Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux du Doubs



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Transcription:

Réduire les déchets pour mieux les traiter Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux du Doubs Décembre 2012

SOMMAIRE PREAMBULE... 14 1. Contexte réglementaire... 16 2. Historique de l élaboration du Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux du Doubs... 20 3. Périmètre du Plan... 22 3.1 Périmètre des déchets pris en considération... 22 3.2 L imbrication des Plans de prévention et de gestion des déchets... 24 3.3 Périmètre géographique du Plan... 25 3.4 Population en 2009 et perspectives d évolution... 26 CHAPITRE I - ETAT DES LIEUX DE LA GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX... 27 1. Inventaire des types, des quantités et des origines des déchets non dangereux produits et traités... 27 1.1 Les types et origines des déchets solides non dangereux collectés par le service public. 27 1.2 Les types et origines des déchets de l assainissement... 28 1.3 Les types et origines des déchets d activités économiques... 29 1.3.1 Les déchets d activités économiques collectés par les collectivités... 29 1.3.2 Les autres déchets d activités économiques... 29 2. Description et organisation de la gestion des déchets non dangereux... 30 2.1 Description et organisation de la gestion des déchets solides du service public... 30 2.1.1 Structuration intercommunale en 2009... 30 2.1.2 Description et organisation des actions de prévention de la production des déchets ménagers et assimilés en 2009... 33 2.1.3 Description et organisation de la gestion des ordures ménagères en 2009... 37 2.1.4 Description et organisation de la gestion des déchets occasionnels... 45 2.1.5 L évolution des flux de déchets solides non dangereux et non inertes du service public entre 2000 et 2009 (hors déchets de voirie)... 48 2.1.6 Les déchets de nettoiement et de voirie... 49 2.2 Description et organisation de la gestion des déchets de l assainissement... 50 2.2.1 Les déchets d assainissement gérés par les collectivités... 50 2.2.2 Les déchets d assainissement des stations d épuration industrielles... 51 2.2.3 Récapitulatif des déchets d assainissement en 2009... 51 2.3 Description et organisation de la gestion des déchets d activités économiques... 52 2.3.1 Description et organisation des actions de prévention et de gestion des déchets d activités économiques... 52 2.3.2 Gestion des déchets d activités économiques par les collectivités... 53 2.3.3 Gestion des déchets d activités économiques par les autres opérateurs... 54

2.3.4 Bilan des flux de DAE en 2010 et destinations... 57 2.4 Bilan des déchets non dangereux et non inertes produits sur le Doubs en 2009... 58 3. Recensement des installations existantes de collecte ou de traitement des déchets non dangereux... 60 3.1 Recensement des installations existantes de collecte ou de traitement des déchets solides du service public... 60 3.1.1 Recensement des déchèteries existantes... 60 3.1.2 Recensement des installations de transfert des déchets... 62 3.1.3 Recensement des installations de tri... 62 3.1.4 Recensement des installations de traitement biologique... 65 3.1.5 Recensement des installations de traitement des déchets résiduels non dangereux... 70 3.2 Recensement des installations existantes de collecte ou de traitement des déchets d assainissement... 75 3.2.1 Installations de traitement des boues de stations d épuration... 75 3.2.2 Installations de traitement des matières de vidange... 75 3.2.3 Installations de lavage des sables et de traitement des graisses... 75 4. Recensement des capacités de production d énergie liées au traitement des déchets76 5. Recensement des projets et réalisations d installation de traitement des déchets depuis 2009... 76 5.1 Projets faisant l objet d une autorisation ou d une demande d autorisation... 76 5.2 Autres projets et réalisations ou réflexions en cours depuis 2009... 76 6. Recensement des délibérations des personnes morales de droit public responsables du traitement des déchets entérinant les installations de collecte ou de traitement à modifier ou à créer... 78 7. Recensement des programmes locaux de prévention des déchets ménagers et assimilés... 80 8. Ordres de grandeur des flux interdépartementaux de déchets résiduels en 2009... 82 8.1 Importation de déchets vers le Doubs en 2009... 82 8.2 Exportation de déchets du Doubs vers d autres territoires... 83 8.3 Evolution potentielle des mouvements de déchets... 83 CHAPITRE II - PROGRAMME DE PREVENTION DES DECHETS NON DANGEREUX... 84 1. Les objectifs de prévention des déchets... 84 2. Les priorités à retenir pour atteindre ces objectifs de prévention des déchets... 87 2.1 Les déchets solides non dangereux du service public... 87 2.1.1 La généralisation des programmes de prévention sur l ensemble du territoire... 88 2.1.2 La réduction de la production d ordures ménagères... 88 2.1.3 La réduction des déchets verts... 90 2.1.4 La réduction des déchets occasionnels... 90 2.1.5 Zoom sur la gestion de proximité de la matière organique... 91

