Epidémiologie des infections sexuellement transmissibles

Documents pareils
Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Complément québécois. C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s C o m p l é m e n t q u é b é c o i s

Définition de l Infectiologie

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

Évaluation du programme québécois de gratuité des médicaments pour le traitement des infections transmissibles sexuellement, de 2000 à 2004

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

VIH : Parlons-en franchement!

Interprétation de la sérologie TPHA/VDRL JRI 2012

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Hépatite C une maladie silencieuse..

l hépatite b Une maladie qui peut être grave.

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DE LA SYPHILIS

Protocole. [anonyme et gratuit] Avec la Région, on en parle, on agit.

LE VIH AU CANADA TENDANCES ET ENJEUX QUI AFFECTENT LA PRÉVENTION DU VIH, LES SOINS, LE TRAITEMENT ET LE SOUTIEN...

Programme DPC des infirmiers

DECLARATION DES PERFORMANCES N 1

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Novembre Dépistage anonyme et gratuit du VIH Profil des consultants de CDAG en Enquête épidémiologique transversale

1 ère manche Questions fermées

_GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

DES de Pneumologie Ile de France

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Rapport sur la mise à jour des indications de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

CERTIFICATION MÉDICALE RAPPORT MÉDICAL POUR LE DROIT DE SÉJOUR

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Dépistage de l infection par le VIH en France

La mienne est. La mienne est. en comprimés

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Liste des principales abréviations

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

MASTER (LMD) INGENIERIE DE LA SANTE

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Rubrique SNIIRAM dans Statistiques et publications/ameli.fr

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

Tableau de bord Tableau de bord. Le diabète. à La Réunion

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

L ANGINE. A Epidémiologie :

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

La brochure d information du site

LA SANTE DES ETUDIANTS 2011

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

RAPPORT D ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS D INFIRMIÈRES ET DE GESTIONNAIRES ŒUVRANT EN PREMIÈRE LIGNE MAI-JUIN

DECLARATION PUBLIQUE D'INTERETS (DPI)

La mienne est. en comprimés

P.S.E. 1 ère situation d évaluation

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection par le virus de l immunodéficience humaine

ORDRE DU JOUR DU CONSEIL MUNICIPAL DU 9 OCTOBRE h30 salle des séances 12 rue Louis Talamoni Rue Dimitrov

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou

Comment devenir référent? Comment le rester?

Journée Mondiale des Hépatites

Surveillance du VIH chez les nourrissons et les enfants de moins de 18 ans. sur la surveillance mondiale du VIH/sida et des IST

Etablissement Français du Sang

10 Primo-infection par le VIH

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

DOSSIER DE PRESSE. «TUP : Trouver Un Préservatif» 1 ère application smartphone de géolocalisation de préservatifs. Un partenariat HF Prévention / MSD

Présentation des intervenants et modérateurs

ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

Plan Cancer : Mission. Interministérielle pour la Lutte contre le. Cancer

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Développement de systèmes de surveillance en entreprise à l Institut de Veille Sanitaire

Prise en charge thérapeutique des personnes infectées par le VIH

La «période fenêtre» des ITSS

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau

Les jeunes non mariés

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Transcription:

Epidémiologie des infections sexuellement transmissibles Delphine VIRIOT, Nelly FOURNET, Ndeindo NDEIKOUNDAM, Florence LOT Institut de veille sanitaire, Département des maladies infectieuses 8ème journée "Jean-Gérard Guillet" de vaccinologie clinique, «vaccination et infections sexuellement transmissibles» École de Santé du Val de Grâce, Paris, 2 avril 2015

2 Recrudescence des IST à partir des années 2000 en France

3 Evolution de la surveillance des IST en France à partir des années 2000 Déclaration obligatoire - Syphilis Mise en place des réseaux - Gonococcie de laboratoires - LGV (Rénago/Rénachla) - Chancre mou DO Sida Arrêt de la déclaration obligatoire des IST Mise en place d un réseau de cliniciens (RésIST) Multithérapies antirétrovirales DO VIH DO VHB 1942 Recrudescence Résurgence Emergence 1990 1998 2000 2003 2013 Gonococcies Syphilis LGV rectale

4 Réseaux de surveillance des IST en France RésIST Réseau de cliniciens Informations cliniques, biologiques et comportementales Syphilis, gonococcie InVS Cire Rénago & Rénachla Réseaux de laboratoires Âge, sexe, informations biologiques Gonocoque, chlamydia Saisie en Ligne (SoLIST) CNR - Syphilis - Gonocoque InVS St-Maurice -HPV CNR CNR - Gonocoque - Chlamydia, LGV

