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AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

Transcription:

MANIFESTE LESANT SUITE A ii'ekwouêi 8UR LE PROCES DIT '3 PAR LOUIS KEYMOLEN,?CONSUL DE BELGIQUE A MEXICO. Cj::"5cJ MEXICO. IMPRIMERIE DE M. MURGUIA T COMP., Portai del Aguila de Orv. 1855.

///v'-,"' 7 /' \ 2\

'EXPOSÉ sur le procès dit de Gallinas, et le plaidoyer aussi coucis qu'élégant de Thonorable Monsieur J. B. Morales, ont anéanti la sentence de Monsieur le juge Antonio Madrid, le jugement de Messieurs Romero, Adame et Salonio, déclarant simulé un contrat authentique: mais ils n'ont pu anéantir préalablement Tabsurde et définitive décision instance. Et comme j'ai protesté contre cette ab«surdité, tout en annonçant à ces magistrats que j'en fesais le sujet d une réclamation diplomatique, je la publie, pour Içsfins annoncées, démontrant ensuite l'éoormité de Tabus dont je reste victime. Puisque nous no l'avons pas produite, fesons de Messieurs Tornel, Sepùlveda et Lebrija en troisième auparavant l'histoire de cette aitaire, appuyée du reste sur les documents que les tribunaux ont eus sous les yeux.

De retour d'un voyageà^ridléheùt',frappé de l'immensité' dèv ler^allfs'^^quë j'y reconnuàiriculles;je*suivis" en ^844 une correspondarfcè,pobry fortoèr uiie colonie protégée par le gouvernement de la Belgique* En 1845, je connus dans l'état le plus pitoyablela fer* me de Madame Moncad i qui tenta d'y introduire,d'après mes indications,quelques réformes. L'animadversion de Monsieur Francisco Fagoaga qui eu était l'administrateur en chef,comme aussi le créancier prcsqu'exclusif, en nom de Monsieur Fagoaga ex-marquis del Apartado, aprèsune direction de deux anées, en fut suscitée et Monsieur Fagoaga sère. déposséda Madame Moncada et la réduisit à la mi* Après mon retour à Mexico y J'eus avec elle et mon avocat Augustin arriva Madame Moncada. Flores Alatorre des;conférences^pour célébrer quelque coulî'at relatif à la ferme de Gallinas. Le 21 avril 1840; se signa, avec toutes les forùîàlitév voiilùe^, un contrai d^e fermage et je déclarai, par cireulawés, liqfuldiîr ma maison^ de commerce. îyèile 55 dû ïiiéine nioisi, je repus de Monsîeuif Tof nel, aliiriiràinistfe de la gnené, et à laidate du 30 de' MoAsieur le ûilnisïré des alïiifes étrângèpès,dess lettres de recomraeûdaîion, poiirles capitalesde Zafcalecâs et dé San Luis, dans les déparlemienls desquels se trouvent les propriétés qu'ej'avaisarfermél'set dont màtériclfe. j'alla'îs prendre la possession Mon voyage ne put s'etffcluer, parcequ'iîdevînt constant que Madame ivioricadaétait dépouilléde son pairîrabîne. Ène fui elle uiêmé le reconquérir et reviiit à Mexico: je parfitalors et pairdivers corftfetems suscités par

Monsieur Fagoagà, Va possessionne s'effemua quvvtix- derniers jours de l'année. Je na'empresaide continuer à payer tous les petitscnéarm ciers de Madame' Môncadâ ev après en être venu à boùtj ftlonsieur Fagoaga lul-méitië,reecvaîl*déjà»d'énormcs somf mes, soit eu traiterșoit eii liesliàux. La paix et l'ordre régnaient à Gallinas. Après uii' séjour de six mbîs, j'avaisceiitralisé Tadmlniisiralion, daïis une fernie toute riouvéllc, Mar^ianopoUs. ne de%^iit pas tarder à. répondre à son nonâ. Lt^$ fondeoietils'd'uflë églisey étaient déjàjetés. L'on trayaillaità des retenues d'eau!"c qui eussent fertilisé jusqu'au^:rocs. J^aVais écrit,à mon collègea la Vcracruzv pour le prier de m'adressep lesbelges qui pourraient arri'i'^r dan» le pays sans ressources^ et que je le» maîntiendraie gmtifi pendant six mois: je correspondais avec la Belgique,pour m'attirer des compatriotes. J'avais commencé à iûlrodaire dans les fefffaès quelques étrangers. Cependant, je devaisf porter ombrage à beaucoup de. monde, voire à Madame Moncadà même, et urne ligues'ar* ganisa contre moi. Ouaraûte brigands in'aseaîhîreiit le 4 Novembre 1 847, sous le prétexte de voler. Je devais être tué,je ne fus que Blesisé;mais Ton me laissa pour morti. Celévénenient s^estopcfé sons des condrtions si étrange^?,que les doutés les plus poip^nantsse sont élevées dans mon ei;prit et ce qui nva forlillé dans mes suspicions, cest qu'un des assassins que j'arrèîai, parvint à s'échapper des prisons, K)urque je n'eusse plus la clef de celle intrigueinfernale. Ce procès sur simulation est Venu depuis lever tous mes doutes ^près le 4 Novembre, }e via les infamies se multiplier.