2.2 Les déchets de l assainissement... 92 2.3 Les déchets non dangereux des activités économiques... 93 3. Les indicateurs de suivi des mesures de prévention des déchets et méthodes d évaluation... 94 CHAPITRE III - PLANIFICATION DES DECHETS NON DANGEREUX... 97 1. Inventaire prospectif des quantités de déchets non dangereux à traiter... 97 1.1 Hypothèses d évolution quantitative des déchets ménagers et assimilés... 97 1.1.1 Hypothèses d évolution du gisement de déchets ménagers et assimilés si le Plan n était pas mis en œuvre... 97 1.1.2 Perspectives d évolution des quantités de déchets ménagers et assimilés collectés (intégrant les objectifs de prévention du Plan)... 98 1.2 Les perspectives d évolution des déchets d assainissement... 100 1.3 Les perspectives d évolution des déchets résiduels d activités économiques... 100 1.3.1 Hypothèses d évolution du gisement de déchets résiduels d activités économiques si le Plan n était pas mis en œuvre... 100 1.3.2 Perspectives d évolution des quantités de déchets résiduels d activités économiques produits en intégrant les objectifs de prévention du Plan... 101 2. Objectifs et indicateurs relatifs aux mesures de tri à la source et de collecte séparée102 2.1 Rappel des objectifs réglementaires... 102 2.2 Les objectifs relatifs aux mesures du tri à la source et de collecte des biodéchets... 103 2.2.1 Les objectifs relatifs aux mesures de tri à la source, de collecte et de valorisation des biodéchets des ménages... 103 2.2.2 Les objectifs relatifs aux mesures de tri à la source, de collecte et de valorisation des biodéchets des gros producteurs... 104 2.3 Les objectifs de valorisation des déchets ménagers et assimilés hors biodéchets... 104 2.3.1 Les objectifs de collecte sélective et de recyclage des déchets d emballages ménagers et des déchets papiers... 104 2.3.2 Les objectifs de recyclage des textiles... 105 2.3.3 Les objectifs de recyclage des déchets occasionnels... 106 2.3.4 Synthèse des objectifs de recyclage matière et organique des déchets ménagers et assimilés... 109 2.4 Les objectifs de recyclage des autres déchets non dangereux... 110 2.4.1 Les objectifs de recyclage des déchets d assainissement... 110 2.4.2 Les objectifs de recyclage des déchets d activités économiques... 110 2.5 Récapitulatif des flux prévisionnels de déchets non dangereux en 2024... 111 2.6 Définition des indicateurs, des méthodes d évaluation et de suivi des objectifs du Plan 113 2.6.1 Définition de la méthode d évaluation et de suivi des objectifs du Plan... 113 2.6.2 Définition des indicateurs de suivi des objectifs du Plan... 114 3. Les priorités à retenir pour atteindre les objectifs de tri à la source, de collecte séparée et de valorisation des déchets non dangereux...115 3.1 Les priorités relatives aux mesures de tri a la source, de collecte et de valorisation des biodéchets... 115 3.1.1 Les priorités portant sur la valorisation des déchets verts... 115

3.1.2 Les priorités portant sur le renforcement du compostage de proximité des déchets fermentescibles ménagers... 116 3.1.3 Les priorités portant sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs... 116 3.1.4 Les priorités pour la valorisation des composts issus des déchets organiques... 117 3.2 Les priorités portant sur la collecte sélective et la valorisation des déchets d emballages ménagers et des déchets papiers... 118 3.3 Les priorités portant sur le recyclage des déchets occasionnels... 120 3.4 Les priorités portant sur la valorisation des déchets de l assainissement... 121 3.4.1 Les priorités concernant l ensemble des déchets de l assainissement... 121 3.4.2 Les priorités concernant les boues de station d épuration... 122 3.4.3 Les priorités concernant les matières de vidange... 122 3.4.4 Les priorités concernant les sables, refus de dégrillage et graisses... 123 3.5 Les priorités portant sur la valorisation des déchets d activités économiques... 123 3.5.1 Les priorités pour les DAE collectés par le service public... 123 3.5.2 Les priorités pour les DAE qui ne sont pas collectés avec les déchets des ménages... 124 4. Le traitement des déchets non dangereux résiduels...126 4.1 Bilan des tonnages de déchets non dangereux résiduels à traiter... 126 4.1.1 Déchets ménagers et assimilés résiduels... 126 4.1.2 Déchets résiduels de l assainissement... 127 4.1.3 Déchets résiduels d activités économiques... 127 4.1.4 Synthèse... 127 4.2 L organisation du traitement retenue... 128 4.2.1 L organisation du traitement des déchets ménagers et assimilés résiduels... 128 4.2.2 L organisation du traitement des DAE résiduels... 128 4.3 Les équipements de traitement des déchets non dangereux... 129 4.4 Définition des limites aux capacités d incinération et de stockage... 131 4.4.1 Installation d incinération du SYBERT à Besançon... 131 4.4.2 Installation d incinération de PREVAL Haut-Doubs... 132 4.4.3 Installation d incinération de PMA à Montbéliard... 132 4.4.4 Installation de stockage des déchets non dangereux de Fontaine-les-Clerval... 133 4.4.5 Calcul du pourcentage de la capacité annuelle d incinération et de stockage des déchets non dangereux non inertes par rapport au gisement de déchets non dangereux... 133 4.5 Définition du déchet ultime... 134 4.5.1 La définition réglementaire du déchet ultime... 134 4.5.2 La définition du déchet ultime sur le périmètre du Plan du Doubs... 135 5. Synthèse des types et capacités des installations qu il est nécessaire de créer...135 6. Le coût de la gestion des déchets...136 6.1 Le coût et le financement du service public d élimination des déchets en 2009... 136 6.2 Les enjeux financiers de la mise en œuvre du Plan... 139

CHAPITRE IV LES MESURES RETENUES POUR LA GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX NON INERTES ISSUS DE PRODUITS RELEVANT DES DISPOSITIONS DE L ARTICLE L. 541-10 ET DISPOSITIONS PREVUES POUR CONTRIBUER AUX OBJECTIFS NATIONAUX DE VALORISATION DE CES DECHETS142 1. Les mesures retenues pour la gestion des déchets d emballages ménagers et les dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de valorisation de ces déchets...143 2. Les mesures retenues pour la gestion des déchets de papiers graphiques et les dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de valorisation de ces déchets...144 3. Les mesures retenues pour la gestion des pneumatiques usagés et les dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de valorisation de ces déchets...145 4. Les mesures retenues pour la gestion des textiles usagés et les dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux de valorisation de ces déchets.146 5. Les mesures retenues pour la gestion des médicaments non utilisés...147 6. Les mesures retenues pour la gestion des déchets d éléments d ameublement...148 CHAPITRE V LE RECENSEMENT ET LA RESORPTION DES DECHARGES BRUTES... 149 1. Définition des sites concernés et état des lieux en 2009...149 1.1.1 L inventaire départemental de 2001-2002... 149 1.1.2 Le programme départemental de résorption des décharges... 150 2. Les préconisations du Plan...153 1. Précautions d'usage et règles d'utilisation des résultats...169 2. Les estimations pour le Doubs...170 2.1 Année de l'estimation... 170 2.2 Tonnages... 171 ANNEXES... 157

