LE BILAN PSYCHOLOGIQUE

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Transcription:

LE BILAN PSYCHOLOGIQUE I. INTRODUCTION Le terme examen psychologique a été remplacé par bilan à cause de sa connotation négative = réussite/échec. Ici ce qui nous intéresse c est la compréhension psychique du sujet dans sa globalité, ce n est pas seulement une simple passation d un outil. La passation d un bilan s effectue à 2, entre 2 individus et est médiatisée par le test c est une compréhension à 2. Le bilan est la spécificité du psychologue clinicien, il est le seul a être habilité à le faire. L emploi de ces tests est accentué en 1950. La psychologie clinique est une discipline fondée sur une méthode c est l étude approfondie des cas individuels, c est l étude des conduites humaines adaptées et inadaptées. Ces tests ont été crées à partir d observations cliniques, ils servent de cadre rigoureux nécessaires afin d étayer des observations, voir des «intuitions» ou parfois pour établir des comparaisons. Il n y a pas d opposition entre les méthodes cliniques et les méthodes des tests. La donnée essentielle est la relation entre le sujet et le clinicien plus le test. II. TENTATIVE DE DEFINITION Dimension temporelle Pour RAY, le bilan psychologique est une méthode courte et rapide utilisée pour accéder à la connaissance du sujet. Il ne faut pas que se soit trop court ou trop log, en général un bilan dure 90 minutes. Dimension relationnelle GUILLAUMIN = «c est un acte d observation qui tient compte dans une rencontre concrète». Aspect interactionniste = entre deux protagonistes dans une situation duelle. «C est un mode d exploration psychologique correspondant à une situation duelle clinicien/sujet, d une durée limitée à un minimum et à un maximum empiriquement définit pendant laquelle le clinicien exerce en direction du sujet, en s appuyant le plus souvent sur un support instrumental destiné à facilité son attention et à enrichir son information une observation intense qu il ne ferait dans le cadre d une situation au long court». Le bilan nous permet d acquérir des connaissances sur le sujet de manière rapide. III. HISTORIQUE BINET = précurseur de l approche clinique. En 1905, il publie avec SIMON un mémoire sur l échelle mentale destiné à estimer l arriération mentale (pour le milieu scolaire en particulier). BINET est le premier à se pencher sur l étude comparative inter et intra individuelle. Il déplace le centre d intérêt du psychologue. On passe d une approche générale des fonctions psychiques à un processus individuel et comparatif. «Plus un processus est compliqué et élevé, plus il varie selon les individus». Il s est efforcé de garder une rigueur scientifique à ces tests. Cependant BINET n est pas dans une psychologie de l individu, elle correspond plus une psychologie différentielle. BINET était l élève de CHARCOT. Pour BINET, il ne fallait pas négliger certains aspects de la situation. Ex : condition de temps, de lieu et surtout l influence, qu à son insu, l examinateur risque d exercer sur le sujet. Selon BINET, il est très important de ne pas négliger les effets de la suggestion. Il s est intéressé à la subjectivité du sujet, mais oublie un peu celle de l examinateur, car l inconscience existe aussi chez l examinateur. Il existe des interactions inconscientes entre l examinateur et l examiné.

