Repères. L innovation en Région Ile-de-France. Le positionnement technologique de l Ile-de-France. Sources et Méthodologie. Complément d informations

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Transcription:

Le positionnement technologique de l Ile-de-France L Ile de France arrive en tête des territoires comparés pour les dépôts de brevets européens. En revanche, quand on les rapporte au nombre d emplois, l Ile de France n arrive qu à la huitième place. Certaines régions allemandes comme Stuttgart, Oberbayern, Karlsruhe ou Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 bien la région néerlandaise de Noord-Brabant enregistrent des densités technologiques plus importantes. A l inverse, d autres régions notamment des capitales européennes comme Londres ou Madrid, enregistrent relativement peu de brevets par rapport au volume d emplois. Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 pour 000 emplois Champ géographique des données La Nomenclature d Unités Territoriales Statistiques (NUTS) a été utilisée (http://ec.europa.eu/eurostat/ramon/nuts/ home_regions_fr.html): - Les régions européennes NUTS2 pour la grande majorité - Les régions NUTS1 pour le Royaume-Uni, la Belgique et la Finlande - Les NUTS0 pour le Luxembourg, Malte, la Lituanie, la Lettonie, l Estonie, le Danemark, Chypre. Certains pays n ont pas été pris en compte du fait d un manque trop important de données : la Slovénie, la Roumanie, la Macédoine, le Liechtenstein, l Islande, la Croatie, la Suisse et la Bulgarie. L Ile de France est comparée à seulement 18 régions au lieu de 20 car 2 régions sont à la fois dans les régions les plus proches en termes démographiques et en termes de Données de brevets ou de brevets par emplois Les données utilisées concernent les demandes de brevets déposées à l Office Européen des Brevets pour les années 1995, 2000 et 2005. Source : OCDE pour la majorité des pays ; Eurostat pour quelques exceptions avec des années légèrement différentes selon disponibilité*. Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les emplois Repères Positionnement technologique : - Au niveau européen : 1er rang pour le nombre de brevets ; 19ème rang en rapportant au nombre d emplois - Au sein du panel : 1er rang en termes de dépôts de brevets ; 8ème rang pour les dépôts rapportés au nombre d emplois. Spécialisation technologique - Au niveau européen : électricité, mécanique, physique, santé, armement. - Au sein du panel : santé, transport/manutention, mécanique, armement. Dépenses de R&D : 1ère région européenne avec : - Au niveau européen : 1er rang. La proportion de dépenses publiques (32%) est inférieure à celle observée pour l Europe (36%) - Au sein du panel : 1er rang avec une structuration privée (68%) / publique (32%) dans la moyenne des autres régions comparées. Trajectoires technologiques : Entre 1995 et 2000, les brevets ont augmenté en Ile-de-France à un rythme moins soutenu que pour certaines régions comme Stuttgart ou Oberbayern, engagées dans un processus de rattrapage vis-àvis de la région francilienne. Entre 2000 et 2005, le nombre de brevets a augmenté légèrement en Ile-deFrance alors qu il a diminué dans de nombreuses autres régions. Relations science-industrie: 1ère région française en terme de nombre de contrats CIFRE. L Ile-de-France se distingue par une forte interactivité interne et avec les autres régions françaises. L interactivité externe est caractérisée par des coopérations entre des entreprises franciliennes et des laboratoires provinciaux. L innovation en Région Ile-de-France Sources et Méthodologie Spécialisation technologique L indice de spécialisation permet de savoir si un domaine dans une région donnée est plutôt bien représenté ou non par rapport à un ensemble de régions. Par définition, la région est dite : - spécialisée dans un domaine si l indice est supérieur à 1,1, - dans la moyenne si l indice est compris entre 0,9 et 1,1, - sous-spécialisée si l indice est inférieur à 0,9. Source : Eurostat, année 2004. Les domaines ont été définis à partir d un regroupement des différentes classes de la Classification Internationale des Brevets (http://www.wipo. int/classifications/ipc/fr/ipc_editions.html). Dépenses de R&D Les dépenses totales de R&D correspondent à la somme des dépenses réalisées dans les entreprises, le secteur public, l enseignement supérieur et le privé non marchand. Pour le Royaume-Uni, le privé non marchand n est pas pris en compte du fait de la non disponibilité des données mais ce secteur ne représente généralement qu une faible part des dépenses. Les dépenses privées de R&D sont celles des dépenses engagées par des entreprises. Les dépenses publiques regroupent les dépenses de l enseignement supérieur, du secteur public et du privé non marchand. Source : Eurostat sauf pour la France (Ministère de la Recherche). L année de référence est 2005 sauf exceptions selon disponibilité des données*. Les fiches élaborées par EuroLIO pour chacune des régions françaises ont pour objectif de les positionner au niveau européen en termes d innovations technologiques. Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur La source est celle d Eurostat pour l année 2005. L intensité technologique des emplois est définie à partir de la NACE à 3 chiffres (pour plus de précision, consulter : http://epp. eurostat.ec.europa.eu/cache/ity_sdds/fr/reg_htec_ base.htm ) Le niveau d innovation est approché à l aide des données de Même si toutes les innovations ne sont pas brevetées, des études académiques ont montré que les brevets constituent un indicateur fiable de l innovation technologique. On s intéresse ici également aux déterminants de l innovation à savoir : les efforts consacrés aux activités de R&D, les ressources humaines en science et technique, la structuration sectorielle et technologique du tissu économique, l importance des coopérations science-industrie. Ressources humaines en science et technique Personnes qui ont soit achevé avec succès un cursus d enseignement de troisième cycle dans un domaine d étude S&T, soit exercent un emploi S&T à titre de spécialiste ou de technicien (Manuel de Canberra, OCDE, Paris, 1994). Source : Eurostat en 1995, 2000 et 2005 sauf exceptions*. Contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Source : ANRT - Ministère de la Recherche, période de 2001 à 2006. Localisation des régions européennes comparées à l Ile de France * Pour plus de détails sur les exceptions voir la note méthodologique détaillée sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Manner-Suomi Source : OCDE, année 2005, pour la part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Complément d informations Note méthodologique détaillée consultable sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Pour plus de résultats sur les comparaisons entre régions françaises, voir le Rapport de l Observatoire des territoires de la DIACT 2008 La Documentation Française North West East of England Londres South East L Ile de France est comparée aux régions européennes les plus proches en termes de population et d emploi et aux régions les plus proches en termes de Ce benchmarking permet ainsi de comparer l Ile de France au panel de régions européennes qui lui ressemblent le plus. N-Brabant Dusseldorf Vlaams Gewest Koln Darmstadt Ile de France Karlsruhe Stuttgart Oberbayern Bâtiment de Hautes Technologies, 20 Rue Benoit Lauras 42000 Saint-Etienne Tél. +33 (0) 9 53 97 16 56 www.eurolio.eu accueil@eurolio.eu EuroLIO est soutenu par EuroLIO est cofinancé par l Union européenne. L Europe s engage en France avec le Fonds européen de développement régional. Rhone-Alpes Lombardie Catalogne Communaute de Madrid Septembre 2009 Andalousie

Le positionnement technologique de l Ile-de-France L Ile de France arrive en tête des territoires comparés pour les dépôts de brevets européens. En revanche, quand on les rapporte au nombre d emplois, l Ile de France n arrive qu à la huitième place. Certaines régions allemandes comme Stuttgart, Oberbayern, Karlsruhe ou Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 bien la région néerlandaise de Noord-Brabant enregistrent des densités technologiques plus importantes. A l inverse, d autres régions notamment des capitales européennes comme Londres ou Madrid, enregistrent relativement peu de brevets par rapport au volume d emplois. Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 pour 000 emplois Champ géographique des données La Nomenclature d Unités Territoriales Statistiques (NUTS) a été utilisée (http://ec.europa.eu/eurostat/ramon/nuts/ home_regions_fr.html): - Les régions européennes NUTS2 pour la grande majorité - Les régions NUTS1 pour le Royaume-Uni, la Belgique et la Finlande - Les NUTS0 pour le Luxembourg, Malte, la Lituanie, la Lettonie, l Estonie, le Danemark, Chypre. Certains pays n ont pas été pris en compte du fait d un manque trop important de données : la Slovénie, la Roumanie, la Macédoine, le Liechtenstein, l Islande, la Croatie, la Suisse et la Bulgarie. L Ile de France est comparée à seulement 18 régions au lieu de 20 car 2 régions sont à la fois dans les régions les plus proches en termes démographiques et en termes de Données de brevets ou de brevets par emplois Les données utilisées concernent les demandes de brevets déposées à l Office Européen des Brevets pour les années 1995, 2000 et 2005. Source : OCDE pour la majorité des pays ; Eurostat pour quelques exceptions avec des années légèrement différentes selon disponibilité*. Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les emplois Repères Positionnement technologique : - Au niveau européen : 1er rang pour le nombre de brevets ; 19ème rang en rapportant au nombre d emplois - Au sein du panel : 1er rang en termes de dépôts de brevets ; 8ème rang pour les dépôts rapportés au nombre d emplois. Spécialisation technologique - Au niveau européen : électricité, mécanique, physique, santé, armement. - Au sein du panel : santé, transport/manutention, mécanique, armement. Dépenses de R&D : 1ère région européenne avec : - Au niveau européen : 1er rang. La proportion de dépenses publiques (32%) est inférieure à celle observée pour l Europe (36%) - Au sein du panel : 1er rang avec une structuration privée (68%) / publique (32%) dans la moyenne des autres régions comparées. Trajectoires technologiques : Entre 1995 et 2000, les brevets ont augmenté en Ile-de-France à un rythme moins soutenu que pour certaines régions comme Stuttgart ou Oberbayern, engagées dans un processus de rattrapage vis-àvis de la région francilienne. Entre 2000 et 2005, le nombre de brevets a augmenté légèrement en Ile-deFrance alors qu il a diminué dans de nombreuses autres régions. Relations science-industrie: 1ère région française en terme de nombre de contrats CIFRE. L Ile-de-France se distingue par une forte interactivité interne et avec les autres régions françaises. L interactivité externe est caractérisée par des coopérations entre des entreprises franciliennes et des laboratoires provinciaux. L innovation en Région Ile-de-France Sources et Méthodologie Spécialisation technologique L indice de spécialisation permet de savoir si un domaine dans une région donnée est plutôt bien représenté ou non par rapport à un ensemble de régions. Par définition, la région est dite : - spécialisée dans un domaine si l indice est supérieur à 1,1, - dans la moyenne si l indice est compris entre 0,9 et 1,1, - sous-spécialisée si l indice est inférieur à 0,9. Source : Eurostat, année 2004. Les domaines ont été définis à partir d un regroupement des différentes classes de la Classification Internationale