Avastin est utilisé chez l adulte pour traiter les types de cancer suivants en association avec d autres médicaments anticancéreux:

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Transcription:

EMA/487901/2016 EMEA/H/C/000582 Résumé EPAR à l'intention du public bevacizumab Le présent document est un résumé du rapport européen public d'évaluation (EPAR) relatif à. Il explique de quelle manière l évaluation du médicament à laquelle le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a procédé l a conduit à rendre un avis favorable à l'octroi d'une autorisation de mise sur le marché et à établir ses recommandations relatives aux conditions d utilisation d. Qu est-ce qu? est un médicament anticancéreux qui contient le principe actif bevacizumab. Il est disponible sous forme de concentré à diluer en solution pour perfusion (goutte-à-goutte dans une veine). Dans quel cas est-il utilisé? est utilisé chez l adulte pour traiter les types de cancer suivants en association avec d autres médicaments anticancéreux: le cancer du côlon ou du rectum (gros intestin) qui est métastatique (s est propagé à d autres parties du corps), en association avec des médicaments de chimiothérapie qui comprennent une «fluoropyrimidine»; le cancer du sein métastatique, en association avec du paclitaxel ou de la capécitabine; le cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé chez les patients dont les cellules cancéreuses ne sont pas principalement de type «squameux», lorsqu'il est administré en association avec une chimiothérapie à base de platine; le cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé chez les patients dont les cellules cancéreuses présentent une certaine modification («mutations activantes») dans le gène d'une protéine appelée récepteur du facteur de croissance épidermique, lorsqu'il est administré en association avec l'erlotinib; 30 Churchill Place Canary Wharf London E14 5EU United Kingdom Telephone +44 (0)20 3660 6000 Facsimile +44 (0)20 3660 5555 Send a question via our website www.ema.europa.eu/contact An agency of the European Union European Medicines Agency, 2016. Reproduction is authorised provided the source is acknowledged.

le cancer du rein à un stade avancé ou métastatique, en association avec de l interféron alfa-2a; le cancer épithélial de l ovaire, et les cancers de la trompe de Fallope (qui relie les ovaires à l utérus) et du péritoine (membrane qui tapisse l abdomen). est utilisé lorsque le cancer est à un stade avancé ou récurrent, en association avec certains médicaments de chimiothérapie; le cancer du col de l utérus qui est persistant, récurrent ou métastatique. est administré en association avec le paclitaxel et soit un médicament à base de platine, la cisplatine, soit, lorsque ce médicament ne peut être utilisé, un autre médicament de chimiothérapie, le topotécan. Voir le résumé des caractéristiques du produit (également compris dans l EPAR) pour plus d informations. Le médicament n'est délivré que sur ordonnance. Comment est-il utilisé? Le traitement par doit être administré sous la surveillance d un médecin ayant l expérience des traitements anticancéreux. La première perfusion d doit durer 90 minutes, mais les suivantes peuvent être plus rapides si la première est bien tolérée. La dose se situe entre 5 et 15 mg par kilogramme de poids corporel toutes les deux ou trois semaines, selon le type de cancer traité. Le traitement est poursuivi tant qu il bénéficie au patient. Le médecin peut décider d interrompre ou d arrêter le traitement si le patient présente certains effets indésirables. Comment agit-il? Le principe actif d, le bevacizumab, est un anticorps monoclonal. Un anticorps monoclonal est un anticorps (un type de protéine) conçu pour reconnaître et se fixer sur le facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), une protéine qui circule dans le sang et agit sur la croissance des vaisseaux sanguins. En s attachant au VEGF, l empêche de produire cet effet. Par conséquent, les cellules cancéreuses ne peuvent développer leur propre alimentation sanguine et sont privées d oxygène et de nutriments, ce qui favorise le ralentissement de la croissance des tumeurs. Quelles études ont été menées sur? En ce qui concerne le cancer du côlon ou du rectum métastatique, les effets de l adjonction d à la chimiothérapie comprenant une fluoropyrimidine ont été étudiés dans le cadre de trois études principales. Les deux premières études ont porté sur des patients dont la maladie métastatique faisait l objet d un traitement pour la première fois (traitement de «première intention»): la première étude (sur 923 patients) et la deuxième étude (sur 1 401 patients) ont comparé avec un placebo (traitement fictif) lorsqu ils sont administrés en association avec de la chimiothérapie. La troisième étude a été menée sur 829 patients n ayant pas répondu à un traitement antérieur comportant une fluoropyrimidine et l irinotécan (autres médicaments de chimiothérapie). S agissant du cancer du sein métastatique, a fait l objet de deux études principales. La première a comparé les effets d associé au paclitaxel avec ceux du paclitaxel administré en monothérapie chez 722 patients. La seconde a comparé les effets de l adjonction d ou d un placebo à divers traitements de chimiothérapie, y compris la capécitabine, chez 1 237 patients. S agissant du cancer du poumon à un stade avancé, métastatique ou récurrent, a été étudié chez 878 patients dont les cellules cancéreuses ne sont principalement pas squameuses. L étude a comparé associé à une chimiothérapie à base de platine avec la chimiothérapie seule. EMA/487901/2016 Page 2/5

