(Dossier Départemental sur les Risques Majeurs) PRÉFET D ILLE-ET-VILAINE

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Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire.

NOTE DE SERVICE DGFAR/SDTE/SDC/N Date: 27 octobre 2005

Transcription:

PRÉFET D ILLE-ET-VILAINE SIRACEDPC 35 DDRM Édition 2010 1

Sommaire Arrêté préfectoral Préface Sommaire Page 2 Page 3 Page 4 L information préventive Pages 5 à 6 Le système national d Alerte Pages 7 à 9 L alerte météorologique Pages 10 à 12 Les risques majeurs naturels Le risque inondation Pages 14 à 29 Le risque feu de forêt Pages 30 à 34 Le risque mouvement de terrain Pages 35 à 39 Les risques majeurs technologiques Le risque rupture de barrages ou de digues Pages 41 à 47 Le risque industriel Pages 48 à 52 Le risque transport de matières dangereuses Pages 53 à 61 Les autres risques Le risque tempête Pages 63 à 65 Le risque sismique Pages 66 à 68 Le risque sanitaire Pages 69 à 72 Liste des communes soumises aux risques majeurs naturels et technologiques Pages 73 à 95 SIRACEDPC 35 DDRM 2010 4

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Définition Un barrage est un ouvrage, le plus souvent artificiel, transformant généralement une vallée en un réservoir d eau. Les barrages peuvent avoir différentes fonctions (alimentation en eau des populations, soutien d étiage, écrêtage de crues, production d électricité). Une digue est un ouvrage artificiel dont au moins une partie est construite en élévation au-dessus du niveau du terrain naturel. Elle est destinée à contenir épisodiquement un flux d eau afin de protéger des zones naturellement inondables ou de créer un réservoir d eau. Coupe graphique d un barrage Coupe graphique d un barrage Différents types de barrages SIRACEDPC 35 DDRM 2010 41

Le phénomène de rupture Une rupture de barrage ou de digue correspond à une destruction partielle ou totale de l ouvrage. (Dossier Départemental sur les Risques Majeurs) Les causes peuvent en être multiples : Techniques : défaut de fonctionnement de vannes permettant l évacuation des eaux, vices de conception, vieillissement des installations ; naturelles : séismes, crues exceptionnelles, glissements de terrain (soit de l'ouvrage lui-même dans le cas de barrages en remblai, soit des terrains entourant la retenue), secousses sismiques (déformations, tassements, fissures, etc.). En France, le risque sismique est systématiquement pris en compte lors de la conception des ouvrages, même s'il est peu élevé ; Humaines : insuffisance des études préalables et du contrôle d exécution, erreurs d exploitation, de surveillance et d entretien, malveillance. La rupture peut être, soit progressive dans le cas d un ouvrage en remblais, par érosion régressive, suite à une submersion de l ouvrage ou à une fuite à travers celui-ci (phénomène de «renard»), soit brutale dans le cas d un barrage en béton, par renversement ou par glissement d un ou plusieurs plots. La rupture entraîne la formation d une onde de submersion qui se traduit par une élévation brutale du niveau de l eau à l aval. Les enjeux peuvent être d ordre humain, économique et environnemental. L onde de submersion ainsi que l inondation et les matériaux transportés, issus du barrage et de l érosion de la vallée peuvent occasionner des dommages considérables (en termes de vies humaines (noyade, ensevelissement ), de biens (destructions et détériorations d habitations d entreprises ou d ouvrages (routes, ponts) et environnementaux (impact sur la faune et la flore, pollutions diverses..). Rupture du barrage de shih-kang (Taiwan - 1999) Croquis Onde de submersion Rappel réglementaire Le décret 2007-1735 du 11 décembre 2007 relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques et modifiant le code de l environnement a introduit, pour les barrages et les digues, une notion de classement. Ce classement s articule en quatre niveaux (A, B, C ou D) définis selon des critères techniques précis (hauteur de l ouvrage, nombre d habitants résidant dans la zone protégée..). Désormais, les propriétaires ou exploitants d un barrage relevant des catégories A et B ou d une digue classée A, B ou C ont certaines obligations dont notamment celle d adresser, au Préfet, une étude de dangers élaborée par un organisme agréé. Cette étude, adaptée à la complexité de l ouvrage et à l importance des enjeux est à réaliser, au plus tard, fin décembre 2014, pour les ouvrages de catégories A et B, conformément à l arrêté interministériel du 12 juin 2008. Cette étude comprend, en outre, une analyse des risques et une cartographie des aléas et des zones à risques. Par ailleurs, le maître d ouvrage doit : Assurer une surveillance qui fera l objet de consignes écrites, en période de crues ; Réaliser des visites techniques approfondies à fréquence régulière (tous les ans pour les ouvrages relevant de la catégorie A, tous les deux ans pour la catégorie B et tous les cinq ans pour la catégorie C). De plus, pour les barrages de classe A, une revue de sûreté doit être réalisée, tous les dix ans. Enfin, des visites d inspection périodiques doivent être organisées par les services de l État (ouvrage de catégorie A : un an, catégorie B de un à cinq ans, catégorie C entre un et dix ans). SIRACEDPC 35 DDRM 2010 42

