Analyser un texte littéraire Le fond et la forme Partie 1
E FOND - Fond Forme Le propos La façon dont le propos est formulé
LE TEXTE LITTÉRAIRE Fond Forme
L ANALYSE
Cyrano de Bergerac (1897)
Le fond Le propos: Cyrano avoue à Le Bret son amour pour Roxanne. Cependant, il est bien conscient que son handicap, la grosseur de son nez, l empêche d espérer être aimé par sa cousine, voire par n importe quelle femme. [...] J aime. Et peut-on savoir? Tu ne m as jamais dit?... Qui j aime?... Réfléchis, voyons. Il m interdit Le rêve d être aimé même par une laide, Ce nez qui d un quart d heure en tous lieux me précède ; Alors moi, j aime qui?... Mais cela va de soi! J aime - mais c est forcé! la plus belle qui soit! [...] Sapristi! Je comprends. C est clair! Magdeleine Robin, ta cousine! C est diaphane. Oui, - Roxane.
Le fond Le propos: Cyrano avoue à Le Bret son amour pour Roxanne. Cependant, il est bien conscient que son handicap, la grosseur de son nez, l empêche d espérer être aimé par sa cousine, voire par n importe quelle femme. Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin!
L INTERPRÉTATION DES PROCÉDÉS D ÉCRITURE
[...] J aime. Et peut-on savoir? Tu ne m as jamais dit?... Qui j aime?... Réfléchis, voyons. Il m interdit Le rêve d être aimé même par une laide, Ce nez qui d un quart d heure en tous lieux me précède ; Alors moi, j aime qui?... Mais cela va de soi! J aime - mais c est forcé! la plus belle qui soit! [...] Sapristi! Je comprends. C est clair! Magdeleine Robin, ta cousine! J Sapristi! On Tu C est diaphane. Oui, - Roxane. me
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Oh! Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin!
[...] J aime. Ce Et nez peut-on qui savoir d un? Tu ne quart m as jamais d heure dit?... Qui j aime?... Réfléchis, voyons. Il m interdit Le rêve d être aimé même par une laide, Ce nez qui d un quart d heure en tous lieux me précède ; Alors moi, j aime qui?... Mais cela va de soi! J aime - mais c est forcé! la plus belle qui soit! [...] Sapristi! Je comprends. C est clair! Magdeleine Robin, ta cousine! en tous lieux me précède C est diaphane. Oui, - Roxane.
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Où l heure se parfume Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin!
[...] J aime. Et peut-on savoir? Tu ne m as jamais dit?... Qui j aime?... Réfléchis, voyons. Il m interdit Le rêve d être aimé même par une laide, Ce nez qui d un quart d heure en tous lieux me précède ; Alors moi, j aime qui?... Mais cela va de soi! J aime - mais c est forcé! la plus belle qui soit! [...] Sapristi! Je comprends. C est clair! Magdeleine Robin, ta cousine! Même Mais c est forcé! C est diaphane. Oui, - Roxane.
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Eh bien! mais c est au mieux! Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien Tu me l aimes laisser cette? protubérance Dis-le-lui!! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin!
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, de nez Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin! Avec mon pauvre grand diable
[...] J aime. Et peut-on savoir? Tu ne m as jamais dit?... Qui j aime?... Réfléchis, voyons. Il m interdit Le rêve d être aimé même par une laide, Belle Ce nez qui d un quart d heure en tous lieux me précède ; Alors moi, j aime qui?... Mais cela va de soi! J aime - mais c est forcé! la plus belle qui soit! [...] Sapristi! Je comprends. C est clair! Magdeleine Robin, ta cousine! Nez Laide C est diaphane. Oui, - Roxane.
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Protubérance Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un cavalier, quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits Profil pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin!
Eh bien! mais c est au mieux! Tu l aimes? Dis-le-lui! Tu t es couvert de gloire à ses yeux aujourd hui Je m attendris Regarde-moi, mon cher, et dis quelle espérance Pourrait bien me laisser cette protubérance! Oh! je ne me fais pas d illusion! - Parbleu, Oui, quelquefois, je m attendris, dans le soir bleu ; J entre en quelque jardin où l heure se parfume ; Avec mon pauvre grand diable de nez je hume L avril ; je suis des yeux, sous un rayon d argent, Au bras d un Je cavalier, m exalte quelque femme, en songeant Que pour marcher, à petits pas, dans de la lune, Aussi moi j aimerais au bras en avoir une, Je m exalte, j oublie... et j aperçois soudain L ombre de mon profil sur le mur du jardin! J oublie
Le fond Le propos Les thème: - La sensibilité - L apparence physique - L amour impossible
Fin Références: Extrait: ROSTAND, Edmond, Cyrano de Bergerac, Paris, E. Fasquelle, 1926 [Extrait disponible sur http://fr.wikisource.org/wiki/cyrano_de_bergerac_(rostand)] Image : Auteur inconnu. Numérisation par Jebulon (L'ILLUSTRATION, 8 janvier 1898) [Domaine public], via Wikimedia Commons. [http://commons.wikimedia.org/wiki/file%3acoquelin_ain%c3%a9.jpg]