IV. APPORT DE L APPROCHE PSYCHONALYTIQUE APPLIQUEE AU BILAN PSYCHOLOGIQUE La notion de transfert et de contre transfert qui nous importe dans la compréhension d un bilan psychologique, donne la dimension clinique c est à dire inscrite dans la dynamique de l interaction. Ce phénomène de transfert ne possède la même force au court du bilan psychologique que dans la cure analytique, car le transfert à besoin de temps pour de déployer. Le bilan n a pas de but philosophique en soit mais il peut avoir des effets de soins. LAGACHE = «Le contre transfert est l interférence des réactions personnelles et émotionnelles du praticien». Le praticien doit canaliser au mieux ce contre transfert. Celui ci est moins fort dans le bilan que dans la cure. La neutralité bienveillante est ce vers quoi le praticien tend, mais dans pratique il y a pleins de causes qui ébranle cet idéal. V. LES FRONTIERES ET L ORIGINALITE DU BILAN PSYCHOLOGIQUE Le bilan n est pas quelque chose qui sera toujours identiques dans toutes les situations. Il est nécessaire d envisager le contexte de passation pour situer les frontières et l originalité du bilan. Ex : contexte secondaire, juridique, médical de la passation d un bilan. Le clinicien a le droit de refuser de faire un bilan psychologique s il considère que ce n est pas pertinent. Le clinicien doit bien analyser, comprendre les moteurs et les motifs de la demande d un bilan chez le sujet mais elle est le reflet d une souffrance, de questions que se pose le sujet. C est pour cela que le bilan doit être précédé d un entretien. Bilan = synthèse effectuée par le psychologue au terme d un examen approfondi d un sujet. ANZIEU = «L examen comprend un entretien clinique, l observation d un comportement, des tests d aptitudes et de personnalité». Il n y a pas de bilan préfabriqué car chaque demande et chaque sujet à ses propres caractéristiques. L entretien préalable La durée de cet entretien peu être variable, ce n est pas un entretien philosophique, ni directif, il est semi-directif. Le sujet explique pendant cet entretien les motivations qui l ont amené à demander un bilan. L objectif est de mettre le sujet en confiance en évitant la séduction mais aussi d obtenir à certain nombre d informations en évitant l effraction ou la persécution. Il faut amener le sujet du ôté de la coopération mais si on ne peut pas éviter les fantasmes observateur/observé, agresseur/agressé, toutes puissances/castrations. Le psychologue doit évoquer la future restitution des résultats. Le matériel doit être préparé l avance, et connu au minimum. Le psychologue ne doit pas trop intervenir, il faut laisser la parole libre au sujet, car sinon l évaluation peut être faussée. La psychologue doit tout noté, car une bonne réponse peut être formulée de manières différentes. Il faut noter : -le contenu de la réponse -le comportement -les signes somatiques

LES EPREUVES DE NIVEAUX = les épreuves de WESCHLER Ce sont des tests dit «d intelligence». Ils sont utiles, justifiés dès lors qu ils se trouvent dans le cadre de compréhension du fonctionnement psychique d un sujet. Ex : test d intelligence associé à un test de personnalité. Ils peuvent permettre de déceler des troubles de la pensée. Un QI et un chiffre ne veulent rien dire s ils sont isolés et sont inutiles. Les épreuves de WESCHLER sont aujourd hui les plus utilisées en France et aux USA. Il a crée la WAIS en s inspirant de BINET et SIMON. Pour lui, l intelligence serait une entité abstraite qu il n est pas possible de quantifier. On ne pourra évaluer que certains de ses effets. Il y a une primauté des données clinique sur les résultats obtenus. Il n est pas possible de dégager l intelligence des autres aspects de la personnalité (approche globale nécessaire). Connaissances aiguës des limites de son test et de l extrême relativité des résultats. Définition de l intelligence selon WESCHLER L intelligence est la capacité globale ou complexe de l individu d agir dans un but déterminé, de penser d une manière rationnelle et d avoir des rapports utiles avec son milieu. Elle est globale parce qu elle caractérise le comportement de l individu dans son ensemble. Elle est complexe car elle est composée d éléments o d aptitudes qui sans être entièrement indépendant sont qualitativement différentiable. En fait, c est la mesure de ces aptitudes que nous évaluons l intelligence. Aptitudes de l intelligence Il faut tenir compte du nombre d aptitudes présentes chez un sujet, leur