Situation en Ille & Vilaine 1. Les Barrages En application du décret du 11 décembre 2007 précité, les sept barrages figurant dans le tableau suivant, répondent aux critères techniques relevant des catégories A et B. Barrages relevant de la catégorie A ou B au vu de leur dangerosité (décret du 11 décembre 2007) NOM DU BARRAGE IMPLANTATION DE L OUVRAGE Cours d eau 1 ère mise en eau Caractéristiques Hauteur Volume (m3) Classement sécurité La Chèze SAINT THURIAL La Chèze 1974 Terre, noyau argileux 38 m 14 700 000 A Mireloup TRONCHET (LE) et PLERGUER Le Meleuc 1976 Poids 21 m 1 300 000 A La Valière ERBREE, VITRE et ETRELLES La Valière 1979 Terre, noyau argileux 17 m 5 200 000 B La Haute Vilaine -CHAPELLE ERBREE SAINT M HERVE, CHAPELLE ERBREE (LA) et Bougon (LA) La Vilaine 1983 Terre, noyau argileux 16 m 8 000 000 B Bois Joli PLOUBALAY PLEURTUIT Le Frémur 1991 Poids 16 m 3 000 000 B La Cantache (Villaumur) CHAMPEAUX, MONTREUIL SOUS PEROUSE et POCE LES BOIS La Cantache 1995 Poids 14 m 7 000 000 B Beaufort PLERGUER Béton à voûtes multiples et Le Biez Jean 1960 contreforts 10 m 1 300 000 B Les communes exposées au risque de rupture de ces barrages Barrage de la Chèze Canut Barrage de la Cantache Communes Distance en m par rapport au Temps de Surélévation du plan d eau (en m) barrage propagation BARRAGE DE LA CHEZE SAINT-THURIAL 0 à 5800 m 8 à 20 m 55 mn à 1h14 BREAL-SOUS-MONFORT 6000 à 9000 m 6,7 à 9,6 m 1h15 à 1h39 TALENSAC 8500 à 9500 m 7,6 à 9,6 m 1h27 à 1h39 MORDELLES 9500 à 12 000 m 9,60 à 6,4 m 1h39 à 1h43 BARRAGE DE MIRELOUP LE TRONCHET 0 à 300 m 13,3 à 10,1 m 0 à 30 secondes PLERGUER 0 à 6100 m 13,3 à 3 m 0 à 26 mn MINIAC-MORVAN 1800 à 6100 m 8 m à 3 m 6 mn à 26 mn BARRAGE DE LA VALIERE ERBREE 0 6,8 m 25 mn VITRE 100 à 5850 m 7,6 à 3,9 m 25 à 60 mn ETRELLES 2500 à 8000 m 7,0 à 4,6 m 37 mn à 1h10 POCE-LES-BOIS 6550 à 9050 m 4,6 à 4,1 m 1h03 à 1h10 SAINT-AUBIN-DES-LANDES 9400 m 3,9 m 1h21 BARRAGE DE LA HAUTE VILAINE SAINT-M HERVE 0 8,0 m 30 mn LA CHAPELLE-ERBREE 0 à 3000 m 8,0 à 6,0 m 30 à 53 mn ERBREE 500 à 2000 m 7,0 à 5,0 m 35 à 45 mn BALAZE 2800 à 3000 m 6,0 m 52 mn VITRE 4000 à 9000 m 7,0 à 4,0 m 58 mn à 1h53 POCE-LES-BOIS 9500 à 10000 m 4,0 m 1h à 2h04 BARRAGE DE BOIS JOLI (PLOUBALAY 22) PLEURTUIT 450 à 3950 m 12,9 à 4,5 m 30 secondes à 19 mn (LANCIEUX 22) SAINT-BRIAC 4900 m 7,2 m 21 mn BARRAGE DE LA CANTACHE POCE-LES-BOIS 1200 m 4 m 3 mn SAINT-AUBIN-DES-LANDES 1700 à 4500 m 4,9 à 3,6 m 5 à 20 mn SAINT-JEAN-SUR-VILAINE 3500 à 8500 m 5,3 à 4,5 m 12 à 42 mn CHATEAUBOURG 16000 m 5,3 m 1h10 BARRAGE DE BEAUFORT PLERGUER 0 à 6000 m Jusqu à 10 m 0 à > 1h ROZ-LANDRIEUX 1080 à 6000 m 5,40 à 2,5 m 6 mn à > 1h SIRACEDPC 35 DDRM 2010 43

Outre ces sept barrages qui présentent un risque majeur, quatre cents autres barrages de plan d eau ont été recensés dans le département et sont déjà classés «sécurité publique». Dix neuf d entres eux, en cours de classement au titre du décret 2007, relèvent des catégories B ou C, au vu de la dangerosité et des enjeux liés à leur implantation qu ils représentent. Ces ouvrages sont les suivants. BARRAGE IMPLANTATION MAITRE D OUVRAGE HAUTEUR EN M VOLUME EN M3 CLASSE CALCULEE CLASSEMENT Canut MAXENT VILLE DE RENNES 9 300 000 C C Barrage réservoir du Boulet FEINS REGION BRETAGNE 6,8 3 400 000 C B Barrage réservoir de Hédé HEDE REGION BRETAGNE 6,8 500 000 C B Barrage réservoir d Ouée GOSNE REGION BRETAGNE 6 1 400 000 C B Barrage réservoir de Bazouges HEDE REGION BRETAGNE 5,8 1 240 000 C B Barrage réservoir de la Bézardière HEDE REGION BRETAGNE 4,8 400 000 D C Barrage de la Musse BAULON Particulier 7 700 000 C C Étang du Moulin (Trémigon) COMBOURG Particulier 7,5 163 800 C C Étang du Pas du Houx PAIMPONT Particulier 8 550 000 C C Étang de Paimpont PAIMPONT CONSEIL GENERAL - COMMUNE DE PAIMPONT 7 800 000 C C Étang du Perray PLELAN LE GRAND PARTICULIER 9 171 000 C C Étang de Trécouët PLELAN LE GRAND COMMUNE DE PLELAN-LE-GRAND 7 262 500 C C Étang de Ste Suzanne SAINT COULOMB COMMUNE DE SAINT-MALO 9,7 500 000 C C Étang de La Merveille SAINT COULOMB COMMUNE DE SAINT-MALO 10 130 000 C C Étang de la Forge MARTIGNE FERCHAUD COMMUNE DE MARTIGNE FERCHAUD - CONSEIL GENERAL 5 1500 000 C C Étang de Châtillon en Vendelais CHATILLON EN VENDELAIS CONSEIL GENERAL 5 2000000 C C Étang du Chevré BOUEXIERE (LA) COMMUNE DE LA BOUEXIERE 6 300 000 C C Étang de Carcraon DOMALAIN Fédération d Ille -et-vilaine pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 5 1 800 000 C C Retenue de Pont Avet- PLEURTUIT - PLOUBALAY Syndicat Mixte Production eau de la Côte d Émeraude 11.7 500 000 C C À noter que parmi les autres barrages déjà recensés au titre la sécurité publique, certains relèvent de la catégorie D et d autres sont «hors classe» (classement en cours à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer - DDTM). 2 Les digues Une digue est un remblai longitudinal, naturel ou artificiel, le plus souvent composé de terre. La fonction principale de cet ouvrage consiste à empêcher la submersion des basses terres se trouvant le long de la digue par les eaux d une rivière (digue fluviale), de la mer (digue maritime) ou d un étang. Barrage de l'étang de la Chambre au Loup à TREMELIN Digue de l étang des forges à PAIMPONT À l instar des barrages, les digues sont des ouvrages hydrauliques dont le classement est régi par le décret 2007-1735 du 11 décembre 2007 précité (cf. chapitre aspect réglementaire). La sécurité des ouvrages hydrauliques est un élément important de la politique de prévention des risques. Ces ouvrages nécessitent un entretien, une surveillance et un contrôle rigoureux. Dans ce cadre réglementaire, le propriétaire ou l exploitant a l obligation d entretenir et de surveiller régulièrement son ouvrage. De son côté l État (service police de l eau) doit s assurer que les ouvrages dont il autorise l existence ne menacent pas la sécurité des personnes et des biens. En Ille-et-Vilaine la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), en charge de la police de l eau, procède actuellement au recensement des nombreux ouvrages hydrauliques existants. Tous ces ouvrages seront intégrés dans la base de données ministérielle «Bardigues». SIRACEDPC 35 DDRM 2010 44

