«Le Match des européennes» - Les Français l Union européenne Sondage Institut CSA pour BFMTV Groupe Nice-Matin 9 mai 2014
Fiche technique Sondage exclusif Institut CSA / BFMTV / Groupe Nice-Matin réalisé par Intern du 22 au 24 avril 2014. Echantillon national représentatif de 1048 personnes âgées de 18 ans plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle du répondant), après stratification par région taille d agglomération. Les résultats de cte étude sont à rrouver sur BFMTV dans les éditions locales du Groupe Nice-Matin : Nice-Matin, Var-Matin Corse-Matin. 2
Précisions sur les marges d erreur Pour un échantillon de 1000 personnes, les marges d erreur sont les suivantes avec un niveau de confiance de 95% : Pour un pourcentage de : 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% La marge d erreur est de : 1.4 1.9 2.2 2.5 2.7 2.8 3 3 3.1 3.1 3.1 3 3 2.8 2.7 2.5 2.2 1.9 1.4 Le résultat réel se situe dans une fourchte entre : 3.6 6.4 8.1 11.9 12.8 17.2 17.5 22.5 22.3 27.7 27.2 32.8 32 38 37 43 41.9 48.1 46.9 53.1 51.9 58.1 57 63 62 68 67.2 72.8 72.3 77.7 77.5 82.5 82.8 87.2 88.1 91.9 93.6 96.4 Exemple de lecture : pour un résultat observé de 50%, il y a 95% de chances pour que le résultat réel soit compris entre 46.9% 53.1%. 3
Le rapport de forces politique national à six mois des élections Sommaire Fiche technique du sondage Les principaux enseignements 2 5 1 2 L image de l Union européenne 8 Les ressorts de la montée de l euroscepticisme 13 3 3 Les attentes en matière de répartition des pouvoirs entre l Union européenne les Etats membres 24 4
Les principaux enseignements (1/3) A l occasion de la Journée de l Europe à deux semaines des élections européennes, BFMTV le Groupe Nice-Matin ont confié à l Institut CSA la réalisation d un sondage sur la perception qu ont les Français de l Union européenne. Il ressort de cte étude que l accroissement de la défiance des Français à l égard de l Union européenne repose sur une diffusion dans la quasi-totalité des catégories de population d une crainte des conséquences économiques sociales de la construction européenne, amenant les Français à souhaiter un renforcement des pouvoirs des Etats membres quitte à limiter ceux de l Union européenne. Un soutien à l appartenance de la France à l Union européenne majoritaire mais en n déclin Les dernières intentions de vote pour les élections européennes réalisées par l Institut CSA pour BFMTV le Groupe Nice-Matin ont révélé une progression sensible des forces «eurosceptiques» ou «eurocritiques» par rapport aux résultats du scrutin de 2009. Cte progression repose en grande partie sur une hausse de la défiance des Français à l égard de l Union européenne avec pour corollaire une baisse du soutien à l appartenance de la France à l Union. Ainsi, en dix ans, ce soutien a baissé de plus de 15 points, passant de 67% à 51% (avec une accélération remarquable depuis 2009, -11 points), traduction d une méfiance grandissante vis-à-vis de l Union. Cte baisse est principalement le fait des catégories qui avaient déjà exprimé en 2005 leur refus des modalités d approfondissement de l intégration européenne alors proposées. Le scepticisme quant aux bienfaits de l appartenance de la France à l Union se manifeste en premier parmi les catégories les moins favorisées, à savoir les ouvriers (30% estimant que c est une bonne chose). A l inverse, le soutien est bien plus fort chez les cadres (78%) les rraités (62%). Ce clivage renvoie en fait à la position des individus face à la mondialisation, processus auquel l Union européenne est fréquemment associée : les classes sociales les mieux armées pour y faire face (grâce à leur capital social, économique culturel) en tirer un profit (au travail mais aussi pour leurs loisirs) sont aussi celles qui perçoivent l appartenance à l Union européenne comme une bonne chose. A l inverse, les catégories de population les plus fragilisées face à la mondialisation des échanges économiques culturels basculent aujourd hui en opposition à un processus dont elles estiment être les victimes. En termes de clivage partisan, les sympathisants du Front national sont sans surprise très ntement critiques quant à l appartenance de la France à l Union, à la différence des sympathisants des partis de la droite du centre. Mais plus globalement les différences politiques sur l UE s apparentent davantage à