-6- L'OQ cherchait à me décourag"^r, mais en vain. Mes plans étaient tracés,ils devaient s'exécuter,dusse je y sacrifier ma vie. L'on prépara cet embûche, ce contrat avec Slaioes. L'on voulut m'incrimer dans un meurtre que commit Tun de mes gardes de bois,dans l'exercice de ses fonc-. tions. Cependant Madame Moncada partitavec sa famille poar la.capitale le 29 Juillet \818. Les trahitions continuèrent à s'yourdir. Une lettre anonyme que j'attribueà Monsieur MariçDO Moreda, m'excitait a abandonner sans retard les fermes,mes jours y étant en péril. A cause de cet anonyme même, je résolus de ne plus quitterles confins de la propriété.j'obtins une force militaire pour ma sécurité et jejouisde nouveau de la tranquillité. Sur ces entrefaites, un Luis Caballero,sous un nom simule et sans exhiber de papiers,parut pour ra'eijiionner, pour faire commencer l'insurrection. Je le fis arrêter et emmener à PInos devant l'autorité supérieurequi le relâcha, parccqu'ildécouvrit son vrai nom et exhiba des lettres de Madame Moncada. Il lui fut intimé de n'avoir point à reparaîtredans les fermes, et je reconvics Madame Moncada de ses procédés. J'assembld^ tous mes employés et muni de mon contrat, je leur enjoignisen présence des autorilés locales,de n'avoir point à tolérer le séjourde n'importequi dans les fermes,sans mon autorisation expresse. L'intrîgueprenant des proportionsplusfortes,modesto Gabâllero,le frère de Luis, trop bien connu par certains voyageurs du Saltillo, que l'on crut capable de m'intimider,arriva à Pinos, chargé d'une procurationde Madame Moncada, et me demanda judiciairementla remise des

fermes. Je lai opposai mon contrat de fermage, et îa pos* session me fut continuée judiciairementdu consentement même de Gabaliero qui protesta que dans la 45,il pré* senterait des documents authentiques suffisants pour an* Duller mon contrat. Gela se passaità la date du 27 Noirembre 1848. L'on conjuraitchaque jour davantage. Dans une alerte simulée,contre des voleurs simulés,peu s'en fallut que je ne fusse fusillé par mes propres troupes déjàgagnées. Alors mes amis simulés ou non, les autorités de Pinos, m'engagèrent à fixer ma résidence et mes bureaux dans ce chef lieu,ou d'ailleurs,prétendaient-ils, je serais à même de m^opposer aux trames de Mexico. plus Monsieur Francisco Fagoaga, Monsieur Juan Maria Flo* res et leurs complicesfirent fabriquerà Modesto Gabaliero certaines lettres qui présentéesà Monsieur Madrid, mais reprises aussitôt,provoquèrent de cet honorable Magistrat, sur des lettres d'un voleur de grands chemins, mon intervention dans le maniement des fermes, en attendant que pussent se fabriquer les documents authentiques annoncés à Pinos, par le dit Gabaliero,lesquels documents se fabriquèrenten effet devant Monsieur Madrid, par Messieurs Fagoaga, Juan Maria Flores, Madame Moncada et Agustin Flores Alatorre, tous de connivence et sur lesquels, après m'avoir dépouilléde tous mes biens, Monsieur Madrid, ce juge d'une réputationsi élevée, devait, cinq ans plus tard déclarer,simulé un contrat qui ne Test pas. Modesto Gabaliero revint donc à Pinos, non pas avec ces documents authentiquesqui devaient annuller mon contrat, car ce n'était pas, par le juge de Pinos que mes ennemis voulaient laisser juger U simulation ou la veraci-