qualité mais surtout la manière dont elles sont combinées. Il y a interdépendance et organisation des aptitudes entre elles. Fonctions cognitives révélées par les épreuves de WAIS ou WISC Présentation du WISC ou WAIS : tests verbaux et de performance (non verbaux) 6 subtests verbaux obligatoires(wais) 5 subtests de performance (WAIS) Pas obligatoire dans le WISC -information -complément d images -mémoire des chiffres -arrangement d images -vocabulaire -cubes -arithmétique -matrice (pas dans le WISC assemblage d objets) -compréhension -codes -similitude 2 façons d analyser les tests de WAIS ET WISC comparer les tests verbaux et de performance comparer fonction par fonction : -fonction d adaptation scolaire information vocabulaire arithmétique -fonction capacité d apprentissage (en relation avec l adaptation scolaire) codes -fonctions mnésiques et capacités d apprentissage codes mémoire des chiffres symbole

-fonction d adaptation sociale compréhension=intégrer les normes sociales et pas seulement les connaître arrangement d images=aptitude à saisir une situation dans son ensemble, capacité à ordonner logiquement et temporellement une situation concrète -fonction de conceptualisation cubes=capacité conceptuelle d analyse et de synthèse, de représentation mentale et d abstraction similitude=capacité de généralisation, de pensée catégorielle à partir de données concrètes ou abstraites -fonction d adaptation à la réalité complément d images=capacité de perception fine, d attention aux détails avant impact de la réalité environnante -fonction de structuration spatiale (en lien avec la représentation que l on a de son corps) cubes=orientation spatiale assemblage d objets codes=orientation spatiale graphique complément d images=en rapport avec l image du corps -fonction temporo-spatiale arrangement d images=structuration temporelle -fonction d attention et de concentration mémoire des chiffres codes Cette fonction s évalue sur l ensemble du test et pas seulement à partir des deux subtests 3 approches cliniques de la WAIS L analyse porte sur 2 approches : -quantitative=permet de rendre compte du niveau intellectuel du sujet et de le comparer avec le niveau socioculturel, ou à une population de son age. Elle rend compte d une éventuelle disharmonie des fonctions cognitives ainsi dans les comparaisons chiffrées des échelles et des tests ou subtests. -qualitative=permet de dégager certaine détermination psychopathologique des échecs et/ou de réussites. Permet d estimer le degré d atteintes des fonctions cognitives. Le QI type WESCHLER: Il révèle l écart par rapport à la note moyenne d un groupe de même age que le sujet. Le QI est un critère d évaluation, de comparaison. Les scores révélés par le QI doivent être considérés comme des valeurs aléatoires et non comme des vérités. Le QI total sert à situer le sujet par rapport à son appartenance socioculturelle. PLus le sujet va avancer dans l age adulte, moins le niveau de l environnement familial aura d effets sur le sujet. Le QI global (ou total): Articulation entre QVerbal et Qperformance. Quand l écart est très important entre ces deux QI (supérieur à 2 points de différence) on parlera d hétérogénéité entre les deux QI. Cela signifie que le QI global aura un sens si es QI sont homogènes. L hétérogénéité entre les QI n est pas un indice pathologique en soi. Chaque QI se situe dans une zone dans laquelle on va pouvoir qualifier le QI moyen, zone qui correspond à 90 à 109 de QI. QI normal faible= 80 à 89 QI limité=69 à 80 Retard mental = > à 69

On s intéresse à l homogénéité de QI (verbal et performance) et on les qualifie. Puis on repère les écarts successibles d exister entre les différents subtests (écarts entre les notes des subtests),ex : complément d images, arithmétique, et donc à l homogénéité ou à l hétérogénéité à l intérieur d une même échelle. Le scatter représente la dispersion des notes autour de la moyenne. Si les QI verbaux et performance sont homogènes alors on prend toutes les notes, on les additionne et on les divise par 10 (11 pour le WISC). Ce qui donne la moyenne générale du sujet, et on regarde la dispersion des notes autour de la moyenne. Si QIV et QIP sont hétérogènes (+ de 12 points d écarts) alors le QI global à moins de signification on prend toutes les notes du QIV en les additionnant avec le nombre d épreuves, ce qui nous donne la moyenne du QIV. Même formule pour le QIP. Puis on compare ces QI à la moyenne de chaque échelle. WESCHLER