des Brevets (http://www.wipo. int/classifications/ipc/fr/ipc_editions.html). Dépenses de R&D Les dépenses totales de R&D correspondent à la somme des dépenses réalisées dans les entreprises, le secteur public, l enseignement supérieur et le privé non marchand. Pour le Royaume-Uni, le privé non marchand n est pas pris en compte du fait de la non disponibilité des données mais ce secteur ne représente généralement qu une faible part des dépenses. Les dépenses privées de R&D sont celles des dépenses engagées par des entreprises. Les dépenses publiques regroupent les dépenses de l enseignement supérieur, du secteur public et du privé non marchand. Source : Eurostat sauf pour la France (Ministère de la Recherche). L année de référence est 2005 sauf exceptions selon disponibilité des données*. Les fiches élaborées par EuroLIO pour chacune des régions françaises ont pour objectif de les positionner au niveau européen en termes d innovations technologiques. Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur La source est celle d Eurostat pour l année 2005. L intensité technologique des emplois est définie à partir de la NACE à 3 chiffres (pour plus de précision, consulter : http://epp. eurostat.ec.europa.eu/cache/ity_sdds/fr/reg_htec_ base.htm ) Le niveau d innovation est approché à l aide des données de Même si toutes les innovations ne sont pas brevetées, des études académiques ont montré que les brevets constituent un indicateur fiable de l innovation technologique. On s intéresse ici également aux déterminants de l innovation à savoir : les efforts consacrés aux activités de R&D, les ressources humaines en science et technique, la structuration sectorielle et technologique du tissu économique, l importance des coopérations science-industrie. Ressources humaines en science et technique Personnes qui ont soit achevé avec succès un cursus d enseignement de troisième cycle dans un domaine d étude S&T, soit exercent un emploi S&T à titre de spécialiste ou de technicien (Manuel de Canberra, OCDE, Paris, 1994). Source : Eurostat en 1995, 2000 et 2005 sauf exceptions*. Contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Source : ANRT - Ministère de la Recherche, période de 2001 à 2006. Localisation des régions européennes comparées à l Ile de France * Pour plus de détails sur les exceptions voir la note méthodologique détaillée sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Manner-Suomi Source : OCDE, année 2005, pour la part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Complément d informations Note méthodologique détaillée consultable sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Pour plus de résultats sur les comparaisons entre régions françaises, voir le Rapport de l Observatoire des territoires de la DIACT 2008 La Documentation Française North West East of England Londres South East L Ile de France est comparée aux régions européennes les plus proches en termes de population et d emploi et aux régions les plus proches en termes de Ce benchmarking permet ainsi de comparer l Ile de France au panel de régions européennes qui lui ressemblent le plus. N-Brabant Dusseldorf Vlaams Gewest Koln Darmstadt Ile de France Karlsruhe Stuttgart Oberbayern Bâtiment de Hautes Technologies, 20 Rue Benoit Lauras 42000 Saint-Etienne Tél. +33 (0) 9 53 97 16 56 www.eurolio.eu accueil@eurolio.eu EuroLIO est soutenu par EuroLIO est cofinancé par l Union européenne. L Europe s engage en France avec le Fonds européen de développement régional. Rhone-Alpes Lombardie Catalogne Communaute de Madrid Septembre 2009 Andalousie

Spécialisation technologique, dépenses de R&D et intensité technologique des emplois Nombre de brevets européens par domaine technologique en 2004 en Ile de France et niveau de spécialisation (par rapport au panel) L Ile-de-France a déposé majoritairement des brevets dans le domaine de l électricité et de la physique. Mais ces deux domaines ne constituent pas une spécificité pour l Ile de France. Par rapport aux autres régions comparées, l Ile de France apparait spécialisée dans la santé, le transport/la manutention et la mécanique. Bien que le nombre de brevets déposés dans l armement soit peu élevé, ce domaine apparaît également comme une spécialisation. En termes de trajectoires, entre 1995 et 2000, l Ile de France montre, comme la grande majorité des régions, une très forte progression des demandes de Celle-ci est très remarquable pour Stuttgart et Oberbayern qui s inscrivent dans un processus de rattrapage vis-à-vis de l Ile de France. La progression des dépenses de R&D privées a accompagné, dans la majorité des cas, l augmentation des dépôts de En revanche, la deuxième période (2000 à 2005) est marquée par un net ralentissement de la croissance de brevets voire une baisse pour certaines régions ; ceci malgré une progression des dépenses de R&D privées. Evolution des dépenses de R&D privées et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 La part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Source : Eurostat Les relations science-industrie Trajectoires technologiques Les relations science industrie sont considérées aujourd hui comme un levier majeur de l innovation. Les coopérations entre la recherche académique et l industrie peuvent prendre forme dans le cadre des contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Les contrats CIFRE consistent en la réalisation d une thèse par un étudiant en partenariat avec une entreprise et un laboratoire de recherche public. L analyse des contrats CIFRE constitue ainsi une des mesures possibles, parmi d autres, des relations science industrie. En revanche, le caractère purement français de cette procédure ne permet pas de procéder à des comparaisons avec d autres territoires européens. L Ile de France est donc placée ici