.,.près.de,monsieurmadrid, (é de ee GOD(ral,.aii^is porteur de Vexhqrto arbitraire d'ki- 4.eï\eRtion. Myétant conduit dao"!cs feraies.ayec..pï obit layec trop de pvqhilé,fio^dî^smidantmçsaclions à per^qu- ne, il.ai'impprlait peu que. mes opérationsfussent connues.d'un wervenleur. Je ne.na'ppposai.doncpas à l'inlervcntion quellequ'alteritaloire qu'ellefût,et je çon.tinuaià Jouirde la possessîmodés feaqes,.envertu démon contrat. Pao5 ces circonstances,je donnai Ja.aouvelle du décès ".de Madame JVIoncada..Modesto.Cabpilero qiii.^laitac- ;ÇQmpa9né cde Jlîpnsi^urFrancisco Fagoaga filspartit de PJcos.pour San Luis, Mopsieiur Fagoaga j;iplerventeur,que,p mmal'autoritéde comme mécontent de I^Jcosșe,prjésente prét^eptlu^héritier de. 5Ia4ame Moncada, sous les fo^rmiesilesplus.illégales, à.un juge dudit département, le**.,( uel.degrète ^ plus illégalement.ppssible,pne autre intecveatlonjmais.siansi qu'elledut m'êtrenotiûée, car doré op'avant mes adversaires ne çqrflplaientplus sur le droit,,mais surjes faits. Delà iasutrreclions,, dissentions,vols à forgaarnçiée,conflits:ep^re les, gouverneurs de dçux. départemen mes «droites,l'autrcoe CédérAliiS: et ^i Tun. fit beaucoup trop contre fit!,pasds$ezpour les soutenir,et wvoilà comment Varbitraire epglputitla.fortuned'nnindivida. ^N'^nmoinS' je Tesrtais toujours en possession,pips ou ^iqoins inquiété^il«sl vrai,de la partiedes fe.rmesspumises à la.juridictionde Z^x^tecas, dans l'entret^ms qpe se décrétât par Monsieur Madrid la levée de mon. intervention, à la demande de mon fondé de pouvoir; mais c*est oe^que^naes ennemis ne pouvaient tolérer,eux ^îpolissants et il se fit un Pâté. -.Monsieur Fagoaga ou si.l'qnai^iemieux, Monsieur Juan slwà F^i'esque.Mâ^da^neMoncada: et Monsieur l'avocat

Gastaneda y NÂjeraont accusé dans le dossier,de faire le mannequin pour le premier, Tun des deux exécuteurs testamentaires enfin,de Monsieur Fagoaga le Marquis, se présentacontre Monsieur Beteta,l'ami intime de Fagoaga, l'exécuteur testamentaire de Madame Moncada, devant Monsieur Madrid, et créancier et débiteur,du milleur accord convinrent d'une saisie pour une somme dé cinquante mille piastresqui ne se devaient pas. Un nouveau réquisitoirepartitdonc pour Pînos; mais comme ce n'était plus une dépossessionprovisoirecomme l'intervention que Ton voulait,sinon une dépossession définitive,le réquisitoirefut rédigéde telle façon et acheminé avec de telles instructions,qu'ildevait être exécuté nonobstant quelqu'oppositionque ce fût, et c'est donc ainsi que la saisie eut lieu sans que mon interventeur et moi fûmes appelés et non pas, pour les $50,000 décrétés,mais toute la ferme fut mise sous le séquestre,grâce à l'audace du Bouillant avocat Bustos qui intimida le juge avec ses faits et gestes. Dès que je pus présumer ma dépossession,je m'y opposai immédiatement, exhibant de nouveau mon contrat du SI Avril 1846. Le juge exhorté, tout en reconnaissant mes droits de fermier en vertu de ce contrat, déclara devoir obéissance au réquisitoiret n'acceptant pas mon opposition,me permit de recourrir à qui de droit. J'appelai du jugement: mon appel fut rejeté. J'interjetai le refus d'appeldevant le tribunal supérieur du département qui allait connaître du cas, quand l'audacieux Monsieur Madrid eut la témérité de provoquer une compétence à ses supérieursgui eurent la faiblesse de l'accepter. Mes adversaires ayant récusé deux juges, Tun Modsieur 2