GLOSSAIRE Biodéchets : les biodéchets sont les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de cuisine provenant des ménages, restaurants, traiteurs, magasins et établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires. Boues de stations d épuration : principaux déchets produits par une station d épuration : prise en compte les boues des stations d épuration des collectivités et des stations d épuration industrielles, exprimées en matière sèche. Collecte : ensemble des opérations consistant à enlever les déchets pour les acheminer vers un lieu de tri, de transfert, de recyclage ou de traitement. Collecte au porte à porte : mode d organisation de la collecte dans lequel le contenant est affecté à un groupe d usagers nommément identifiables ; le point d enlèvement est situé à proximité immédiate du domicile de l usager ou du lieu de production des déchets. Collecte par apport volontaire : mode d organisation de la collecte des ordures ménagères ou des matériaux recyclables dans lequel une colonne ou un conteneur enterré (appelé «Point d Apport Volontaire») est mis à la disposition du public, sans identification. Collecte sélective : collecte de certains flux de déchets (recyclables secs et fermentescibles) que les ménages n ont pas mélangé aux ordures ménagères, en vue d un recyclage matière ou organique. Compost : matières fertilisantes composées principalement de combinaisons carbonées d'origine végétale, fermentées ou fermentescibles, destinées à l'entretien ou à la reconstitution du stock de la matière organique du sol. Les composts fabriqués à partir de déchets sont définis par la norme AFNOR NFU 44051. Compostage de proximité : compostage de ses propres déchets organiques (déchets verts, déchets de cuisine, de potager, etc ). Compostage réalisé par les particuliers et les gros producteurs soit en tas, soit dans des bacs spécifiques appelés composteurs. Compostière : unité industrielle ou centralisée de traitement biologique des déchets organiques. Coûts : présentation en utilisant la matrice standard d expression des coûts établie par l ADEME, pour chaque catégorie de déchet ou globalement. Elle peut être remplie à partir de sources différentes : comptacoût, e-coût, données des EPCI. Prendre en compte si possible les charges indirectes. Déchet : selon la loi du 15/07/1975 (art. L 541 du code de l environnement) : «Tout résidu d un processus de production, de transformation ou d utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné, ou que son détenteur destine à l abandon». Déchets d Activités Economiques (DAE) : tout déchet dont le producteur initial n est pas un ménage. Dans le Plan du Doubs, le terme DAE est utilisé pour les déchets produits par les entreprises et les administrations. Déchets d emballages : emballages, matériaux d emballages dont le détenteur, qui sépare l emballage du produit qu il contenait, se défait, à l exclusion des résidus de production d emballages. DEEE (ou D3E) : Déchets d Equipements Electriques et Electroniques Ils comprennent : le Gros Electroménager appelé GEM (froid et hors froid), les Petits Appareils Ménagers (PAM), le matériel de télévision, Hi-fi, les instruments de musique électrifiés, les équipements informatiques et de télécommunication, le matériel d éclairage, les instruments de contrôle et de surveillance. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 9/174

Déchets fermentescibles : déchets composés exclusivement de matière organique biodégradable (déchets végétaux et déchets de cuisine). Ils sont susceptibles d être traités par compostage ou méthanisation. Déchets ménagers et assimilés : déchets non dangereux (par opposition aux déchets dangereux) provenant des ménages ou provenant des entreprises industrielles, des artisans, commerçants, écoles, services publics, hôpitaux, services tertiaires et collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers. Déchets Non Dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des propriétés qui rendent un déchet dangereux. Déchets occasionnels des ménages : déchets encombrants et déchets verts de l activité domestique des ménages, qui, en raison de leur volume ou de leur poids, ne peuvent être pris en compte par la collecte usuelle des ordures et sont réceptionnés en déchèterie ou collectés au porte à porte. Déchets recyclables secs : dénommés ainsi par opposition aux déchets putrescibles, ils intègrent les déchets d emballages ménagers recyclables et les journaux-magazines, matériaux qui sont très souvent collectés dans le cadre du dispositif de la collecte sélective des déchets d emballages ménagers. Déchets Solides Non Dangereux du Service Public : ensemble des déchets dont la gestion (au sens donné par les textes législatifs) relève de la compétence des communes (déchets gérés par le service public). On distingue les catégories suivantes : les ordures ménagères au sens usuel (comprenant les déchets des administrations et entreprises collectés par le service public), les déchets encombrants collectés au porte à porte ou en déchèterie et les déchets verts, les déchets de nettoiement (corbeilles de voirie, déchets des marchés ) et les déchets verts des collectivités. Déchet ultime (au sens de la loi) : «est ultime un déchet, résultant ou non du traitement d un déchet, qui n est plus susceptible d être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux». Telle qu elle est présentée dans le code de l environnement, la définition du déchet ultime se veut avant tout évolutive. Elle est adaptable dans le temps, puisqu elle varie en fonction de l avancée des progrès techniques réalisés en matière de traitement des déchets. Elle est aussi adaptable dans l espace, et s interprète différemment selon le contexte et la spécificité territoriale. Déchets verts ou déchets végétaux : résidus végétaux de l entretien et du renouvellement des espaces verts publics et privés (parcs et jardins, terrains de sports, etc., des collectivités territoriales, des organismes publics et parapublics, des sociétés privées et des particuliers). Déchèterie : espace aménagé, gardienné et clôturé, où l on peut déposer sélectivement différents déchets valorisables ou à éliminer. Les déchèteries simplifiées sont intégrées dans la mesure où elles répondent à la définition ci-dessus. Les flux des dépôts relais et des caissons mobiles sont inclus dans les tonnages réceptionnés en déchèterie. NB : les flux d encombrants collectés au porte à porte et regroupés en déchèterie ne doivent pas être comptés deux fois. Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et l élimination des déchets et, plus largement, toute activité participant de l organisation de la prise en charge des déchets depuis leur production jusqu à leur traitement final. EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale FFOM : Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères : elle comprend la fraction putrescible des OM (déchets de cuisine et la part des déchets verts des ménages jetés avec les ordures dans la poubelle) et éventuellement les papiers-cartons. Synonyme : biodéchets. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 10/174

