes avec cette déficience a occasionné, en 2007, une perte estimée à 4,4 $ milliards à l économie canadienne. Les personnes vivant avec la réalité d un handicap visuel étudient généralement plus longuement que les autres québécois. Le défi ne se pose pas au niveau de la qualification, mais bien à l intégration en milieu professionnel. Objectif de l association L INLB souhaite s associer avec Montréal Relève afin d offrir des expériences de préparation à l employabilité, et ce, dès l adolescence. L organisme souhaite aussi s associer pour offrir aux adultes des occasions de développer un réseau professionnel et d augmenter les habiletés d employabilité. L INLB et sa Fondation souhaitent donc s associer à notre organisation afin de bénéficier de nos relations d affaires et de profiter de nos programmes de formation. 25

Projet pilote 3 Proposition de partenariat en employabilité pour les athlètes de haut niveau Partenaire : - Institut national du sport du Québec (INS) Au printemps 2013, l Institut national du sport du Québec (INS) a approché Montréal Relève afin de répondre aux besoins d orientation des athlètes de haut niveau. La clientèle de cette organisation est composée d athlètes québécois dont l âge varie entre 14 à 30 ans. Suite à leur carrière sportive, ceux-ci sont amenés à prendre une retraite et à envisager une seconde carrière, parfois dès l âge de 17 ans. Ils doivent décider du domaine dans lequel ils vont poursuivre leurs études ou intégrer le marché du travail. Les sportifs de ce niveau étant dédiés aux entraînements, aux compétitions et aux déplacements, ils ont peu l occasion de travailler, qu ils soient élèves du secondaire ou plus âgés. Quand vient le temps d intégrer le milieu professionnel ou de faire un choix d études, ils manquent d expériences concrètes et ne savent pas comment transposer les compétences développées comme athlète en milieu professionnel. Objectif de l association L INS souhaite s associer à notre organisation afin de bénéficier de notre réseau d affaires et d avoir accès aux stages en milieu professionnel. Les athlètes de haut niveau auront ainsi l occasion d explorer un secteur envisagé pour une éventuelle carrière, de vivre une expérience concrète en entreprise afin de valider leur choix d études et planifier leur transition de carrière. Une expérience de stage leur permettrait de mieux comprendre la valeur de leurs acquis dans le cadre d un milieu professionnel. 26

Mot de la fin Comme nous le disions et l avons répété, la table est mise pour les prochaines années. Les défis seront nombreux : redonner une identité à Montréal Relève, assurer un tournant stratégique vers la préparation de la relève et de la main d œuvre, maintenir notre programme signature Classes Affaires, le faire évoluer, lancer de nouveaux projets et programmes, etc. Des challenges somme toute de taille pour l organisme à but non lucratif qu est Montréal Relève. Dès la mi-octobre l équipe permanente remet en marche la petite, mais grande machine qu est Montréal Relève et aborde avec enthousiasme les objectifs de l année qui débute. Notre leitmotiv : gardons le cap face à la morosité économique qui nous entoure, performons pour notre relève et préparons-la! 27

www.montrealreleve.ca info@montrealreleve.ca 514 270-3300 380, rue Saint-Antoine O., 6 e étage Montréal Québec H2Y 3X7 Octobre 2014 28