dans son contexte national. intra et inter départementaux (des laboratoires vers les entreprises) en Ile de France sur la période 2001-2006 Par grand domaine, la part des TIC est plus importante en Ile de France (35%) que pour l ensemble des régions comparées. La part des brevets dans les biotechnologies (4,2%) et les nanotechnologies (0,7%) est faible. Dans les biotechnologies, Madrid, Londres et East of England enregistrent des parts plus importantes (entre % et 16%). En revanche, la part des brevets dans les nanotechnologies est faible dans toutes les régions (au maximum 2%). Au sein de la région Ile de France, les coopérations se structurent principalement autour de deux départements : la ville de Paris et les Hauts-de-Seine. Les réseaux interdépartementaux concernent en grande majorité des laboratoires localisés dans la ville de Paris qui vont chercher des entreprises localisées dans les Hauts-de-Seine mais aussi dans une moindre mesure dans les Yvelines et l Essonne. Une spécialisation assez marquée des départements apparaît : Paris fournit plutôt les laboratoires de recherche (du fait de son potentiel dans la recherche publique) et les autres départements, les entreprises. Source :OCDE En termes de R&D, c est en Ile de France que les dépenses sont les plus importantes. Le secteur privé représente 68% des dépenses totales de R&D. En cela, l Ile de France se situe dans la moyenne des régions comparées. Les profils sont très différents selon les régions : certaines comme Stuttgart, NoordBrabant ou Darmstadt se caractérisent par une part très élevée des dépenses privées. A l inverse, London et Andalucia se démarquent par une part publique très élevée. Dépenses totales de R&D en 2005 (en millions d euros) Répartition par secteur des dépenses de R&D en 2005 Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les dépenses de R&D Les trajectoires croisant les brevets et les ressources humaines en science et technique sont diverses. L augmentation est assez remarquable pour la région Ile-de-France. Elle l est beaucoup moins pour Stuttgart ou Oberbayern, qui ont été en perte de vitesse en termes d innovation durant la deuxième période. Les régions affichant les meilleures performances pour les brevets sur la deuxième période sont pour la plupart celles qui ont accompagné leurs dépenses de R&D par une hausse plutôt sensible des ressources humaines en science et techniques. L Ile de France se trouve dans ce cas, contrairement aux principales régions allemandes ou NoordBrabant. intra-départementaux inter-départementaux 1 0 Evolution des Ressources Humaines en S&T et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 Par rapport aux autres régions françaises, en termes de volume de contrats, l Ile de France se distingue à la fois par une interactivité interne assez forte et une forte connectivité avec les autres régions. L analyse interrégionale des réseaux fait apparaître une position particulière pour l Ile de France. La région parisienne fournit une part nationale beaucoup plus importante de firmes partenaires que de laboratoires. Pour cette région, dans la recherche publique, la propension à coopérer est au final assez faible compte tenu de son potentiel en termes de chercheurs. La connectivité externe de l Ile de France avec les autres régions françaises est donc caractérisée par la dominance des firmes de la région parisienne collaborant avec des laboratoires dans d autres régions (notamment RhôneAlpes, Midi-Pyrénées, PACA). L Ile de France fait donc partie des régions qui sont plus demandeuses de laboratoires que de firmes. Seuil : nombre de contrats > 4 190 contrats 50 contrats 16 contrats Seuil : nombre de contrats > 15 intrarégionaux et interrégionaux (des laboratoires vers les entreprises) pour la période 2001-2006 Source : Eurostat, Ministère de la recherche pour la France Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur en 2005 Pour la croissance économique fondée sur l innovation, une structure d emplois orientée vers les services intensifs en savoir apparaît d autant plus porteuse qu elle est associée à un potentiel industriel. L Ile de France apparaît comme une région où la part des emplois dans les services intensifs en savoir est une des plus importantes (derrière Londres). Elle se distingue ainsi assez nettement de Stuttgart et d Oberbayern : ces deux dernières régions apparaissent comme très fortement orientées vers l industrie de haute technologie. Source : eurostat Les territoires espagnols affichent les intensités en savoir les plus faibles, ce qui explique le niveau relativement bas de l innovation. intrarégionaux 1 212 0 interrégionaux : de la région où est localisé le laboratoire vers la région où se situe l entreprise Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les RHST L Ile de France pourrait-elle améliorer sa dynamique en réduisant la croissance des dépenses de R&D et des ressources humaines en science et technique pour une même qualité de croissance des dépôts de brevets? Les trajectoires comparées des autres régions en font douter. Elles montrent en effet les difficultés à maintenir sur le long terme une forte croissance des dépôts de brevets sans croissance forte et 255 continue des ressources en R&D et science et sechnique. Dans ce sens, et compte tenu de la taille largement dominante de l Ile de France, le ralentissement repéré entre 2000 et 2005 pourrait-il marquer les limites de ce processus de croissance localisée et l entrée dans une phase de «déséconomies» d agglomération? Le caractère généralisé du ralentissement montre plutôt un effet de conjoncture. 120 Seules les relations de contrats et plus sont représentées CREUSET, 2007 Source: ANRT, 2007

