Communiqué de presse 3/02/2012 Octroi de crédit aux entreprises - Evolution au cours du troisième trimestre de 2011 Bruxelles, le 3 février 2012 Fin septembre 2011, l encours en crédits aux entreprises s élève à presque 129 milliards d euros, soit 6,5 milliards d euros de plus qu à fin 2010. C'est ce qui ressort des chiffres du baromètre de Febelfin. 1 Au cours du troisième trimestre 2011, le nombre des demandes de crédit a baissé d'environ 3,5% par rapport au troisième trimestre de 2010. Le montant correspondant a en revanche augmenté de plus de 17%. Durant le troisième trimestre de 2011, le nombre de crédits accordés est demeuré plutôt stable (-0,4%) comparé au troisième trimestre 2010. Le montant correspondant a par contre augmenté de presque 29%. La progression marquée du montant de crédit sousjacent peut notamment s expliquer par l octroi d une série de crédits d un montant substantiel. Le degré de refus a évolué favorablement, s inscrivant en baisse en fin de troisième trimestre 2011. 1 Febelfin s'est engagée à publier tous les trois mois des données statistiques sur les crédits aux entreprises belges concernant quatre domaines, à savoir l'encours des crédits (l'encours total (montant) des crédits, titrisations comprises), les demandes de crédit, la production de crédit (crédits nouvellement octroyés) et le degré de refus. Ce baromètre de Febelfin couvre la presque totalité du marché. 0.11
Graphiques 1. Encours des crédits L encours des crédits aux entreprises a également continué de progresser au troisième trimestre 2011, atteignant un nouveau record de près de 129 milliards EUR. 2 Ceci représente une hausse de 6,5 milliards d euros par rapport à fin 2010. 129 milliards 2 Dans l'enquête réalisée par Febelfin, l'encours des crédits aux entreprises est supérieur à celui indiqué par la Banque nationale de Belgique (Observatoire des crédits aux sociétés non financières). Cette différence tient au fait que Febelfin a également repris dans ses chiffres les crédits d'engagement et les crédits aux indépendants.
2. Demandes de crédit 2.1. Comparaison des demandes de crédit sur une base trimestrielle Au cours du troisième trimestre de 2011, les demandes de crédit ont baissé de pratiquement 3,5% par rapport à la même période de 2010. Pour les montants sous-jacents, une forte hausse a toutefois été enregistrée : pour la même période, c est ainsi une progression de 17,2% qui a été notée. Le graphique ci-dessous donne une comparaison, sur une base trimestrielle, de l'évolution des demandes de crédit en nombre et en montant. Chaque trimestre est comparé avec le trimestre correspondant de l année précédente. 2.2. Comparaison des demandes de crédit sur une base annuelle (year-onyear) Le graphique ci-dessous donne une comparaison sur une base annuelle de l'évolution, en nombre et en montant, des demandes de crédit. C'est ainsi par exemple que la période d'octobre 2010 à septembre 2011 est comparée avec celle d'octobre 2009 à septembre 2010.
3. Production de crédit 3.1. Comparaison de la production de crédit sur une base trimestrielle Au troisième trimestre 2011, ce sont à peu près autant de crédits aux entreprises qui ont été contractés (-0,4%) qu au cours du trimestre correspondant de l année précédente. Le montant des nouveaux crédits aux entreprises présente une progression notable pour la même période, soit +28,8%. La progression marquée du montant de crédit sous-jacent peut notamment s expliquer par l octroi d une série de crédits d un montant substantiel. Le graphique ci-après donne une comparaison sur une base trimestrielle de l'évolution, en nombre et en montant, de la production de crédit. Chaque trimestre est comparé avec le trimestre correspondant de l année précédente.
3.2. Comparaison de la production de crédit sur une base annuelle (year-onyear) Le graphique ci-après compare sur une base annuelle l'évolution, en nombre et en montant, de la production de crédit. C'est ainsi par exemple que la période d'octobre 2010 à septembre 2011 est comparée avec celle d'octobre 2009 à septembre 2010.
4. Degré de refus De l évolution de l indice relatif aux refus, il ressort que, par rapport à la même période de 2010, le degré de refus s est inscrit en baisse en fin de troisième trimestre 2011. Le degré de refus est soumis aux fluctuations saisonnières (et atteint chaque année son niveau plancher en décembre). Si l on compare le troisième trimestre de 2011 avec le même trimestre de 2008, 2009 et 2010, on constate que le degré de refus est actuellement à son niveau le plus bas. N.B. : indice 100 = moyenne des 8 premiers mois de 2008. Plus d informations Pour de plus amples informations, n hésitez pas à prendre contact avec Mme Pamela Renders, porteparole de Febelfin (02 507 68 31 0477 39 99 79 pr@febelfin.be). FEBELFIN Febelfin, la, a été créée le 28 mars 2003. Les cinq associations constituantes sont l Association belge des banques(créée en 1937) et des sociétés de bourse (ABB), l Association belge des Asset Managers (BEAMA), l Union professionnelle du Crédit (UPC), l Association belge des membres de la Bourse (ABMB) et l Association belge de Leasing (ABL, auxquelles s ajoutent quelques membres associés au statut particulier). Début 2012, Febelfin et ses membres représentent 243 institutions financières en Belgique. Ils procurent ensemble plus de 100.000 emplois directs et plus de 100.000 emplois indirects. L union des forces de ces associations au sein d une fédération les chapeautant est un fait unique dans l Union européenne. Febelfin constitue le représentant par excellence du monde financier belge tant au plan national qu international. Febelfin relève le défi de remplir un rôle important en tant que shared voice du secteur et conciliateur entre ses membres et différentes parties aux niveaux national et européen : décideurs politiques, autorités de contrôle, fédérations professionnelles et groupes d intérêts. La fédération assure le suivi des tendances et évolutions et aide ses membres à adopter les positions adéquates. Avec eux, Febelfin oeuvre, par le biais des communiqués et des prises de position, à défendre les valeurs du secteur : service au client, confiance et transparence, dynamisme et proactivité.