MULTIPLICATION ET DIVISION

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MULTIPLICATION ET DIVISION I MULTIPLICATION : 1-Définition : produit de a par b, à partir de l addition : le produit de a par b est égal à la somme de b nombres égaux à a, soit a x b = a+a+a+ +a (b termes) Le produit de a par b est le nombre de couples(x,y) qui peuvent être faits avec x dans un ensemble ayant a éléments et y dans un ensemble avec b éléments. La multiplication dans N est l opération qui a deux nombres permet d associer leur produit. La multiplication est une opération qui met en jeux plusieurs grandeurs de nature différentes, l une règle une action ou événement, l autre règle combien de fois cette action va se répéter. Mais, même si ces grandeurs sont différentes, du point de vu de la numération, cette opération est toujours commutative. Lorsque l un des facteurs (nombres) représente une grandeur(mesures, prix etc ), les éléments de l opération ont un rôle et un sens différent. Ceci peut parfois gêner les élèves dans leur interprétation d un problème mettant en jeu ce type d opération. 2-Propriétés : L associativité : (a x b)x c= a x (b x c) Quand on multiplie le produit de a et b par c on obtient le même résultat que le produit de a par b et c. Ceci peut se noter : a x b x c ce qui permet de calculer le produit de plusieurs nombres. La commutativité : a x b = b x a On peut intervertir les 2 termes de l opération sans en changer le résultat. Ceci peut avoir une influence sur les procédures utilisées par les élèves lorsque les termes n ont pas le même sens. Distributivité sur l addition : a x ( b+c) = (a x b) + ( a x c) ou a(b+c)=ab+ac. Distributivité sur la soustraction si b > c : a x ( b-c) = a x b a x c. Rapport d égalité : si c non nul, si a x c = b x c alors a=b. Rapport d ordre : si c non nul, alors a <b et a x c < b x c sont des égalités équivalentes. 1 est un élément neutre : 1 x a = a x 1 = a ; le résultat d une multiplication d un nombre par 1 est toujours égal à ce nombre. 0 est un élément absorbant : a x 0 = 0 x a = 0 ; le résultat d une multiplication d un nombre par 0 est toujours égal à 0. Ceci peut causer de nombreuses élèves dans la pause des opérations, car les élèves peuvent croire à tort que 0 correspond à rien. L école élémentaire doit favoriser l utilisation intuitive de ces propriétés dans des problèmes permettant aux élèves de concevoir des stratégies différentes, sans que ces propriétés soient un objet d apprentissage particulier.

3- Les diverses procédures : Utilisation d un dessin ou un schéma : l élève fait un dessin pour représenter les groupements ou paquets différents ( croix, points, bâtons,..) puis dénombre un par un ou groupement par groupement(ensembles comportant le même nombre d éléments). Ceci permet d avoir une représentation imagée visuelle de l opération, mais ceci devient compliqué si les nombres de l opération sont grands. Cette procédure intervient dans l initiation à la multiplication, dés le cycle 2. Elle permet aussi d aborder la multiplication par addition réitérée. L utilisation d un tableau ou quadrillage( technique tablettes de chocolat) peut s effectuer de diverses manières : l élève peut trouver le résultat d une multiplication en construisant un tableau avec un nombre de rang correspondant à un des facteurs et de case correspondant à l autre terme. Ceci peut aider les élèves a utilisé des propriétés propres à la multiplication. Par exemple pour 24 x 15 ; un rectangle de 24 sur 15 qui est ensuite découpé selon les ordres de grandeurs en plusieurs sous-tableaux : 10 x 10, 4 x 10, 2 x 10, 2 x 4. Addition réitérée : addition répétée d un même nombre pour aboutir au résultat. L élève répète la même opération autant de fois qu il y a de termes représentés par le deuxième facteur. Procédure utilisant la technique opératoire experte : ceci nécessite la maîtrise des tables de multiplication, la connaissance de la numération pour la décomposition des nombres selon chaque ordre de grandeur, la distributivité sur l addition afin de calculer le résultat à partir des résultats partiels. II LA DIVISION. 1- définition : la division exacte peut se définir comme l opération qui pose le rapport entre 2 termes a et b et qui en donne le quotient ; a : b= q. la division euclidienne de 2 naturels a et b avec b non nul. a dividende, b diviseur, q quotient, r reste. a= (b x q) + r. avec r < b. ceci revient à situer le nombre a entre 2 multiples consécutifs de b : b x q et b x ( q+1) dans l ensemble des rationnels Q, la division de a par b, avec b non nul, correspond à la recherche d une solution à l équation a = b x x, x étant le quotient de a par b. a multiple de b, b est diviseur de a, a est divisible par b, b divise a sont des expressions équivalente, pour exposer : il existe un nombre q tel que : a=(b x q) +r 2- propriétés : dans la division euclidienne, le quotient ne change pas quand on multiplie ou divise les 2 termes de la division diviseur et dividende par le même nombre. a a x c = b b x c dans le cas general: a = ( b x q) + r avec r <b. pour calculer a x n (nombre rationnel), on a x n = ( b x q) x n + r x n,ou b x q x n + r x n. seul le reste évolue, il est multiplié par n.