Spécialisation technologique, dépenses de R&D et intensité technologique des emplois Nombre de brevets européens par domaine technologique en 2004 en Ile de France et niveau de spécialisation (par rapport au panel) L Ile-de-France a déposé majoritairement des brevets dans le domaine de l électricité et de la physique. Mais ces deux domaines ne constituent pas une spécificité pour l Ile de France. Par rapport aux autres régions comparées, l Ile de France apparait spécialisée dans la santé, le transport/la manutention et la mécanique. Bien que le nombre de brevets déposés dans l armement soit peu élevé, ce domaine apparaît également comme une spécialisation. En termes de trajectoires, entre 1995 et 2000, l Ile de France montre, comme la grande majorité des régions, une très forte progression des demandes de Celle-ci est très remarquable pour Stuttgart et Oberbayern qui s inscrivent dans un processus de rattrapage vis-à-vis de l Ile de France. La progression des dépenses de R&D privées a accompagné, dans la majorité des cas, l augmentation des dépôts de En revanche, la deuxième période (2000 à 2005) est marquée par un net ralentissement de la croissance de brevets voire une baisse pour certaines régions ; ceci malgré une progression des dépenses de R&D privées. Evolution des dépenses de R&D privées et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 La part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Source : Eurostat Les relations science-industrie Trajectoires technologiques Les relations science industrie sont considérées aujourd hui comme un levier majeur de l innovation. Les coopérations entre la recherche académique et l industrie peuvent prendre forme dans le cadre des contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Les contrats CIFRE consistent en la réalisation d une thèse par un étudiant en partenariat avec une entreprise et un laboratoire de recherche public. L analyse des contrats CIFRE constitue ainsi une des mesures possibles, parmi d autres, des relations science industrie. En revanche, le caractère purement français de cette procédure ne permet pas de procéder à des comparaisons avec d autres territoires européens. L Ile de France est donc placée ici dans son contexte national. intra et inter départementaux (des laboratoires vers les entreprises) en Ile de France sur la période 2001-2006 Par grand domaine, la part des TIC est plus importante en Ile de France (35%) que pour l ensemble des régions comparées. La part des brevets dans les biotechnologies (4,2%) et les nanotechnologies (0,7%) est faible. Dans les biotechnologies, Madrid, Londres et East of England enregistrent des parts plus importantes (entre % et 16%). En revanche, la part des brevets dans les nanotechnologies est faible dans toutes les régions (au maximum 2%). Au sein de la région Ile de France, les coopérations se structurent principalement autour de deux départements : la ville de Paris et les Hauts-de-Seine. Les réseaux interdépartementaux concernent en grande majorité des laboratoires localisés dans la ville de Paris qui vont chercher des entreprises localisées dans les Hauts-de-Seine mais aussi dans une moindre mesure dans les Yvelines et l Essonne. Une spécialisation assez marquée des départements apparaît : Paris fournit plutôt les laboratoires de recherche (du fait de son potentiel dans la recherche publique) et les autres départements, les entreprises. Source :OCDE En termes de R&D, c est en Ile de France que les dépenses sont les plus importantes. Le secteur privé représente 68% des dépenses totales de R&D. En cela, l Ile de France se situe dans la moyenne des régions comparées. Les profils sont très différents selon les régions : certaines comme Stuttgart, NoordBrabant ou Darmstadt se caractérisent par une part très élevée des dépenses privées. A l inverse, London et Andalucia se démarquent par une part publique très élevée. Dépenses totales de R&D en 2005 (en millions d euros) Répartition par secteur des dépenses de R&D en 2005 Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les dépenses de R&D Les trajectoires croisant les brevets et les ressources humaines en science et technique sont diverses. L augmentation est assez remarquable pour la région Ile-de-France. Elle l est beaucoup moins pour Stuttgart ou Oberbayern, qui ont été en perte de vitesse en termes d innovation durant la deuxième période. Les régions affichant les meilleures performances pour les brevets sur la deuxième période sont pour la plupart celles qui ont accompagné leurs dépenses de R&D par une hausse plutôt sensible des ressources humaines en science et techniques. L Ile de France se trouve dans ce cas, contrairement aux principales régions allemandes ou NoordBrabant. intra-départementaux inter-départementaux 1 0 Evolution des Ressources Humaines en S&T et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 Par rapport aux autres régions françaises, en termes de volume de contrats, l Ile de France se distingue à la fois par une interactivité interne assez forte et une forte connectivité avec les autres régions. L analyse interrégionale des réseaux fait apparaître une position particulière pour l Ile de France. La région parisienne fournit une part nationale beaucoup plus importante de firmes partenaires que de laboratoires. Pour cette région, dans la recherche publique, la propension à coopérer est au final assez faible compte tenu de son potentiel en termes de chercheurs. La connectivité externe de l Ile de France avec les autres régions françaises est donc caractérisée par la dominance des firmes de la région parisienne collaborant avec des laboratoires dans d autres régions (notamment RhôneAlpes, Midi-Pyrénées, PACA). L Ile de France fait donc partie des régions qui sont plus demandeuses de laboratoires que de firmes. Seuil : nombre de contrats > 4 190 contrats 50 contrats 16 contrats Seuil : nombre de contrats > 15 