La société de coopérative de fabrication de. chicouangue. A besoin de vous. présentation de la coopérative



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Transcription:

La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative 1

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La société de coopérative de fabrication de chicouangue A besoin de vous présentation de la coopérative {impression sur papier FSC}

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sommaire / sommaire 1 / présentation de la coopérative le manioc le contexte la coopérative les agriculteurs les ouvriers agricoles les ouvriers du conditionnement activités complémentaires les pôles d approvisionnement les équipements la situation financière conclusion 2 / membres de la coopérative 5 7 7 9 11 11 11 11 11 11 13 13 17

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1 / notre colonie 1 / Présentation de la Coopérative Le manioc Le manioc est un féculent consommé dans plusieurs pays tropicaux, dont l Afrique subsaharienne. Il est l aliment de base de 80% de la population d Afrique. Pour sa consommation, le manioc est réduit en farine ou préparé sous différentes formes, dont la Chicouangue (bâton de purée de manioc), (Kuanga) ainsi consommée en Afrique centrale. Le manioc est également la troisième source de calories dans les tropiques derrière le riz et le maïs. Comme cité précédemment, des millions de personnes, en Asie, en Afrique et en Amérique latine dépendent de ce dernier. Cultivé la plupart du temps par des familles pauvres, cet aliment est vital à la fois pour la sécurité alimentaire et comme sources de revenus. Dans ses activités, la Coopérative de Production de Chicouangue encourage la culture du manioc, qui est exploité dans sa totalité, de la feuille au tubercule. Le contexte En 2001, après avoir fait le constat sur le conditionnement inadéquat des denrées alimentaires en provenance d Afrique subsaharienne, nous avons eu l idée de reprendre certains produits traditionnels et de les adapter aux normes d hygiène et de sécurité sanitaire européennes. D où la création de BTM, qui fût la phase expérimentale de la révision du processus de fabrication et de mise en conditionnement de la Chicouangue. En 2009, Essaim (incubateur de la Chambre d économie sociale et solidaire après-ge), dans son rôle de valoriser les idées et motivations, nous a aidé à rendre ce projet viable, en nous donnant les outils nécessaires à un bon fonctionnement et à une organisation pointue. Nous avons reçu un soutien financier du Service solidarité internationale de la Ville de Genève et optenu un crédit de la Banque alternative Suisse (BAS). En 2010, après une période de prospection pour la réalisation du projet, le processus de fabrication et de mise en conditionnement de la Chicouangue a été mis en place en RDC. De juillet 2011 à ce jour, la Chicouangue est fabriquée et conditionnée aux normes d hygiène et de sécurité sanitaire européenne et exportée en Suisse. 7

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La coopérative La coopérative de production de Chicouangue (SCPC) a été constituée en 2011. Un contrat de bail a été signé entre son représentant, M. Dédé Diangienda Biku, et la famille Biku, propriétaire des lieux, et légalisé le 11 février 2011. Le lieu de production, situé au No A/52, rue Luozi, quartier Matonge, Commune de Kalamu, Kinshasa, est opérationnel depuis le 20 août 2011. Les locaux ont dû être sécurisés contre les vols et autres déprédations. La coopérative poursuit les buts suivants : Procurer des revenus réguliers aux agriculteurs ainsi qu au personnel chargé de la fabrication des bâtons de purée de Manioc et du conditionnement. Approvisionner le marché local en produits alimentaires locaux issus de l agriculture biologique, garantissant ainsi la sécurité alimentaire et le respect de l environnement. Servir de pont culturel entre les autochtones et les populations d Afrique subsaharienne immigrées en Europe. 9

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Les agriculteurs Mise à part, quelques exceptions, les agriculteurs sont issus de familles de paysans qui cultivent quelques hectares de manioc sur leur terre d origine pour leur propre consommation. Les surplus des récoltes sont vendus dans le but d obtenir d autres denrées alimentaires ou d autres biens de première nécessité. En les regroupant, la coopérative leur offre d augmenter leur production et leur assure la vente des surplus à un prix correct et régulier du marché. Cela assure une stabilité des revenus et une réelle possibilité d investir pour de meilleures conditions de vie. Les ouvriers agricoles Les ouvriers agricoles sont des autochtones qui travaillent temporairement chez les agriculteurs qui possèdent plusieurs hectares de terres. Certains de ces agriculteurs font partie de la coopérative et nous fournissent le surplus des récoltes. Les ouvriers du conditionnement Les ouvriers du conditionnement sont en majorité des femmes sans emploi, ni formation que l on a initié à la fabrication des bâtons de purée de manioc. Activités complémentaires En tant que grande agglomération, Kinshasa n est pas épargnée des maux d ordre économique et social que connaissent les grandes métropoles. Notre structure permet aux jeunes sans formation de suivre un cursus de formation professionnelle en emploi financé par la Coopérative. Pour continuer à développer et ouvrir la formation à plus de jeunes, un fond «formation» est nécessaire. Les pôles d approvisionnement Pour assurer une fourniture régulière de Manioc, il a été indispensable de créer différents pôles d approvisionnement dans différentes régions situées à proximité de Kinshasa. Ces derniers se trouvent à Kinsuka Lutendele (nord de Kinshasa), à Menkao Mbokapolo (plateau de Bateke au nord de Kinshasa) et à Ngombe Kinsuka Nsala (dans le bas Congo). Les équipements Dès 2001, avec des fonds propres, nous avons peu à peu acquis le matériel nécessaire pour expérimenter le processus de fabrication de bâtons de purée de manioc et l avons stocké en Suisse. Neuf ans plus tard, la viabilité du modèle d affaire étant approuvée par ESSAIM (incubateur de la Chambre d économie sociale et solidaire après-ge ) un projet a été mis en place et financé par nos fonds propres, par un don du Service solidarité internationale de la Ville de Genève et par un crédit de la Banque alternative Suisse. Ce financement nous a permis de compléter le matériel acquis depuis 2001 et d acheminer le tout en RDC. A ce jour, cet équipement composé d un malaxeur, de deux vacuums sous vide, d un filtre à eau et de deux frigos nous permet uniquement de répondre à une demande limitée. Il n est pas suffisant pour augmenter la production et ainsi, répondre à la demande locale et exporter d avantage. Pour pouvoir adapter notre production à la demande, nous devons acquérir un deuxième malaxeur capable d effectuer plusieurs opérations entrant dans la fabrication de la Chicouangue, un groupe électrogène plus conséquent, un véhicule adéquat pour le transport des récoltes, une chambre frigorifique avec une capacité de stockage importante, ainsi qu un raccordement électrique individuel qui éviterait des coupures de courant régulières. 11