-10- Paeheco adjodrd'bdi ministre mexicain à Paris; l'antre Monsieur Morales maintenant mon défenseur,ces magistrats farent remplacés par deux autres de leur dévotion, comme Monsieur Madrid et cette compétence se décida Injustement en faveur de ce dernier. Telle est l'histoire très abrégéede ce procès. Voyons après cela,la sentence de Messieurs Tornel, Sepùlveda et Lebrija. '^Mexico28 Août 1855. *^Yu ces actes suivis par Monsieur Juan Maria Flores 'yteran, exécuteur testamentaire de Monsieur José Fran- *'ci5co Fagoaga,'ex-marquis del Apartado, contre Vexé- '^cution testamentaire de Madame Mariana Moncada, sur ^^paiements,et l'incident de terceria provoqué par Mon- '^sieur Louis Keymolen consul de S. M. le Roi des Belges '^déduisant des droits â Tarrentement dés fermes de Ga- ^Mlinas et ses dépendances: vu ce qui a été alléguéparles "parties dans leurs écrits respectifs:les preuves présen- '*tées: l'appelinterposé par Monsieur Louis Keymolen "sur la sentence supérieure de la seconde instance: les "plaidoyers produits,lors de la troisième instance, par "Monsieur Miguel Atrîstain défenseur de Monsieur Flores "y Teran; par Monsieur l'avocat Francisco Maria Beteta, "pour Madame Moncada et par Monsieur le licencié J. B. "Morales, pour le tiers opposant; et tout ce qui a été tenu "présent et conste du dossier. Se souvenant parfaite^ "ment que le 2( Avril 1846, il a été célébré par devant "notaire un contrat de fermage de la ferme de Gallinas "et ses dépendances entre Madame Mariana Moncada et "Monsieur Louis Keymolen: que l'avocat Monsieur Augus- "tin Flores Alatorre qui fit la rédaction du contrat a dé* "claré que cet instrument se fît avec le but de déposses^

^'sioner de l'admiaistration des fermes, Monsieur Greg^o- '*rio Sanchez, nommé par suite des gestions de Monsieur ^'Francisco Fagoaga, comme exécuteur testamentaire de '^Monsieur José Fraticisco Fagoaga, ex-marquis del Apar- ^Hado, ce que déclara aussi Madame Moncada qui octroya "le contrat: que celte dame comme Tavocat Flores Ala- ^'torre ont déclaré que l'affermage fut simulé, avec le but ''déjàindiqué et avec l'intention de ne point le rendre ef- ^'fectif: çtie Messieurs les avocats Luis de la Rosa et Ma* ''nuel Gastaneda y Nâjera, le premier ex-chargé de pou- *'voir et le second ci devant avocat de Madame Moncada, ^'conviennent dans leurs expositions qui figurentau pro- '^cès,qu'ilsignorèrentqu'un«arrentement pareils'étiitcé- 'iebré, le premier de ces Messieurs ajoutant que Monsieur ^Xouis Keymolen ne pourra point prouver son existence "réelle et véritable: qu'au contraire,parmi les papiers de ^'Madame Moncada, il y a des indices avec lesquelsil sera ''prouvéqu'iln'a pas été mis à exécution: que des docu- ''ments juridiques et faisant foi, existent au dossier,p^r ^'lesquels, il est établi qu'aprèsque le contrat d'affermage "fut octroyé en faveur de Keymolen, Madame Moncada "mit et envoya un administrateur en son nom dans la "ferme de Gallinas,et que cet administrateur célébra des "contrats de fermage d'une partie des terres, avec Mon- ''sieur Quirino Cuellar et Monsieur Pierre M. Montejana, "sous la condition delre ratifiés par Msrdame Moncada, "propriétaire des fermes: gt^e également, après avoir cé- *'lebré le contrat avec Keymolen, Madame Moncada elle- -même octroya un contrat d'affermage d'une partie très "principale de la ferme de Gallinas en faveur de Monsieur ''Federico Staines: que les livres de la ferme de Gallinas, "reconnus en forme et correspondant à rannée 4848 en