considérait que l écart entre une note et sa moyenne prend du sens que lorsqu il est égal à 2 points de différence, pourtant cette différence est peu significative. Des corrélations entre les épreuves doivent être effectuées afin de mettre en évidence des difficultés spécifiques y a t-il un lien entre tel et tel échec ou réussite? Dans le compte rendu du WISC on verra figurer : les différentes aptitudes les réussites et les échecs les capacités ou les difficultés spécifiques dégagées L hétérogénéité à l intérieur d une épreuve Dans certain cas, un sujet va «mal» répondre à une question, puis va répondre juste aux suivantes. Ex : faux à la 5, bon à la 6,7,8,9, faux à la 10,11. Le clinicien va s interroger sur les causes de cet échec (alors que les autres sont correctes), et sur les sens de l hétérogénéité de ce fonctionnement. Il ne fat pas interpréter lorsqu il y a qu une seule réponse correcte. On peut trouver un lien entre les échecs a l intérieur d une même épreuve. L analyse des données qualitatives : la clinique des passations et la manifestation hors tests -C est la qualité du contact établie lors de la passation. Ex : inhibition, réserve, anxiété lors de l entretien. Y a t-il un changement entre l attitude pendant l entretien, pendant la passation et après la passation. -Proximité ou distance relationnelle entre le sujet et le clinicien. -Il faut noter les manifestations comportementales, moins chez l adulte. Ex :immobilité, manifestations anxieuses, lenteur d exécution, blocage à une tâche, demande de répétition des consignes, précipitation d une tâche. -Le clinicien peut relancer le sujet pendant une tâche, noter la réaction du sujet à la suite de l intervention du clinicien. -Plaisir à fonctionner intellectuellement c est repérer si le sujet apprécie ce qu il fait, il peut prendre du plaisir seulement pendant une épreuve/une tâche. Ce plaisir peut être général ou ponctuel. OU -Impression de tension extrême comme si l enjeu était d une importance vitale, impossibilité de reconnaître un non savoir, avant une recherche frénétique de la réponse (absence de plaisir). Il est intéressant de noter si le plaisir ou le déplaisir est le même quelles que soient les épreuves. Ex : épreuves projectiles. -Les particularités de la verbalisation c est noter un maximum d éléments verbaux, ex : expression, derrière le choix d une expression il y a peut être un sens latent à repérer. noter la verbalisation dans son adéquation avec son niveau socioculturel, avec son age. noter la fluidité ou la rigidité d un langage noter si le vocabulaire à un caractère précis, clair ou flou, vague, peu rigoureux. noter la cohérence des réponses données par rapport à la question posée, ex : étrangeté, bizarrerie.

La passation et la spécificité chez l enfant WISC III -Il faut parvenir à établir une relation de confiance et parler de manière compréhensible adaptation de son propre vocabulaire en fonction du sujet. Chez l enfant soutenir son attention est relativement difficile. -Le clinicien doit respecter le rythme de l enfant, quitte à interrompre la passation. -Avec l adolescent, pendant la passation, le clinicien limite un peu sa présence, avec l enfant il doit être plus présent pour ne pas accentuer son angoisse. -Le clinicien ne doit pas dire si la réponse est «bonne» ou «mauvaise», il proposera une auto évaluation au sujet. Il doit éviter les rapports de force pour ne pas bloquer l enfant ou l adolescent. La passation d un bilan psychologique va être un moment réorganisateur, que se soit chez l enfant ou l adolescent, le clinicien peut donc tenter de montrer au sujet l aspect de son fonctionnement. -Les épreuves de symboles (nouvellement introduit dans le WISC à la suite d études américaines sur l attention et la concentration), de labyrinthe (épreuve graphique comme les codes), et de mémoire de chiffres sont des tâches qu on peut faire passer en plus a l enfant. On peut ajouter 3 quotients (3QI) : organisation perceptive = complément d images vitesse de traitement = cube, codes compréhension verbale = on retire l épreuve d arithmétique Chez l enfant on démarre les questions en fonction de son age. On commence par les questions qui correspondent à son age. Ex : à 15 ans, on commence à la question 8, car il est censé avoir les connaissances pour les précédentes. La passation du WISC avec m enfant se fait sans les parents sauf cas exceptionnel. Ne pas pousser le sujet au-delà de ses capacités et ne pas le sur stimuler.