un clivage entre les partis de gouvernement, «europhiles», les partis contestataires, «eurosceptiques» ou «eurocritiques». On observe ainsi que du Parti socialiste à l UMP, en passant par EELV les formations centristes, les jugements positifs associés à l Union européenne vont de 63% à 81%, les «eurocritiques» ou eurosceptiques constituant toutefois une «masse» non négligeable allant de 15% à 30% illustrant ainsi les tensions observées au sein du PS de l UMP sur la direction à donner à leur campagne des européennes. Cte dépendance à l égard de l électorat eurosceptique est par ailleurs plus importante à l UMP qu au Parti socialiste : 30% des sympathisants du principal parti de droite considèrent l appartenance à l UE comme une mauvaise chose, soit neuf points de plus que ceux du PS. 5
Les principaux enseignements (2/3) Ce scepticisme grandissant se manifeste également par une inquiétude pratiquement majoritaire suscitée par la construction européenne (48%). Si cte inquiétude est en réalité présente depuis les années 90 (43% des Français déclaraient être inquis en 1999), c est surtout la baisse de la confiance des Français qui constitue ici l indicateur le plus intéressant. Seul un Français sur cinq déclare être enthousiaste ou confiant lorsqu il pense à la construction européenne. Si cte confiance s était déjà amenuisée en 2009 (34%, -12 points par rapport à 2004), l enlisement de la crise le déclenchement de celle des dtes souveraines ont ntement accentué cte baisse, au profit parfois d une certaine indifférence (13%) voire d une hostilité grandissante (10%, +5 points). Dans le détail, l inquiétude touche l ensemble des catégories sociales la confiance ne résiste finalement que parmi les catégories qui bénéficient le plus de la construction européenne, à savoir les cadres les professions libérales (41%). Les ressorts de la montée de l euroscepticisme C accroissement de la défiance des Français à l égard de l Union européenne repose sur une multitude de facteurs au premier rang desquels figure la crainte des conséquences économiques sociales de la construction européenne. Si cte peur est loin d être nouvelle, c est probablement sa large diffusion dans l opinion publique qui rend ici le mieux compte de la progression de la défiance des Français. La crainte que le chômage augmente que la protection sociale diminue avec la construction européenne est ainsi partagée par respectivement 70% 63% des Français. A l instar des éléments analysés plus haut, ce sont les catégories les plus exposées à ces changements qui expriment le plus fortement cte crainte (ex : 77% des ouvriers craignent que le chômage augmente) tandis que les cadres demeurent plus circonspects bien que les partageant fréquemment (46%). En termes de clivage partisan, ce sont les sympathisants du Front national ceux du Front de Gauche qui sont les plus inquis face à ces conséquences. Les Français sont aussi très critiques sur le rôle de l UE lors de l actuelle crise économique financière. Sa capacité protectrice est ainsi mise en doute par une majorité relative de Français (41%) tandis que seul un cinquième considèrent qu elle a été un atout pendant la crise. A nouveau, les clivages recoupent ceux observés précédemment, à savoir que seuls les cadres ont une opinion majoritairement positive (55%) de l action de l UE. Les conséquences culturelles de la construction européenne suscitent également une forte inquiétude des Français, bien qu à un niveau moindre. Relevant à la fois des conséquences économiques, sociales culturelles de l ouverture des frontières de la libre circulation à l intérieur de l espace Schengen, l augmentation du nombre d immigrés qui peut en découler effraye 60% des Français (+12 par rapport à 2007). De même, une majorité de Français (52%, +2) déclarent avoir peur de perdre leur identité nationale leur culture. Si les clivages socioprofessionnels sur ces questions demeurent similaires, les clivages partisans divergent ntement de ceux observés à propos des craintes des conséquences économiques sociales de la construction européenne. Le clivage gauche-droite est ici très n avec des sympathisants de droite d extrême-droite majoritairement inquis des sympathisants de gauche partagés mais majoritairement confiants. Ces clivages font par ailleurs écho au rapport des Français à la mondialisation récemment analysé par l Institut CSA son corollaire, l ouverture au monde qui figure au cœur des divisions des Français. 6