Les faits tragiques qui se sont déroulés lors de la tempête Xynthia en février 2010 ont, une nouvelle fois, révélé la fragilité de ces ouvrages hydrauliques face à un phénomène naturel telle qu une submersion marine et la nécessité de disposer d une bonne maîtrise de l urbanisation dans les zones vulnérables. La prescription de plans de prévention des risques naturels (PPRN) d inondation ou de submersion marine qui fixe des règles de constructibilité est l un des outils majeurs pour assurer la sécurité des personnes et la préservation des biens dans ces zones sensibles. En Ille-et-Vilaine, 6 PPRN «inondation» sont actuellement approuvés et deux PPRN «submersion marine» ont été prescrits (cf. chapitre inondation). Digue de l étang du Boulet à FEINS SIRACEDPC 35 DDRM 2010 45

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QUE DOIT FAIRE LA POPULATION? PREVOIR LES GESTES ESSENTIELS Connaître les risques et les consignes. AVANT DES L ALERTE Gagner immédiatement les hauteurs les plus proches ou à défaut se réfugier dans les étages supérieurs d un immeuble élevé et solide. Ne pas revenir sur ses pas, ne pas prendre l ascenseur, Couper le gaz et l électricité, Ne pas tenter de se rapprocher de ses proches ou d aller chercher ses enfants à l école. Ils sont protégés et les enseignants s occupent d eux, Ne pas téléphoner : libérer les lignes pour les secours. Ne sortir qu en fin d alerte ou sur ordre d évacuation. DES LA FIN DE L ALERTE SIRACEDPC 35 DDRM 2010 47

Dépôt TOTAL de VERN SUR SEICHE Définition Le risque industriel majeur est un évènement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates et graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et l environnement. Il existe deux sortes de générateurs de risques : Les industries chimiques qui produisent utilisent ou stockent des substances chimiques, des produits destinés à l agroalimentaire (engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (ex : eau de javel) ; Les industries pétrochimiques pour l ensemble des produits dérivés du pétrole (ex : essence, goudron, gaz de pétrole liquéfié). Tous ces établissements sont des exploitations fixes dont les produits sont répertoriés dans une nomenclature spécifique (Installation Classée pour la Protection de l Environnement - ICPE). Les conséquences d un accident industriel Les conséquences d un accident dans un site industriel peuvent avoir des typologies d effets différentes : thermiques liés à une combustion d un produit inflammable ou à une explosion ; mécaniques liés à une surpression résultant d une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion due à un explosif, une réaction chimique violente, la combustion d un gaz..; toxiques résultant de l inhalation ou d un contact avec une substance chimique toxique (ex : chlore, ammoniac) engendrée par une fuite sur une installation qui peuvent provoquer des conséquences graves sur la santé (œdème du poumon, atteinte au système nerveux). L aspect réglementaire Afin de limiter l occurrence de ce risque, l État a répertorié les établissements les plus dangereux et les a soumis à une réglementation. Trois réglementations se rapportent aux sites industriels. La Loi de 1976 sur les installations classées qui s adresse à toute activité de stockage pouvant générer des nuisances ou des risques pour l environnement. Cette réglementation donne lieu à un classement des entreprises concernées, en fonction de différents critères (activités, procédés de fabrication, nature et quantité des produits élaborés, stockés.), selon les trois catégories suivantes : Installation soumise à déclaration ; Installation soumise à autorisation préfectorale d exploiter devant faire l objet d études d impact (afin de réduire au maximum les nuisances causées par l activité) et de dangers (identification des accidents les plus dangereux pouvant survenir dans l établissement et de leurs conséquences) ; Installation soumise à autorisation préfectorale d exploiter avec servitude d utilité publique. La catégorie dans laquelle l exploitation s intègre repose sur les seuils (quantités de produits, nature de l activité ) définis dans la nomenclature ICPE qui prévoit, en effet, des seuils à partir desquels est définie ladite catégorie. La réglementation dite «Seveso», fondée sur la directive européenne de 1996 (Seveso 2) pour les risques industriels majeurs, transposée en droit français au travers de l arrêté interministériel du 10 mai 2000, s adresse à certaines installations classées pour la protection de l environnement utilisant des substances ou des préparations dangereuses. Cette réglementation a introduit deux seuils de classement (seuil haut, seuil bas). Un établissement ne peut être classé Seveso que si au moins une de ses installations est soumise à autorisation au sens de la loi de 1976 sur les ICPE. L ordonnance n 2009-663 du 11 juin 2009 qui a créé un nouveau régime dit de «l enregistrement» qui se situe entre la déclaration et l autorisation. Cette procédure est appliquée pour certaines installations telles que les stations service, les entrepôts de produits combustibles, bois, papier, plastiques, polymères ainsi que les entrepôts frigorifiques. Les mesures de prévention Afin d assurer la sûreté de leur établissement et la protection de la population environnante, il incombe à chaque exploitant de mettre en place des mesures de prévention. Ces mesures font l objet, pour les établissements classés Seveso «seuil haut», d un Plan d Opération Interne (POI), élaboré par l exploitant. Le POI assure la maîtrise d un sinistre dont les effets ne débordent pas les limites de l établissement. Lors du déclenchement de son POI, l exploitant assure la direction des opérations de secours et peut, si besoin, faire appel à des moyens de secours extérieurs. En complément du POI, le Préfet de département élabore, conformément au décret 2005-1158 du 13 septembre 2005, un Plan Particulier d Intervention (PPI) destiné à la protection des populations, des biens et de l environnement, pour faire face aux risques particuliers liés à l existence ou au fonctionnement d un établissement de type Seveso «seuil haut». Ce plan de secours est activé dès lors qu un accident entraîne ou est susceptible d entraîner des dangers débordant les limites de l établissement. Le PPI est intégré dans le dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de SEcurité Civile) du département. Le projet de PPI est soumis, conformément à l arrêté du 2 mai 2002, à la consultation du public. SIRACEDPC 35 DDRM 2010 48