Gaz à Effet de Serre (GES) : la convention de Kyoto a retenu 6 gaz à effet de serre direct (CO 2, CH 4, N 2 O, HFC, PFC et SF 6 ) ; l impact des déchets en terme d émission de GES est exprimé en tonne d équivalent CO 2, à partir de l évaluation sommaire des émissions de CO 2, de CH 4 et de N 2 O et des émissions évitées par le recyclage et la valorisation énergétique. Herbicyclage : terme canadien, qui consiste à laisser, après la tonte, l herbe coupée sur le terrain. La tondeuse appelée à «mulching», la laisse broyée en tous petits morceaux sur le sol, au lieu de récolter l'herbe dans un bac. ICPE : Installation Classée pour la Protection de l Environnement JRM : Journaux revues magazines ISD : Installation de Stockage des Déchets : lieu de stockage permanent des déchets, appelé auparavant décharge contrôlée ou Centre d Enfouissement Technique (CET) ou Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU). On distingue : l ISDD, recevant des déchets dangereux, l ISDND, recevant les déchets ménagers et assimilés non dangereux (ISD pour déchets non dangereux), l ISDI, recevant les inertes Mâchefers : résidus minéraux résultant de l incinération des déchets et sortant du four. Ils peuvent être valorisés, essentiellement en infrastructure routière, ou stockés en ISDND. Matières sèches (ou m.s.) : expression du poids des matières «sans eau», c'est-à-dire les matières restantes après déshydratation. Expression utilisée principalement pour les déchets de l assainissement Méthanisation : procédé de traitement biologique par voie anaérobie, dans des conditions contrôlées, de déchets exclusivement ou majoritairement composés de matériaux fermentescibles et permettant la production de biogaz et de digestat. L énergie produite est exprimée en MWh utilisés en autoconsommation, MWh vendus sous forme de chaleur et/ou d électricité et MWh dissipés. MODECOM : méthode de caractérisation des ordures ménagères, développée par l'ademe, qui permet d'évaluer le gisement détournable des ordures ménagères par prévention ou collecte sélective Mulching : le mulching (ou paillage) consiste à mettre en place une couche de matériau protecteur posée sur le sol, principalement dans le but de modifier les effets du climat local. Le terme mulching est aussi utilisé pour désigner l abandon de l herbe broyée sur le sol, opération réalisée avec une tondeuse à «mulching». Ordures Ménagères (OM) au sens strict : déchets «de tous les jours» issus de l activité domestique des ménages. Elles comprennent les ordures ménagères résiduelles (ci-dessous) et les collectes sélectives des déchets d emballages et des biodéchets (verre, journaux magazines, déchets d emballages, matières fermentescibles, ), mais ne comprennent pas les autres déchets (encombrants notamment) réceptionnés en déchèterie ou faisant l objet de collectes spécifiques. Ordures Ménagères au sens usuel = OM au sens strict + assimilées Ordures Ménagères Résiduelles (OMR) appelées aussi OM grises ou ordures ménagères brutes : les ordures ménagères résiduelles sont ainsi dénommées lorsqu elles correspondent au gisement d ordures en mélange des ménages et sont diminuées des matériaux recyclables et des biodéchets pris en compte par les collectes sélectives. Elles sont constituées de déchets en mélange et traitées en UIOM ou en ISDND. Plateforme de maturation de mâchefer : installation où les mâchefers d incinération subissent une préparation mécanique éventuelle et une maturation, avant utilisation en techniques routières PLP : Programme Local de Prévention (cf. prévention) PPGDND : Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 11/174

Population : les chiffres officiels publiés en janvier 2009 sont ceux de la population municipale de 2006. Le concept de population municipale correspond désormais à la notion de population utilisée usuellement en statistique. En 1999, c'était le concept de population sans doubles comptes qui correspondait à la notion de population statistique (source : INSEE). Prévention : La prévention est la réduction de la quantité et de la nocivité pour l'environnement des matières et des substances utilisées dans les produits et les déchets qui en résultent, aux stades du procédé de production, de la commercialisation, de la distribution, de l'utilisation et de l'élimination, notamment par la mise au point de produits et de techniques non polluants. Récupération : opération qui consiste à collecter et/ou trier des déchets en vue d un réemploi ou d un recyclage des biens et matières les constituant. Recyclage matière : opération visant à introduire aux fins de leur fonction initiale ou à d autres fins les matériaux provenant de déchets dans un cycle de production en remplacement total ou partiel d une matière première vierge. Pour les flux transitant par un centre de tri : Tonnage recyclé = tonnage entrant en centre de tri refus non recyclés sous forme de matière Recyclage organique : opération visant à transformer la fraction fermentescible des déchets en amendement organique. Le recyclage organique est défini sur la base des tonnages de matières organiques entrants en centre de traitement biologique (et non sur les tonnages de compost). Tonnage recyclé = tonnage entrant refus de compostage ou méthanisation Redevance d Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM) ou redevance générale : les collectivités peuvent instaurer, au lieu de la taxe d enlèvement des ordures ménagères ou du prélèvement sur le budget général, la redevance prévue par l article L.2333-76 du code général des collectivités territoriales : taxe et redevance ne peuvent coexister. Cette redevance est calculée en fonction du service rendu à l usager pour la gestion de ses déchets (de la précollecte au traitement-valorisation). Redevance spéciale : redevance pour l enlèvement des déchets non ménagers (ne provenant pas des ménages) collectés dans le cadre du service public. La loi du 13 juillet 1992 mentionne l obligation d instituer la redevance spéciale à compter du 1 er janvier 1993, dans le cas où la collectivité perçoit la taxe d enlèvement des ordures ménagères (si elle a instauré la redevance générale, elle n est pas contrainte d instaurer la redevance spéciale). La redevance spéciale est calculée en fonction de l importance du service rendu. Refus de tri ou de compostage : indésirables écartés lors du tri des recyclables secs et des DAE ou lors du compostage de déchets organiques. Le taux de refus s exprime de la façon suivante : quantité d indésirables destinée au traitement/ quantité totale de déchets triés ou admis sur l unité de compostage. Résidus d assainissement : déchets résultant du fonctionnement des dispositifs collectifs d épuration (à l exception des boues de station d épuration) et de l entretien des réseaux d évacuation des eaux usées. Réutilisation : opération par laquelle un bien est utilisé à nouveau sans transformation un certain nombre de fois pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu (cas des bouteilles en verre récupérées entières). SINOE : Système d INformation et d Observation de l Environnement créé par l ADEME : c est une base de données sur les déchets accompagnée d outils d analyses, qui couvre l ensemble du territoire français SPANC : Service Public d Assainissement Non Collectif en charge de la réalisation des contrôles obligatoires imposés par la loi sur l eau de 1992. STEP : acronyme de STations d EPuration des eaux usées 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 12/174

