Contrôle de la charge et prévention du surentraînement



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Contrôle de la charge et prévention du surentraînement Par François Gazzano, BSc Préparateur Physique Advanced Fitness Designs, Inc http://www.af-d.com Contact: fgazzano@af-d.com 1

Contenu Relation entraînement-surentraînement Comparaison des différentes méthodes de quantification de la charge d entraînement Présentation de la méthode RPE séance Exemples d utilisation de la méthode RPE séance Présentation du logiciel FITeval 2000 2

Principes généraux de l entraînement SPÉCIFICITÉ: L'entraînement doit refléter le plus possible la tâche (et les systèmes énergétiques sollicités) à accomplir lors de la compétition visée. VOLUME: Le volume absolu d'entraînement (nombre d'heures, de km, etc) n'est pas le facteur déterminant de l'amélioration de la capacité de performance. INTENSITÉ: Le volume de travail réalisé à une intensité proche de celle de la compétition est le facteur principal d'amélioration de la capacité de performance. FRÉQUENCE: Les séances courtes permettent plus de travail à intensité élevée. RÉCUPÉRATION: Son manque favorise l'apparition de fatigue chronique, blessures et d'infections et ralentit les adaptations physiologiques. HÉRÉDITÉ: 70-80% de la capacité d'endurance et une grande partie de l'adaptabilité à l'entraînement est prédéterminé par des facteurs génétiques Adapté de Hawley & Burke : Peak Performance, Allen and Unwin Editors (Australia) ; 1998. 3

Relation entraînementsurentraînement «Le surentraînement est un état d épuisement qui résulte de l accumulation de stress sportifs et nonsportifs qui se traduit par une diminution prolongée de la capacité de performance avec ou sans symptômes physiologiques et psychologiques» B. Kreider, PhD, Memphis University, 1998 Capacité de performance Charge 150 100 50 0-50 -100 Fatigue aigue -10-20 Fatigue accumulée Fatigue persistante -30 Surentraînement -100-150 Adapté de A. Marion, Coaches Report, 1995 4

Continuum fatigue - surentraînement Fatigue aiguë accumulée sur plusieurs séances Réversible à court terme 2-3 jours de repos règlent souvent le problème Fatigue chronique persistante Réversible à moyen terme La réduction de ±40% du volume d entraînement pendant 2-3 semaines 2-3 jours de repos insuffisants Surentraînement Réversible à long terme Réduction très importante de la charge d entraînement nécessaire pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. 5

Surentraînement Symptômes courants Charge Vs Performance Baisse des performances et du VO2max Performance Charge Fatigue persistante Détérioration de la qualité du sommeil Détérioration de l'humeur et du sentiment de bien-être Apparition d'infection et de blessures (MacKinnon (a), 2000) 6

Surentraînement incidence Atteint la plupart des sportifs de haut niveau à un moment ou un autre de leur carrière (McKenzie, 1999, Pen et coll., 1996). Atteint 65% des coureurs de fond (McKenzie, 1999). Est la principale cause de blessures chez les triathlètes (Pen et coll., 1996). 7

Surentraînement et FC La F.C. de repos n augmente pas obligatoirement de 10-15bpm (Hedelin et coll., 2000; Callister et al., 1990, Verde et al., 1992 ) La F.C. de repos peut diminuer avec le surentraînement (Fry et al, 1991) La F.C. max. peut de 3-7% avec l entraînement et évolue de façon inversement proportionnelle au VO2max (Zavorsky, 2000) La F.C. max. peut aux valeurs pré-entraînement avec le désentraînement (Zavorsky, 2000) Il est recommandé de mesurer la FC maximale tous les 3-6 semaines afin d ajuster les zones d entraînement (Zavorsky, 2000) 8

Surentraînement et marqueurs hormonaux Ratio testostérone/cortisol % de variation 25 20 15 10 5 0-5 -10-15 0 3 5 8 10 Les niveaux de testostérone et de cortisol ne démontrent aucune corrélation avec la performance chez le cycliste professionnel (Hoogeveen, 1996) En dépit d un état catabolique post entraînement, la performance s est améliorée (Hoogeveen, 1996) Cortisol Testostérone Un ratio T/C élevé n est pas nécessairement suivi d une diminution de performance et d un état de surentraînement (Urhausen et al. 1995) -20 Jours d'entraînement intensif Norépinéphrine Malgré une augmentation de la concentration de norépinéphrine, la performance augmente ainsi que le VO2max (Billat, 1999) 9