Par ailleurs, la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, modifiant le code de l environnement, prévoit que, pour les établissements industriels à hauts risques, l État élabore et met en œuvre des plans de prévention des risques technologiques (PPRT). L objectif principal de ces plans consiste à assurer une meilleure gestion du risque technologique en réduisant, d une part, ce risque à la source par des investissements sur les sites industriels, d autre part, en maîtrisant l urbanisation aux abords de ces installations industrielles. Le projet de PPRT est soumis à une enquête publique, menée conformément aux dispositions du code de l environnement. Dans chaque bassin industriel comprenant une ou plusieurs installations à hauts risques, le Préfet crée un Comité Local d Information et de Concertation sur les Risques (CLIC). Cette instance est composée de représentants des services de l État, des collectivités territoriales, des exploitants, des riverains et des salariés des entreprises concernées. Ce comité a pour objet de créer un cadre d échange et d informations entre les différentes parties impliquées sur les actions menées par les exploitants des installations à hauts risques, sous le contrôle des pouvoirs publics, en vue de prévenir les risques d accidents majeurs que peuvent présenter ces établissements. Les installations classées à risques implantées dans le département de l Ille-et-Vilaine sont, en majeure partie, contrôlées par les inspecteurs de la Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement (DREAL, ex- DRIRE), d autres relevant d une inspection des services de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP, ex- DDSV). Le risque industriel en Ille et Vilaine En comparaison avec d autres départements (ex : le Rhône), celui de l Ille-et-Vilaine est faiblement industrialisé. Néanmoins certaines installations classées qui y sont implantées présentent un risque majeur. À cet effet, il convient de signaler la présence d établissements de type Seveso «seuil haut», Seveso «seuil bas» ainsi que des silos à enjeux importants et des industries agro alimentaires détenant de l ammoniac. Les établissements Seveso (seuil haut) Identification de l établissement Lieu d implantation Activité Communes intégrées dans le périmètre PPRT GRUEL FAYER La Rublonnière - CHATEAUBOURG Stockage de produits phytosanitaires et autres produits combustibles, CHATEAUBOURG HYPRED 55 Boulevard Jules Verger - DINARD Fabrication de produits détergents pour les activités agricoles DINARD LESEUR ZI de la Hautière - HERMITAGE (L ) Stockage d engrais à base d ammonitrates, phosphate d ammoniaque et de produits phytosanitaires. HERMITAGE (L ) - MORDELLES CHAPELLE THOUARAULT (LA) DE SANGOSSE ZI de la Hautière - L Hermitage Stockage de produits agro pharmaceutiques et d engrais renfermant des matières organiques. HERMITAGE (L ) - MORDELLES BJ 75 2, rue de Hauterive - REDON Dépôt de butane. Fabrication et stockage de briquets REDON QUARON ZI de la Haie des Cognets - 3, rue de la Buhotière SAINT JACQUES DE LA LANDE Fabrication de produits d hygiène et de désinfection pour l industrie alimentaire, la distribution agricole et le traitement de surface. Conditionnement de produits chimiques SAINT JACQUES DE LA LANDE ANTARGAZ ZA du Bouridel - VERN SUR SEICHE Dépôt de gaz liquéfié. Distribution de propane en «vrac» : et stockage en réservoirs sphériques. VERN SUR SEICHE TOTAL 12, rue de la Croix Rouge - VERN SUR SEICHE Dépôt de produits pétrolier. Réception par pipeline. Stockage en réservoirs aériens et chargement de camions citerne d hydrocarbures liquides et combustibles de chauffage domestique. VERN SUR SEICHE Les établissements Seveso (seuil bas) Identification de l établissement Lieu d implantation Activité LINDE GAS ZI rue de la Giraudière NOYAL SUR VILAINE Stockage de gaz ELIARD SPCP ZI du Clairay LUITRE Stockage d ammonitrates OVAKO Avenue des Nouies - REDON traitement de surface CHROMATLANTIQUE SIXT-SUR-AFF traitement de surface HYDRACHIM Route de St Poix - LE PERTRE détergents et désinformation Entrepôt de stockage engrais azotés ( Ammonitrate, Urée, Solution Azotée) Site Gruel Fayer à CHÂTEAUBOURG SIRACEDPC 35 DDRM 2010 45