5 Infections uro-génitales à Chlamydia

6 Incidence estimée des chlamydioses Infections à Chlamydia Zone géographique Nombre estimé de cas Taux d incidence [IC à 95 %] Ile-de-France 17 312 288 [210-365] Nord-ouest 7 687 138 [105-171] Sud-ouest 7 770 119 [78-161] Sud-est 12 049 172 [7-338] Nord-Est 4 753 126 [77-174] DOM 5 261 522 [297-747] Total France 76 918 257 [156-358] Source: enquête ANSM-InVS, 2012

Chlamydioses : augmentation dans les deux sexes Renachla Source: InVS, réseau Rénachla, 2000-2013

8 Chlamydioses : prédominance des femmes de 15-24 ans et des hommes de 20-29 ans Source: InVS, réseau Rénachla, 2013

9 Chlamydioses : augmentation plus marquée chez les sujets asymptomatiques jusqu en 2010 Impact de la stratégie du dépistage combiné Source: InVS, réseau Rénachla, 2000-2013

Ciddist Chlamydioses : proportion de sujets (a)symptomatiques hospitaliers selon le lieu de consultation Autres médecins hospitaliers Autres médecins Autres médecins libéraux CDAG CPEF Ciddist Autres médecins hospitaliers Autres médecins libéraux Gynéco-obstétriciens hospitaliers Autres médecins libéraux Gynéco-obstétriciens hospitaliers Gynécologues libéraux Omnipraticiens libéraux Gynéco-obstétriciens hospitaliers Gynécologues libéraux Omnipraticiens libéraux 0% 20% 4 sans signes cliniques 0% 20% 40% 60% 80% 100% sans signes cliniques avec signes cliniques Gynécologues libéraux Omnipraticiens libéraux 0% 20% 40% 60% 80% 100% sans signes cliniques Source: InVS, réseau Rénachla, 2013 avec signes cliniques

11 Gonococcies

12 Incidence estimée des gonococcies Gonococcies Zone géographique Nombre estimé de cas Taux d incidence pour 100 000 personnes [IC à 95 %] Ile-de-France 5 472 73 [64-82] Nord-ouest 2 237 31[28-82] Sud-ouest 2 013 24[19-28] Sud-est 2 479 27[23-32] Nord-Est 1 503 30 [25-35] DOM 1 116 88 [74 103] Total France 15 067 39 [37 42] Source: enquête ANSM-InVS, 2012

13 Gonococcies : augmentation plus marquée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) Source: InVS, réseau RésIST, 2004-2013

Gonococcies : prédominance des 20-29 ans Source: InVS, réseau RésIST, 2004-2013

15 Gonococcies : augmentation liée en partie à la montée en charge de la PCR Source: InVS, réseau Rénago, 2001-2013

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre de cas de gonococcie 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2001 2011 2002 2012 2003 2013 2004 2005 2006 2007 2008 Nombre de cas de gonococc Nombre Nombre de cas de cas gonoco de g 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2500 2000 1500 1000 500 2000 2000 1500 Gonococcies : augmentation en 1500 1000 IDF et dans 1500 les autres régions 1000 500 0 Ile-de-France Autres régions 1000 500 5000 0 Ile-de-France Autres régions métropolitaines Ile-de-France Autres Sites régions métropolitaines constants sur 3 ans 0 Ile-de-France Source: InVS, réseau Rénago, 2001-2013 Sites constants

17 Gonococcies : 19 % de co-infections par le VIH chez les HSH en 2013 Co-infections à VIH chez les hétérosexuels Co-infections à VIH chez les hommes homo-bisexuels Source: InVS, réseau Rénago, 2004-2013

18 Gonocoque : émergence de résistances aux céphalosporines Résistance du gonocoque à : pénicilline G, tétracycline, ciprofloxacine Traitement recommandé: Ceftriaxone en première ligne Céphalosporines 2010 2011 2012 2013 n n n n Ceftriaxone Souches sensibles 1398 1521 1093 1191 Souches résistantes 2 0 0 0 Cefixime Souches sensibles 1391 1511 1060 1190 Souches résistantes 8 10 33 17 (1,4%) Source: InVS, réseau Rénago, CNR Gonocoques, 2010-2013

19 Syphilis récentes Syphilis primaire, secondaire et latente précoce < 1 an

Nombre de cas de syphilis 2000 Source: InVS, réseau RésIST, 2000-2013 2001 2002 2003 2004 Nombre de 2005 2006 2000 2007 2001 2008 2002 2009 2003 2010 2004 2011 2005 2012 2006 2013 2007 2008 2000 2009 2001 2010 2002 2011 2003 2012 2004 2013 2005 2006 20 300 0 Syphilis récentes : augmentation chez les HSH 200 900 800 700 600 500 400 100 0 Hommes homo-bisexuels Hommes hétérosexuels Femmes hétérosexuelles Hommes homo-bisexuels Hommes hétérosexuels Femmes hétérosexuelles Sites constants sur trois ans 300 200 100 0 Hommes homo-bisexuels HSH : 86% des cas en 2013 Hommes hétérosexuels Femmes hétérosexuelles Peu de cas féminins (4% en 2013) Sites constants sur trois ans

