Le tableau 1 (p. 2) présente les étapes de la spécification des bétons selon les normes précitées.

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Transcription:

La Note d information technique 4 [3] publiée en 1997 porte sur les sols industriels intérieurs en béton coulés et parachevés in situ. Pour satisfaire aux exigences de résistance mécanique et de durabilité, la spécification du béton à mettre en œuvre doit être adéquate. C est au donneur d ordre que revient la responsabilité de la spécification du béton en tenant compte entre autres des conditions d utilisation du sol industriel.? V. Pollet, ir., chef adjoint du département Matériaux, technologie et enveloppe, CSTC E. Noirfalisse, ir., chercheur, laboratoire solation et matériaux d étanchéité, CSTC J.-F. Denoel, ir., Febelcem Cl. Ployaert, ir., Febelcem Le chapitre 6 de la NT 4 [3] traite des performances des bétons pour sols industriels et de leur spécification en faisant référence à la norme NBN B 15-001 de 1992. Or, cette norme a été remplacée par la norme européenne NBN EN 6-1 (01) [2] et son supplément belge NBN B 15-001 (04) [1]. Le présent article actualise le contenu de la NT 4 sur la base de ces récentes normes. Signalons toutefois que celui-ci ne fournit pas d informations sur les règles de mise en œuvre, telles que l importance de limiter les courants d air durant la mise en œuvre et la cure. Pour de plus amples informations sur ces indications, nous renvoyons le lecteur aux articles [4], [5], [8] et [10] repris dans la bibliographie. 1 PERFORMANCES DES BÉTONS POUR SOLS NDUSTRELS Dans le cadre de la gestion de la qualité, il est recommandé d utiliser un béton certifié BENOR ou équivalent. Cette certification garantit la conformité du béton aux normes NBN EN 6-1 et NBN B 15-001, mais ne s applique pas à la mise en œuvre. L entrepreneur a donc tout intérêt à mettre sur pied ses propres procédures de qualité pour la mise en œuvre du béton. Des contrôles spécifiques s imposent, notamment lorsque l entrepreneur prend l initiative de modifier la composition du béton à la fourniture, ce qui invalide de fait la marque BENOR du béton certifié. Selon la norme NBN EN 6-1 et son supplément national précité, un béton est spécifié d après ses performances. l convient donc de préciser, dans l ordre, les données suivantes : la conformité aux normes NBN EN 6-1 et NBN B 15-001 la classe de résistance (C X/Y) le domaine d utilisation du béton : armé, non armé, précontraint la classe d environnement (, EE1 à EE4 et ES1 à ES2); en cas de contact avec un environnement chimiquement agressif, il y a lieu de spécifier en plus une des classes d environnement EA1, ou EA3 la classe de consistance : S1 à S5 (affaissement au cône d Abrams) ou F1 à F6 (étalement à la table à secousse) le calibre nominal du plus gros granulat (D max en mm) des exigences complémentaires éventuelles, notamment des indications (cf. 1.6) sur : le type de ciment (LA, HSR,...) l absorption d eau par immersion : WA(0,45) ou WA(0,50) respectivement pour des bétons de type T(0,45) ou T(0,50) le fuseau granulométrique du squelette inerte la teneur en fines du béton. Le tableau 1 (p. 2) présente les étapes de la spécification des bétons selon les normes précitées. 1.1 de résistance du béton La classe de résistance du béton sera choisie parmi les 16 classes reprises au tableau 1 (p. 2). Cette classe est spécifiée par le bureau d études sur la base des hypothèses admises dans le projet. Pour l exécution des sols industriels, le choix basé sur les sollicitations mécaniques porte généralement sur l une des trois classes C/25, ou : C/25 pour les sols non armés peu sollicités (classe de sollicitation, voir tableau 2, p. 3), tels que dans les petits ateliers sans manutention lourde, les entrepôts pour produits légers, etc. et pour les sols de grande épaisseur présentant un risque élevé de fissuration thermique en raison de la chaleur d hydratation. Afin d obtenir un sol à formation de poussière réduite, le sol en béton de cette classe de résistance devra être parachevé au moyen