Bilan de l olympiade 2009-2012
Rappel de l objectif présenté au Comité Directeur du 01 er décembre 2008 Etre performant les 04 et 07 août 2012 2
Philosophie de travail - Partir de l individu, de son environnement pour lui permettre d atteindre sa performance : Subtilité de l accompagnement. - Définir un cadre avec des degrés de liberté. - Développer la capacité à s organiser autour de l athlète. - Respecter le système d organisation de chacun. - Prendre en compte l individu dans le groupe. - Travailler sur la notion de transparence. - Développer la créativité pour apporter une plus-value. - Dégager du positivisme. 3
Une nouvelle organisation de l équipe technique Directeur Technique National Logistique Entraîneur National Equipe technique ATHLETE C O M M U N I C A T I O N PERFORMANCE Expertise Médical
Eléments de langage L enjeu est d affirmer une nouvelle stratégie de préparation aux J.O. Quotas : Objectif ou Repère? Système de sélection : Pyramidal ou Cylindrique? Constitution de collectif ou Chemin singulier? Effort collectif ou effort individuel? Méthodes de Préparation pour les JO : 4 années pour tester un protocole de préparation à l objectif 5
Objectifs, Buts Chaque levier doit être abordé de façon dynamique, interagissant et non cloisonné 1 Améliorer le niveau de performance des athlètes identifiés 2 Favoriser l éclosion d athlètes à potentiel 3 Inciter une politique volontariste de détection 4 Dynamiser les structures fédérales existantes 5 Organiser les structures privées et familiales 6 Créer un pool d entraîneurs 7 Approfondir l analyse de l activité 8 Développer les relations avec les clubs et les employeurs 9 Consolider les rapports avec les instances internationales 10 Maîtriser la communication de l Equipe de France 6
Duathlon CD et Triathlon LD Cette démarche a également été proposée aux athlètes identifiés des disciplines de Haut Niveau non olympique Duathlon CD, Triathlon LD. Chez les jeunes, le duathlon international s inscrit dans leur programme équipe de France Jeune Triathlon. 7
Liste SHN Liste SHN 2012 2011 2010 2009 2008 2007 Elite 5 5 4 3 3 2 Senior 21 23 23 39 44 45 Jeune 11 8 9 19 18 29 Reconversion 6 8 6 9 5 3 Sous -total 43 44 42 70 70 79 Espoirs 40 40 32 36 39 40 Total 83 84 74 106 109 119
Rang Mondial Evolution du rang sportif de la France en considérant les 3 disciplines de haut niveau (TRI CD / TRI LD/ DUA CD) pour la catégorie Elite 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Rang 3 4 2 2 1 2 3 3 indice POP 21 25 37 28 36 24 28 30 moyenne 2,75 2,25 27,8 29,5 9
1-Améliorer le niveau de performance des athlètes identifiés ACTIONS Outils, Moyens Mettre en place des préparations plus rigoureuses et plus réfléchies Améliorer les méthodes de préparation à la compétition Contrat d objectif individuel Référent athlète obligatoire Gestion des Aides personnalisées Fiche de ressenti et d analyse de course Fiche bilan de course du cadre en responsabilité Service Expertise de la Performance Préparation Mentale Suivi médical tout au long de l année Matériel technique (Powertap, CFM, Myotest ) Evaluations physiologiques et mécaniques Analyse charge interne (HRV) et externe Analyse vidéo Utilisation des techniques de préparation mentale Hypoxie (tente, chambre ) 10
Indice P.O.P. J.O. 2000 à 2012 Indice POP JO 2000 Pts 1 Suisse 15 2 Australie 14 3 Canada USA 8 5 Allemagne 7 6 Rep.Tchèque 6 7 France Kazakhstan 5 9 Espagne 4 Indice POP JO 2004 Pts 1 Nv-Zélande 15 2 USA 11 3 Autriche 8 4 Suisse Australie 7 6 Belgique 5 7 France Italie 4 9 GBR Allemagne 3 11 Espagne Danemark 2 13 Portugal 1 Indice POP JO 2008 Pts 1 Australie 14 2 Allemagne 11 3 Espagne 9 Portugal 4 Nv-Zélande Canada USA 7 8 Suisse 5 9 Japon 4 10 Danemark 2 Indice POP JO 2012 Pts 1 GBR 18 Suisse 2 Espagne France 9 5 Suède Australie 7 7 USA 5 8 Nv-Zélande Allemagne 3 10 Russie 2 11
2-Favoriser l éclosion d athlètes à potentiel Le dispositif I.A.T.E. a créé une dynamique de performance dans les catégories jeunes. La fédération entre dans une démarche proactive et non simplement réactive. Chaque athlète identifié bénéficie d un accompagnement singulier prenant en compte l ensemble des conditions d émergence de la performance. Le postulat d être à minima finaliste sur les grands rendez-vous internationaux fixe un cap, une ambition partagée. Dorénavant, le podium devient le nouvel objectif. Au-delà des Europe (Youth, Junior, U23) et Monde (Junior, U23), de nombreux déplacements internationaux sur des Coupes d Europe Junior et Elite voire Coupes du Monde ont été organisés afin d acquérir la dimension internationale de la haute performance. 12