Les principaux enseignements (3/3) Enfin, le fonctionnement même des institutions européennes suscite de nombreuses critiques des Français avec une majorité critiquant son éloignement son déficit démocratique. Et c est surtout la diffusion de cte opinion dans la société qui rend également compte de l accroissement de la défiance des Français. En vingt ans en eff, la perception d un éloignement des institutions européennes a augmenté de dix points (78%) l idée que les règlements sont trop tatillons de dix-sept points (72%). Générant moins de critiques il y a vingt ans, la perception d un déficit démocratique des institutions européennes se répand également dans la société avec 52% des Français partageant cte opinion, soit douze point de plus qu en 1994. Les attentes en matière de répartition des pouvoirs entre l Union européenne les Etats membres Dans un tel contexte de défiance, les Français ne semblent aujourd hui pas prêts à transférer de nouvelles compétences aux institutions européennes. S ils peuvent parfois dans le détail des mesures y être favorables, ils apparaissent réticents sur le principe. Ainsi, 47% des Français préfèrent renforcer les pouvoirs de décision des Etats membre pour faire face aux grands problèmes des années à venir, quitte à limiter ceux de l UE, 22% opteraient pour l inverse 7% sont satisfaits de la répartition actuelle. Signe toutefois de l indécision des Français sur cte question, près d un quart (24%) ne se prononcent pas. A nouveau, les clivages socioprofessionnels partisans sont cohérents avec ceux observés précédemment. Les cadres professions libérales se distinguent par une préférence ténue pour le renforcement des pouvoirs de l UE (39%), tandis que les autres catégories privilégient l inverse. Les sympathisants du Front de Gauche ceux du Front National s avèrent ntement en faveur d un renforcement des pouvoirs des Etats membres tout comme ceux du Parti socialiste de l UMP bien qu étant plus partagés. Au centre de l échiquier politique, les sympathisants centristes écologistes se distinguent par une forte hésitation entre les deux options proposées. Marek KUBISTA Chargé d études senior au Pôle Opinion-Corporate 7
Le rapport de forces politique national à six mois des élections 1 L image de l Union européenne
Un soutien à l appartenance de la France à l Union européenne majoritaire mais en n déclin QUESTION Diriez-vous que l'appartenance de la France à l'union européenne est une bonne chose ou une mauvaise chose? Une très mauvaise chose 10% Une très bonne chose 9% NSP 11% ST Bonne chose: 51% Plutôt une mauvaise chose 28% Plutôt une bonne chose 42% 67 62 52 51 ST Mauvaise chose: 38% 25 30 41 38 2004 2009 2013 2014 L'appartenance à l'ue est une bonne chose L'appartenance à l'ue est une mauvaise chose *Rappels du sondage des urnes réalisés par l Institut CSA le jour des élections européennes en 2004 d un sondage jour du vote réalisé en 2009. Les chiffres de 2013 proviennent d une note d analyse de l Institut CSA sur la question. Tous ont été réalisés auprès d un échantillon national représentatif. 9
Un clivage fortement marqué selon la catégorie socioprofesionnelle qui renvoie à la position des individus face à la mondialisation Par classes d âge ST Une bonne chose ST Une mauvaise chose 62% 68% 45% 44% 47% 41% 27% 42% 40% 29% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 78% 50% 43% 53% 62% 73% 79% 81% 63% 80% 17% 36% 41% 30% 34% 46% 37% 21% 15% 17% 30% 12% 41% 40% Cadre, profession libérale Profession intermédiaire Employé Ouvrier Rraité Front de Gauche PS EELV MoDem UMP FN Sans préférence partisane 10
Une confiance à l égard de la construction européenne qui s amenuise depuis 10 ans dont le recul s est accéléré avec la crise QUESTION Quand vous pensez à la construction européenne, vous sentez-vous d abord? Hostile 10% NSP 9% Enthousiaste 2% Confiant 18% ST Enthousiaste/ confiant: 20% 5% 43% 4% 4% 6% ST 41% 35% 7% Juin 1999 3% 7% ST 46% Indifférent 13% 39% 8% 39% Inqui 48% Juin 2004 5% 1% 8% ST 34% 41% 19% 26% *Rappels des sondages sortie des urnes réalisés par l Institut CSA le jour des élections européennes en 1999, 2004 d un sondage jour du vote réalisé en 2009. Tous ont été réalisés auprès d un échantillon national représentatif. Juin 2009 11