d un saupoudrage d une couche généralement constituée de ciment, de quartz et éventuellement de particules métalliques pour les sols moyennement à fortement sollicités (classes de sollicitation Spécification des bétons pour sols industriels et, tableau 2, p. 3), tels que dans les grands ateliers, les entrepôts pour produits lourds,... pour les situations particulières requérant des performances supérieures en raison du niveau de sollicitation ou des exigences accrues en matière de durabilité. Cette classe demande que les effets plus marqués du retrait soient pris en considération de manière explicite. Les sols armés dimensionnés comme tels et les sols renforcés de fibres d acier appartiennent au moins à la classe de résistance. Notons que, dans la norme NBN B 15-001 de 04, il existe un lien entre la classe d environnement (cf. 1.3) et la classe de résistance minimale. Pour assurer la durabilité (résistance chimique, résistance au gel et à la corrosion des armatures), des classes d environnement conduisant à des types de béton avec des classes de résistance plus élevées pourraient s imposer. 1.2 Domaine d utilisation du béton Que les sols industriels soient réalisés en béton armé ou non armé (pourcentage d armature < 0,13 % de la section de béton), il est recommandé de prévoir un pourcentage d armature capable de reprendre les tensions liées au retrait empêché du béton (pourcentage d armature compris entre 0,3 à 0,4 % de la section de béton). Les exigences minimales applicables au béton pour les ouvrages non armés ne concernent que les ouvrages dépourvus d acier sujet à la corrosion (armatures, fibres d acier, ancrages, etc.) [1]. En ce qui concerne les sols industriels en béton non armé, on recommande vivement d utiliser une qualité de béton prévue pour la réalisation de dalles armées, notamment pour satisfaire aux exigences en matière de résistance à l usure et d émissions réduites de poussière. 1.3 Ex i g e n c e s l i é e s à l e n v i r o n n e m e n t d u b é t o n l s agit de spécifier une des classes d environnement parmi les suivantes :, EE1 à EE4, Publié en février 10 Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 1

Tableau 1 Prescriptions générales pour la spécification des bétons. Données de base A : choisir la classe de résistance C f ck,cyl /f ck,cub ( 1 ) ( 2 ) C8/10 C12/15 C16/ C/25 C40/50 C45/55 C50/60 C55/67 C60/75 C70/85 C80/95 C90/105 C100/115 / / Données de base B1 : choisir le domaine d utilisation BNA Béton non armé (teneur en ions chlore rapportée à la masse de ciment 1,0 % Cl - ) Béton armé (teneur en ions chlore rapportée à la masse de ciment 0,4 % Cl - ) BP Béton précontraint (teneur en ions chlore rapportée à la masse de ciment 0,2 % Cl - ) Données de base B2 : choisir la classe d environnement E0 EE Description Environnement non agressif (uniquement valable pour le béton non armé) Application intérieure (parois intérieures des habitations ou immeubles de bureaux) Environnement extérieur BNA de résistance min. /BP de résistance min. C12/15 Pas d application C12/15 C16/ EE1 Pas de gel (fondations sous le niveau de gel,...) C12/15 C/25 EE2 Gel, mais pas de contact avec la pluie (garage ouvert couvert, vide sanitaire, passage ouvert dans un bâtiment,...) EE3 Gel et contact avec la pluie (murs extérieurs exposés à la pluie,...) EE4 ES ES1 Gels et agents de déverglaçage (éléments d infrastructure routière,...) Environnement marin Pas de contact avec l eau de mer, mais bien avec l air marin (jusqu à 3 km de la côte) et/ou avec de l eau saumâtre Pas de gel (fondations sous le niveau de gel exposées à de l eau saumâtre,...) A ( 3 ) A ( 3 ) C/25 ES2 Gel (murs extérieurs de bâtiments en zone côtière,...) Contact avec de l eau de mer ES3 Eléments immergés ES4 EA Eléments exposés aux marées et aux éclaboussures (murs de quai,...) Environnement agressif (toujours en combinaison avec une des classes d environnement ci-dessus) A ( 3 ) A ( 3 ) EA1 Environnement à faible agressivité chimique Environnement à agressivité chimique modérée EA3 Environnement à forte