^démontrent rien qui indiquâtque la ferme eût passéaux maios d'un autre possesseur: qu'ilexiste des constances dans le procès,et s^ilest vrai qu'ellesne furent pas reconnues en tems et forme, n'ayant pas été rétorquées de 'fausses,elles accréditent que Mme. Moncada eut l'intention de disposerdes bestiaux et des existences qui par le 'contrat authentique d'affermageapparaissentvendus à 'Keymolen, pour 'l'ex-marquisdel payer à l'exécution testamentaire de Âpartado, les quantitésqu'ilréclamait: ^que l^.valeur des choses ajoterméesà Keymolen étant si considérable,il ne lui fut pas exigé de garantiespour 'l'exécution: que les sommes que Keymolen a payées pour ^compte de Mme. Moncada ainsi que le prouvent les piè- 'ces du procès ne gardent point de prc ^orlionavec ce 'qu'ilaurait du avoir satisfait, supposant que l'affermage 'fut réel et effectif: qœ l'exécution testamentaire de Mr. 'J. Francisco Fagoaga ayant déduit son action contre 'Mme. Moncada pendant sa vie,et ayant obtenu le se- 'questreou la saisie d'une partiedu bétail et des existen- 'ces qui se disaient vendus à Keymolen, celui-ci étant sur 'les lieux de l'exécution,ne fit aucuoe opposition pen- 'dant la vie de Mme. Moncada et la provoqua seulement 'aprèssa mort, deux ans plus tard que l'exécution de la 'saisie, ce qui est incompréhensible, vu son caractère de 'fermier et les bases du contrat: qu vu le but confessé 'de la confection du contrat authentique de fermage en 'faveur de Keymolen; le transfert de la possession des 'existences des fermes pour moins de leur valeur réelle, 'et celui des bestiaux, avec l'obligationde remettre un 'nombre égal de têtes à l'expirationdes neuf années d'af- 'fermage, cela démontre Tintention de soustraire de Tac- 'tidh péremptoiredes créanciers ces biens qui répondaient

-15- ^^oomme fruits de la propriétéhypothéquée eu faveur de '^leurscrédits: que autant par ce qui est déclaré par Mme. '^Moncada et soutenu par son exécuteur testamentaire ^^Mr. l'avocat Beteta,comme par ce qui est allégué,con- '^fessé et intenté prouver par Mr. Louis Keymolen,.il est ^'constant que celui-ci durant la vie de Mme. Moncada ad- la ferme de Gallinas et ^^ministra pendant quelque temps ^'sesdépendances. Gensidérant tout ce qui a été présup- ^'posépréalablement et prenant en attention la plus se- ^ ^rieuse que par la loi 11, tit.10, lib. S. Rec, se réprouve ^Houte fraude et simulation avec lesquelse préjudicient ^^les droits d'un tiers créancier aux bie^s du contractant: '^que conformément aux doctrines d'acevedo commentant ^^cetteloi țout contrat simulé est t^p^o^tire nul, etlasi- ' émulation peut être prouvée, aussi cchume la fraude,par ^'suite ie conjectures, et la donation ou la vente de tous ^Mes biens au préjudice d'un tiers est présumée faite avec ^ ^fraude;ce qui peut aussi être dit,avec un motif égal, du ^ ^contrat d'affermage dans lequell'on vend une partie cou'^ ^^sidérable des fruits et des existences de la chose louée, **Que vu la raison de la loi 4, tft,7, lib, 10 de la Nov. Re* ^^cop.» le fait seul de subsister la chose louée au pouvoir ^^de son propriétaire, prouve la simulation du contrat et ^'le rend nul, d'aucune valeur ni effet. Que suivant les ^'doctrines del Salgado (Labyrint. crédit, comentario à ^^lasdecis. de la Rota, dec. 8 f^),l'instrument d'un con- ^Hrat simulé,quoi qu'ayant les caractères publics, ne doit /^point être exécuté,et Tinstrument simulé,quoique su- ^'perficiellement, apparaî tel instrument, néanmoins subs-* ^^tanciellement et par l'opération seule de l'entendement;, ^'ne l'est pas (decis.22, num. 31). Que d'aprèsle même ^'auteur,pour prouver la simulation du contrat, il suffit