Les silos à grains à enjeux très importants Identification de l établissement SANDERS BRETAGNE COOPERL ARC ATLANTIQUE CARGIL FRANCE VEGAM (ex CORALIS) Lieu d implantation Route de Saint Méen MONTAUBAN DE BRETAGNE ZA Gérard MONTREUIL SUR PEROUSE ZI de Briangaud REDON ZA 19, rue de la Motte VERN SUR SEICHE Identification de l établissement Lieu d implantation Suivi ICPE CORALIS 2, rue de Fougères CESSON SEVIGNE DDCSPP TRIBALLAT SOJASUN ZI de la Galmandière CHATEAUBOURG DREAL ENDRIADE-COLLET 22 A, rue Joliot Curie CHATEAUBOURG DDSPP GATINE VIANDES ZI La Bougeoire GUERCHE DE BRETAGNE (LA) Industries Agro alimentaires détenant de l ammoniac DDCSPP SVELTIC ZI du Bout de Lande LAILLE DDCSPP SVA JEAN ROZE 16, rue Jean Bart LIFFRE DDCSPP ETS CLERMONT Avenue de la Forêt LIFFRE DDCSPP NOVANDIE Rue de La Gravelle MARCILLE RAOUL DDCSPP SOCIETETE D EXPLOITATION ABATTOIR DE MONTAUBAN ENTREMONT ALLIANCE ENTREMONT ALLIANCE Route de Saint-Méen MONTAUBAN DE BRETAGNE Avenue de la Gare MONTAUBAN DE BRETAGNE Avenue de la Gare MONTAUBAN DE BRETAGNE DDCSPP DDCSPP DDCSPP COOPERL ARC ATLANTIQUE Boulevard de l Abbaye MONTFORT SUR MEU DDCSPP SOCIETE FROMAGÈRE (FROMY) RETIERS DDCSPP SOCIETE BEURRIÈRE Le Fromy RETIERS DDCSPP AGAMMO (SICA) Le Haut Cranne ROMAGNE DREAL ARMOR PROTöINES Le Pont SAINT BRICE EN COGLES DDCSPP KERMENE SAINT ONEN LA CHAPELLE DREAL BRIDOR ZA Olivet SERVON SUR VILAINE DREAL PANAVI1 ZA Montigné Est TORCE DREAL PANAVI 2 ZA Montigné Est TORCE DREAL PANAVI 3 ZA Montigné Est TORCE DREAL LES DELICES DU VAL PLESSIS ZI du Plagué VITRE DDCSPP SVA JEAN ROZE Rue Victor Baltard VITRE DDCSPP Silo à grains SVA «Jean Rozé» à VITRE SIRACEDPC 35 DDRM 2010 50

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que Majeur) QUE DOIT FAIRE LA POPULATION? PREVOIR LES GESTES ESSENTIELS AVANT Connaître les risques, le signal d alerte et les consignes. Le signal d alerte doit comporter trois sonneries montantes et descendantes de chacune une minute espacées de 5 secondes. Si vous l entendez: mettez-vous à l abri et écoutez la radio. DES LE SIGNAL D ALERTE Rejoindre le bâtiment le plus proche. Si vous ne trouvez pas de bâtiment à proximité et si le nuage toxique vient vers vous, fuir selon un axe perpendiculaire au vent, S y confiner : boucher toutes les entrées d air (portes, fenêtres, aérations, cheminées...), arrêter la ventilation, s éloigner des portes et des fenêtres, se rapprocher d un point d eau, Ne pas fumer, Couper le gaz et l électricité, éviter toute flamme ou étincelle, Ecouter la radio pour connaître les consignes à suivre (prévoir un transistor à piles) : des précisions seront fournies sur la nature du danger et sur l évolution de la situation. FRANCE INFO FM 105.5 ou FRANCE BLEUE ARMORIQUE F.M.103.1, Ne pas tenter de rejoindre vos proches ou d aller chercher vos enfants à l école. Ils y sont protégés et les enseignants s occupent d eux, Ne pas téléphoner : libérer les lignes pour les secours, Se laver en cas d irritation et si possible se changer. En cas de propagation d un nuage toxique, respirer à travers un linge épais et mouillé. En cas de picotements sur les parties couvertes du corps, les laver à grande eau. En cas de brûlures, se doucher abondamment, Ne sortir qu en fin d alerte ou sur ordre d évacuation : la fin de l alerte sera annoncée par les autorités ainsi que par la radio. Aérer le local de confinement. DES LA FIN DE L ALERTE SIRACEDPC 35 DDRM 2010 52

Définition Le risque de transport de matières dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de substances qui, par leurs propriétés physiques ou chimiques ou bien par la nature des réactions qu'elles sont susceptibles de mettre en oeuvre, peuvent présenter un danger grave pour l'homme, les biens ou l'environnement. Ce transport peut se faire par voie routière, voie ferroviaire, voie d eau ou canalisations ou même par voie aérienne. Le TMD fait l objet, en Ille-et-Vilaine, d un Plan de Secours Spécialisé, approuvé en 2004. Par ailleurs, des plans de surveillance et d intervention (PSI) gazoduc et oléoduc ont été réalisés. Les effets engendrés par un accident de transport de matières dangereuses Trois types d effets peuvent être associés à ce risque : l explosion provoquée par un choc avec production d étincelles (citernes de gaz inflammables), par l échauffement d une cuve de produit volatil ou comprimé, par le mélange de plusieurs produits ou par l allumage inopiné d artifices ou de munitions. L explosion peut avoir des effets thermiques et mécaniques (effet de surpression dû à l onde de choc) qui sont ressentis à proximité et jusqu à un rayon de plusieurs centaines de mètres du sinistre ; un incendie causé par l échauffement anormal d un organe du véhicule, un choc contre un obstacle (production d étincelles), l inflammation accidentelle d une fuite, un sabotage ; un dégagement qui, en se propageant dans l air, l eau, le sol ou les matières dangereuses, peut être toxique et avoir des effets néfastes sur la santé ou l environnement (selon la concentration de ces produits et la durée d exposition les symptômes peuvent aller de la simple irritation à des atteintes graves ex : asphyxie, oedème pulmonaire). La signalétique liée au transport de matières dangereuses Dans le cadre de l accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses, du 30 septembre 1957 (modifié à plusieurs reprises), l'emballage de la matière dangereuse transportée (wagon, cuves de poids lourds.) doit présenter différentes signalétiques dont des plaques codes dangers et des plaques symboles danger. Ces plaques doivent être visibles sur l'avant, l'arrière et chacun des côtés du conteneur. Ces plaques, de couleur orange, sont divisées en deux parties dans le sens de la largeur et comportent des numéros d identification du produit transporté. Dans la partie supérieure, se trouve le code danger constitué de deux ou trois chiffres, parfois précédés d une lettre, qui indique la nature du danger que représente ledit produit. Le premier de ces chiffres représente le danger principal (ex : gaz), le deuxième chiffre correspond au second danger (ex : risque d explosion) ou un 0 s il n y a pas de danger secondaire. Un troisième chiffre peut, le cas échéant, également apparaître afin de signaler un danger subsidiaire. La présence de la lettre «x» devant les chiffres signale un danger de réactions violentes au contact de l eau (eau, mousse d extinction.). Le doublement des chiffres indique un danger accru (ex : 33, matière très inflammable), à l exception de certains cas (22- gaz réfrigéré, 44- solide inflammable) qui, a une température élevée, se trouve à l état fondu. SIRACEDPC 35 DDRM 2010 53

