Dépistage communautaire démédicalisé utilisant les TROD Bilan des actions menées en Lorraine et Champagne Ardenne Juillet 2011 avril 2012 Jean-Philippe JULO et Antoine SIMON AG COREVIH LCA 15 mai 2012 Novembre 2010
Chronologie du déploiement du dépistage rapide dans nos actions de réduction des risques Novembre 2010 décret ouvrant l utilisation des TROD aux acteurs associatifs non médicaux Février 2011 dépôt de demande d habilitation auprès des ARS Avril-Mai Premières formations habilitantes organisées par AIDES (3 militants formés en Lorraine) Avril-Mai premières rencontres avec les responsables des services hospitaliers pour organiser l orientation des personnes ayant un TROD+ Juillet Habilitation par l ARS Lorraine Juillet-août Déploiement de l utilisation des TROD dans nos actions en Lorraine Novembre Habilitation par l ARS Champagne-Ardenne Décembre Déploiement de l utilisation des TROD dans nos actions en Lorraine Novembre-décembre Réunion des comités de pilotage
Formation des intervenants communautaires par AIDES Pré-requis : expériences des actions de réduction des risques auprès des publics cibles Formation dépistage (4 jours) Contenu : bio-médical + entretien motivationnel + réalisations de tests (au moins 5 tests utilisant deux techniques; VIKIA-Biomérieux et INSTI- Nephrotek) 8 intervenants formés en Lorraine et 3 en Champagne (2 supplémentaires d ici à juin) Plus de 200 intervenants formés par AIDES en 2011
Les actions menées Auprès des hommes gays et HSH Interventions dans les Lieux de rencontre extérieurs autour de Nancy, Metz, Thionville, Reims, Epernay (dans les Vosges cet été) avec unité mobile. Interventions dans les établissements commerciaux; saunas, sex-club, club libertin, bars (Reims, Troyes, Metz, Thionville, Nancy) Interventions dans les associations LGBT : communication sur offre dépistage (Couleurs gaies à Metz) et proposition de TROD (Ex aequo) Communication+check-point dépistage Marche des fiertés Lorraine à Metz (2 juin 2012).
Les actions menées Auprès des personnes originaires d Afrique sub-saharienne Interventions dans les commerces africains (Metz, Nancy); épiceries, restaurants, bars + unité mobile Soirées festives et associatives (Reims) avec unité mobile.
Les actions menées Auprès des usagers de drogues TROD proposé en lien avec les permanences d accueil des CAARUD de AIDES (Nancy, Metz, Lunéville), des PES (Epinal, Saint Dié) TROD proposé dans les locaux de CAARUD partenaires (Reims) Dépistage rapide proposé dans le cadre des permanences d accueil de AIDES et sur rendez-vous
Bilan des actions menées (juillet 2011 avril 2012) 114 tests réalisés (85 en Lorraine, 29 en Champagne Ardenne) dont 2 positifs 21 dans les lieux de vie des HSH (commerces, LRE, associations, bars..) 8 dans les lieux de vie des africains subsahariens (commerces, soirées..) 5 en extérieur auprès des UD (CAARUD partenaire, unité mobile ) 80 dans le cadre de permanences dans les locaux de AIDES (dont 27 CAARUD et PES) et sur rv.
Tests réalisés par publics Auprès des HSH 52 tests dont 2+ Auprès des UD 34 tests Auprès des migrants d Afrique subsaharienne 13 tests Autres publics 15 tests
Facteurs favorables Accords conclus avec les centres hospitaliers pour l orientation des TROD positifs (Reims, Troyes, Nancy, Metz, Thionville, Saint Dié et Epinal en cours) Liens avec les CDAG/CIDDIST pour le dépistage des autres IST Accueil très favorable des publics après une période d appropriation de cette nouvelle offre de dépistage Venue spontanée de personnes ayant identifiées AIDES comme «lieu ressource» pour du dépistage communautaire (internet, bouche à oreille, médias) Excellente satisfaction des personnes (cf questionnaires) 86% des tests réalisés auprès des publics cibles Montée «en charge» de l action (2X plus de tests réalisés par mois qu en début d action) Nombre de lieux d intervention potentiels à investir ou à développer
Difficultés rencontrées Pouvoir proposer le test «ici et maintenant» Absence de véhicule d intervention permettant de proposer le dépistage in situ (LRE). Lieux d intervention inadaptés à la réalisation du test (commerces africains notamment). Nécessité d évaluer les périodes de fréquentation optimales des lieux de vie pour organiser les interventions. Difficulté à «capter» certains publics (HSH). Hésitation/réticences des gérants de certains commerces gay à augmenter la fréquence des interventions ou à la proposition de TROD dans ou à proximité de leur établissement. Conditions climatiques défavorables
Perspectives Etre en capacité de pouvoir proposer le dépistage rapide lors de toute intervention (équipement en véhicule équipé pour les actions extérieures, TROD proposé dans un véhicule d accueil à proximité du lieu d intervention) Accroissement du nombre d actions (LRE en période estivale, négociation de la fréquence des actions avec les responsables d établissements) Exploration de nouveaux lieux et modalités d action permettant de toucher les publics exposés Couverture géographique de l action Formations complémentaires des acteurs sur le «counselling»