Taux de valorisation des déchets : La valorisation des déchets recouvre : le réemploi ou la réutilisation (voir définition), le recyclage matière et le recyclage organique (voir définition), la valorisation énergétique (voir définition). Le taux de valorisation des ordures ménagères ou des apports en déchèterie est calculé de la façon suivante : Taux de valorisation (en %) = tonnage réellement valorisé/ tonnage collecté ou reçu en déchèterie NB : bien séparer d une part le taux de valorisation, et d autre part le taux de collecte en vue d une valorisation, qui inclut les refus de tri (uniquement la fraction non valorisée). Taxe d Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) : taxe prélevée auprès des ménages par les collectivités, calculée en fonction du foncier bâti (tous les bâtiments, en particulier les locaux de l Etat, les usines, ne sont pas assujettis) et non en fonction du service rendu de ramassage des ordures ménagères. Traitement : ensemble de procédés visant à transformer les déchets pour notamment en réduire dans des conditions contrôlées le potentiel polluant initial, et la quantité ou le volume, et le cas échéant assurer leur recyclage ou leur valorisation énergétique. Le stockage en ISDND est considéré comme un mode de traitement (source : directive européenne 1999/31/CE). Traitement biologique : procédé contrôlé de transformation par des micro-organismes, des déchets fermentescibles en un résidu organique à évolution lente. Tri à la source : séparation par le producteur, sur le lieu de production du déchet, afin d avoir des flux séparés qui puissent suivre les filières de recyclage distincts (ex : collecte sélective des déchets d emballages ménagers, collecte sélective des biodéchets). Dans le cas des matériaux recyclables des ménages, il s agit plutôt de non mélange que de tri à la source. Usine d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM) : usine d incinération réservée aux déchets ménagers et assimilés par combustion et traitement des fumées. Valorisation énergétique : récupération de la chaleur émise lors de l incinération, lors d un autre traitement thermique ou lors d une stabilisation biologique (stockage ou méthanisation), et valorisation de celle-ci pour des applications directes ou pour produire de l électricité. L énergie produite est exprimée en MWh utilisés en autoconsommation, MWh vendus sous forme de chaleur et/ou d électricité et MWh dissipés. Tonnage valorisé sous forme d énergie = tonnage incinéré Au sens de la directive européenne du 19 novembre 2008, le terme valorisation énergétique s emploie quand le rendement énergétique de l installation est supérieur à 60 % pour les installations existantes au 31 décembre 2008 et 65 % pour les installations mises en service à partir du 1 er janvier 2009. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 13/174

PREAMBULE Depuis l adoption du Plan départemental d élimination des déchets ménagers et assimilés du Doubs par l Etat le 26 juillet 2002, le contexte général (social, économique, juridique..) départemental et national a évolué, avec notamment : le contexte réglementaire (cf. 1), et notamment : le point V de l article 194 de la loi n 2010-788 du 12 juillet 2010 qui a introduit la nécessité de réviser le plan en vigueur (antérieur au 1 er juillet 2005) avant le 13 juillet 2012 (délai de deux ans à compter de la date de publication de la loi), l article L 541-14 du code de l environnement (cf. annexe 1), le renforcement des politiques de réduction à la source des déchets avec la mise en place des programmes locaux portés par des collectivités en charge de la gestion des déchets, de nombreuses évolutions pour le traitement des déchets en cours sur le département : fermeture du centre de stockage de Corcelles-Ferrières en 2012, arrêt d un four d incinération lors de sa fin de vie à Besançon vers 2015, une évolution démographique importante : la population doubienne augmente de 0,5% par an depuis 1999, ce qui a des conséquences non négligeables sur la production de déchets et l adéquation des objectifs du plan de 2002. Compte tenu de ces évolutions, le Conseil général du Doubs a choisi par délibération du 19 juin 2007, de soumettre le Plan Départemental d Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés adopté en 2002 à révision. Suite à la parution de l ordonnance n 2010-1579 du 17 décembre 2010, cette révision s est transformée en une élaboration d un Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux du Doubs ou «PPGDND» (appelé aussi par la suite «Plan» du Doubs). Ce Plan doit répondre aux objectifs réglementaires relatifs à la prévention de la production et de la nocivité des déchets, à la limitation des transports, à la valorisation et à l information du public. Le Plan vise à orienter et à coordonner l ensemble des actions à mener, tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés, en vue d assurer la réalisation des objectifs de la loi aux horizons 2018 et 2024. Le Plan fixe des objectifs et des moyens de réduction des déchets, de recyclage matière et organique et de traitement des déchets résiduels aux horizons 2018 et 2024, en référence à l article R. 541-14 du code de l environnement (inventaire prospectif à terme de 6 et 12 ans des quantités de déchets non dangereux à traiter selon leur origine et leur type en intégrant les mesures de prévention et les évolutions démographiques et économiques prévisibles). Le Plan s applique sans préjudice du respect du Code des Marchés Publics et des attributions des communes auxquelles la loi a confié la responsabilité de l élimination des déchets provenant des ménages. Il constitue une base de réflexion pour les décideurs publics et doit contribuer à la qualité du débat local sur la gestion des déchets. Il permet en outre de fixer, à un instant donné la réalité du département dans un cadre régional et d identifier les contraintes locales nécessitant un ajustement des politiques publiques. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 14/174

