Apport structural des graves traitées aux liants hydrocarbonés, en place et en centrale

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Transcription:

Apport structural des graves traitées aux liants hydrocarbonés, en place et en centrale Yvan Paquin, ing. Directeur Technique Construction DJL inc. 23 novembre 2010

Contenu de la présentation Intérêt des graves traitées Rappel sur la Formation 2007 Principe de dimensionnement Comportement des matériaux À considérer pour la conception Conclusion

Intérêt des graves traitées Monétaire Matériaux sur place sont déjà la propriété du client Moins d enrobés à chaud dont le prix unitaire est plus élevé, à design équivalent Développement durable Recyclage à fort taux Traitement à froid Traitement en place réduit les transports de matériaux Polyvalence En place : Réhabilitation En centrale : Réhabilitation, Reconstruction, Construction neuve, Recyclage du béton de ciment Performances Remontée de fissures lente ou nulle Orniérage quasi nul (matériaux très frottants et apport de ciment)

Rappel sur la Formation 2007 «Le retraitement à froid des chaussées souples» 4 chartes 1-Vocabulaire (Types I, II ou III) 2-Processus décisionnel (Retraitement en place) 3-Dosages types selon épaisseurs Émulsion ou mousse, ciment 4-Exemples de dimensionnement Route/Autoroute en milieu rural Boulevard urbain

Exemple pour un cas «X» : 200mm de retraitement Type II : 95 à 115 mm de moins en enrobés HRO pour un dimensionnement équivalent -95mm -115mm -75mm

Avec finisseur Base stabilisée

3 types de retraitement en place Type I Type III Type II

Retraitement en usine Recyclage (triage, concassage et/ou tamisage) Excavation (fraisage préalable si requis) Recomposition et injection de liants Mise en oeuvre

Rappel sur la Formation 2007 Études préalables (Voir Formation 2007) Évaluation du retour sur investissement (préliminaire) des différentes options Faisabilité selon matériaux existants et configuration géométrique Processus décisionnel (Charte 2) Choix du matériau Dimensionnement structural Administratif : estimé, solution finale et appel d offres Exécution (Voir Formation 2007) Contrôle qualité Recouvrement en enrobés (Voir Formations 2006 et 2008)

Principe de dimensionnement Démarche Méthode française Documents SETRA Chaussée 2 issu de l AASHTO 1993 + expérimentations MTQ

Type I Types II, III

Type I Types II, III

Principe de dimensionnement Intégration de la méthode mécanistique française (SETRA Décembre 1994) Module du matériau retraité E 1, H 1, ν 1 E 2, H 2, ν 2 E 3, H 3, ν 3 E 4, H 4, ν 4 Conditions aux interfaces (collé ou glissant)

Principe de dimensionnement Type I Bitume Québec = Classe III Certains cas se rapprochent de la Classe II X Cl. III Fatigue du Cl. III non considéré pour l instant Ex : Classe III + 2 couches d enrobés

Principe de dimensionnement Type I Bitume Québec = Classe III Attention : le Guide technique précise : Interface enrobé résiduel/classe III : collée Ceci impliquerait une couche d accrochage entre ces 2 couches (ce qui n est pas la pratique actuelle généralement, ni en France, ni au Québec) Présentement, il est considéré que le taux de liant est suffisant pour assurer le collage, malgré la poussière résiduelle

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Matériau se rapprochant du matériau hydraulique Module E en relation avec les résistances en traction directe à 28j, 90j et 360j Fatigue (σ 6 et pente de fatigue) Cl. V Ex : Classe V + 2 couches d enrobés

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Démarche : Trafic T3 et moins (<150 poids lourds/voie) et Valeur au bleu < 0,8 Justification = calcul avec valeurs typiques indicatives (Tableau 6) et ne nécessite pas d études matériaux en labo Exemples 1 et 2 : 3% émulsion 2% ciment 80% EB 20% EB

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Démarche : Trafic T2 et plus (>150 PL/voie) avec Valeur au bleu < 0,8 Ou si Valeur au bleu > 0,8 Ou matériaux mal gradués Recouvrement minimal en EB > 4 cm si 150 < PL/voie < 300 > 6 cm si PL/voie > 300

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Démarche Dimensionnement à la française avec des hypothèses encadrées similaires aux cas de renforcement (détails à venir par Laurent Porot) Modules fixés pour les rétrocalculs qui permettent de déterminer la portance du sol support si H EB fissuré 5 cm : E = 2000 MPa Si H EB fissuré > 5 cm : E= 2000 MPa pour les 5 cm inférieurs et E = 5000 MPa pour le reste supérieur

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Module pour ce matériau «composite» E = 0,9 * E 360 (10% d erreur) On peut approximer E par la relation Et 28 /E 360 = 0,50 80% EB 20% EB E = 1,8 * Et 28

Principe de dimensionnement Type II (ou III) BQ = Classe V Fatigue pour ce matériau «composite» σ 6 = 0,7 * (σ 6 / Rt) * Rt 360 (30% d erreur) On peut approximer Rt par la relation Rt = 0,8 * Rtb σ 6 = 0,85 * Rt 28 Donc 28j minimum

Principe de dimensionnement MTQ : AASHTO 1993 et Chaussée 2 Matériau lié économique avec un module intermédiaire compris entre celui du granulaire et des enrobés Type I Type II (ou III) En proportion, le module du Type II est faible par rapport au Type I, si on compare à la démarche française qui considère l inverse

Principe de dimensionnement MTQ : AASHTO 1993 et Chaussée 2 Particularités pour Type I Module résilient diminué (enrobé fissuré) Notion du Rapport nf/f>2 Prévoir du fraisage au préalable