Dans la partie inférieure se trouve le code matière qui correspond au numéro défini dans la nomenclature ONU (environ 3000 numéros) sous lequel est référencé le type de produit transporté. Exemples de signalétiques Code 33 : produit hautement inflammable Code 66 : Produit hautement toxique Code 1203 : essence Code 1557 : Arsenic La signalisation sur les véhicules comporte également une étiquette de danger en forme de losange, avec différentes couleurs et logos. Ces pictogrammes indiquent s il s agit d une matière explosive, gazeuse, inflammable, toxique, radioactive, corrosive, etc. Ils doivent être fixés à l arrière et de chaque côté du véhicule. Exemples de pictogrammes Matières et objets comportant un risque d'explosion en masse (une explosion en Liquides inflammables Matières radioactives masse est une explosion qui affecte de façon pratiquement instantanée la quasi-totalité du chargement). Le transport de matières dangereuse par voie routière en Ille et Vilaine Le transport de matières dangereuses par voie routière est le mode d acheminement le plus usité. Les communes situées sur les grands axes, à proximité de sites industriels, complexes portuaires ou autres sont les plus concernées. Néanmoins, toute zone urbanisée est potentiellement exposée à ce risque en raison des approvisionnements qui s y effectuent en permanence (livraisons d hydrocarbures dans les stations services, de chlore dans les usines de traitement des eaux, des produits sanitaires dans les coopératives agricoles, livraison de fioul domestique ou de gaz auprès de la population ). Le département de l Ille & Vilaine, de part sa situation géographique, est concerné par un flux important de transport de matières dangereuses par voie routière. Il s agit d un flux de transit et de desserte. I) Routes nationales Accident routier de TMD Eu égard au caractère diffus qui s attache au transport de ces matières par voie routière, il convient de retenir comme présentant un risque majeur les axes routiers (routes nationales, routes départementales de catégories A et B) supportant les flux les plus importants. Liste des communes traversées par ces axes routiers A84 RN137-SUD COGLES / MONTOURS / SAINT ETIENNE EN COGLES / SAINT GERMAIN EN COGLES / SAINT SAUVEUR DES LANDES / CHAPELLE SAINT AUBERT (LA) / SAINT MARC SUR COUESNON / MEZIERES SUR COUESNON / SAINT JEAN SUR COUESNON / SAINT AUBIN DU CORMIER / GOSNE / LIFFRE / THORIGNE FOUILLARD / CESSON SEVIGNE / FERRE (LE) / SELLE EN LUITRE (LA) RENNES / NOYAL-CHATILLON/SEICHE / CHARTRES DE BRETAGNE / PONT PEAN / ORGERES / LAILLE / CREVIN / BOURG-DES-COMPTES / POLIGNE / PLECHATEL / BAIN DE BRETAGNE / NOE BLANCHE (LA) / DOMINELAIS (LA) / GRAND-FOUGERAY (LE) RN 12-OUEST QUEDILLAC / MONTAUBAN DE BRETAGNE / BEDEE / PLEUMELEUC / SAINT GILLES / PACE / VEZIN LE COQUET / RENNES RN 12-EST RN 157 RN 176 RN 24 CHAPELLE JANSON (LA) / FLEURIGNE / BEAUCE / FOUGERES / LECOUSSE / ROMAGNE CESSON SEVIGNE / NOYAL SUR VILAINE / BRECE / SERVON SUR VILAINE../ CHATEAUBOURG / SAINT DIDIER / CORNILLE / TORCE / ETRELLES / ARGENTRE DU PLESSIS / ERBREE / MONTDEVERT / BREAL SOUS VITRE MINIAC MORVAN / PLERGUER / ROZ LANDRIEUX / MONT DOL / DOL DE BRETAGNE / BAGUER PICAN / SAINT BROLADRE / SAINS / ROZ SUR COUESNON / SAINT GEORGES DE GREHAIGNE PLELAN LE GRAND / TREFFENDEL / SAINT THURIAL / BREAL SOUS MONTFORT / MORDELLES / CHAVAGNE / LE RHEU / VEZIN LE COQUET / RENNES / LOUTEHEL / MAXENT RN 164 SAINT MEEN LE GRAND / SAINT ONEN LA CHAPELLE / MONTAUBAN DE BRETAGNE SIRACEDPC 35 DDRM 2010 54