Surentraînement et fonction immunitaire Le risque d infection est augmenté chez les athlètes souffrant du surentraînement (Fry et al., 1991). Plusieurs paramètres du système immunitaire sont inhibés lors d exercices intenses et prolongés (McKinnon, 2000). La baisse des paramètres du système immunitaire reflètent la contrainte imposée par l exercice, mais pas nécessairement le surentraînement (McKinnon, 2000). Une diminution des leucocytes et des autres paramètres du système immunitaire n est pas toujours observée (McKinnon et coll., 1991; Gabriel et al., 1998 ) 10

Surentraînement et perception subjective de l athlète L état de bien-être au repos et la perception subjective de la difficulté de l'effort sont significativement dégradés chez les sujets surentraînés. (Urhausen et al. 1998). Une forte proportion des infections (>80%) a été associée à un dépassement du seuil individuel de charge subjective (Foster, 1998). L augmentation de la sensation de bien être subjectif pendant la période d affûtage a permis d expliquer l amélioration de la performance en compétition dans 72% des cas (Hooper et al., 1995). 11

Surentraînement Facteurs de risque Entraînement monotone. Les exercices, charges et intensités sont peu variés d'une journée à l'autre (Kernan, 1998; Foster, 1996). Quantité de travail à haute intensité (anaérobie lactique; PMA) trop élevée combinée à récupération inadaptée à la capacité du sportif (Fry, 1991; Urhausen et al., 1995) Combinaison de stress sportifs et non sportifs (voyages, travail, examens, etc) sans modification du programme d'entraînement (Fry, 1991). 12

Surentraînement Le problème de la détection Iln'existepas demarqueur objectif unique (MacKinnon(a), 2000). C est un phénomène complexe influencé par des facteurs biologiques et psychologiques (Shephard, 1998). Reste plus facilement détecté par une baisse de performance physique et les altérations de l'humeur des sportifs que par des changements immunitaires ou physiologiques (Shephard, 1998). 13

Mesures de prévention du surentraînement Varier la charge de travail et les exercices d un jour à l autre et d un microcycle à l autre. Limiter la quantité de travail sollicitant le système anaérobie lactique Réduire systématiquement le volume d entraînement lors des semaines difficiles (voyages, travail, examens, problèmes familiaux). S assurer d'une nutrition optimale et en quantité suffisante Quantifier et contrôler la charge d entraînement, la fatigue physique et psychologique, les symptômes ressentis et la performance. 14

Méthodes de quantification de l entraînement La difficulté d une séance est influencée par l intensité, la durée, le type d exercice, le climat, le stress non-sportif, la nutrition, la motivation, la fatigue pré-séance. KM, NOMBRE D HEURES, RÉP., TONNES; indicateurs du volume % de VMA, VO2max, %1RM, RMs; indicateurs de l intensité OBSERVATION DIRECTE: Efficace mais difficile à réaliser lors d entraînements collectifs; réticence athlètes, analyses difficiles (Hopkins, 1991). CAHIERS D ENTRAÎNEMENT: difficiles à compiler (Hopkins, 1991). MARQUEURS BIOLOGIQUES; Onéreux, contraignants et difficilement généralisables pour un suivi routinier de l athlète (Hopkins, 1991). TRIMP (Bannister); Durée x (FC exercice FC repos/ FC max. FC repos); nécessite l utilisation d un CFM, inapplicable pour les exercices de type force/puissance/vitesse (Hopkins, 1991). RPE SEANCE (Foster, 1996); durée (min) x difficulté subjective (0-10) intègre facteurs contrôlables et non-contrôlables, valide pour quantifier des activités et intensités très variées. Indicateurs du surentraînement (Foster, 1998). 15

RPE Séance Utilisation pratique RPE 4-5 (difficile) correspond au seuil d accumulation de l acide lactique (ACSM, 1995) 1. Chaque sportif rempli une fiche hebdomadaire 2. Les fiches sont récupérées et les données insérée dans le logiciel FITeval 3. Les indicateurs sont automatiquement calculés 4. Les graphes sont imprimés et les décisions prises