-14- ''qu'ily ait ea cause pour simuler,et qu'ilexiste au moios ''deux conjecturespour la parsuader; étant réputées com- ''me telles n'avoir point donné caution de la grande som- ''me que comporte le contrat,spécialementquand lecon- ^ 'tractant à qui la sécurité devrait se donner est femme, ''et que le témoin qui intervint dans le contrat découvre "la simulation. (Decis.8?, nums. 6 y 8, ydecis. 22, "nums. 9 y 10). Que la remise ou le paiement d'une pe- "tite partie de ce qui est du pour un contrat ne prouve '^point la véracité de l'instrument dans lequelcelui-ci est "consigné(salgado,lugarcitado,decis. 22, num. "par la confessioi^de 10).Que l'une des partiescontractantesșpé- "cialement quand l'on allègue d'autres appuis et conjec- "tures, la simulation est prouvée (cap.ad nostram, de- "cretal. de empet. et bendit. Salgado, decis. 127, nums. "8 y 10.) Que si cela est certain quand dans l^cas des "autorités citées,la questionest versée entre les contrac- "tants mêmes, à plus forte raison, cela devient indubita- "ble, quand la différence existe avec un tiers qui n'inter- " vint pour rien dans le contrat simulé,quand cette con- "fession rend abusif le but que s'était proposée la partie "en simulant le contrat, et quand la confection est préju- "dicielle aux intérêts matériels du confessant; devant re- "marquer dans le présentcas, que "MoDcada la confession de Mme. favorise l'intention de l'exécution testamentaire "de Mr. José Francisco Fagoaga,qui la demanda ejecutiva- * 'mente, et non pas celle de Mr. Francisco Fagoaga, ainsi "que l'on a prétendu donner à entendre dans quelques piégées du procès.que soit que Mr. Louis Keymolen ait of"- "cieijisement administré la ferme de Gallinas et ses dépen- "dances, soit qu'i l'aitadministrée par comission de Mme. "Moncada durant l'absence pour maladie de la dite dame,

?..? \ -?^^- ~^ ^^ilestobligé à rendre comptes de sa gesliod șatisfaisant "les valeurs dont il résulte responsable, (Leyes 20,21, *^25țir.i% part. 5; leyi,tit.1,lib. 10 Not. Rqc, y 26, *'tit.12,part.s). Prenant donc en considéi'atîon tout c«"qui a élé exposé,nous avons du déclarer et déclarons. ^Tremièrement. Se confirme la sentence supérieure de "1 Exe. seconde chambre du vingtsept Octobre de Tannée "pasée mil huit cent cinquante quatre,qui confirmant *^cellede l'inférieur, déclara que la partiede l'exécutant "et de l'exécuté ont prouvé parfaitement l'exécution de ^^simulation opposée au contrat authentiquede fermage "de la ferme de Gallinas et annexes, octroyépar devant "le Notaire Mr. IgnacioPeôa, par Mme. Mariana Moncac'da en faveur du dit Mr. Louis Keymolen, et que celui-ci "n'a pas prouvé comme ildevait,être positif et certain le "contrat contenu dans le dit contrat authentique; et n'é- "tant d'aucune valeur pour fonder les droits qu'à déduits "le dit sieur Keymolen; repoussa la tercma opposée le "condamnant aux^frais. Secondement. M- Louis Key- "molen procédera immédiatement à donner compte, avec "paiement, de la direction et maniement de la ferme de "Gallinas et dépendances dont il s'acquitta pendant quel- "qiïetemps. Troisièmement. Mr. Louis Keymolen est "condamné au paiement des frais du procèsjudiciaires et "personnels de cette troisième instance, conformément à "ce qui est disposépar les lois 27,tit.23,pag. 3, y 2, tit. "19, lib. 11 de la Nov. Recop, Que soit retourné au Juge "de son origineavec copie certifiéedu présentle dossier "pour qu'ilsuive l'étatqu'ilavait,quand Mr. Louis Key- "molen opposa sa terceria^ remettant "ments qu'ilprésenta à la chambre, par à celui-ci les docu- voie d'instruction ^4ors des plaidoyers Ạinsi l'ont ordonné.,messieurs les

Sepùlveda. ^'ministres dont est composée la troisième chambre du ^ ^tribunal suprême de Justice de lailiation. Et signèrent. "Tornel, ' '^J. Lebrija. Viviano Beltrau,secrétaire.» Voilà l'œuvre du tribuaal suprême a Mexico, de la haute Cour de Justice de la nation. Écrasons-la, comme avons écrasé celle de Mr. Madrid, ainsi que nous avons écrasé celle de messieurs Romero, Salonio et Adame. Le plaidoyer de Mr. Morales, mon exposé, par nous des arguments tout différents ont invalidé,incriminé même la déclamation non pas sirmuécymais fausse de l'avocat Flo* res Alatorre (Augustin),celle de Mme. Moncada. Il doit n'en être plus question ici. Les lettres de Mr. Luis de la Rosa, de Mr. l'avocat Castaneda y Néjera n'ont pour elles que le ridicule. Celle de Mr. de la Rosa même que Timposture, ne pouvant pas prouver qu'il ait été le chargéde pouvoir de Mme. Moncada, tandis qu'ila été jugé que j'avais les reçus que niait Mr. de la Rosa; tandis que Beteta a décljuré ne pas avoir eu les lettres,les confessiods que Washington. mentionne Tex-ministre à Et pourquoi cette lettre que Mr. de la Rosa écrivait à son cousin Mr. Firmin Carrion à Pinos est-elle dans les mains de Mr. Fagoaga? Parce qu'elleest le fruit do l'astna, de la simulation. Le dit Mr. Carrion qui a la réputation d'être dans le département de Zacatecas,l'intégrité peraonnifiée,m'a écrit qne pour Fhonneur de la justice^il espérait que je gagnerais le procèsqui m'avait été intenté. Mr. Carrion était mon juge"iié.mr. Madrid en ayant eu la témérité de provoquer une compétence sur juridiction à son supérieur,au tribunal suprême de l'etat fédéral de Zacatecas,m'a distrait de mon domicile,de mon juge Mr.