LES METHODES PROJECTIVES = Epreuves de personnalité I. INTRODUCTION ET SITUATIONS PROJECTIVES 3 points communs aux épreuves projectives : particularité du matériel qui est à la fois concret et ambigu sollicitation d association verbale à partir de ce matériel création d un champ commun relationnel original entre le sujet et le psychologue garce a cet objet médiateur. Le but de ces épreuves projectives est de permettre une étude du fonctionnement psychique individuel dans une perceptive dynamique. On cherche à apprécier à la fois les conduites psychiques repérables et leur potentialité de changement. Questions que l on se pose : Qu elles sont les opérations mentales misent en jeu au cours de la passation en faisant l hypothèse que ces opérations traduisent le mode de fonctionnement psychique du sujet? La situation projective est différente de celle analytique. Le but est très différent, surtout entre le diagnostique, qui n est pas un traitement, on ne soigne pas avec la méthode projective. Il s agit de recueillir des informations approfondies, difficilement accessibles. Cette méthode dot être associée à d autres méthodes d investigations. Elle permet d établir un diagnostic ou un projet philosophique adapté au sujet. Les épreuves projectives s inscrivent dans un ensemble de tests de personnalité : tests objectifs = MPPI tests projectifs = Rorschach, TAT Les épreuves projectives sont distinctes des autres tests pour 2 raisons : ambiguïté du matériel entière liberté laisser au sujet pour donner ses réponses La méthode projective se situe avec ces 2 raisons dans la ligné de la psychologie de la forme ( la Gestalt) et de la psychanalyse. La Gestalt utilise l ambiguïté du mat»riel comme moyen d approche des conditions extrêmes de la perception. La psychanalyse est une condition interne de la perception. La méthode projective va s intéresser au rapport de l homme aux autres en même temps qu aux rapports que l homme entretient avec son monde interne. II. LA PROJECTION a. Etymologie Le premier sens du terme : action psychique du sujet, de lancement. Appliqué à la psychologie. Appliqué à la psychanalyse : décharge pulsionnelle Ces tests favorisent une décharge dans le matériel présenté. Le deuxième sens : Mathématique : correspondance de points dans l espace, idée de conservation. Dans les tests projectifs il y a une correspondance entre la structure d un protocole (produit pas le sujet) et la structure de personnalité. Les caractéristiques fondamentales de la personnalité sont conservées dans le protocole. Cette correspondance est possible s il y a deux variables : matériel su test qui correspond à une surface plus ou moins vide que le sujet doit remplir avec ses réponses. règles de projection = consignes de liberté orientées. Le troisième sens : Projection lumineuse sur une surface. Il y a une forme mise en lumière de ce qui peut être caché : «le latent devient manifeste, l intérieur est amené à la surface, ce qu il y a de stable mais aussi de nouer en nous se trouve dévoilé mais pas dénouer» ANZIEU et Al.