2009 est l année de référence pour les données de l état des lieux. En effet, les rapports annuels de 2010 ont été disponibles au cours du second semestre 2011, après l actualisation des données du Plan. Ce décalage entre l année de réalisation de l état des lieux (prévu dans le guide méthodologique de l ADEME sur l élaboration et le suivi des Plans) et l année d adoption du Plan, qui existe dans tous les départements, ne fausse pas les inventaires prospectifs ni les solutions préconisées par le Plan sur les 6 et 12 années à partir de sa date d adoption pour deux raisons : les perspectives d évolution démographique aux horizons 2018 et 2024 ont bien été prises en compte, en référence aux données de l INSEE de 2008 extrapolées à l année 2009, les tendances d évolution des flux de déchets sont «lentes» (sauf pour les déchets d équipements électriques et électroniques), même si des aléas de type «crise économique» sont de nature à infléchir les tendances d évolution des flux au-delà des perspectives fixées dans le Plan. L élaboration du Plan a été effectuée en intégrant à chaque étape le processus d évaluation environnementale, aboutissant au rapport environnemental prévu à l article L.122-6 du code de l environnement. Ce document de cadrage prospectif a ses limites : les coûts prévisionnels sont donnés à titre indicatif, sans engagement contractuel, les quantités de déchets résiduels à traiter en Usine d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM) et les quantités de déchets ultimes à enfouir en Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) dépendront d une part de l efficacité (ou non) des actions de réduction de la production de déchets et des performances des collectes sélectives prévues dans le Plan (évolution des comportements humains), et d autre part du développement économique, de l évolution de la population et des catégories de déchets réceptionnées dans les centres de traitement, le Plan doit rester très ouvert à toute évolution des techniques, et à toute innovation et initiative permettant de réduire les productions de déchets, d augmenter la valorisation des déchets et de réduire l impact environnemental des déchets. Nota bene 1 : en cohérence avec l article L.541-15 du code de l environnement, qui dispose que les décisions prises par les personnes morales de droit public et leurs concessionnaires dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets doivent être compatibles avec les Plans d élimination des déchets ménagers et assimilés, les actions, recommandations et prescriptions formulées à l infinitif ou sans sujet, ou avec «le Plan» comme sujet, s adressent a minima d une part aux groupements de communes (et leurs concessionnaires) disposant de la compétence dans le domaine des déchets, et d autre part aux services de l Etat, qui délivrent et modifient les autorisations d exploiter. Elles peuvent s adresser à d autres acteurs concernés, qui ne sont pas soumis aux mêmes obligations de compatibilité avec le Plan, ceux-ci ayant pour objet d orienter et de coordonner l ensemble des actions à mener dans les domaines de la prévention et de la gestion des déchets ménagers et assimilés. Nota bene 2 : les dispositions relatives à la planification de la gestion des déchets en situations exceptionnelles prévues à l alinéa 6 du III de l article R 541-14 du code de d environnement ne s appliquent pas aux plans approuvés avant le 1 er janvier 2013 (cf. annexe 2). Nota bene 3 : l'ordonnance du 17 décembre 2010 a introduit la possibilité pour des substances ou des objets qui ont le statut de déchet de cesser d'être des déchets après avoir subi une opération de valorisation ou parce qu'ils répondent à des critères spécifiques. Pour ce faire, «Un déchet cesse d être un déchet après avoir été traité dans une installation». Les déchets non dangereux pris en compte dans ce Plan sont produits par les ménages, les administrations et les entreprises, et à ce titre, ils ne sont pas concernés par la possibilité de sortir statut de déchet. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 15/174

1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE Le cadre réglementaire fait référence aux «textes de base», de préférence au code de l environnement, afin de donner au lecteur la date de publication de ces textes réglementaires. La compétence de l élaboration et du suivi du Plan au Conseil général du Doubs L article L. 541-14 du code de l environnement dispose (cf. annexe 1) : «V.-Le projet de plan est élaboré à l'initiative et sous la responsabilité du président du Conseil général.» Le Conseil général a pris l initiative de rassembler en 2006 l ensemble des acteurs du département concernés (65 structures invitées) pour faire un point sur la gestion des déchets ménagers et assimilés dans le Doubs, et réfléchir aux orientations futures dans ce domaine. Cette réunion ayant eu lieu le 23 novembre 2006 a permis de donner un signal fort d une implication accrue du Conseil général dans l architecture et l organisation de la gestion des déchets ménagers. L Assemblée Départementale a lancé la révision du Plan en approuvant le 19 juin 2007 les modalités de constitution de la commission consultative de révision et de suivi du Plan d élimination des déchets ménagers et assimilés du Doubs, ainsi que ses principes de fonctionnement. Rappel succinct du cadre réglementaire de la planification des déchets ménagers et assimilés En aval de la loi n 75-633 du 15 juillet 1975, socle de la réglementation française sur les déchets, la loi du 13 juillet 1992, relative à l élimination des déchets et aux installations classées pour la protection de l environnement, prévoit que chaque département soit couvert par un Plan d élimination des déchets ménagers et assimilés. L évolution de la réglementation relative à la planification de la prévention et de la gestion des déchets non dangereux s appuie principalement sur 7 textes, par ordre chronologique : la directive européenne n 1999/31/CE du 26 avril 1999, qui prévoit que la quantité de déchets municipaux biodégradables mise en décharge doit être réduite de 50 % en 2009 et de 65 % en 2016 en poids de la totalité des déchets municipaux biodégradables produits en 1995 ; le décret n 2005-1472 du 29 novembre 2005 (codifié aux rubriques L.541-1, L.541-2, L.541-14, L.541-21, L.122-6 et L.122-10 du code de l environnement) qui : d une part, transpose en droit français les objectifs de la directive européenne 2004/12 CE du 11/02/04 : plus de recyclage des déchets d emballages ménagers et industriels à l horizon de décembre 2008, d autre part, soumet la révision du Plan à une évaluation environnementale (dont les modalités d application sont précisées dans les circulaires du 12 avril et du 25 juillet 2006) ; la loi n 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l Environnement, dite «Grenelle 1», qui s appuie sur la directive européenne 2008/98/CE du 19/11/08 relative aux déchets, consacre la réduction des déchets comme «priorité qui prévaut sur tous les autres modes de traitement» et fixe comme objectif national la diminution de 15% d ici à 2012 des quantités de déchets partant en incinération ou en stockage. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 16/174