3- procédures : utilisation d un dessin ou schéma : les élèves utilisent une représentation imagée pour visualiser les données du problèmes. Il s agit du même principe de rangement par paquets ou groupements que pour la multiplication, mais dans un sens inverse. Les élèves reproduisent autant d éléments que le nombre représentant le dividende et cherchent ensuite à former des groupements égaux selon le nombre représentant le diviseur. Ceci permet d initialiser le problème pour le rendre concret, mais ceci devient difficile si les nombres sont grands. procédures progressives fondées sur l addition ou la soustraction : additions pas à pas à partir du diviseur pour aboutir au plus proche du dividende, puis recherche de combien de fois l opération se répéte pour trouver le quotient. 100 : 20 ; 20 + 20= 40 ; 40 + 20= 60 soustractions pas à pas à partir du dividende pour aboutir au diviseur. 100 : 20 ; 100-20=80 ; 80-20=60 etc additions ou soustractions de multiples du diviseur. 100 :20 ; 40+40 = 80 ; 80 + 20 ces procédures sont une amélioration des procédures imagées, car l élève utilise un résultat obtenu mentalement, elles sont efficaces quand l élève utilise des multiples de 10, mais difficiles dés que les nombres sont grands. procédures multiplicatives : essais de multiples successifs du diviseur avec un répertoire de multiples : 165 :15 ; 15 x 2= 30 ; 15 x 3 = 45 15x 10= 150 ; 15 x 11= 165 essais par approches successives : 15 x 5= 75 ; 75 x 2= 150 etc L essai par multiples successifs peut être fastidieux, si on commence trop bas mais la procédure par approches est efficace car peu influencée par la grandeur des nombres. pose de la multiplication à trous : 5 x.. cette procédure est compliquée dés que le reste n est pas nul. 165 Les procédures mixtes : l élève fait des essais de multiples inférieurs au dividende, puis calcul l écart entre le produit et le dividende, puis recommence avec l écart trouvé. Il obtient alors une suite de quotients partiels qu il doit additionner. Ex : 273 : 12. 12 x 15(en posant opération en colonne ou en ligne) = 180, puis 273-180= 93 ; 12x 7=84 ; 93-84= 9 ; d où quotient : 15 + 7= 22 et reste 9. Quotients partiels utilisant les multiples de 10. 12 x 20= 240 ; 273-240=33 ; 12x2=24 ; 33-22=9. Ce type de procédure peut induire la présentation traditionnelle utilisé en cycle3(cm1). 273 I 12-240 I-------- -------- 20 33 I - 24 I 2 -------- I