Source: InVS, Réseau ResIST, 2013 Syphilis: prédominance des moins de 29 ans chez les femmes et des 20-49 ans chez les hommes

Syphilis récentes: augmentation hors Ile-de- France Source: InVS, Réseau ResIST, 2000-2013

80% 23 Syphilis récentes : 40% de co-infections par le VIH chez les HSH en 2013 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Co-infections à VIH chez les hétérosexuels Co-infections à VIH chez les hommes homo-bisexuels Source: InVS, Réseau ResIST, 2000-2013 Découverte d infection VIH chez hommes homo-bisexuels

24 Lymphogranulomatoses vénériennes rectales (LGV) http://www.cnrchlamydiae.u-bordeaux2.fr/?page_id=164

25 LGV et rectites à chlamydia non L: augmentation plus marquée en 2013 HSH : 98% des LGV et 90% des rectites non L Source: CNR des Chlamydiae, Réseau LGV 2002-2013

26 Autres IST

Augmentation des découvertes de séropositivité VIH chez les HSH 3000 2500 En 2013 : 43% HSH 2000 1500 1000 500 23% F hétéro. nées à l étranger 15% H hétéro. nés à l étranger 10% H hétéro. nés en France 8% F hétéro. nées en France 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source : InVS, données DO VIH au 31/12/2013 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes 27

Nombre de cas déclarés 28 Diminution du nombre déclaré d hépatites B aiguë DO VHB 2003-2013 200 180 160 140 120 100 Exhaustivité : 15% Exposition sexuelle: 55% Proportion évitable par la vaccination: 85% 80 60 40 Total Hommes Femmes 20 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013* Source InVS; DO Hépatite B aigüe, 2000-2013

29 Estimation de l incidence de l hépatite B aiguë LaboHep 2010 Infection aiguë symptomatique Infection aiguë symptomatique et asymptomatique Nombre de cas (n) 1 021 2 324 Taux d incidence 1,6 [1,2-2,0] 3,6 [2,8-4,4] Source: InVS, Labo Hep 2010, Brouard et al, BEH 2013

30 Hépatite B: couverture vaccinale insuffisante des 15 ans Année d enquête 2003-2004 2008-2009 Couverture vaccinale hépatite B chez les enfants scolarisés en classe de 3ème (15 ans), France 42,4% 43,1% Source : Drees-Dgesco, Enquêtes nationales de santé auprès des élèves scolarisés en classe de 3ème. Traitement InVS

31 HPV: Morbidité Condylomes : environ 50 000 cas/an incidence proche entre hommes et femmes liés à l HPV dans 90% des cas (types 6 et 11) Cancer du col de l utérus : environ 3 000 cas par an lié à l HPV dans 100% des cas (dans 70% : types 16 et 18) Cancer anal : incidence inconnue, environ 5 fois plus faible que celle du cancer du col de l utérus, mais plus fréquente chez les HSH et les VIH+ 2/3 de femmes et 1/3 d hommes lié à l HPV dans 90% des cas (dans 90% : 16 et 18) Source : Francim, HCL, Inserm, InVS, Aubin F et al.dermatol. Venereologie 138,A74-A75(2011)

32 HPV: faible couverture vaccinale, France Source : source: InVS, EGB, mise à jour au 31/12/2013

33 Conclusion Augmentation: - de la syphilis et des LGV chez les HSH - des gonococcies chez les HSH et les hétérosexuels - des dépistages et des diagnostics d infections à Chlamydia Co-infection toujours élevée du VIH en cas de LGV, syphilis et gonococcie chez les HSH Faible couverture vaccinale pour le HPV

34 Enjeux de santé publique des IST Morbidité variable et risque de séquelles (stérilité, transmission mère-enfant, cancers ) Dépistage, diagnostic précoce et traitement disponible Résistance du gonocoque aux antibiotiques Co-facteur de transmission du VIH Contexte de prévention combinée VIH Prévention vaccinale

35 Remerciements aux CNR des gonocoques (Agathe Goubard), des infections à chlamydiae (Bertille de Barbeyrac), de la syphilis (Nicolas Dupin) aux Ciddist, CDAG, consultations hospitalières aux médecins et biologistes En savoir plus, sur le site InVS : http://www.invs.sante.fr/dossiers-thematiques/maladies-infectieuses/vih-sida-ist/infections-sexuellementtransmissibles-ist/bulletins-des-reseaux-de-surveillance