RPE Séance Caractéristiques principales Très simple à comprendre et à utiliser. Ne nécessite aucun équipement particulier. La méthode RPE Séance développée par le Dr Carl Foster est actuellement la seule méthode permettant de quantifier la charge pour TOUS les types d entraînement (efforts continus, discontinus, compétitions, musculation, vitesse, etc.) Ne nécessite pas de mesure de la FC max. et de réévaluation régulière. Méthode validée de façon scientifique. Corrélations très fortes (0,75-0,9) entre RPE séance et score TRIMP, FC et lactates à l effort (7 sujets, 50 séances chacun). Concept similaire au score TRIMP mais applicable à tous les types de séances. Tient compte de la fatigue psychologique. Permet de quantifier efficacement la charge de travail, la tolérance individuelle à l entraînement et de favoriser la prévention du surentraînement. 17

RPE Séance - Indicateurs Charge Durée (min) x Difficulté globale (1-10); indicateur lié aux adaptations POSITIVES Monotonie Charge moyenne Hebdo./Écart-type de la charge; indicateur lié aux adaptations NÉGATIVES Contrainte Charge x Monotonie; indicateur lié aux adaptations NÉGATIVES et au SURENTRAÎNEMENT Fitness Charge Contrainte; indicateur de la capacité de PERFORMANCE 8000 6000 4000 2000 0-2000 -4000-6000 3000 2500 2000 1500 Semaine d'entraînement dont monotonie =2,5 2800 7000 Charge Contrainte Fitness -4200 Semaine d'entraînement dont monotonie = 0,89 2800 2492 1000 500 0 308 Charge Contrainte Fitness

RPE Séance Prévention des problèmes de santé Infections 89% des infections sont précédées de pics de CONTRAINTE Contrainte individuelle Note: Les données et les graphes en noir et blanc sont issus de Foster 1998 (25 athlètes de haut niveau membres de l équipe US de patinage de vitesse 14H et 9F.

RPE Séance - Détection d erreurs de planification Match Match Grosse contrainte prématch Contrainte très élevée, la période couverte a été mal tolérée par l ensemble des joueurs

RPE Séance Analyses interindividuelle Charge élevée et contrainte faible; entraînement bien toléré Monotonie élevée; écart important entre charge et contraintejoueur à risque

RPE Séance - Suivi longitudinal individuel Pic de contrainte répétés; risque de surentraînement

RPE Séance Optimisation de l entraînement à long terme 1993-1994 En 1995, l entraînement a été modifié par rapport à 1994. On constate: Une augmentation du nombre de jours «Faciles «(1-5/semaine) Une diminution de la monotonie et de contrainte 1994-1995 Une charge de travail identique Moins de blessures et d infections Une augmentation des performances (Adapté de Foster et al., 1998)

RPE Séance optimisation des microcycles d entraînement Lorsque l on conserve la même charge hebdomadaire élevée (±4000U) et que l on utilise le schéma: 4 séances dures +1 jour de repos +2 jours de récupération (±30 @ RPE=3) l entraînement est beaucoup mieux toléré que si l on s entraîne 6 jours @ RPE=5-6 avec 1 jour de repos (Adapté de Foster et al., 1998)

RPE Séance Suivi d une équipe de rugby Durée de l analyse # de joueurs Nombre des séances analysées/ joueur Durée moyenne des séances (min) Difficulté moyenne des séances Charge hebdo. 14 semaines (printemps 2000) 31 joueurs de rugby pro 1 29-110 65,4 (5,98) 4,2 (0,54) ±2900 Blessures totales Blessures précédées par un pic charge dans les 10 jours Blessures non précédées par pic de charge dans les 10 jours Durée moyenne entre pic de charge et blessure ou infection 42 35 (83%) 7 (17%) 3,82 (2,21) Remarques Le stress extra-sportif (déplacements, deuils, travail) augmente fortement la charge hebdomadaire si l entraînement n est pas adapté en conséquence Les séances provoquant les plus grosses contraintes sont les séances de préparation physique (VMA; musculation; Cybex) et les matches joués contre les équipes les plus fortes Les jours de match ne sont pas nécessairement les jours où la charge (Durée x DIFF) est la plus importante 83% des blessures et infections ont été précédées de pics de charge ou de contrainte. Cette saison, le club a été finaliste du Ch. De France pour la première fois de son histoire (Gazzano et Turblin, 2000)