Comportement des matériaux Type I (Cl. III) Phénomène de cohésion complexe mais on peut vulgariser le modèle d évolution à 3 phases : Phase de mûrissement : le matériau prend de la vigueur partant de 500-1000 MPa pour atteindre 3000-4000 MPa, ceci prend de quelques mois à 1 ans environ Phase d'apogée : le matériau travaille avec ses caractéristiques optimales; valeurs de modules de 3000-4000 MPa, le matériau étant en couche de fondation, il va travailler en fatigue (domaine à l état de la recherche mais concept validé par performances en chantier) Phase dégradée, selon le trafic, le matériau atteint sa limite ultime et perd de son intégrité (fissuration) et le module est pris par défaut à environ 1000 MPa

Comportement des matériaux Type I (Cl. III) Présentation des essais Suivi du module des éprouvettes en mûrissement Fabrication d éprouvettes PCG à deux % de vides différents Module axial 3j 7j 10j 14j 28j 21j Sciage Module diamétral Traction Ind. 7j - 18 C - air 14j - 35 C - 20% HR

Comportement des matériaux 9000 RE 01 (13,5% vide) 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 RE 02 (20,6% vide) module uni axial MTS 15 C / 10Hz Type I (Cl. III) module NAT à 10 C 30 ms 120 ms 30 ms 120 ms 1000 0 18 C / 55%HR 35 C / 20%HR 0 5 10 15 20 25 30 Représentation graphique de l évolution du module dans le temps en fonction du mûrissement jours

Comportement des matériaux Exemple de grave traitée en usine 40% de fraisats de planage tamisé 40% de béton de ciment concassé 20% de criblure 0-2.5mm Similaire à Type II (Cl. V) Donc 80% de matériaux recyclés 3.8% de liant composite anhydre(ciment + bitume résiduel de l émulsion) 4.1% de bitume total(bitume résiduel de l émulsion + bitume des fraisats) Dosage en ciment près de 2% Influence significative de la réhydratation du ciment provenant du béton concassé

Comportement des matériaux Mesure du module Compression Diamétrale Sinusoïdale-CDS 2 éprouvettes par vibrocompression D= 16 cm, H= 8 cm Cohésion suffisante pour le sciage après 3 jours de cure

Comportement des matériaux Mesure du module Compression Diamétrale Sinusoïdale-CDS Évolution du 100000 module avec le temps de charge Peu sensible au temps de charge (courbe aplatie) On conserve le module à 10 Hz M odule (M pa) 10000 1000 R 2 = 0,9733 0,1 1 10 Fréquence (Hz)

Évolution du module en CDS Module à 10 Hz (MPa) 9000 8000 7000 6000 5000 4000 courbe à 10 C courbe à 15 C 900 Mpa ou +11,5% E = 7700 MPa en considérant un coefficient de Poisson de 0,35 E réduit à 6500 MPa si coefficient de Poisson = 0,25 0 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 77 84 91 Temps depuis fabrication (jours)

Comportement des matériaux 9000 8000 7000 6000 5000 4000 Mesure du module Compression Diamétrale Sinusoïdale-CDS Cure à l air Gel-dégel au jeune âge Évolution du module à 10 Hz - 23.5% - 9.4% Gel-dégel Module à 15 C 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Temps depuis fabrication (jours) 9000 8000 7000 6000 5000 4000 Cure à l air - 22.8% Gel-dégel - 11.5% Module à 10 C 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Temps depuis fabrication (jours)

Effet des 50 cycles de gel-dégel après cure initiale Module à 10 Hz (MPa) 9000 8000 7000 6000 5000 24j 37j courbe à 15 C sans gel-dégel - 20% 50 cycles de gel-dégel 4000 10 100 1000 Temps depuis fabrication (jours)

Comportement des matériaux Considérer le temps de cure et les conditions climatiques et si maintien du trafic Été : Type I : Jusqu à pose de l enrobé (3j à 3 semaines) Type II : 3 jours sont suffisants si ajout de 1,5% ciment Prévoir temps plus long si moins de ciment ou temps pluvieux Automne : > 10 C le jour ET > 2 C la nuit suivante Précipitations abondantes et ensoleillement minimal augmente le temps de cure Risque de gel : le matériau se détériore au passage des véhicules Considérer un recouvrement minimal en enrobé : Municipal (CERIU) : 85mm (55mm de ESG-14 + 30mm EB-10C) Routes (MTQ) : 100mm (60mm de ESG-14 + 40mm ESG-10)

À considérer pour la conception Intervention préalables pour respect des seuils ou dégagement minimal sous structures Fraisage Décohésionnement plus profond pour excaver un surplus de MR-5 avant retraitement de Type II Configuration géométrique (giratoire, cul-de-sac, intersections ) demande une logistique particulière selon le type d équipements utilisé Éviter les surdosages de ciment (généralement <2%) Stabilités Marshall > 30 000 N Fissures transversales de retrait Collage des couches Sous retraitement de Type I Au-dessus du retraitement de Type II

Conclusion Le retraitement à froid permet de réduire l épaisseur d enrobés Matériau à module intermédiaire Ordre de grandeur de la réduction d enrobés Retraitement Type II ou III de 200 mm : -100 à -125 mm Retraitement Type II ou III de 150 mm : -50 à -75 mm Recyclage de 50 à 100% des matériaux traités à froid (GES) Il existe une méthode de dimensionnement basée sur l approche française Module OK, Fatigue plus difficile à mesurer AASHTO ne considère pas directement la fatigue Fatigue difficile à caractériser sur ce genre de matériau mais le comportement long terme démontre les performances Le gel ne semble pas altérer significativement le matériau (sans trafic)