agressivité chimique Données de base C : choisir la classe de consistance Affaissement ( slump ) Étalement ( flow ) S1 10 40 mm F1 340 mm S2 50 90 mm F2 350 410 mm S3 100 150 mm F3 4 480 mm S4 160 210 mm F4 490 550 mm S5 2 mm F5 560 6 mm F6 630 mm Données de base D : choisir la dimension nominale maximale D max Choisir D max dans cette série : 6 8 10 11 12 14 16 22 32 40 45 63 Données complémentaires E En rapport avec le type de ciment, la composition, le béton frais, la mise en œuvre, le béton durci. Exemples : ciments HSR, béton pompable, ciment LA, résistance à l absorption d eau WA(0,50), etc. ( 1 ) f ck,cyl = résistance sur cylindre (N/mm²; cylindre de 300 mm de hauteur x 150 mm de diamètre). f ck,cub = résistance sur cube (N/mm²; cube de 150 mm de côté). ( 2 ) Tenir compte de la classe d environnement pour le choix de la classe de résistance. ( 3 ) A : béton avec air entraîné. Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 2 Publié en février 10

Tableau 2 s de sollicitation avec exemples d application dans les locaux de stockage. Sollicitation (*) Exemples d application légère moyenne lourde p nom 15 kn/m² F nom kn 15 kn/m² < p nom < 50 kn/ m² kn < F nom < 100 kn p nom 50 kn/m 2 F nom 100 kn (*) p nom : charge uniformément répartie, valeur nominale. F nom : charges ponctuelles, valeur nominale capacité d élévation des élévateurs, gerbeurs, etc. charge des roues pour les autres véhicules. rayonnages de 5 m de haut maximum élévateurs, capacité d élévation kn gerbeurs, capacité d élévation 12 kn À cette classe appartiennent généralement les bâtiments destinés au stationnement de voitures et les ateliers pour l industrie légère. rayonnages de 5 à 10 m de haut élévateurs, capacité d élévation de à 90 kn gerbeurs, capacité d élévation de 12 à 50 kn À cette classe appartiennent bon nombre d entrepôts pour marchandises. rayonnages de plus de 10 m de haut élévateurs, capacité d élévation 90kN véhicules spéciaux (p. ex. avions) À cette classe appartiennent généralement les bâtiments pour le stockage en vrac, les entrepôts avec rayonnages élevés et les ateliers pour l industrie lourde. ES1 à ES2. Le choix de la classe est basé sur les conditions d usage prévues pour la dalle (tableau 1, p. 2). Les sols qui restent généralement secs (en dehors des opérations de nettoyage) et à l abri du gel, appartiennent à la classe d environnement. Les sols régulièrement humidifiés appartiennent à la classe d environnement EE3 ( 1 ), tandis que les sols humides en permanence appartiennent à la classe EE1. S ils sont également exposés au gel, ils appartiennent à la classe EE3. Les parkings couverts susceptibles d être exposés à la fois au gel et aux agents de déverglaçage déposés par les véhicules appartiennent à la classe d environnement EE4. Lorsque ces types de sols sont parachevés par talochage mécanique, avec ou sans couche de saupoudrage, l utilisation d un entraîneur d air est contre-indiquée. En effet, le risque d agglomération des microbulles d air en bulles plus grosses, attribuable au talochage, entraîne un risque de décollement de la couche d usure. En cas d agression chimique, une classe d environnement complémentaire EA1, ou Tableau 3 Valeurs limites pour les classes d exposition, correspondant aux attaques chimiques des sols naturels et des eaux souterraines (NBN EN 6-1). Les environnements chimiques agressifs classés ci-dessous sont fondés sur des sols et eaux souterraines naturels à une température eau/sol comprise entre 5 et 25 C et où la vitesse d écoulement de l eau est suffisament faible pour être assimilée à des conditions statiques. Le choix de la classe se fait par rapport à la caractéristique chimique conduisant à l agression la plus élevée. Lorsqu au moins deux caractéristiques agressives conduisent à une même classe, l environnement doit être classé dans la classe immédiatement supérieure, sauf si une étude spécifique démontre que ce n est pas nécessaire. Caractéristique chimique d environnement EA1 EA3 Eaux de surfaces et souterraines Méthode de référence XA1 XA2 XA3 Sulfates (en mg SO 4 2- /l) EN 196-2 0 et 600 > 600 et 3000 > 3000 et 6000 ph SO 4316 6,5 et 5,5 < 5,5 et 4,5 < 4,5 et 4,0 Gaz carbonique agressif (en mg CO 2 /l) Ammonium (en mg NH 4+ /l) Magnésium (en mg Mg 2+ /l) Sol Sulfates (en mg SO 4 2- /kg) ( 1 ) total pren 13577:1999 15 et 40 > 40 et 100 > 100 jusqu à saturation SO 7150-1 ou SO 7150-2 15 et 30 > 30 et 60 > 60 et 100 SO 7980 300 et 1000 > 1000 et 3000 > 3000 jusqu à saturation EN 196-2 ( 2 ) 00 et 3000 ( 3 ) > 3000 ( 3 ) et 100 > 100 et 24000 Acidité (en ml/kg) DN 4030-2 > 0 Baumann Gully N est pas rencontré dans la pratique ( 1 ) Les sols argileux dont la perméabilité est inférieure à 10-5 m/s peuvent appartenir à une classe inférieure. ( 2 ) La méthode d essai prescrit l extraction du SO 4 2- à l acide chlorhydrique; alternativement, il est possible de procéder à cette extraction à l eau si c est l usage sur le lieu d utilisation du béton. ( 3 ) La limite doit être ramenée de 3000 mg/kg à 00 mg/kg, en cas de risque d accumulation d ions sulfate dans le béton due à l alternance de périodes sèches et de périodes humides, ou par remontée capillaire. ( 1 ) Un environnement d alternance entre les périodes d humidité et de séchage induit un risque élevé de corrosion par carbonatation. La classe d exposition XC4 est d application pour un type de béton T(0,50). Si l on souhaite faire usage des classes d environnement, il faut considérer la classe d environnement EE3 qui conduit au même type de béton. Publié en février 10 Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 3

EA3 est spécifiée en fonction de la nature de l agressivité chimique (tableau 3). La NT 4 présente des valeurs approximatives des degrés d agressivité de certaines substances. Ceux-ci sont également conditionnés par leur concentration (tableau 4) et l information est donc donnée à titre indicatif. À ces classes d environnement correspondent des types de béton auxquels sont liés des teneurs minimales en ciment, des facteurs maximum E/C, mais aussi des classes minimales de résistance. Une classe de résistance supérieure à la classe requise pour la résistance mécanique pourrait donc être imposée. Si le sol est exposé à un environnement humide soumis à des cycles de gel-dégel, on utilisera des granulats résistants au gel conformes aux prescriptions de la norme NBN EN 126 (02). Le coefficient de forme ou d aplatissement de la pierre concassée doit tout au moins appartenir à la catégorie B (NBN EN 933-4 (08) / EN 933-3 (1997)). 1.4 Co n s i s ta n c e d u b é t o n a u m o m e n t d e l a m i s e e n œ u v r e Pour garantir l ouvrabilité nécessaire à une mise en œuvre rapide et aisée, le béton livré à grande cadence (pompage) doit présenter une certaine consistance. Cette consistance est mentionnée au volet C du tableau 1 (p. 2). La consistance du béton à mettre en œuvre est cruciale pour la réalisation d un sol industriel. La méthode de contrôle étant relativement simple, il est conseillé de la vérifier régulièrement sur chantier. Si, au moment de la livraison, la consistance du béton ne correspond pas à la classe commandée, celui-ci devra être refusé. Pour un béton se trouvant encore dans le malaxeur, le fournisseur peut cependant décider, sous sa propre responsabilité, d en augmenter la fluidité [1]. Les valeurs E/C admises et la teneur limite en adjuvants ne pourront pas être dépassées. l convient notamment de disposer d un appareillage de mesure permettant de contrôler la consistance du béton. Si l entrepreneur, sous sa responsabilité, décide d incorporer de l eau ou des adjuvants au mélange fourni, il ne pourra plus faire valoir la marque BENOR pour attester la qualité du béton. Pour les sols industriels conservés dans une ambiance intérieure, on utilise généralement un béton appartenant à la classe de consistance S3 ou S4. Tableau 4 Agressivité indicative des différents acides vis-à-vis du béton. Acides inorganiques Acides organiques (*) Produit L énergie de serrage pour la mise en œuvre du béton diminue à mesure que la fluidité augmente. Selon les moyens de serrage