Dans cette perspective, les objectifs nationaux sont arrêtés de la façon suivante : réduction de la production d'ordures ménagères et assimilées de 7 % par habitant pendant les 5 prochaines années, augmentation du recyclage matière et organique des déchets ménagers et assimilés afin d orienter vers ces filières un taux de 35 % en 2012 et 45 % en 2015, recyclage matière et organique de 75 % des déchets d emballages ménagers en 2012, recyclage matière et organique de 75 % des déchets non dangereux des entreprises (hors BTP, agriculture, industries agro-alimentaires et activités spécifiques) en 2012. En cohérence avec la directive européenne du 19 novembre 2008 (voir ci-dessous), l article 46 de la loi n 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l Environnement rappelle la hiérarchie du traitement des déchets résiduels, donnant priorité à la valorisation énergétique (au sens de la directive européenne du 19 novembre 2008) ; la directive européenne du 19 novembre 2008 relative aux déchets, qui établit une hiérarchie des modes de traitement : 1. prévention, 2. préparation pour la réutilisation, 3. recyclage, 4. autres modes de valorisation, 5. et, en dernier recours, élimination sans risque et compatible avec l environnement. Cette hiérarchie des modes de traitement s applique à toute personne physique ou morale devant traiter des déchets. la loi n 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (dite «Grenelle 2») apporte des modifications sur le contenu des Plans, notamment : la limitation des capacités d incinération et d enfouissement de déchets ultimes. Cette limite s applique lors de la création de toute nouvelle installation d incinération ou d enfouissement ainsi que lors de l extension de capacité d une installation existante ou lors d une modification substantielle de la nature des déchets admis. Elle doit être cohérente avec l objectif d un dimensionnement des outils de traitement des déchets par stockage ou incinération correspondant à 60 % au plus des déchets produits sur le territoire, les conditions dans lesquelles les collectivités territoriales peuvent rechercher, à titre exceptionnel, des capacités d incinération ou de stockage hors du département en cas de pénurie de capacité de traitement, le recensement des délibérations des personnes morales de droit public responsables du traitement des déchets entérinant les choix d équipements à modifier ou à créer, la nature des traitements retenus et leurs localisations ; ces choix sont pris en compte par le plan départemental dans la mesure où ils contribuent aux objectifs du Grenelle, le recensement des programmes locaux de prévention des déchets ménagers et assimilés mis en œuvre par les collectivités territoriales responsables de la collecte ou du traitement des déchets ménagers et assimilés, les priorités à retenir pour la valorisation du compost avec une mise à jour annuelle via la commission consultative, les modes alternatifs pour le transport des déchets par voie fluviale ou ferrée ; 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 17/174

l ordonnance n 2010-1579 du 17 décembre 2010 traduit partiellement la directive européenne 2008/98/CE du 19 novembre 2008. Cette ordonnance prévoit notamment le remplacement des plans départementaux d élimination des déchets ménagers et assimilés par des plans de prévention et de gestion des déchets non dangereux, avec l élargissement du périmètre des déchets pris en compte à l ensemble des déchets non dangereux ; le décret n 2011-828 du 11 juillet 2011 portant diverses dispositions relatives à de la prévention et à la gestion des déchets précise : le contenu des Plans de prévention et de gestion des déchets non dangereux (voir cidessous), la composition de la Commission Consultative d élaboration et de suivi du Plan, le contenu du rapport annuel relatif à la mise en œuvre du Plan, le contenu de l évaluation du Plan (tous les 6 ans). Le contenu du Plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux Le socle réglementaire relatif au contenu du Plan est l article L 541-14 du code de l environnement (cf. annexe 1). Prévus aux articles L. 541-14 et L. 541-15 du code de l environnement, les Plans départementaux de prévention et de gestion des déchets non dangereux ont pour objet d orienter et de coordonner l ensemble des actions à mener, tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés. Les 4 premiers alinéas de l article L. 541-14 du code de l environnement disposent : «I. Chaque département est couvert par un plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux. II. Pour atteindre les objectifs visés à l'article L. 541-1, le Plan : 1 Dresse l'inventaire des types, des quantités et des origines des déchets non dangereux, produits et traités, et des installations existantes appropriées ; 2 Recense les délibérations des personnes morales de droit public responsables du traitement des déchets entérinant les choix d'équipements à modifier ou à créer, la nature des traitements retenus et leurs localisations. Ces choix sont pris en compte par le plan départemental dans la mesure où ils contribuent aux objectifs définis à l'article 46 de la loi n 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement ; 2 bis Recense les programmes locaux de prévention des déchets ménagers et assimilés mis en œuvre par les collectivités territoriales responsables de la collecte ou du traitement des déchets ménagers et assimilés ; 3 Enonce les priorités à retenir compte tenu notamment des évolutions démographiques et économiques prévisibles. Dans ce contexte, le plan : - a) Fixe des objectifs de prévention des déchets ; - b) Fixe des objectifs de tri à la source, de collecte sélective, notamment des biodéchets, et de valorisation de la matière ; - c) Fixe une limite aux capacités annuelles d'incinération et de stockage des déchets, en fonction des objectifs mentionnés aux a et b. Cette limite doit être cohérente avec l'objectif d'un dimensionnement des outils de traitement des déchets par stockage ou incinération correspondant à 60 % au plus des déchets produits sur le territoire. Cette 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 18/174