Championnats d Europe et du Monde Juniors H + F Comparaison des olympiades
Evolution du % de médaillés et finalistes 2008 2009 2010 2011 2012 % médailles 17,9 21,7 12,5 43,8 39,1 Femmes % finalistes 32,1 43,5 34,4 68,8 56,1 % médailles 13,1 13 18,8 10,5 19,5 Hommes % finalistes 32,9 52,2 56,3 52,6 46,3
3-Inciter une politique volontariste de détection Le dispositif I.A.T.E. a permis de favoriser l identification de jeune à potentiel : basé sur le volontariat, le but est d aider les jeunes triathlètes à développer des aptitudes physiques et mentales et de compléter ses connaissances dans la discipline afin de développer ses compétences. Les personnes de son environnement : entraîneurs(cf. créer un pool d entraîneurs), parents sont associées. La fédération a investi humainement et financièrement des moyens très conséquents pour porter ce projet. Exemple, en 3 ans, le nombre de jours de stages a été multiplié par 4 (54 jours en 2012). Depuis 3 ans, plusieurs indicateurs (class tri, tests d accès à la sélection, densité de performance) montrent que le niveau général est en nette progression. 15
Nombre d athlètes classés au dessus de 160 points au class Triathlon 16
4-Dynamiser les structures fédérales existantes Le PES a permis une réorganisation de nos pôles sur 2 CREPS (Boulouris Montpellier) en couplant pôle Espoirs et pôle France afin de mutualiser les moyens humains, les compétences et de favoriser les passerelles entre les structures. Les pôles ont également joué un rôle important dans l accueil ponctuel de SHN. Dans son organisation comme centre de ressource permanent ou non permanent, le pôle reste un outil au service de la performance. Le recrutement des pôles Espoirs se fait au niveau national et non régional. Il manque encore de «consistance». 17
5-Organiser les structures privées et familiales Dans le PES, la fédération a validé différents cahiers des charges afin de référencer différentes structures associées : club de haut niveau structure familiale structure régionale (avenant au PES en juin 2012). Aucun club n a rempli le cahier des charges «club de haut niveau». Cela met en exergue la différence sémantique entre club de haut niveau et club ayant une équipe en D1. Trois structures familiales ont été labellisées. Deux étaient présentes aux J.O de Londres. Elles répondent parfaitement à un besoin actuel de la fédération dans l accompagnement dans la singularité. Les partenaires institutionnels appréhendent de mieux en mieux les structures associées du PES. 18
6-Créer un pool d entraîneurs Différents dispositifs fédéraux (I.A.T.E., structures associées du PES) ont permis de créer un pool d entraîneurs identifiés. Pour certains d entre eux, des aménagements du temps de travail ont été mis en place auprès de leurs employeurs. Dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue et en complément des formations fédérales et d Etat, plusieurs actions ont été menées en leur faveur : - Amélioration de la transmission des savoirs via la pérennisation de la Rencontre des entraîneurs et de formation sur des thèmes ciblés. - Utilisation des données recueillies pour l établissement de documents à usage des contenus des formations d état et des formations fédérales. - Mise en place d une équipe de cadres internes ou externes à la F.F.TRI. pouvant apporter leur expertise (par discipline, dans le sport triathlon, analyse vidéo, suivi médical, préparation mentale, diététique ) - Parution de la Lettre des Entraîneurs. 19
7-Approfondir l analyse de l activité Au cours de l olympiade, les relations avec le service recherche de l INSEP ont été renforcées afin de porter des projets de recherche financés par le ministère des sports. Une veille des résultats sportifs, des systèmes de sélection et de formation a permis de mesurer les évolutions de la pratique de haut-niveau. En complément, l achat de matériel spécifique comme aide à l entraînement et à la compétition a été mis à disposition des sportifs identifiés. L utilisation de ces outils a été renforcée par la tenue conjointe d évaluations physiologiques et mécaniques. 20