disponibles, le béton appartiendra à l une des classes de consistance suivantes : S1/S2 (slump de 10 à 50 mm) pour les bétons mis en œuvre au moyen d un slipform-paver S2 pour les bétons vibrés à l aide d un matériel puissant (réservé aux grands chantiers) S3 pour les bétons épandus manuellement, éventuellement serrés à la poutre vibrante. Dans certains cas, il faut également utiliser une aiguille vibrante, tout en veillant au respect des diamètres d influence (cf. [8]) S4 ou S5 pour les bétons épandus et tirés à la règle manuellement. Au lieu d être tirés à la règle, ils peuvent éventuellement être serrés à la poutre vibrante. Le béton armé et non armé est compacté par vibration, sans toutefois provoquer de ségrégation. Le serrage par vibration est déconseillé pour le béton renforcé de fibres appartenant à la classe de consistance S4. Exemple Notons que plus l ouvrabilité du béton est élevée, plus le risque de ségrégation est important. L usage d un béton de classe S5 est donc déconseillé. 1.5 Ca l i b r e n o m i n a l d u p l u s g r o s g r a n u l at d m a x d agressivité selon la concentration Acide sulfurique Batteries de voiture EA3 Acide nitrique Gravure EA3 Acide phosphorique Engrais Acide chlorhydrique ndustrie chimique EA3 Acide sulfhydrique Acide carbonique Acide lactique Eau d égout en fermentation anaérobie Eau gazeuse, brasseries (fermentation Laiterie, fromagerie, tannerie, raffinerie, teinturerie, fabrication de limonades EA3 EA1 Acide acétique Vinaigre, moutarde, vin Acide citrique et malique Jus de fruit, limonade, parfumerie Acide formique Tannerie Acide tannique Bacs pour lavage des peaux, tannerie, teinturerie, photographie, pharmacie Acide butyrique Beurre, tannerie, teinturerie Acide humide Acide phénolique Eau d égout, de marais, tourbières Colorants, certaines huiles de goudrons et de houille ou EA3 Acide urique Étables, urinoirs EA3 Acide oléique Glycérine Sucre et mélasse Huiles et graisses animales et végétales Sucre sec : EA1 Sucre en solution : (*) Provenant généralement de la fermentation de produits qui ne sont pas nécessairement nocifs au départ. Cette caractéristique dépend de l épaisseur de l élément en béton à réaliser, ainsi que de l écartement des barres d armatures éventuelles. On la détermine en fonction des valeurs reprises dans le volet D du tableau 1 (p. 2). Le D max est couramment limité à : 1/5 de l épaisseur de la dalle 3/4 du plus petit écartement entre les barres d armatures (en cas d armatures soudées, 1,5 fois la plus petite distance) l épaisseur d enrobage. D max équivaut généralement à mm pour les gravillons concassés et à 32 mm pour les gravillons roulés. Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 4 Publié en février 10

Le béton doit avoir une granulométrie continue et satisfaire aux exigences énoncées ci-après. 1.6 Re c o m m a n dat i o n s c o m p l é m e n ta i r e s relatives à la composition du béton Pour réduire les phénomènes de ressuage (bleeding), de ségrégation, de retrait en phase plastique, et améliorer la durabilité du béton, il convient de prendre des mesures portant sur : la granulométrie du béton et la teneur en particules fines la nature du ciment utilisé. 1.6.1 Granulométrie et teneur en particules fines Afin d éviter autant que possible les phénomènes de ségrégation et de ressuage, il importe d utiliser un béton stable, ce qui demande une attention particulière pour la granulométrie et la teneur en particules fines. La granulométrie doit être continue au possible. Selon le type de granulat (roulé ou concassé) et la dimension des plus gros grains, la granulométrie des granulats inertes ( 63 µm) devra se situer dans les limites présentées à la figure 1. Cette figure montre une limitation de la fraction sableuse comprise entre 63 et 250 µm (teneur entre 4 et 8 %). En effet, cette dernière nécessite de grandes quantités d eau de gâchage et n a qu un faible effet stabilisateur. La teneur en particules fines (d < 250 µm), dont celle du ciment et du sable, doit suffire à garantir la stabilité et à assurer le