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LA DYSPRAXIE: UN TROUBLE MOTEUR

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POUR LES PARENTS

POUR LES ENSEIGNANTS

LES TROUBLES SPÉCIFIQUES D APPRENTISSAGE 1) 2) 3) 4) 5) 6) Apprentissage explicite vs implicite Troubles spécifiques de l apprentissage Trouble «dys» vs retard d apprentissage La dyslexie/dysorthographie: définition et signes d appel La dyscalculie : définition et signes d appel Rôle(s) du logopède

1) APPRENTISSAGE EXPLICITE VS IMPLICITE Apprentissage explicite : qui est verbalement exprimé, dit ou écrit. Apprentissage dit «conscient». Exemple : apprentissage de la lecture (via la méthode gestuelle, les alphas etc ), de l orthographe ou encore des mathématiques. Apprentissage implicite : qui se fait principalement sur imitation. Apprentissage dit «inconscient». Exemple : l apprentissage du langage oral, du quatre patte..

2) TROUBLES SPÉCIFIQUES DE L APPRENTISSAGE Difficultés à acquérir les compétences scolaires de base que sont la lecture, l écriture et l arithmétique. Critères diagnostiques à prendre en compte : 1) Persistance des difficultés depuis au moins 6 mois malgré une PEC logopédique et un plan d intervention ciblés 2) La présence d un des 6 symptômes suivants : 1) lecture de mots inexacte, lente ou laborieuse 2) difficulté à comprendre la signification de ce qui est lu (même si lu correctement) 3) difficultés d orthographe 4) difficultés dans l expression écrite (erreurs de ponctuation ou grammaticales, défaut d organisation des paragraphes, manque de clarté de l expression des idées) 5) difficulté à maîtriser le sens des nombres, les faits numériques, ou le calcul (précision/rapidité) 6) difficulté dans le raisonnement mathématique (appliquer des concepts ou des faits dans la résolution de problèmes) 3) Lors du bilan (diagnost.), l enfant obtient des scores significativement inférieurs à ceux attendus pour son âge ce qui interfère significativement avec les performances académiques (voire les occupations ). 4) Les difficultés s observent surtout 5) Difficultés non durant les années d école primaire mais peuvent aussi se manifester plus tard (à l adolescence) expliquées par : déficience intellectuelle, acuité auditive ou visuelle non corrigée, autres troubles neurologiques ou mentaux, manque d instruction, trouble en LO.

3) TROUBLE «DYS» VS RETARD D APPRENTISSAGE

4) LA DYSLEXIE-DYSORTHOGRAPHIE DÉVELOPPEMENTALE «La dyslexie-dysorthographie est un trouble des apprentissages caractérisé par une difficulté durable/sévère d apprentissage et d automatisation de la lecture et de l orthographe chez des enfants : Sans déficit intellectuel Indemnes de troubles sensoriels primaires ou neurologiques Indemnes de troubles psychiques graves Ayant été normalement scolarisés Vivant dans un milieu socio-culturel normalement stimulant Elle dépend de déficits fondamentaux probablement d origine constitutionnelle.» Il existe différents degrés de DL/DO. Diagnostic A partir de 8 ans environ Si persistance d un décalage de 18 mois entre l âge attribué à l enfant par les tests et l âge réel de l enfant (trouble sévère) Et ce malgré une PEC régulière et intensive d environ 6mois/1 an

Des difficultés dans des activités de métaphonologie Un développement psychomoteur retardé Signaux d alerte avant 6 ans Difficultés lors de la mémorisation d informations visuelles/auditives Souhait de mieux faire sans y parvenir Anxiété devant certaines tâches scolaires Difficultés d attention/concent - ration

Lecture lente et saccadée Confusions visuelles de lettres(b-d-pq)/mots (cheminée/chemin) Confond les lettres auditivement proches (/f/ - /v/) Problèmes de segmentation de mots (larbre, il la porte au lieu d il l apporte) Signaux d alerte après 6 ans Difficultés +++ à entrer dans le LE Orthographe grammaticale ko ainsi que compréhension écrite de phrases/textes Difficultés à écrire des mots dits irréguliers (ex : monsieur -> /mon/ /sieur/) Evitement des activités d écriture/de lecture Erreurs de ttt séquentiel

Quelques pistes. Difficultés orthographi ques à mettre en évidence imagination Mise en page aérée, claire et adaptation de la police Utilisation de schémas, tableaux, images, mimiques, gestes Trouver un mot de la même famille Épellation, réponses données oralement Regarde, cache, écrit, vérifie Écrire ce que les lèvres prononcent Lecture simultanée ou alternée Laisser plus de temps Donner du sens lorsqu on écrit

5) LA DYSCALCULIE «La dyscalculie rend compte d un dysfonctionnement dans les domaines de : La logique De la construction des nombres Des opérations sur ces nombres De difficultés de raisonnement et de l utilisation d outils logiques/mathématiques De plus, selon le DSM IV : L enfant présente un retard significatif dans les épreuves standardisées de mathématiques Les difficultés interfèrent avec la réussite scolaire de l enfant Le trouble n est pas causé par un déficit sensoriel ou une déficience intellectuelle

Signaux d alerte : - Un ou des parents DC - Un développement psychomoteur retardé (structuration spatio-temporelle, schéma corporel ) - Des difficultés au niveau des prérequis piagétiens : classification, sériation, conservation.. - Des difficultés à réaliser des calculs simples (FA) = opérations de base (récupérer la réponse de calculs simples) => mémorisation KO - Difficultés à utiliser/comprendre les termes mathématiques à l oral - Ne parvient à écrire correctement les nombres (130 écrit 103, 23 écrit 32) - Ne maitrise les notions d unité, dizaine, centaine etc - Ne retient pas les procédures (exemples : règle de trois, diviser un nombre par 10,100 ou 1000) - A des difficultés en grandeurs, fractions, problèmes - Difficultés d attention/concentration - Souhait de mieux faire sans y parvenir - Anxiété dans les tâches scolaires/extra - scolaires nécessitant cette compétence

6) RÔLES DU LOGOPÈDE Confirmer ou infirmer la plainte via des tests logopédiques (bilan -> diagnostic) en situant l enfant par rapport à une norme. Evaluation de la lecture, de l orthographe (lexicale/grammaticale), des mathématiques. Evaluations différentes des évaluations proposées à l école. Si la plainte est confirmée, approfondir le testing afin d identifier l origine du trouble et établir un programme thérapeutique précis et adapté aux difficultés de l enfant (bilan d intervention). Collaborer avec les parents (guidance parentale) et les différents intervenants (enseignants, psychomotricien, neuropsychologue etc ) voire orienter l enfant vers d autres professionnels. Mettre en place des stratégies de compensat afin de pallier au mieux les difficultés de l enfant (ex: adaptations du CEB//classe).

CONCLUSIONS Etre «DYS» ne veut pas dire être moins intelligent que les autres. Chaque enfant est différent et avance à son rythme, ne mettons pas une étiquette trop rapidement! Adressez-vous aux professionnels de la santé en cas de doute Parlez-en vous n êtes pas seuls.

QUELQUES LIENS UTILES www.cartablefantastique.fr www.dysmoi.fr TDAH Belgique

MERCI DE VOTRE ATTENTION! Coralise.pichon@gmail.com 0493/192950 40 Flament.karolyn@hotmail.com 0495/326275

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