intrarégionaux et interrégionaux (des laboratoires vers les entreprises) pour la période 2001-2006 Source : Eurostat, Ministère de la recherche pour la France Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur en 2005 Pour la croissance économique fondée sur l innovation, une structure d emplois orientée vers les services intensifs en savoir apparaît d autant plus porteuse qu elle est associée à un potentiel industriel. L Ile de France apparaît comme une région où la part des emplois dans les services intensifs en savoir est une des plus importantes (derrière Londres). Elle se distingue ainsi assez nettement de Stuttgart et d Oberbayern : ces deux dernières régions apparaissent comme très fortement orientées vers l industrie de haute technologie. Source : eurostat Les territoires espagnols affichent les intensités en savoir les plus faibles, ce qui explique le niveau relativement bas de l innovation. intrarégionaux 1 212 0 interrégionaux : de la région où est localisé le laboratoire vers la région où se situe l entreprise Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les RHST L Ile de France pourrait-elle améliorer sa dynamique en réduisant la croissance des dépenses de R&D et des ressources humaines en science et technique pour une même qualité de croissance des dépôts de brevets? Les trajectoires comparées des autres régions en font douter. Elles montrent en effet les difficultés à maintenir sur le long terme une forte croissance des dépôts de brevets sans croissance forte et 255 continue des ressources en R&D et science et sechnique. Dans ce sens, et compte tenu de la taille largement dominante de l Ile de France, le ralentissement repéré entre 2000 et 2005 pourrait-il marquer les limites de ce processus de croissance localisée et l entrée dans une phase de «déséconomies» d agglomération? Le caractère généralisé du ralentissement montre plutôt un effet de conjoncture. 120 Seules les relations de contrats et plus sont représentées CREUSET, 2007 Source: ANRT, 2007

Spécialisation technologique, dépenses de R&D et intensité technologique des emplois Nombre de brevets européens par domaine technologique en 2004 en Ile de France et niveau de spécialisation (par rapport au panel) L Ile-de-France a déposé majoritairement des brevets dans le domaine de l électricité et de la physique. Mais ces deux domaines ne constituent pas une spécificité pour l Ile de France. Par rapport aux autres régions comparées, l Ile de France apparait spécialisée dans la santé, le transport/la manutention et la mécanique. Bien que le nombre de brevets déposés dans l armement soit peu élevé, ce domaine apparaît également comme une spécialisation. En termes de trajectoires, entre 1995 et 2000, l Ile de France montre, comme la grande majorité des régions, une très forte progression des demandes de Celle-ci est très remarquable pour Stuttgart et Oberbayern qui s inscrivent dans un processus de rattrapage vis-à-vis de l Ile de France. La progression des dépenses de R&D privées a accompagné, dans la majorité des cas, l augmentation des dépôts de En revanche, la deuxième période (2000 à 2005) est marquée par un net ralentissement de la croissance de brevets voire une baisse pour certaines régions ; ceci malgré une progression des dépenses de R&D privées. Evolution des dépenses de R&D privées et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 La part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Source : Eurostat Les relations science-industrie Trajectoires technologiques Les relations science industrie sont considérées aujourd hui comme un levier majeur de l innovation. Les coopérations entre la recherche académique et l industrie peuvent prendre forme dans le cadre des contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Les contrats CIFRE consistent en la réalisation d une thèse par un étudiant en partenariat avec une entreprise et un laboratoire de recherche public. L analyse des contrats CIFRE constitue ainsi une des mesures possibles, parmi d autres, des relations science industrie. En revanche, le caractère purement français de cette procédure ne permet pas de procéder à des comparaisons avec d autres territoires européens. L Ile de France est donc placée ici dans son contexte national. intra et inter départementaux (des laboratoires vers les entreprises) en Ile de France sur la période 2001-2006 Par grand domaine, la part des TIC est plus importante en Ile de France (35%) que pour l ensemble des régions comparées. La part des brevets dans les biotechnologies (4,2%) et les nanotechnologies (0,7%) est faible. Dans les biotechnologies, Madrid, Londres et East of England enregistrent des parts plus importantes (entre % et 16%). En revanche, la part des brevets dans les nanotechnologies est faible dans toutes les régions (au maximum 2%). Au sein de la région Ile de France, les coopérations se structurent principalement autour de deux départements : la ville de Paris et les Hauts-de-Seine. Les réseaux interdépartementaux concernent en grande majorité des laboratoires localisés dans la ville de Paris qui vont chercher des entreprises localisées dans les Hauts-de-Seine mais aussi dans une moindre mesure dans les Yvelines et l Essonne. Une spécialisation assez marquée des départements apparaît : Paris fournit plutôt les laboratoires de recherche (du fait de son potentiel dans la recherche publique) et les autres départements, les entreprises. Source :OCDE En termes de R&D, c est en Ile de France que les dépenses sont les plus importantes. Le secteur privé représente 68% des dépenses totales de R&D. En cela, l Ile de France se situe dans la moyenne des régions comparées. Les profils sont très différents selon les régions : certaines comme Stuttgart, NoordBrabant ou Darmstadt se caractérisent par une part très