II) ROUTES DEPARTEMENTALES CATEGORIE A D 29 BETTON / SAINT GREGOIRE / MONTGERMONT / PACE D 163 CHANTEPIE / VERN SUR SEICHE D 168 RICHARDAIS (LA) / DINARD D 288 VEZIN LE COQUET / LE RHEU / MORDELLES D 94 RETIERS / MARTIGNE FERCHAUD D 301 SAINT MALO D 175 D 34 D 177 D 777 ANTRAIN / SAINT OUEN LA ROUERIE / TREMBLAY / ROMAZY / SENS DE BRETAGNE / ANDOUILLE NEUVILLE / GAHARD / SAINT AUBIN D AUBIGNE / CHEVAIGNE / MOUAZE / BETTON / THORIGNE FOUILLARD / CESSON SEVIGNE MORDELLES / CHAVAGNE / BRUZ / CHARTRES DE BRETAGNE / NOYAL CHATILLON SUR SEICHE / VERN SUR SEICHE CATEGORIE B LOUVIGNE DU DESERT / LA BAZOUGES DU DESERT / LANDEAN / LAIGNELET / BEAUCE VITRE / POCE LES BOIS / ETRELLES / TORCE / LOUVIGNE DE BAIS / CHANCE / PIRE SUR SEICHE / AMANLIS / JANZE / BRIE / SAULNIERES / LE SEL DE BRETAGNE / PANCE / BAIN DE BRETAGNE / PIPRIAC / BRUC SUR AFF / SIXT SUR AFF D 177 SAINT JACQUES DE LA LANDE / NOYAL CHATILLON SUR SEICHE / CHARTRES DE BRETAGNE / BRUZ / GOVEN / GUICHEN / GUIGNEN / LOHEAC / GUIPRY / LIEURON / PIPRIAC / SAINT JUST / RENAC / SAINTE MARIE / REDON D 41 VERN SUR SEICHE / SAINT ARMEL / CORPS NUDS / BRIE / JANZE / ESSE / LE THEIL DE BRETAGNE / RETIERS / BOURGBARRE D 798 D 776 JAVENE / LUITRE / DOMPIERRE DU CHEMIN / CHATILLON EN VENDELAIS GOVEN / GUICHEN / LASSY / GUIGNEN / LA CHAPELLE BOUËXIC / MAURE DE BRETAGNE D 247 SEL DE BRETAGNE (LE) / PANCE / POLIGNE D 38 BOURG DES COMPTES / GUICHEN D 39 GOVEN D 137 SAINT MALO / SAINT JOUAN DES GUERETS / SAINT PERE MARC EN POULET / CHATEAUNEUF D ILLE ET VILAINE / LA VILLE ES NONAIS / MINIAC MORVAN / SAINT PIERRE DE PLESGUEN / PLESDER / PLEUGEUNEUC / TREVERIEN / SAINT DOMINEUC / TINTENIAC / HEDE / VIGNOC / LA MEZIERE / MELESSE / LA CHAPELLE DES FOUGERETZ / SAINT GREGOIRE / SAINT BRIEUC DES IFFS D 178 DOMPIERRE DU CHEMIN / CHATILLON EN VENDELAIS / BALAZE / VITRE / ETRELLES / DOMALAIN / MOUTIERS / LA GUERCHE DE BRETAGNE / DROUGES / RANNEE / FORGES LA FORET / MARTIGNE FERCHAUD D 794 PLESDER / PLEUGUENEUC / MEILLAC / COMBOURG / SAINT LEGER DES PRES / MARCILLE RAOUL / SAINT REMY DU PLEIN / SENS DE BRETAGNE / VIEUX VY SUR COUESNON / GAHARD / MEZIERE SUR COUESNON / SAINT AUBIN DU CORMIER / LIVRE SUR CHANGEON / VAL D IZE / LANDAVRAN / MONTREUIL SOUS PEROUSE / VITRE D 62 BREAL SOUS MONTFORT / TALENSAC / MONTFORT SUR MEU D 72 MONTFORT SUR MEU / BEDEE / IRODOUER D 70 IRODOUER / SAINT PERN / BECHEREL D 20 BECHEREL / LONGAULNAY / BAUSSAINE (LA) / TINTENIAC D 795 HEDE / TINTENIAC / DINGE / QUEBRIAC / COMBOURG D 155 SAINT ETIENNE EN COGLES / SAINT BRICE EN COGLES / TREMBLAY / ANTRAIN / LA FONTENELLE / BAZOUGES LA PEROUSE / TRANS LA FORET / LA BOUSSAC / BAGUER PICAN / DOL DE BRETAGNE / MONT DOL D 76 SAINT PERE MARC EN POULET / GOUESNIERE (LA) / SAINT D 126 SAINT MALO D 168 PLEURTUIT / DINARD / SAINT BRIAC SUR MER BENOIT DES ONDES / SAINT MELOIR DES ONDES / CANCALE D 166 GAEL / SAINT MEEN LE GRAND / QUEDILLAC D 775 REDON Sur le plan réglementaire, la circulation et le stationnement des véhicules transportant des matières dangereuses font l objet de règles plus sévères que celles applicables aux poids lourds «classiques». Certains ouvrages, en particulier les tunnels, sont en général interdits à la circulation des TMD ou sont soumis à des conditions particulières de circulation. Exemples de panneaux d interdiction Le code de la route limite, en fonction de leur poids maximum autorisé (PMA) et du système de freinage, la vitesse des véhicules transportant des matières dangereuses. Ces vitesses peuvent être réduites par arrêtés préfectoraux. SIRACEDPC 35 DDRM 2010 55

Le transport de matières dangereuses par voie ferrée en Ille et Vilaine (Dossier Départemental sur les Risques Majeurs) En Ille-et-Vilaine, le transport des matières dangereuses par voie ferroviaire correspond à un flux de transit et de desserte de produits explosifs, de matières inflammables, toxiques ou de gaz. Les gares d entrée et de sortie ainsi que les gares expéditrices ou destinataires de ces marchandises (ex : engrais, gaz) représentent également au sein du département un risque majeur pour la population environnante. Liste des communes situées sur les axes ferroviaires empruntés par les trains de TMD Ligne PARIS - BREST ERBREE / VITRE / POCE LES BOIS / SAINT AUBIN DES LANDES / CORNILLE / SAINT DIDIER / SAINT JEAN SUR VILAINE / CHATEAUBOURG / SERVON SUR VILAINE / BRECE / NOYAL SUR VILAINE / CESSON SEVIGNE / RENNES / VEZIN LE COQUET / LE RHEU / L'HERMITAGE / LA CHAPELLE THOUARAULT / SAINT GILLES / BRETEIL / MONTFORT SUR MEU / IFFENDIC / SAINT UNIAC / MONTAUBAN DE BRETAGNE / QUEDILLAC Ligne RENNES SAINT-MALO RENNES / SAINT GREGOIRE / BETTON / CHEVAIGNE / MELESSE / SAINT GERMAIN SUR ILLE / SAINT MEDARD SUR ILLE / MONTREUIL SUR ILLE / DINGE / COMBOURG / LANRIGAN / LOURMAIS / BONNEMAIN / BAGUER MORVAN / DOL DE BRETAGNE / MONT DOL / HIREL / LA FRESNAIS / LA GOUESNIERE / SAINT BENOIT DES ONDES / SAINT MELOIR DES ONDES / SAINT PERE MARC EN POULET / SAINT JOUAN DES GUERETS / SAINTMALO Ligne CHATEAUBRIANT - RENNES MARTIGNE FERCHAUD / COËSMES / RETIERS / LE THEIL DE BRETAGNE / ESSE / JANZE / BRIE / CORPS NUDS / SAINT ARMEL / VERN SUR SEICHE / CHANTEPIE / RENNES Ligne RENNES - REDON RENNES / SAINT JACQUES DE LA LANDE / CHARTRES DE BRETAGNE / BRUZ / GUICHEN / BOURG DES COMPTES / SAINT SENOUX / PLECHATEL / MESSAC / LANGON / REDON Ligne LISON - LAMBALLE PLEINE FOUGERES / LA BOUSSAC / EPINIAC / DOL DE BRETAGNE / BAGUER PICAN / ROZ LANDRIEUX / PLERGUER / MINIAC MORVAN En outre, la gare de triage située dans la plaine de Baud à RENNES, où stationnent fréquemment des trains de marchandises transportant des produits dangereux, présente également pour la population environnante un risque majeur. Il convient de préciser, à cet effet, que les services de la SNCF ont réalisé un Plan d Urgence Interne pour ce lieu de transit ou de stockage momentané de ces matières. Gare de triage de la plaine de Baud à RENNES SIRACEDPC 35 DDRM 2010 56