b. La projection selon Freud 1896, premier sens Freudien= mécanisme mis en jeu dans la paranoïa (sentiment d origine interne reçu par le sujet comme s il était la conséquence d une perception externe), ce qui représenterait l expulsion d un désir intolérable, et son rejet en dehors de la personne. Il y a projection de ce qu on refuse d être ou de ce qu on refuse de connaître comme nous appartenant. La projection est liée aux mécanismes propres à la paranoïa selon FREUD. 1904 : il élargit le concept de projection. Il devient un mécanisme psychique partagé par un grand nombre de sujet et qui n a donc pas non plus de caractère pathologique. C est une méconnaissance par le sujet de désir et d émotion qu il n accepte pas comme les siens, dont il est partiellement inconscient et attribue l existence à des réalités extérieures. Ex : les superstitions. La projection conserve le contenu du sentiment inconscient en déplaçant l objet de ce sentiment. Ex : interne externe. III. PERCEPTION ET PROJECTION = la dialectique dedans-dehors et la situation transitionnelle Selon WINNICOTT l individu se développe et se construit à travers des échanges avec son environnement relationnel mais aussi avec lui-même et son mon d intérieur. La perception dépend de l interne et de l externe. Il y a toujours dans les tests projectifs un appel à la perception qui permet un ancrage dans le réel mais en même temps ils vont permettre une interprétation de ces perceptions en fonction des préoccupations du sujet. Il a théorisé l idée d un espace chez l enfant dit transitionnel, une aire de l entre deux, à mi-chemin entre le réel et l imaginaire. IV. RORSCHACH = historique et présentation du matériel M.RORSCHACH 1884-1922. Double formation peintre et médecin. Il s est spécialisé en psychiatrie (en Suisse). Il a été à l école de psychanalyse dirigée par BLEULEUR et JUNG. 1917 : commence à élaborer sa théorie. 1921 : publie la «psychodiagnotic». Il a voulu en faire un test de personnalité, auparavant c était un test pour évaluer l imagination. Le test est composé de 10 planches (mais il existe d autres planches), numéroté de I à X, et que l on distingue en fonction des couleurs : des planches noires des planches noires et rouges des planches grises des planches pastelles : en général favorisent les réponses en lien avec les relations au monde, relation avec le monde extérieur. L ensemble des planches pastelles suscitent voir facilitent la régression, réactivent des représentations des affects qui concernent des expériences anciennes, voir primitives de plaisir/déplaisir liées aux contacts précoces avec son environnement relationnel. Il y a des planches compactes, bilatérales (2 cotés bien distincts avec des sollicitations manifestes) = forme. Lors de la passation les planches sont toujours présentées dans le même ordre, de I à X, et dans une orientation précise, une fois présentée le sujet peut l orienter, la tourner comme il le souhaite. On distingue des planches en fonction de leur symbolisme c est à dire ce qu elles évoquent de façon inconsciente au sujet. Chaque planche renvoie à un certain type d affects. Planche I Planche noire compacte. Suscite des réactions qui s apparentent à la réaction d un objet inconnu. Cela réactive des représentations ou des affects qui sont liés aux relations précoces au premier objet.

Planche II Planche rouge bilatérale. Mouvement pulsionnel libidinal et/ou pulsions agressives. Peu renvoyer au vide, au manque (la castration), et aussi à l éclatement. Planche III Planche rouge bilatérale. Ici la perception est plus facile à appréhender. Dimension qui tourne autour des représentations des relations, mais surtout aux processus d identification, et de bisexualité psychique. Planche IV Planche noire compacte. Elle renvoie aux positions du sujet vis à vis de la puissance des images phalliques. Planche V Planche noire la plus compacte du test. Planche de l identité, de la représentation de soi, question de l unité de soi. Planche VI Planche noire compacte. Porteuse des symbolismes sexuels, qu il soit du coté féminin ou masculin. Planche VII Planche noire bilatérale. Symbolisme du féminin et du maternel. On peut retrouver des représentations ou affects de l image maternelle, ou de la relation de la mère. Planche VIII Planche pastelle. Elle favorise l émergence d affects, d émotions, et la capacité de l individu à se laisser aller à ses émotions. Planche IX Planche pastelle. Favorise le plus la régression. Son symbolisme latent est lié à l image maternelle précoce, voir archaïque. Planche X Planche pastelle et très éclatée. Le sujet est informé que c est la dernière planche. C est la planche de la séparation, de la perte, du détachement. Le symbolisme latent est la mise à l épreuve de l individualisation et de la séparation. Elle favorise souvent la multiplicité des réponses du fait des localisations plutôt différenciées. V. INITIATION AUX PRINCIPES DE COTATION p33 à 37 a. Les modalités de passation -On prévoit toujours un entretien avant et après la passation des épreuves projectiles. -On ne fait passer d épreuves projectives à ses proches, ni à des sujets avec une fragilité psychologique. -Passation entre 13h30 et 2h consigne : «je vais vous montrer les planches et vous me direz ce a quoi elles vous font penser, ce que vous pouvez imaginer à partir de ces planches» double sollicitation perceptive et projective. -Les planches sont toujours présentées dans le même ordre, être dans le même sens. La passation se fait en deux temps : passation spontanée : présenter les planches une à une sans préciser la consigne pour chaque planche. Le psychologue doit tout noter, des associations, des réponses, des commentaires, des comportements. Il note aussi le déplacement des sens des planches fait par le sujet, les retournements. = sens présenté par le psychologue. < > Noter les moments de latence du sujet avant de donner sa réponse, et le temps passé sur chaque planche et le temps total de passation. L enquête : le psychologue demande au sujet qu est ce qui a déterminé ses réponses, les différents indices. Le sujet peut enrichir ses réponses. C est une enquête non directive. A la fin de la passation on demande aux sujets de choisir ses deux planches préférées et les deux qu il aime le moins.