élevée des dépenses privées. A l inverse, London et Andalucia se démarquent par une part publique très élevée. Dépenses totales de R&D en 2005 (en millions d euros) Répartition par secteur des dépenses de R&D en 2005 Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les dépenses de R&D Les trajectoires croisant les brevets et les ressources humaines en science et technique sont diverses. L augmentation est assez remarquable pour la région Ile-de-France. Elle l est beaucoup moins pour Stuttgart ou Oberbayern, qui ont été en perte de vitesse en termes d innovation durant la deuxième période. Les régions affichant les meilleures performances pour les brevets sur la deuxième période sont pour la plupart celles qui ont accompagné leurs dépenses de R&D par une hausse plutôt sensible des ressources humaines en science et techniques. L Ile de France se trouve dans ce cas, contrairement aux principales régions allemandes ou NoordBrabant. intra-départementaux inter-départementaux 1 0 Evolution des Ressources Humaines en S&T et du nombre de brevets entre 1995 et 2005 Par rapport aux autres régions françaises, en termes de volume de contrats, l Ile de France se distingue à la fois par une interactivité interne assez forte et une forte connectivité avec les autres régions. L analyse interrégionale des réseaux fait apparaître une position particulière pour l Ile de France. La région parisienne fournit une part nationale beaucoup plus importante de firmes partenaires que de laboratoires. Pour cette région, dans la recherche publique, la propension à coopérer est au final assez faible compte tenu de son potentiel en termes de chercheurs. La connectivité externe de l Ile de France avec les autres régions françaises est donc caractérisée par la dominance des firmes de la région parisienne collaborant avec des laboratoires dans d autres régions (notamment RhôneAlpes, Midi-Pyrénées, PACA). L Ile de France fait donc partie des régions qui sont plus demandeuses de laboratoires que de firmes. Seuil : nombre de contrats > 4 190 contrats 50 contrats 16 contrats Seuil : nombre de contrats > 15 intrarégionaux et interrégionaux (des laboratoires vers les entreprises) pour la période 2001-2006 Source : Eurostat, Ministère de la recherche pour la France Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur en 2005 Pour la croissance économique fondée sur l innovation, une structure d emplois orientée vers les services intensifs en savoir apparaît d autant plus porteuse qu elle est associée à un potentiel industriel. L Ile de France apparaît comme une région où la part des emplois dans les services intensifs en savoir est une des plus importantes (derrière Londres). Elle se distingue ainsi assez nettement de Stuttgart et d Oberbayern : ces deux dernières régions apparaissent comme très fortement orientées vers l industrie de haute technologie. Source : eurostat Les territoires espagnols affichent les intensités en savoir les plus faibles, ce qui explique le niveau relativement bas de l innovation. intrarégionaux 1 212 0 interrégionaux : de la région où est localisé le laboratoire vers la région où se situe l entreprise Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les RHST L Ile de France pourrait-elle améliorer sa dynamique en réduisant la croissance des dépenses de R&D et des ressources humaines en science et technique pour une même qualité de croissance des dépôts de brevets? Les trajectoires comparées des autres régions en font douter. Elles montrent en effet les difficultés à maintenir sur le long terme une forte croissance des dépôts de brevets sans croissance forte et 255 continue des ressources en R&D et science et sechnique. Dans ce sens, et compte tenu de la taille largement dominante de l Ile de France, le ralentissement repéré entre 2000 et 2005 pourrait-il marquer les limites de ce processus de croissance localisée et l entrée dans une phase de «déséconomies» d agglomération? Le caractère généralisé du ralentissement montre plutôt un effet de conjoncture. 120 Seules les relations de contrats et plus sont représentées CREUSET, 2007 Source: ANRT, 2007

Le positionnement technologique de l Ile-de-France L Ile de France arrive en tête des territoires comparés pour les dépôts de brevets européens. En revanche, quand on les rapporte au nombre d emplois, l Ile de France n arrive qu à la huitième place. Certaines régions allemandes comme Stuttgart, Oberbayern, Karlsruhe ou Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 bien la région néerlandaise de Noord-Brabant enregistrent des densités technologiques plus importantes. A l inverse, d autres régions notamment des capitales européennes comme Londres ou Madrid, enregistrent relativement peu de brevets par rapport au volume d emplois. Nombre de brevets déposés à l OEB en 2005 pour 000 emplois Champ géographique des données La Nomenclature d Unités Territoriales Statistiques (NUTS) a été utilisée (http://ec.europa.eu/eurostat/ramon/nuts/ home_regions_fr.html): - Les régions européennes NUTS2 pour la grande majorité - Les régions NUTS1 pour le Royaume-Uni, la Belgique et la Finlande - Les NUTS0 pour le Luxembourg, Malte, la Lituanie, la Lettonie, l Estonie, le Danemark, Chypre. Certains pays n ont pas été pris en compte du fait d un manque trop important de données : la Slovénie, la Roumanie, la Macédoine, le Liechtenstein, l Islande, la Croatie, la Suisse et la Bulgarie. L Ile de France est comparée à seulement 18 régions au lieu de 20 car 2 régions sont à la fois dans les régions les plus proches en termes démographiques et en termes de Données de brevets ou de brevets par emplois Les données utilisées concernent les demandes de brevets déposées à l Office Européen des Brevets pour les années 1995, 2000 et 2005. Source : OCDE pour la majorité des pays ; Eurostat pour