Utilisation de la division : l élève reconnaît le modèle expert dont relève le problème. III Variables didactiques : - La grandeur des nombres mis en jeux inclus l utilisation de telle ou telle procédure. - Le contexte auquel se réfère l énoncé peut avoir une influence s il est familier ou pas à l élève. - Les rôles joués par les termes de l opération lorsque elle fait intervenir des grandeurs différentes(mesures, prix etc ). Pour la division, la taille du dividende par rapport au diviseur joue un rôle important. - La grandeur du quotient dans la division - Présence d un reste nul ou pas. - Problèmes de partages ou proportions, en parts égales ou pas. IV Difficultés fréquentes : Multiplication : problèmes dus aux résultats des tables mal maîtrisés. Problèmes dans la disposition en colonnes de l opération avec la nécessité d un décalage pour changer d ordre de grandeur. Erreurs dans la pause de l opération, provoquées pas une confusion dans l ordre des opérations intermédiaires. L élève multiplie les chiffres entre eux en débutant par l ordre de grandeur le plus grand ou change de logique de calcul. -Mauvaise gestion de la retenue : la retenue est utilisée comme dans l addition, elle est ajoutée avant de multiplier. L élève multiplie le chiffre par la retenue et non par le chiffre ou confond le chiffre d unité et la retenue dans l écriture du calcul. L élève oublie la prise en compte des retenues. Division : résultats des tables non mémorisés. Problème dans la décomposition des nombres selon leur ordre de grandeur en base 10. Problème dans l ordre des calculs à effectuer. Problème de décalage avec l existence d un zéro. Oubli ou erreur dans l abaissement d un chiffre au dividende. L élève n abaisse aucun chiffre du dividende ou en abaisse plusieurs en même temps. Erreur dans le choix du multiples qui provoque un reste trop grand, non connaissance de la règle r<b. ce qui provoque un quotient trop grand. Problèmes dus à la nécessité de faire plusieurs opérations de différents types : divisions, multiplications et soustractions.(surcharge cognitive) Remplacer un produit par une somme de produits(distributivité). Il existe plusieurs moyens de remédiation tant pour la multiplication que division : Travail sur l ordre de grandeur : pour multiplication afin d apprécier l ordre de grandeur du résultat du produit, pour la division en utilisant un encadrement du diviseur entre multiples de 10, pour estimer l ordre de grandeur du quotient. Ceci évite alors les erreurs dans l abaissement d un chiffre ou dans le choix des multiples. Activité de groupement et/ou échange pour gérer le passage entre différentes unités, pour la retenue.

Retour à l addition réitérée. Vérification par la calculatrice. Vérification en utilisant l égalité : a= (b x q) + r. VI Objectifs : 1-Multiplication : Au ce1, les élèves peuvent résoudre des situations multiplicatives avec des additions réitérées. Cependant, il faut éviter une confusion de sens entre l addition et l addition réitérée. L élève débute à s approprier l expression «fois» et réalise des groupements de collections. Découverte de l écriture a x b, collections d objets disposés en rectangle : a nombre de rangées, b nombre de colonnes. Constatation que pour calculer un produit, on a le choix entre 2 sommes. Découverte de l égalité a x b= b x a, utilisation d un schéma ou disposition en tableau et quadrillage, pour dénombrement. Découverte de la multiplication par 10 et du rôle du zéro. Les unités deviennent dizaines, dizaines deviennent centaines etc Utilisation de la distributivité sur addition. Décomposition et recomposition d un produit selon les ordres de grandeurs(dés ce2). Les activités d entraînement ou réinvestissement : Calcul mental et réfléchi. -Construction ou dessin d une collection correspondant à une addition ou une multiplication. -Produire une écriture qui exprime le nombre d objets d une collection disposée en rectangle. -Organiser en rectangle une collection de a paquets de b objets. -Savoir passer d une écriture additive à une écriture multiplicative. Calculer un produit en choisissant l addition réitérée la plus simple. Elaborer des calculs de produits(ce2) : utilisation tables de multiplication. Découverte de la multiplication par 10, pour calculer des produits ; 2- Division : L introduction de la division s effectue en fin de ce2 en rapport à la multiplication, la division euclidienne est abordée en cm1, mais consolidée en cm2 où la disposition traditionnelle est mise en place. - Faire émerger différents procédés de calcul pour les comparer et les évaluer selon les problèmes de division. - Introduire le vocabulaire : a divisé par b, le quotient, le reste. - Traduire des situations par l égalité : a = (b x q) + r. - Renforcement de la procédure pas à pas par additions et soustractions. - Addition ou soustraction de multiples du diviseur en utilisant la loi des zéros ce qui permet d aborder technique opératoire experte. - Utilisation exclusive des multiples. En cm1 : -Renforcer le sens de la division ;

-Faire évoluer les élèves vers la technique opératoire : soustraction ou addition de multiples du diviseur. Algorithme de calcul pour amener l élève à utiliser une procédure soustractive avec des multiples de 10 : a x 10, a x 100