Chez les patients présentant un certain sous-type de cancer du poumon non à petites cellules associé à des mutations activantes du gène EGFR, une étude sur 152 patients a comparé associé à l'erlotinib avec l'erlotinib seul. S agissant du cancer du rein, à un stade avancé ou métastatique, a été étudié chez 649 patients souffrant de la maladie à un stade avancé ou métastatique. Cette étude a comparé avec un placebo, administrés en association avec de l interféron alfa-2a. S agissant du cancer de l ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine, deux études principales ont été réalisées sur 3 401 patients avec un cancer nouvellement diagnostiqué, y compris à un stade avancé. Dans ces études,, en association avec le carboplatine et le paclitaxel, a été comparé à du carboplatine et du paclitaxel en monothérapie. Deux autres études portant sur le cancer de l ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine ont été réalisées chez un total de 845 patients atteints de cancer récurrent (dont le cancer est revenu après une chimiothérapie à base de platine). La première étude portait sur des patients dont le cancer était revenu 6 mois ou plus après le traitement précédent (maladie sensible au platine), alors que la seconde étude portait sur des patients atteints de cancer plus agressif, revenu moins de 6 mois après le traitement précédent (maladie résistante au platine). Ces études ont examiné l efficacité de l adjonction d à un traitement combiné avec carboplatine et gemcitabine ou paclitaxel, topotecan ou doxorubicine liposomale pégylée. Dans le cas du cancer du col de l utérus, une étude principale portant sur 452 patients atteints d un cancer persistant, récurrent ou métastatique à un stade avancé a été réalisée. L étude visait à comparer l effet de l ajout d à la chimiothérapie à base de paclitaxel et de cisplatine ou de topotécan avec les résultats obtenus chez les patients traités par chimiothérapie seulement. Dans toutes les études, le principal critère d évaluation de l efficacité était la survie globale (la durée de survie du patient) ou la survie sans progression (la durée pendant laquelle la maladie ne s est pas aggravée). Quel est le bénéfice démontré par au cours des études? S agissant du cancer du côlon ou du rectum métastatique, a augmenté les survies tant globale que sans progression, lorsqu il était administré en association avec une chimiothérapie contenant une fluoropyrimidine. Dans la première étude concernant les patients n'ayant encore bénéficié d'aucun traitement, l'adjonction d' a permis d obtenir une durée moyenne de survie globale de 20,3 mois alors que celle-ci était de 15,6 mois chez les patients traités par chimiothérapie uniquement. Dans la seconde étude, la durée de survie sans progression était de 9,4 mois chez les patients traités par et de 8,0 mois chez les patients sous placebo. Chez les patients traités précédemment, l'adjonction d' a permis d obtenir une durée de survie globale de 12,9 mois, contre 10,8 mois chez ceux soignés par chimiothérapie uniquement. S agissant du cancer du sein métastatique, l adjonction d a également permis d augmenter la survie sans progression. Lorsqu était ajouté au paclitaxel, la survie moyenne sans progression était de 11,4 mois, contre 5,8 mois chez les patients recevant uniquement le paclitaxel. Lorsqu était ajouté à la capécitabine, la survie moyenne sans progression était de 8,6 mois, contre 5,7 mois chez les patients recevant uniquement la capécitabine associée à un placebo. S agissant du cancer du poumon à un stade avancé, métastatique ou récurrent, la survie globale moyenne était de 12,3 mois chez les patients sous associé à une chimiothérapie à base de platine, et de 10,3 mois chez ceux sous chimiothérapie uniquement. EMA/487901/2016 Page 3/5