b. Les principes de cotation Le sujet n associe pas n importe comment. Le psychologue doit repérer les différentes localisations de ce qu a vu le sujet. -Les modes d appréhension= partie de la planche sur laquelle porte la réponse. réponses globales p33/34 = on prend en considération toute la planche un G ou Un GBL (toute la planche plus les trous, les blancs). réponses détails = réponse avec des référents isolés D. Ici les détails ne sont pas personnels c est à dire fréquemment isolés. D autres réponses détails sont issues d isolation plus personnelle Dd = détails peu fréquents isolés. Dbl = isolation perceptive dans le blanc. -Les déterminants = moteur, déclenchements de la réponse p35. la forme F = c est la forme qui déclenche la réponse. Si on peut, nous aussi voir la même forme. F+=bonne forme. F-=mauvaise forme, mais cela absolument pas pathologique. F+/- = réponses où la forme n est pas précise c est à dire qu il peut avoir plusieurs formes, ambiguïté. Ex : nuages. réponses kinesthésiques p36 = Il y a aussi les formes en mouvement, pure création de l esprit. K= forme humaine (les petites kinesthésies), kan=animal en mouvement, kob=objet en mouvement, kp=kinesthésie partielle (soit une partie d un humain en mouvement, ex : un coup de poing, soit un humain entier mais vu dans un Dd, détail peu fréquent isolé, c est à dire dans une localisation rarement isolée). Les kinesthésies comme les formes peuvent être qualifier de bonnes ou mauvaises (+/-). la dimension sensorielle = réponses déterminées par la couleur, l estompage et clair/obscur. p35 = couleur «chromatique» rouge et pastel : C. couleur «achromatique» gris, noir et blanc : C. L estompage ; c est l aspect diffus, l aspect nuancé des couleurs. Il y a aussi une notion de profondeurs, de perspectives et de cotés : E. p36 = clair/obscur : clob. Déterminé par l effet massif et étendu du noir, des tâches. On peut associer les déterminants, ex : panthère rose en mouvement kanc, on regarde ce qui a déterminé la réponse. La dimension sensorielle est plus liée à l affect et la kinesthésie aux représentations. c. Les contenus p37 Il peut y avoir tous les contenus possibles mais il y a des contenus qui reviennent plus souvent. H= réponses humaines Hp (partielles)= morceaux parties humaines (H)= variante humaine à caractère irréel, ex : ogre. A= animal Ad= détail d animal (A)= variante animale à caractère irréel, ex: dragon. Les A sont les réponses les plus fréquemment données. Il y a aussi tous les objets, les produits botaniques, réponses géographiques, anatomiques, de paysages, mais aussi les réponses composées (scène). Listes des banalités p30.