ment célébrés avec moi, signés par inon administrateur Domingo Delgado" avec lequelmême plus tard j'aicélébré un pacte authentique comme fermier, par suite de mon contrat du 11 Avril. Au bas des copies de? dits contrats qui figurentau procès,il est vrai que nous avons vu la clause que ces contrats devaient être ratifiés par la propriétaire Mme. Moncada; mais d'abord je doute aujourd'- hui si cette clause n'est pas posthui ^e,puisque ces contrats ne contiennent pas la ratification voulue, car le faux est parent du simulé,ensuite qu'importe l'existence de cet' te clause,puisque mon administrateur peut Tavoir mise, pour éviter une reconvention de la propriétaire,mon contrat ne stipulantla faculté de sous-fermer. Si mes adversaires ont eu la malencontreuse ou plutôt l'heureuse idée d'inventer la simulation d'un contrat authentique, il parait que^ messieurs Tornel, Sepulveda et Lebrijafont d'utiles inventions pour soutenir leur idée frauduleuse. Le contrat q.u'octroyamme. Moncada à Stains,devant m'être onéreux, j'accussel'exécution testamentaire de Stellionat,et messieurs Madrid et les autres juges qui ont connu de ce procès, la doivent déclarer Stellionaire. Messieurs Tornel,Sepulveda et Lebrijaont qualifiéde prtnctpalisimala partie des fermes accordée à Sîaines. Cette qualificationexcite ma pitié:mr. Louis de la Rosa témoigne de Washington sur des faits qu il ignore; messieurs Tornel, Sepulveda et Lebrija ignorant à Mexico les choses que de Gallinas,peuvent certifier en ignorants aussi bien Mr. de la Rosa. M. Morales s'est évertué dans son plaidoyer à démontrer que Keymolen possèdeles livres des fermes de 1846; que le juge de Mesquity ne peut pas les avoir eu sous les

yeux, pour le certificat en question. Les partiesadverses n'ont pas contredit ce fait qui est donc accepté,et néan-* moins messieurs les juges de la troisième Cour, persistent à baser leur décret sur la lausse déclaration de la justice ou plutôt de l'injustice Ẹn entrant du reste,au fond d^ la question,le juge de Mesquity ne dit pas ce que lui font dire les juges de Mexico. D'ailleurs,ces messieurs qui paraissent savoir tant de choses qui ne constent pas au procès, devraient bien savoir aussi que la possessionmatérielle de Gallinas n'a pu m'étre donnée, qu'au commencement de 1847,et que les livres de 1846 ne peuvent donc rien prouver dans le cas. Si l'exécuteur testamentaire,les juges aidant,a abusé des lettres de Mme. Moncada qui prouvent que cette da* me se proposait de disposerdes bestiaux et existences des fermes, qui par le contrat du 21 Avril apparaissentvendus quée de à Keymolen, qui la loi sur le Stellionatlui 'soit appli* nouveau. La garantieque Mme. Moncada a reçue pour l'exécution de notre contrat,est celle de Thonneur d'un honnête homme. Gela vaut plus que toutes les garantiesmatérielles possibles, incluses celles que donne un contrat authentique, surtout alors qu'ily a des intéressés et des juges qui peuvent déclarer simulé un tel contrat. Mme. Moncada n'était pas ea curatelle,n'était pas sous la tutelle de messieurs Toriiel,Sepùlveda et Lèbrija: elle était son libre arbitre. D'ailleurs elle a fait le contrat du 21 Avril sous la direction du fameux Augustin Flores Alatorre qui y a mis des conditions telles que je ne pusse emporter le Saint et raumône. Messieurs -Tornel,Sepùlveda et Lebrija n'ont donc pas eu à juger, sur si Mme. Moncada a eu ou n'a pas eu assez de garanties, pour célébrerun