caractère pompable du béton. Comme indiqué au tableau 5, celle-ci variera en fonction du diamètre du plus gros granulat. La teneur minimale en ciment est fonction de la classe d environnement. Afin de satisfaire aux exigences en matière de teneur minimale en particules fines, on pourra ajouter du ciment ou des additions qui seront soit inertes (type ), tels que les fillers calcaires, soit à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent (type ) tels que les cendres volantes. L ajout de particules fines demande davantage d eau de gâchage, ce qui augmente le facteur E/C. En présence de cendres volantes, la teneur en ciment minimale peut parfois être réduite. Pour le calcul du facteur E/C et de la teneur minimale en ciment, on peut considérer les cendres volantes comme un substitut partiel au ciment, conformément aux restrictions du 5.2.5.2.2 de la norme NBN B 15-001. Les additions inertes ne se substituent en aucun cas au ciment et n exercent par conséquent qu un effet stabilisateur. 1.6.2 Choix du ciment Le recours au ciment LA (low alkali) est recommandé pour des sols humidifiés régulièrement ou en permanence, afin de limiter le risque de réaction alcali-silice. Si le sol est exposé à l action de sulfates (teneur en sulfates supérieure à 500 mg/kg dans l eau ou à 3000 mg/kg dans le sol), l utilisation de ciment HSR (high sulfate resisting) est indiquée. Ceci limitera le risque de dégradation due à l attaque sulfatique. Le choix du type de ciment n est pas strictement déterminé par la résistance finale souhaitée, mais plutôt par les conditions climatiques lors de l exécution, la géométrie du sol, le mode de mise en œuvre et la technique de finition. Le choix de la classe du ciment se fera en fonction de la température. En cas de températures Tableau 5 Teneur en particules fines en fonction du diamètre des plus gros granulats du béton. D max (mm) Teneur minimale en particules fines (kg/m³ de béton) d < 250 µm 8 525 16 450 425 32 400 moyennes (5 à 25 C), un ciment de classe 42,5 est préconisé pour l obtention de béton à partir de. Ces ciments prennent et durcissent assez rapidement pour une finition dans un laps de temps acceptable. En cas de températures élevées (T > 25 C), on préférera les ciments contenant moins de clinker pour limiter les risques de fissuration sous l effet de la chaleur d hydratation. On évitera donc l usage d un ciment CEM, voire même d un ciment CEM /A. En revanche, on pourra éventuellement faire usage d un ciment de classe 32,5. l est essentiel de protéger le béton contre une dessiccation prématurée. En principe, en cas de faibles températures ambiantes (T < 5 C), un ciment de classe 52,5 peut être utilisé. Dans ces conditions d environnement, il est toutefois préférable de ne pas mettre de revêtement, en raison du risque de dégâts dus au gel. En outre, la finition de ces types de ciment plus rapides est nettement plus compliquée. 1.6.3 Béton renforcé de fibres d acier Dans le cas de fibres certifiées ATG incorporées à l unité de production, le béton peut être Bé t o n à b a s e d e g r av i e r (D m a x 32 m m, 4/32 + 4/16) Bé t o n à b a s e d e c o n c a s s é (D m a x m m, 6/ + 2/6) Pa s s a n t (%) 100 90 80 70 60 50 40 30 10 0 10 0 0,063 0,125 0,250 2 4 8 16 32 0,063 0,125 0,250 2 3,15 10 0,01 0,1 1 10 100 0,01 0,1 1 10 100 Tamis (mm) Tamis (mm) Pa s s a n t (%) 100 90 80 70 60 50 40 30 Min. avec fibres Min. sans fibres Max. Min. Max. Fig. 1 Fuseau granulométrique recommandé pour le béton. Publié en février 10 Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 5