8-Développer les relations avec les clubs et les employeurs L enjeu a été de communiquer de façon régulière avec les clubs et employeurs pour partager la stratégie de performance et permettre aux sportifs identifiés d évoluer dans un environnement propice à la performance. Côté clubs, il a parfois fallu du temps pour définir une priorisation des objectifs des sportifs et trouver un équilibre entre objectifs nationaux et internationaux. Aujourd hui, les courses de D1 sont et doivent rester d excellentes courses de préparation dans la perspective des grands rendez-vous internationaux. Côté employeurs, un CTN en charge du suivi socioprofessionnel a permis de renforcer la mise en œuvre du double projet du sportif et la relation aux employeurs. L Etat (armée de terre, Education Nationale, MSJEPVA), les collectivités locales et territoriales restent les partenaires privilégiés sur la gestion des CIP. 21
9-Consolider les rapports avec les instances internationales Depuis 2009, un CTN est en charge des relations internationales via la commission des entraîneurs. Les objectifs ont été de : développer notre influence au sein des comités exécutifs et des commissions de l I.T.U. et de l E.T.U., participer activement aux décisions stratégiques qui concernent les orientations sportives, techniques et marketing de la discipline, développer des relations avec les principaux acteurs/décideurs internationaux et accéder en priorité aux informations importantes pour anticiper nos actions, animer la commission des coachs, proposer des amendements aux statuts de la commission des coachs pour améliorer sa reconnaissance, faire reconnaître nos diplômes fédéraux d entraîneur au niveau international. 22
10-Maîtriser la communication de l Equipe de France L objectif a été d accompagner le service communication de la F.F.TRI. à diffuser les valeurs portées par l Equipe de France : culture de la performance respect de l éthique sportive et de l intégrité physique des sportifs. L enjeu était que les éléments de langage décrits précédemment et que la culture de la performance soient acceptés, appropriés par nos sportifs identifiés et partagés avec le staff technique (DTN, entraîneurs nationaux, CTN ). Les propos retenus dans la presse écrite et orale affirment une réelle ambition des sportifs identifiés. 23
Perspectives 2016 Améliorer le niveau de performance des athlètes identifiés Réaffirmer le dispositif actuel en fixant une nouvelle ambition : être médaillé Favoriser l éclosion d athlètes à potentiel Réaffirmer le dispositif actuel en fixant une nouvelle ambition : être médaillé Inciter une politique volontariste de détection Renforcer la dynamique engagée par le dispositif I.A.T.E. Dynamiser les structures fédérales existantes Envisager une structuration nouvelle afin de répondre aux besoins de l olympiade Organiser les structures familiales et privées Travailler les aspects juridiques de ces structures associées pour faciliter les aides financières. Conserver les structures familiales pour les SHN Elite Promouvoir les structures régionales et les ET*** comme structures associées Développer les conventions tripartites SHN F.F.TRI. - CREPS 24
Perspectives 2016 Créer un pool d entraîneurs Favoriser les conventions visant à aménager le temps de travail des entraîneurs Conduire des formations nouvelles et complémentaires Engager une dynamique de réseau Approfondir l analyse de l activité Redéfinir l apport des nouvelles technologies dans la performance en triathlon Développer les relations avec les clubs et les employeurs Affiner l articulation entre objectifs internationaux (JO, WTS) et courses de préparation au niveau national (D1) Développer des CIP avec le secteur privé afin d anticiper le réajustement des politiques publiques Consolider les rapports avec les instances internationales Rester proactif pour participer activement aux décisions stratégiques Maîtriser la communication de l Equipe de France Développer une culture de la gagne tout en pérennisant une culture de la performance 25
CONCLUSION Une fédération doit être facilitatrice. Le sportif considéré comme auteur de son projet peut s appuyer sur un environnement riche de compétences. Ce cadre permet à chaque athlète de créer, d innover. La fédération en conservant la performance comme filtre de décision est garante du système.