Une inquiétude dominante auprès de la quasi-totalité des catégories de population Par classes d âge ST enthousiasme/confiance Inqui 36% 20% 39% 22% 49% 17% 57% 16% 53% 30% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 41% 46% 45% 48% 56% 20% 26% 40% 11% 10% Cadre, profession libérale Profession intermédiaire Employé Ouvrier Rraité 46% 11% Front de Gauche 43% PS 35% 43% 35% EELV 55% 28% MoDem 24% UMP 53% 0% FN 54% 15% 48% Sans préférence partisane 12
Le rapport de forces politique national à six mois des élections 2 Les ressorts de la montée de l euroscepticisme
Une montée de l euroscepticisme qui repose notamment sur une crainte des conséquences économiques sociales de la construction européenne QUESTION Certaines personnes peuvent avoir des craintes concernant la construction européenne. Pour chacun des aspects suivants, diriez-vous que vous en avez personnellement peur ou non? Qu'avec la construction européenne? Il y ait davantage de chômage en France 70% 68%* 19% 11% Il y ait moins de protection sociale en France 63% 68% 26% 11% Il y ait une augmentation du nombre des immigrés 60% 48% 28% 12% On perde notre identité nationale notre culture 52% 50% 37% 11% La France joue un rôle moins important dans le monde 35% 36% 47% 18% Ça vous fait peur Ça ne vous fait pas peur NSPP *Rappel de l enquête Cevipof: «Le Panel électoral français 2007» réalisée par téléphone du 9 au 23 mai 2007 auprès d un échantillon national représentatif de 4006 personnes âgées de 18 ans plus 14
Des conséquences économiques sociales surtout craintes par les catégories populaires les sympathisants du Front National Par catégories socioprofessionnelle 46% 42% Cadre, profession libérale 71% 18% Profession intermédiaire 79% 7% Employé 77% Il y ait davantage de chômage en France 12% Ouvrier 68% Rraité 24% Par proximité politique 75% 9% Front de Gauche 58% PS 32% 49% 34% EELV 46% 33% MoDem 74% 20% UMP 91% 4% FN 72% 12% Sans préférence partisane Par catégorie socioprofessionnelle 48% 43% Cadre, profession libérale 68% 19% Profession intermédiaire 71% 16% Employé Il y ait moins de protection sociale en France 65% 21% Ouvrier Ça ne vous fait pas peur 59% Rraité 35% Par proximité politique 69% 18% Front de Gauche 63% PS 32% 63% EELV 26% 53% 42% MoDem 51% 42% UMP 73% 14% FN 65% 18% Sans préférence partisane Ça vous fait peur 15
Un n clivage droite-gauche sur les conséquences culturelles de la construction européenne Par catégories socioprofessionnelle 56% 39% 56% 31% 63% 22% Il y ait une augmentation du nombre des immigrés 64% 21% 65% 28% Par proximité politique 49% 55% 58% 48% 80% 91% 58% Cadre, profession libérale Profession intermédiaire Employé Ouvrier Rraité 35% 39% 36% 32% 13% 4% 21% Front de Gauche PS EELV MoDem UMP FN Sans préférence partisane Par catégorie socioprofessionnelle On perde notre identité nationale notre culture Par proximité politique 66% 30% Cadre, profession libérale 55% 35% Profession intermédiaire 58% 28% Employé 60% 24% Ouvrier Ça ne vous fait pas peur 48% 47% Rraité 50% 35% Front de Gauche 37% PS 56% 32% EELV 58% 56% 39% MoDem 62% 33% UMP 83% 10% FN 52% 31% Sans préférence partisane Ça vous fait peur 16
ainsi que sur le rôle de la France dans le monde La France joue un rôle moins important dans le monde Par catégories socioprofessionnelle Par proximité politique 65% 25% Cadre, profession libérale 54% 29% Profession intermédiaire 39% 34% Employé 41% 39% Ouvrier 35% Rraité 52% 44% 29% Front de Gauche 56% 29% PS 60% 25% EELV 65% 31% MoDem 46% 44% UMP 45% 35% FN 42% 32% Sans préférence partisane Ça ne vous fait pas peur Ça vous fait peur 17
La capacité protectrice de l Union européenne face à la crise mise en doute par une majorité relative de Français QUESTION Pour la France, diriez-vous que le fait d'appartenir à l'union européenne a été plutôt un atout ou plutôt un inconvénient pour faire face à la crise économique financière? Ne se prononcent pas 8% Ni l'un ni l'autre 26% Plutôt un atout 25% Plutôt un inconvénient 41% 18
Seuls les cadres les professions libérales voient majoritairement l Union européenne comme un atout face à la crise Par classes d âge Plutôt un atout Plutôt un inconvénient 40% 34% 47% 46% 37% 19% 29% 20% 22% 31% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 55% 18% Cadre, profession libérale 45% 22% Profession intermédiaire 17% 43% Employé 51% 12% Ouvrier 30% Rraité 38% 15% Front de Gauche 64% 38% 29% PS 38% 41% 37% 18% EELV MoDem 36% 33% UMP 4% FN 71% 39% 16% Sans préférence partisane 19