livré sous la marque BENOR. Le type et la quantité de fibres ajoutées, ainsi que le numéro de certificat ATG sera mentionné sur le bon de livraison. Notons toutefois que les caractéristiques mécaniques du béton armé de fibres ne seront pas garanties par la marque BENOR. Dans une optique de gestion de la qualité, l entrepreneur a tout intérêt à appliquer ses propres procédures de qualité, notamment pour le contrôle du dosage en fibres et de l homogénéité de leur distribution. En l absence de procédure propre, la suivante est recommandée : par malaxeur à contrôler, on prélève deux échantillons de béton d au moins 8 litres. Le premier prélèvement aura lieu au début, et le second à la fin du déversement on contrôle au minimum six malaxeurs. La répartition des contrôles sur les différents malaxeurs, ainsi que le nombre total de prélèvements, sont déterminés contractuellement. La concentration en fibres d acier est contrôlée par lavage des échantillons de béton. Le dosage moyen en fibres, calculé sur minimum six échantillons, ne peut être inférieur à la valeur prescrite diminuée de 4 kg/m 3. Par ailleurs, aucun résultat individuel ne peut être inférieur à la valeur prescrite diminuée de 9 kg/m 3. 1.6.4 Absence d entraîneur d air en cas de sol taloché mécaniquement Le talochage d un béton contenant des microbulles d air peut provoquer un rassemblement de celles-ci en bulles d air plus grosses, et ainsi nuire à la durabilité. Par ailleurs, leur présence peut également affecter l adhérence de la couche d usure. 1.6.5 Résistance à l absorption d eau Dans un souci d amélioration de la durabilité, il est possible de demander des bétons à faible absorption d eau (déterminé suivant la norme NBN B 15-215 (1989)) dans les classes d environnement EE3, EE4, ES1, ES2, ou EA3 (bétons de type T(0,45) et T(0,50)). Pour les classes d environnement EE3, ES1, ES2 et, on peut ainsi requérir une classe WA(0,50). La classe WA(0,45) peut être demandée en présence d une classe d environnement EE4 ou EA3. La présence d entraîneurs d air implique un recours aux classes WA(0,45A) ou WA(0,50A). 2 SPÉCFCATONS DES BÉTONS POUR SOLS NDUSTRELS 2.1 Principaux cas courants À titre d exemples, le tableau 6 (p. 7) présente un aperçu des spécifications courantes applicables aux sols industriels qui ne sont normalement pas soumis à des agressions chimiques. 2.2 Exemple plus spécifique maginons qu un sol industriel doit être réalisé dans une entreprise mettant du vinaigre en bouteille. Le sol du bâtiment doit pouvoir résister à des charges faibles, mais celui-ci est susceptible d entrer en contact avec du vinaigre (tableau 7, p. 7). En l absence d indication sur la concentration de l acide et son ph, on peut utiliser le tableau 4 (p. 4) relatif au choix de la classe d environnement chimique, à titre indicatif. On constate dès lors que l on est en présence d une classe d environnement chimique moyennement agressif. La classe d environnement sera spécifiée en plus de la classe (environnement intérieur). Notons que si le sol est fréquemment nettoyé à l eau, il y a un risque de corrosion par carbonatation. La classe EE3 devrait alors être spécifiée à la place de la classe. Cependant, les exigences en matière de composition ne changeront pas, hormis que la présence d eau impliquera d avoir recours à un ciment LA (low alcali). Le fait de se trouver en présence d une classe d environnement offre la possibilité de demander un béton d une classe d absorption d eau par immersion limitée WA(0,50). 3 BÉTON POUR SOLS RAPPORTÉS Étant donné leur faible épaisseur, les sols industriels rapportés adhérents sont généralement réalisés en béton à D max limité (10 à 14 mm). Ce type de béton est appelé microbéton et peut en principe être spécifié d après ses performances. Dans ce cas, les données du 1 sont d application. Les sols rapportés sont parfois réalisés au moyen de béton gâché sur chantier à consistance de terre humide et non pompable. On se conformera aux directives suivantes pour ces compositions du béton : le dosage en ciment n excédera pas 400 kg par m 3 de béton. Un dosage de 300 à 350 kg de ciment par m³ de béton est une composition courante les granulats auront une granulométrie continue et leur calibre maximal ne dépassera pas 1/5 de l épaisseur de la couche. Dans un souci de continuité de la granulométrie, le sable (sable du Rhin de préférence) sera mélangé avec un granulat intermédiaire, éventuellement du gravier roulé 4/6 (ou 8) (kift) ou des gravillons concassés 2/6 (ou 8) la consistance sera aussi sèche que le permettent les moyens de serrage. Le béton peut éventuellement être additionné de fibres d acier, de fibres synthétiques et/ou d adjuvants (p. ex. plastifiants). n Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 6 Publié en février 10