Présentation du logiciel FITeval Système complet de gestion de l évaluation et du suivi de l entraînement Intègre la méthode de quantification de l entraînement développée et validée par Foster Utilisé par centres de médecine du sport, préparateurs physiques et entraîneurs Permet de réaliser tous types de tests et de comparer les résultats et la progression Architecture client-serveur permettant une utilisation en FITeval est distribué en France par réseau. MONITOR BP 303-64103 Bayonne Cedex www.monitor.fr / Tél.: 05 59 57 03 01 26

Références McKenzie DC: Markers of excessive exercise, Can J Appl Physiol, 1999 Feb, 24:1, 66-73 Gastmann U; Petersen KG; Böcker J; Lehmann M : Monitoring intensive endurance training at moderate energetic demands using resting laboratory markers failed to recognize an early overtraining stage, J Sports Med Phys Fitness, 1998 Sep, 38:3, 188-93 Gabriel HH; Urhausen A; Valet G; Heidelbach U; Kindermann W : Overtraining and immune system: a prospective longitudinal study in endurance athletes, Med Sci Sports Exerc, 1998 Jul, 30:7, 1151-7 Fry RW; Morton AR; Garcia Webb P; Crawford GP; Keast D: Biological responses to overload training in endurance sports, Eur J Appl Physiol, 1992, 64:4, 335-44 Fry RW; Morton AR; Keast D.: Overtraining in athletes. An update, Sports Med, 1991 Jul, 12:1, 32-65 Zavorsky GS : Evidence and possible mechanisms of altered maximum heart rate with endurance training and tapering; Sports Med 2000 Jan;29(1):13-26. MacKinnon LT (a): Special feature for the Olympics: effects of exercise on the immune system: overtraining effects on immunity and performance in athletes; Immunol Cell Biol 2000 Oct;78(5):502-9. Mackinnon LT (b) : Chronic exercise training effects on immune function; Med Sci Sports Exerc 2000 Jul;32(7 Suppl):S369-76 Hooper SL, Mackinnon LT, Howard A, Gordon RD, Bachman AW, : Markers for monitoring overtraining and recovery; Med Sci Sports Exerc, 1995 Jan, 27 :1, 106-12. Hedelin R; Kentta G; Wiklund U; Bjerle P; Henriksson-Larsen K : Short-term overtraining: effects on performance, circulatory responses, and heart rate variability; Med Sci Sports Exerc 2000 Aug;32(8):1480-4. Shephard RJ; Shek PN : Acute and chronic over-exertion: do depressed immune responses provide useful markers? Int J Sports Med, 1998 Apr, 19:3, 159-71 Uusitalo AL; Uusitalo AJ; Rusko HK; Heart rate and blood pressure variability during heavy training and overtraining in the female athlete; Int J Sports Med 2000 Jan;21(1):45-53. Hartmann U; Mester J : Training and overtraining markers in selected sport events.; Med Sci Sports Exerc 2000 Jan;32(1):209-15. Callister R., Callister RJ., Fleck SJ., Dudley GA. : Physiological and performance responses to overtraining in elite judo athletes; Med Sci Sport Exerc, 1990 Dec, 22 :6, 816-24 Verde T; Thomas S; Shephard RJ : Potential markers of heavy training in highly trained distance runners, Br J Sports Med, 1992 Sep, 26:3, 167-75 Foster C., Monitoring training in athletes with reference to overtraining syndrome, Med Sci Sport Exerc, Vol. 30, No 7, pp. 1164-1168, 1998 Fry RW, Morton AR, Keast, D: Overtraining in athletes. An Update; Sports Medicine 12(1): 32-65 Hoogeveen AR; Zonderland ML : Relationships between testosterone, cortisol and performance in professional cyclists. Int J Sports Med, 1996 Aug, 17:6, 423-8 MacKinnon LS, Hooper S : Overtraining and recovery in elite athletes. Final report submitted to the Australian Sport Council, 1991. Pen LJ; Barrett RS; Neal RJ; Steele JR : An injury profile of elite ironman competitors. Aust J Sci Med Sport, 1996 Mar, 28:1, 7-11 Hoffman J., Kaminsky M.,: Use of perfomance testing for monitoring overtraining in elite youth basketball players; NSCA Journal, 22:6, 54-62, 2000 27

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