En vingt ans, la perception d un éloignement d un déficit démocratique des institutions européennes s est accentuée dans l opinion QUESTION Voici des critiques qu'on fait parfois aux institutions européennes. Pour chacune, êtes-vous d'accord ou pas d'accord? Les institutions européennes sont trop éloignées des préoccupations quotidiennes des gens 78% 68%* 11% 11% Les institutions européennes sont trop occupées à faire des règlements tatillons sans raison 72% 55% 12% 16% Les institutions européennes ne sont pas assez démocratiques 52% 22% 26% 40% D'accord Pas d'accord NSP *Sondage sortie des urnes réalisés par l Institut CSA le jour des élections européennes en 1994 auprès d un échantillon national représentatif de 3340 personne venant de voter aux élections européennes. 20
L éloignement des institutions européennes fait consensus parmi l ensemble des catégories de population Les institutions européennes sont trop éloignées des préoccupations quotidiennes des gens Par classes d âge 66% 71% D'accord 80% Pas d'accord 81% 88% 13% 12% 10% 9% 9% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 71% 83% 72% 80% 86% 78% 79% 71% 83% 83% 73% 80% 21% Cadre, profession libérale 8% Profession intermédiaire 11% Employé 7% Ouvrier Rraité 10% 14% Front de Gauche 11% PS 13% EELV 21% MoDem 11% UMP FN 4% 9% Sans préférence partisane 21
tout comme le caractère trop tatillon des réglementations Les institutions européennes sont trop occupées à faire des règlements tatillons sans raison Par classes d âge 49% 60% D'accord 75% Pas d'accord 79% 84% 20% 18% 11% 9% 7% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 74% 72% 62% 73% 82% 73% 71% 71% 86% 73% 75% 66% 16% Cadre, profession libérale 14% Profession intermédiaire 14% Employé 11% Ouvrier Rraité 9% 14% Front de Gauche 17% PS 23% EELV 7% MoDem 12% UMP FN 3% 12% Sans préférence partisane 22
La perception d un déficit démocratique des institutions européennes est partagée par l ensemble des catégories sociales notamment les catégories populaires les plus âgés Les institutions européennes ne sont pas assez démocratiques Par classes d âge 39% 43% D'accord 54% Pas d'accord 59% 59% 26% 25% 19% 18% 24% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 46% 38% Cadre, profession libérale 26% 50% Profession intermédiaire 51% 13% Employé 55% 17% Ouvrier 59% Rraité 23% 62% Front de Gauche 15% 50% 32% PS 55% EELV 36% 39% 35% MoDem 45% 33% UMP 59% FN 11% 54% 12% Sans préférence partisane 23
Le rapport de forces politique national à six mois des élections 3 Les attentes en matière de répartition des pouvoirs entre l Union européenne les Etats membres
Près d un Français sur deux souhaite que les pouvoirs de décision des Etats membres soient renforcés quitte à limiter ceux de l Union européenne QUESTION Pour faire face efficacement aux grands problèmes des années à venir, quelle est selon vous la meilleure solution? NSP 24% Il faut renforcer les pouvoirs de décision de l Union européenne, même si cela doit conduire à limiter ceux des Etats membres 22% Il ne faut rien changer dans les pouvoirs de décision de l Union européenne des Etats membres 7% Il faut renforcer les pouvoirs de décision des Etats membres même si cela doit conduire à limiter ceux de l Union européenne 47% 25
Les sympathisants de l UMP, du FN du Front de Gauche sont les plus favorables au renforcement des pouvoirs de décisions des Etats membres Par classes d âge Renforcer les pouvoirs de décision de l'ue Renforcer les pouvoirs de décision des Etats membres 20% 35% 42% 23% 20% 49% 49% 19% 53% 28% 18-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans plus Par catégorie socioprofessionnelle Par proximité politique 39% 46% 46% 51% 52% 21% 28% 37% 13% 13% Cadre, profession libérale Profession intermédiaire Employé Ouvrier Rraité 54% 11% Front de Gauche 44% 26% PS 39% 37% EELV 41% 36% MoDem 51% 27% UMP 56% 15% FN 42% 16% Sans préférence partisane 26
CONTACTS Pôle Opinion Corporate Yves-Marie CANN, Directeur adjoint du Pôle Opinion Corporate yves-marie.cann@csa.eu Marek KUBISTA, Chargé d études senior marek.kubista@csa.eu en savoir plus : www.csa.eu - @InstitutCSA 10, rue Godefroy - 92800 Puteaux Tel. : 01.57.00.58.00 - Fax : 01.57.00.58.01 Sommaire Le rapport de forces politique national à six mois des élections