«Terri Terra, un festival créateur de lien social : Ici c était le silence quand nous sommes arrivés», se souvient B. Segala. Artiste peintre, elle vient tous les mardis, depuis le 25 mars, avec D. Kaafar, danseuse et comédienne, pour animer un atelier de création à l art contemporain au foyer Sonacotra Adoma Banrnière, 10e arrondissement de Marseille. Ces deux artistes de l association TateM ont encadré les chibanis du foyer dans la création d une sculpture contemporaine qui sera exposée au parc Guy-Azaïs. Cette sculpture est faite d objets apportés par les résidents, ainsi que des objets récupérés dans une décharge, pour en changer leur identité et la réinvestir» explique la peintre.
Parler de sa propre histoire, ensemble dans un imaginaire collectif, est le thème du festival «Terri Terra, territoires concrets et imaginaires». Cet événement m a permis de dialoguer et de faire la connaissance d autres personnes, ce qui n est pas facile pour moi qui suis très renfermé», témoigne Jean-Paul Mas, vivant à Adoma Barnière depuis 4ans, n avait jamais parlé à quelqu un dans le foyer auparavant. «Je n ai plus l impression d être inintéressant», il gardera un souvenir constructif de cette expérience qui a changé son quotidien. Charpentier métallique à la retraite, Abdelatif, «le pilier du groupe», agit en maître d oeuvre, charpentier métallique à la retraite. Jean-Paul, comme Abdelatif, Patrick, Paul, Régis, Haïssa et les autres ont chacun contribué, à leur manière, au montage de cette sculpture qui peu à peu a pris des allures totémiques. Pour Maryse Lombard, responsible du foyer Sonacotra, et Chakhira Maitla, son adjointe, cet atelier a été une véritable réussite. Cherchant à conserver cette dynamique avec les résidents «hyper contents», elles envisagent déjà de continuer.», article de Linda Be Diaf, journaliste pour La Marseillaise
«Terri Terra à la conquête de la Capelette? Le choix du lieu n est pas pris au hasard. Pour Violaine Daamache, danseuse et membre de l association Tatem «la Capelette constitue le point de convergence des habitants de la vallée de l Huveraune, zone extrêmement vaste et excentrée du coeur de la ville.» Frontières psychologiques et géographiques vont se rejoindre dans l espoir d être abolies. En musqiue d abord, les territoires aériens pourront être perçus, tandis que la notion de territoires corporels s incarnera dans un numéro de danse. Le travail qu ont menés conjointement
artistes et habitants du quartier pendant quatre mois sera présenté sous forme vidéo; photographique ou même végétale». Article de C.R. journaliste pour Marseille l Hebdo paru le 7 mai 2008.
«Festif. Le collectif TateM organise un temps d art citoyen : cette première édition de Terri Terra donne rendez-vous aux habitants pour des instrallations, performances dansées, contes urbains autour de la mémoire du quartier, en particulier de l usine Nestlé. Article paru dans le Zibeline du mois de mai».
«le 31 mai de 19 heure jusqu à pas d heure, gratuit et tout public : musique, danses, vidéo, débats, comptes rendus d ateliers avec des enfants, des gens du voyage, des travailleurs, etc. et cuisine bio autour du thème des territoires». Article paru dans Territoires du mois de mai. «Un événement culturel à ne pas manquer! Un programme printanier divertissant vous attend. Le mois de mai verra l aboutissement de ce projet mené avec les publics des 10e, 11e et 12e arrondissements de Marseille. Cet événement est mis en place par l association TateM qui, depuis 2004, développe des actions pour la pratique artistique et l accès à la culture. L association réunit les compétences artistiques, techniques et pédagogiques de jeunes artistes en gardant pour objectif d en observer l impact social et de promouvoir la création contemporaine. La participation à une mobilité artistique, citoyenne et interculturelle est un des piliers de l association». Article paru dans Ricochez sur l Huveaune du mois d avril. «Une manifestation culturelle et festive, ouverte à tous les publics. Interroger le territoire physique et les territoires imaginaires de la population dans la Vallée de l Huveaune, faire émerger les questionnements du public, les accompagner, mettre en lumière les points de tension, se réapproprier les espaces Avec la population du quartier de la Capelette». Article de Cédric LEFEBVRE, journaliste pour la Dynamo 54, paru en mai 2008.