Dans l'étude qui incluait des patients présentant un cancer du poumon avec des mutations activantes du gène EGFR, la survie moyenne sans progression des patients sous associé à l'erlotinib était de 16,0 mois, contre 9,7 mois chez les patients ayant reçu de l'erlotinib uniquement. S agissant du cancer du rein à un stade avancé ou métastatique, la survie moyenne sans progression était de 10,2 mois chez les patients sous et de 5,4 mois chez ceux sous placebo. Dans les études relatives au cancer nouvellement diagnostiqué de l ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine, la survie moyenne sans progression a été de 19,3 mois sous contre 16,9 mois sous carboplatine et paclitaxel seuls dans la première étude, et 14,7 mois contre 10,6 mois dans la deuxième étude. Dans l étude relative au cancer de l ovaire, de la trompe de Fallope et du péritoine qui est revenu 6 mois ou plus après une chimiothérapie précédente, la survie moyenne sans progression a été de 12,4 mois lorsqu était ajouté à carboplatine et gemcitabine contre 8,4 mois lorsqu un placebo était ajouté. Dans l étude portant sur les patients atteints de cancer plus agressif, la survie sans progression a été de 6,7 mois lorsqu était ajouté à paclitaxel, topotecan ou doxorubicine liposomale pégylée contre 3,4 mois lorsque ces chimiothérapies étaient utilisées seules. Dans le cas du cancer du col de l utérus, la survie moyenne globale était de 16,8 mois pour les patients traités par une chimiothérapie incluant contre 12,9 mois pour ceux traités par chimiothérapie seulement. Lorsque le type de chimiothérapie était pris en compte, la tendance était la suivante: les patients ayant reçu un traitement à base de cisplatine vivaient en moyenne deux mois de plus que ceux ayant reçu un traitement à base de topotécan, indépendamment de l administration d dans le cadre des schémas de traitement. Quel est le risque associé à l'utilisation d? Les effets indésirables le plus couramment observés sous sont les suivants: hypertension (tension artérielle élevée), fatigue ou asthénie (faiblesse), diarrhée et douleur abdominale. Les effets indésirables les plus graves sont des perforations gastro-intestinales (trous dans les intestins), des hémorragies (saignements) et des thromboembolies artérielles (caillots de sang dans les artères). Pour une description complète des effets indésirables observés sous, voir la notice. ne doit pas être utilisé chez les personnes présentant une hypersensibilité (allergie) au bevacizumab ou à l un des autres composants, aux produits à base de cellules d ovaire de hamster chinois ou d autres anticorps recombinants. Il ne doit pas être prescrit aux femmes enceintes. Pourquoi a-t-il été approuvé? Le CHMP a estimé que les bénéfices d sont supérieurs à ses risques et a recommandé l octroi d une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament. Quelles sont les mesures prises pour assurer l utilisation sûre et efficace d? Un plan de gestion des risques a été élaboré pour s assurer qu est utilisé d une manière aussi sûre que possible. Sur la base de ce plan, des informations de sécurité ont été incluses dans le résumé des caractéristiques du produit et dans la notice d', y compris les précautions à observer par les professionnels de la santé et les patients. EMA/487901/2016 Page 4/5

Autres informations relatives à : La Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché valide dans toute l Union européenne pour, le 12 janvier 2005. L EPAR complet relatif à est disponible sur le site web de l Agence, sous: ema.europa.eu/find medicine/human medicines/european Public Assessment Reports. Pour plus d informations sur le traitement par, veuillez consulter la notice (également comprise dans l EPAR) ou contacter votre médecin ou votre pharmacien. Dernière mise à jour du présent résumé: 05-2016. EMA/487901/2016 Page 5/5