COMPTE RENDU DU BILAN PSYCHOLOGIQUE Les modalités de transmission des données du bilan psychologique dépendent des interlocuteurs, et de l origine de la demande et de l utilisation des données de ce bilan. Selon les partenaires des nouveaux d attentes seront différents, ce qui implique des langages distincts. Quelques généralités - Tenter de faire un compte rendu court à l écrit et à l oral. L important est de rendre compte des éléments dégagés lors de cette rencontre éléments du fonctionnement psychique. - Distinguer le compte rendu oral du compte rendu écrit. Ce compte rendu se réalise pendant, est donné au sujet lors d un autre rendez- vous. Le compte rendu écrit est souvent demandé mais cela pose des problèmes car il laisse une trace que peut représenter pour le sujet une vérité absolue. Il peut être réutilisé ultérieurement. Le compte rendu ne se résume pas à répondre à la question initiale. Qui a motivé la demande d un bilan? Il faut discuter avec le sujet mais aussi avec des professionnels des éléments dégagés par le bilan pour confronter différents points de vue qui sont susceptible de correspondre aux différentes facettes de personnalité d un sujet. Ex : le sujet peut se comporter tout à fait différemment d autres personnes. - Quand la question initiale qui a motivé le bilan à un but diagnostic, cela ne permet pas de rendre compte de la spécificité d un sujet. Il ne faut pas que les particularités individuelles ne soient pas perdues dans une généralisation. - Épreuves de niveau : on rend compte des potentialités de l individu et de ses difficultés spécifiques. - Ne pas restituer les chiffres, les notes des différentes épreuves de niveau au sujet. - Situer l homogénéité du fonctionnement. - Épreuves projectives : les informations délivrées par des épreuves projectives sont beaucoup plus délicates car elles ouvrent sur le domaine privé du sujet, de son intimité. Il est interdit de donner le contenu des réponses du sujet à une tierce personne. - La richesse du matériel des épreuves projectives déborde largement de la question initiale. - Parfois on a trop de données à l issue d un bilan psychologique (ne pas tout utiliser). - Il faut transmettre tout ce qui va dans l intérêt du sujet, de son bien être. Parfois certains points vont être omis car ils vont renforcer le blocage et les défenses du sujet. Ou dire ces informations autrement pour qu elles soient bien utilisées, de façon favorable. - On ne dit pas forcément la même chose aux parents, aux enfants et aux professionnels. Il faut être prudent avec les professionnels car on ne sait pas comment ils vont l utiliser. - Il faut adapter son langage à l autre en soignant la forme et le fond. C est au psychologue de s adapter à l autre et pas l inverse. La transmission à des professionnels - Toujours distinguer les différents types de professionnels, ex : institution, juge, pédiatre, psychiatre. - Être extrêmement prudent avec les milieux scolaires et judiciaires compte tenu des futures utilisations. Attention aux termes employés qui peuvent être mal interprétés. - Distinguer les différents interlocuteurs dans le milieu de la maladie mentale. Tous les psychologues n ont pas la même formation, les mêmes idées théoriques et donc on des interprétations différentes. - Respecter l individu et son espace psychique. Tenter de cerner ce qui caractérise le mieux. - Décrire le cheminement de note élaboration, restituer notre démarche clinique sous forme d hypothèse. - Restituer en expliquant pour aider à comprendre au sujet son fonctionnement. Compte rendu direct avec les sujets à l oral - Il est important de rassurer le sujet mais il fait évaluer la connaissance que le sujet à des ses difficultés. C est entre la confrontation de nos explications de ses difficultés et de ses explications qu on peut mettre en évidence cette connaissance. Voir sa réaction. Si le sujet à la même connaissance de ses difficultés on cherche avec lui les différentes aides qu on pourrait lui proposer. S il n a pas de connaissance de ses difficultés, on se heurte ses défenses, à un refus d admettre les différences, le déni.

- Dès le premier entretien on a déjà un aperçu de ce que pourra être la restitution. Est- ce que les parents entendent et on envie d entendre ce que le psychologue va dire sur leurs enfants? - Il faut qu il y ait une confiance réciproque entre le psychologue et le sujet. Le bilan est une démarche clinique à part entière, cela implique l engagement et le respect de chacun de ses partenaires. Le psychologue engage sa responsabilité en tant que professionnel où il peut l accompagner au mieux. Maîtriser l outil du bilan psychologique est une chose mais le plus important est de savoir bien l utiliser et d engager sa responsabilité (dater et signer).

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