quelques exceptions avec des années légèrement différentes selon disponibilité*. Source : OCDE pour les brevets / Eurostat pour les emplois Repères Positionnement technologique : - Au niveau européen : 1er rang pour le nombre de brevets ; 19ème rang en rapportant au nombre d emplois - Au sein du panel : 1er rang en termes de dépôts de brevets ; 8ème rang pour les dépôts rapportés au nombre d emplois. Spécialisation technologique - Au niveau européen : électricité, mécanique, physique, santé, armement. - Au sein du panel : santé, transport/manutention, mécanique, armement. Dépenses de R&D : 1ère région européenne avec : - Au niveau européen : 1er rang. La proportion de dépenses publiques (32%) est inférieure à celle observée pour l Europe (36%) - Au sein du panel : 1er rang avec une structuration privée (68%) / publique (32%) dans la moyenne des autres régions comparées. Trajectoires technologiques : Entre 1995 et 2000, les brevets ont augmenté en Ile-de-France à un rythme moins soutenu que pour certaines régions comme Stuttgart ou Oberbayern, engagées dans un processus de rattrapage vis-àvis de la région francilienne. Entre 2000 et 2005, le nombre de brevets a augmenté légèrement en Ile-deFrance alors qu il a diminué dans de nombreuses autres régions. Relations science-industrie: 1ère région française en terme de nombre de contrats CIFRE. L Ile-de-France se distingue par une forte interactivité interne et avec les autres régions françaises. L interactivité externe est caractérisée par des coopérations entre des entreprises franciliennes et des laboratoires provinciaux. L innovation en Région Ile-de-France Sources et Méthodologie Spécialisation technologique L indice de spécialisation permet de savoir si un domaine dans une région donnée est plutôt bien représenté ou non par rapport à un ensemble de régions. Par définition, la région est dite : - spécialisée dans un domaine si l indice est supérieur à 1,1, - dans la moyenne si l indice est compris entre 0,9 et 1,1, - sous-spécialisée si l indice est inférieur à 0,9. Source : Eurostat, année 2004. Les domaines ont été définis à partir d un regroupement des différentes classes de la Classification Internationale des Brevets (http://www.wipo. int/classifications/ipc/fr/ipc_editions.html). Dépenses de R&D Les dépenses totales de R&D correspondent à la somme des dépenses réalisées dans les entreprises, le secteur public, l enseignement supérieur et le privé non marchand. Pour le Royaume-Uni, le privé non marchand n est pas pris en compte du fait de la non disponibilité des données mais ce secteur ne représente généralement qu une faible part des dépenses. Les dépenses privées de R&D sont celles des dépenses engagées par des entreprises. Les dépenses publiques regroupent les dépenses de l enseignement supérieur, du secteur public et du privé non marchand. Source : Eurostat sauf pour la France (Ministère de la Recherche). L année de référence est 2005 sauf exceptions selon disponibilité des données*. Les fiches élaborées par EuroLIO pour chacune des régions françaises ont pour objectif de les positionner au niveau européen en termes d innovations technologiques. Répartition des emplois selon l intensité technologique du secteur La source est celle d Eurostat pour l année 2005. L intensité technologique des emplois est définie à partir de la NACE à 3 chiffres (pour plus de précision, consulter : http://epp. eurostat.ec.europa.eu/cache/ity_sdds/fr/reg_htec_ base.htm ) Le niveau d innovation est approché à l aide des données de Même si toutes les innovations ne sont pas brevetées, des études académiques ont montré que les brevets constituent un indicateur fiable de l innovation technologique. On s intéresse ici également aux déterminants de l innovation à savoir : les efforts consacrés aux activités de R&D, les ressources humaines en science et technique, la structuration sectorielle et technologique du tissu économique, l importance des coopérations science-industrie. Ressources humaines en science et technique Personnes qui ont soit achevé avec succès un cursus d enseignement de troisième cycle dans un domaine d étude S&T, soit exercent un emploi S&T à titre de spécialiste ou de technicien (Manuel de Canberra, OCDE, Paris, 1994). Source : Eurostat en 1995, 2000 et 2005 sauf exceptions*. Contrats CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche). Source : ANRT - Ministère de la Recherche, période de 2001 à 2006. Localisation des régions européennes comparées à l Ile de France * Pour plus de détails sur les exceptions voir la note méthodologique détaillée sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Manner-Suomi Source : OCDE, année 2005, pour la part des TIC, des biotechnologies et des nanotechnologies dans le total des Complément d informations Note méthodologique détaillée consultable sur le site d EuroLIO : www.eurolio.eu Pour plus de résultats sur les comparaisons entre régions françaises, voir le Rapport de l Observatoire des territoires de la DIACT 2008 La Documentation Française North West East of England Londres South East L Ile de France est comparée aux régions européennes les plus proches en termes de population et d emploi et aux régions les plus proches en termes de Ce benchmarking permet ainsi de comparer l Ile de France au panel de régions européennes qui lui ressemblent le plus. N-Brabant Dusseldorf Vlaams Gewest Koln Darmstadt Ile de France Karlsruhe Stuttgart Oberbayern Bâtiment de Hautes Technologies, 20 Rue Benoit Lauras 42000 Saint-Etienne Tél. +33 (0) 9 53 97 16 56 www.eurolio.eu accueil@eurolio.eu EuroLIO est soutenu par EuroLIO est cofinancé par l Union européenne. L Europe s engage en France avec le Fonds européen de développement régional. Rhone-Alpes Lombardie Catalogne Communaute de Madrid Septembre 2009 Andalousie