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La situation financière Apports initiaux Affectation des fonds Somme CHF Prêt privé 1 Fonds, machine et matériels estimé 150 000. Prêt privé 2 Financement voyage, préparation et rajout matériel 45 000. Prêt privé 3 Financement, transport matériel, port Kinshasa et frais manutention 15 000. Prêt privé 4 Financement complément frais de rénovation des locaux 12 000. Prêt privé 5 Financement des achats en produit brut 5 000. Service de la Solidarité internationale Matériel et rénovation 31 000. Crédit de la Banque Alternative Fond de roulement 38 000. Total 296 000. Ces apports nous ont permis de mettre sur pied le projet, de démarrer la production et de terminer la phase réalisation. Les fonds nécessaires pour l exploitation du projet ou fond de roulement ont été principalement absorbés par ces frais liés à la réalisation. Afin de concrétiser l exploitation, il est nécessaire d augmenter la production et d atteindre l objectif de production mensuelle de 12 000 pièces de bâtons de purée de manioc. Aujourd hui donc, les recettes nous permettent d assumer le paiement des recoltes aux agriculteurs, les salaires des ouvriers de conditionnement et les frais de l exploitation. Elles ne nous permettent pas de développer nos activités de manière à produire d avantage pour répondre à la demande tant local qu étrangère. L augmentation de notre production artisanale est liée aussi à l engagement d un nombre plus conséquent de femmes, qui, dans la situation économique actuelle, sont pour la majorité d entre elles, des piliers sur lesquelles reposent leurs familles. Afin de consolider la structure mise en place et de garantir une production mensuelle de 12 000 pièces, trois éléments essentiels ont été identifiés. Il s agit : 1 d acquérir un deuxième malaxeur, 2 d acquérir un groupe électrogène capable d alimenter les installations lors de coupures d électricité très fréquentes, 3 d acheter un véhicule tout terrain, indispensable pour l acheminement de la matière première de la plantation au laboratoire. Ceci résoudrait un des problèmes majeurs d évacuation des récoltes que connaissent les paysans et la coopérative, 4 d acquérir une chambre frigorifique pour la conservation du produit du fait de l augmentation de la production. Conclusion L innovation, réalisée au niveau de la production, mérite à elle seule de continuer l aventure. L attention portée à la création et le maintien d emplois pour les paysans (producteur de manioc), à l engagement prioritaire de femmes cheffes de famille (ouvrières dans la préparation et le conditionnement du manioc) ainsi qu à l encadrement des jeunes dans leur apprentissage, pousse cette aventure à relever un formidable défi, celui de contribuer à l éveil en RDC d une production éthique et responsable. 13

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3/ Membres de la Coopérative 1. Madame Lusongadio Biku Lina de nationalité Congolaise, né à Kinshasa le 9 janvier 1952. Residant à Kinshasa A/52 Luozi Matonge Kalamu. 2. Madame Lumuenidio Kimbangu Sidonie de nationalité Congolaise né le 14 juin 1956 à Kinshasa. Résidant à Ngombe Kinsuka, territoire de Mbanza ngungu, district de Cataractes, province du Bas-Congo. 3. Madame Kalukatukiko Angélique de nationalité Congolaise née à Kinshasa le 30 décembre 1962. Résidant à Ngombe Kinsuka, territoire de mbanza ngungu, district de Cataractes, province du Bas-Congo. 4. Madame Kimasi Matondo Mimi de nationalité Congolaise née à Matadi le 10 avril 1978. Résidant à Kinshasa 54 avenue Biabu, quartier Adoula, commune de Bandalugwa. 5. Monsieur Manda Kwadeba Jean de nationalité Congolaise, né à Kinshasa le 19 mars 1976. Résidant à Kinshasa 54 avenue Biabu, quartier Adoula, commune de Bandalugwa. 17

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nous contacter : Représentant délégué de la coopérative : Philippe Biku 8, chemin Frisco, 1208 Genève, tél +41 22 535 72 30 /+41 78 900 29 96 /+41 78 218 44 33 19

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