Tableau 6 Exemples de spécifications courants du béton pour sols industriels. Finition de la dernière couche d usure Tirage à la règle sans couche de saupoudrage Talochage mécanique sans couche de saupoudrage Talochage mécanique avec couche de saupoudrage de sollicitation / / / Usage ( 2 ) ( 5 ) ( 6 ) ( 2 ) ( 5 ) ( 6 ) ( 2 ) ( 5 ) ( 2 ) ( 5 ) C/25 ( 3 ) ( 2 ) ( 5 ) ( 2 ) ( 5 ) Spécifications des bétons pour sols industriels (bétons conformes aux normes NBN EN 6-1 et NBN B 15-001) de résistance Domaine d utilisation d environnement de consistance D max ( 1 ) Exigences complémentaires WA(0,45) ou WA(0,45A) ( 6 ) Entraîneur d air ( 6 ) WA(0,45) ou WA(0,45A) ( 6 ) Entraîneur d air ( 6 ) WA(0,45) WA(0,45) WA(0,45) WA(0,45) ( 1 ) l convient de vérifier que les règles énoncées dans le 1.6.1 sont respectées. ( 2 ) Cette classe de résistance est liée à l environnement, plus précisément à la présence de sels de déneigement. ( 3 ) Uniquement pour la classe d usure a. ( 4 ) Par exemple, ciment LA en cas de présence d eau et ciment HSR en présence de sulfates (voir 1.6.2). ( 5 ) En cas de passage très occasionnel de voitures avec des sels de déneigement, une classe de résistance et une classe d environnement EE2 suffisent. La classe WA(0,45) n est alors plus d application. ( 6 ) L usage d un entraîneur d air n est pas obligatoire. En cas d usage, la classe de résistance est d application et la classe d absorption WA(0,45) est remplacée par la classe WA(0,45A). Tableau 7 Spécifications pour un béton taloché mécaniquement avec couche de saupoudrage de classe de sollicitation en contact avec un acide d agression chimique. Finition de la couche d usure de sollicitation Usage Spécifications des bétons pour sols industriels (bétons conformes aux normes NBN EN 6-1 et NBN B 15-001) de résistance Domaine d utilisation d environnement de consistance D max ( 1 ) Exigences complémentaires Talochage mécanique avec couche de saupoudrage avec présence d acide acétique + S3/F3 ou S4/F4 WA (0,50) Ciment LA si présence d eau ( 1 ) l convient de vérifier le respect des règles énoncées dans le 1.6.1. Publié en février 10 Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 7

t 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Bi b l i o g r a p h i e Bureau de normalisation NBN B 15-001 Supplément à la NBN EN 6-1. Béton. Spécification, performances, production et conformité. Bruxelles, NBN, 04. Bureau de normalisation NBN EN 6-1 Béton. Partie 1 : spécification, performances, production et conformité. Bruxelles, NBN, 01. Centre scientifique et technique de la construction Sols industriels à base de ciment. Bruxelles, CSTC, Note d information technique, n 4, juin 1997. Fédération de l industrie cimentière belge Sols industriels en béton de ciment (1). Conception. Dimensionnement. Bruxelles, Febelcem, Dossier Ciment n 23 : novembre 00. Fédération de l industrie cimentière belge. Sols industriels en béton de ciment (2). Mise en œuvre. Bruxelles, Febelcem, Dossier Ciment n 24, décembre 00. Pollet V., Apers J. et Desmyter J. De nouvelles normes «bétons». Partie 1 : nouvelle version de la norme NBN B 15-001. Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, 3/04, Cahier n 4, 04. Pollet V., Apers J. et Desmyter J. De nouvelles normes «bétons». Partie 2. Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, 3/05, Cahier n 6, 05. Pollet V., Apers J. et Jacobs J. Serrage du béton par vibration. (Pratique). Bruxelles, CSTC, CSTC-Magazine, n 2, 03. Pollet V. et Desmyter J. Prescription du béton selon la NBN B 15-001 et la NBN EN 6-1. Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, 2/06, Cahier n 10, 06. 10. Pollet V. et Jacobs J. La cure des bétons, Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, 1/04, Cahier n 4, 04. Les Dossiers du CSTC N 3/09 Cahier n 3 page 8 Publié en février 10