~ 20- centrât. e coa4rat a été octroyépiur Mme. Moncada, purceqw'eh en avait le droit. N'eaipiètezpas alors,mes' ftiews les juges sur la mauvais foi de l'exécnleiir testamantaire de Mme. Moacada, «t ne soup^onez pas ma lionne foi,car qui comme moi a eu de Mme. Moncada le pouvoir le plus étendu, qui authentiquement a été a;^torisé en 484S, à moins que vous ne le déclariez également Mtntdéyà louer,hypothéquer,vendre etc. etc. etc. laleraie de ftallinas;qui n'^afait de ce pouvoir aucun autre «sage que celui de poursuivredevant Ja haute Cour de Justice S. Ë. Mr. Francisco Fagoaga, criminellement,ponr vol, sans que Ton ait le moindre griefindélicat a me jeter à la figure,ne dois pointle permettreà messieurs Tornel,Se' pûlvedaet Lebrijaqui moins que personne peut-êtreeussent jouide la confiance illimitée de Mme. Moncada. Dans ieê^contrats que Ton prétendque Mme. Moncada a octroyés en faveur de Staines,Guellar et Montejano il n'a pas été stipuléd'ailleurs de garantienon plus. Pourquoi donc aurait on du la stipulerdans mon contrat du 21 Avril? Le considérant suivant qu'ontdonné messieurs les juges reste pour mon intelligence quelque peu énigmatique. ^^Vu que les sommes qui ont été prouvées dans le dos- *'sîeravoîr été payées par Keymolen pour compte de Mme. ^'Moncada ne gardent pas de proportion avec celle qu'il '^devait avoir '^effectifle fermage." satisfaite, dans la suppositiond'être réel et Il m'était donc prohibé,semble-t-il, de payer à Mme. Moncada, ou de payer pour compte de cette dame, n'importe quelle somme que m'aurait réiciamée quelqu'un de aes créaneiers,ou dont elle-même aurait eu une urgente

-21- nécesbitè^ poqp ne pas mourir de misère,sans comméiire un grief șans me nuire,sans prok"quer là raine que j'ai éproutée eu effet. II fallaitdoûc, non seulemeot être,ce que m^ofit reproché mes adv^mires, un homme iotéres^ se; mais un ogre fi^iaocter. Messieurs T^^rnel,Sepùlveda et Lebrijame foflit un autre ^rief,d'avoir misa la éispositidnde Mme. Maocada, pour couvrir une saisie de $ik,oqo,fkête par Mr. Fagoaga, une partie,nm des bestiaux qui formaient la base dd mon contrat,mais le produitannuel de ces bestiaux,doat la vente est très 4id4;e à -un femiier. D'abord,je dés"rais de tout mon pouyair,j''usaisde touie mon influence,pourque Mme. Moncada fat debanrassée des exigencesde Mr. Fagoaga,afin que 'lesconséquencesn'en retombassent pas sur moi, ainsi qu'en réalité, 41 est arrivé. Ma délicatesse ensuite fesait qu'ilme répugnaità m'opposer à un droit acquis par un acte authentique^quelque sùnulé qu'ilfût, à en croire Mme«Moncada* Get^e délicatesse sera audessus de»lafiortéede messieurs Torsiel,Sepûlvedà et Lebrija, et dès lors il n^est pas surprenant qu'ilsn'aient pu rafiprécier à sa valeur. Le transfert de ia possessiondes existences des fermes à moindre prix de tour valeur réelle,disent 4B(iessiauaFS Tprnel,Sepùlvedadt Ld^rija (jene sais où ces juges ont vu cela puisque ";ela n'est pas) et cdu:i des bestiaux avec l'obligation de remetlre un nombre égalde têtes à Fexpiration des neuf années de fermage, rend manifeste l'in-^ tentioa de soustraire de l'action pérémptoirede$ x^réanciers,ces biens qui étaient responsablescon^me fruits de la propriétéhypotequéeen faveur de leurs créances. J'ignore aussi d'où messieurs les juges ont tiré ces conséquences, tandisqu'ici dessus,ils m'ont accusé d'avoir laia-