limite s'applique lors de la création de toute nouvelle installation d'incinération ou de stockage des déchets ainsi que lors de l'extension de capacité d'une installation existante ou lors d'une modification substantielle de la nature des déchets admis dans une telle installation. Cette disposition peut faire l'objet d'adaptations définies par décret pour les départements d'outre-mer et la Corse ; - d) Enonce les priorités à retenir pour la valorisation des composts issus des déchets organiques. Ces priorités sont mises à jour chaque année en concertation avec la commission consultative visée au VI ; - e) Prévoit les conditions permettant d'assurer la gestion des déchets dans des situations exceptionnelles, notamment celles susceptibles de perturber la collecte et le traitement des déchets, sans préjudice des dispositions relatives à la sécurité civile ; II bis.-le plan peut prévoir pour certains types de déchets non dangereux spécifiques la possibilité pour les producteurs et les détenteurs de déchets de déroger à la hiérarchie des modes de traitement des déchets définie à l'article L. 541-1, en la justifiant compte tenu des effets sur l'environnement et la santé humaine, et des conditions techniques et économiques ; III.-Le plan peut tenir compte, en concertation avec les départements limitrophes, des besoins et des capacités des zones voisines hors de son périmètre d'application et des propositions de coopération intercommunale afin de prendre en compte les bassins de vie. Il privilégie les modes alternatifs pour le transport des déchets, par voie fluviale ou ferrée. IV.-Il prévoit obligatoirement, parmi les priorités qu'il retient, des installations de stockage de déchets non dangereux.» Le décret n 2011-828 du 11 juillet 2011 (article R. 541-14 du code de l environnement) apporte une clarification sur le contenu du Plan qui comprend 4 chapitres principaux : état des lieux de la gestion des déchets ; programme de prévention des déchets ; planification de la gestion des déchets ; mesures retenues pour la gestion de déchets issus de produits relevant des dispositions de l article L.541-10 (en particulier déchets d emballages et DEEE) et dispositions prévues pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux. L article R. 541-14 du code de l environnement, qui fournit le détail du contenu des plans de prévention et de gestion des déchets non dangereux, a été repris point par point pour établir le cadre (ou le sommaire) du Plan du Doubs (cf. annexe 2). La compatibilité du Plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux Les plans ont pour vocation d'orienter et coordonner l'ensemble des actions menées tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés. L article L. 541-15 du code de l environnement dispose que dans les zones où les plans visés aux articles L. 541-14 sont applicables, les décisions prises par les personnes morales de droit public et leurs concessionnaires dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets non dangereux doivent être compatibles avec ces Plans. 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 19/174

2. HISTORIQUE DE L ELABORATION DU PLAN DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX DU DOUBS Le Plan en vigueur jusqu à l élaboration du PPGDND du Doubs a été élaboré sous la compétence de l Etat et approuvé par le Préfet du Doubs en 2002. L élaboration du Plan (PPGDND) du Doubs s est déroulée selon le calendrier suivant : Assemblée Départementale du 19 juin 2007 : approbation des modalités de constitution de la commission consultative de révision et de suivi du Plan d élimination des déchets ménagers et assimilés du Doubs et engagement de la révision du Plan, 1 ère réunion de la Commission consultative du 18 décembre 2007 : présentation des principes fondateurs de la révision du Plan, des rôles de la Commission consultative et de la méthodologie de la révision du Plan, Commission consultative du 7 juillet 2008 : présentation de l état des lieux et de l évaluation environnementale de la gestion des déchets en 2006, Ateliers de travail en septembre/octobre 2008 ayant pour thèmes : Prévention de la production de déchets ; Collectes sélectives et valorisation des déchets ; Déchets des activités économiques ; Traitement des déchets résiduels ; Boues et déchets de l assainissement ; Commission Consultative du 18 décembre 2008 : définition d objectifs et d orientations ; Comité de pilotage du 20 janvier 2009 : propositions et études d organisation : présentations ; Comité de pilotage du 17 mars 2009 : choix des objectifs de recyclage et de valorisation et objectifs de traitement des déchets résiduels suspendus aux orientions du SYBERT (études en 2009 et 2010) ; Juin 2010 : nouvelle politique de gestion des déchets du SYBERT ; Juin 2010 à juin 2011 : période d attente de la nouvelle réglementation en termes de planification de la prévention et de la gestion des déchets non dangereux ; 11/07/2011 : décret portant diverses dispositions relatives à la prévention et à la gestion des déchets ; Commission Consultative du 25 octobre 2011 : état des lieux actualisé (sur la base des rapports annuels des EPCI de 2009 ; source : Observatoire départemental des déchets ménagers du Doubs) et définition des hypothèses et objectifs retenus en termes de prévention et de recyclage des déchets non dangereux ; Commission Consultative du 13 mars 2012 : avis favorable sur le projet de Plan et son évaluation environnementale à l unanimité, Consultation réglementaire du 23 mars au 23 juin 2012 : Le projet de plan et son rapport environnemental ont été soumis pour avis : au représentant de l'etat dans le département du Doubs, aux Conseils généraux des départements limitrophes (Haute-Saône, Jura et Territoire de Belfort), 00002016-D03-CH-1103243-DCH-MCR INDDIGO Décembre 2012 p 20/174