(Dossier Départemental sur les Risques Majeurs) Le transport de matières dangereuses par voie d eau en Ille et Vilaine Bassin Bouvet Bassin Jacques Cartier Bassin Vauban Avant Port Port de commerce - Bassin Jacques Cartier - SAINT MALO SAINT MALO Port de commerce - Bassin Jacques Cartier - SAINT MALO En Ille et Vilaine, seul le port de SAINT MALO, qui accueille des marchandises figurant au Code Maritime International des Marchandises Dangereuses (Code IMDG), représente un risque majeur pour la population environnante. Cette infrastructure portuaire, située au cœur de l agglomération, sur lequel s exerce un trafic de Nitrate d'ammonium, a fait l objet, en juillet 2004, d un Plan de Secours Spécialisé. Ce plan comporte notamment des mesures spécifiques de sécurité qu il convient d appliquer lors du transport et la manutention de ces produits dangereux. Bateau «le Global Helena» débarquant de l'engrais à SAINT MALO SIRACEDPC 35 Vue du port de SAINT MALO DDRM 2010 57

Le transport de matières dangereuses par canalisation Le transport par canalisation des matières dangereuses est, en général, le plus sûr car les canalisations sont fixes et protégées. Ce mode d acheminement est utilisé pour le transport des hydrocarbures, des gaz combustibles et parfois des produits chimiques, sur grande distance. Ce transport fait l'objet de différentes réglementations qui permettent notamment d'intégrer les zones de passage des canalisations dans les documents d'urbanisme des communes traversées (afin de limiter les risques en cas de travaux). Ces documents sont consultables en mairie. Toutefois, des défaillances peuvent se produire et être à la source d accidents très meurtriers. La cause initiale de ces accidents est principalement la détérioration de la canalisation par un engin de travaux publics ou agricoles. Ces accidents peuvent également, en cas de défaut de protection ou de contrôle, être liés à l oxydation de la canalisation. TRANS ALASKA_Pipeline_System Les conséquences d un accident peuvent être graves. En effet, si le produit transporté est un gaz inflammable l explosion éventuelle du nuage de gaz, libéré par la brèche sous forte pression, peut provoquer de graves brûlures même à une distance de plusieurs dizaines de mètres. Situation en Ille et Vilaine Il existe, en Ille et Vilaine un oléoduc qui permet d acheminer de l hydrocarbure entre la raffinerie de DONGES (44) et le dépôt situé à VERN SUR SEICHE, classé Seveso seuil haut. Liste des communes traversées par l oléoduc BAIN DE BRETAGNE / BOURGBARRE / BOURG DES COMPTES / CHANTELOUP / CREVIN / LAILLE / ORGERES / POLIGNE / SAINT ERBLON / VERN SUR SEICHE / GRAND FOUGERAY (LE) / MESSAC / NOE BLANCHE (LA) / PLECHATEL / SAINTE ANNE SUR VILAINE / NOYAL CHATILLON SUR SEICHE Raffinerie de DONGES (Loire-Atlantique) Par ailleurs, le transport de gaz haute pression se fait, dans le département, par gazoduc selon les quatre axes suivants : Nord : entre RENNES et SAINT MALO ; Ouest : entre RENNES, MORDELLES, MONTAUBAN DE BRETAGNE et SAINT MEEN LE GRAND ; Est : entre RENNES, NOYAL SUR VILAINE, CHATEAUBOURG, VITRE et FOUGERES ; Sud : entre ORGERES, BAIN DE BRETAGNE et LE GRAND FOUGERAY Gazoduc en cours d enfouissement Liste des communes traversées par le gazoduc Axe Nord Axe Sud Axe Ouest RENNES / BAGUER MORVAN / BETTON / BONNEMAIN / CESSON SEVIGNE / CHEVAIGNE / COMBOURG / DINGE / DOL DE BRETAGNE / FEINS / FRESNAIS (LA) / GOUESNIERE(LA) / GUIPEL / HIREL / LANRIGAN / LOURMAIS / MELESSE / MONT DOL / MONTGERMONT / MONTREUIL SUR ILLE / PLEURTUIT / SAINT BENOIT DES ONDES / SAINT BRIAC SUR MER / SAINT COULOMB / SAINT MEDARD SUR ILLE / SAINT GERMAIN SUR ILLE / SAINT GREGOIRE / SAINT MALO / SAINT MELOIR DES ONDES RENNES / BAIN DE BRETAGNE / BOURGBARRE / BRUZ / CHANTELOUP / CHARTRES DE BRETAGNE / ORGERES / CREVIN / DOMINELAIS (LA) / GUICHEN / LAILLE / PANCE / POLIGNE / REDON / SAINT JACQUES DE LA LANDE / SAINT SULPICE DES LANDES RENNES / BEDEE / BREAL SOUS MONRFORT / BRETEIL / CHAPELLE DU LOU (LA) / CINTRE / CROUAIS (LE) / GOVEN / HERMITAGE (L ) / LANDUJAN / LOU DU LAC (LE) / MEDREAC / MONTAUBAN DE BRETAGNE / MORDELLES / PACE / QUEDILLAC / RHEU (LE) / SAINT MEEN LE GRAND / VEZIN LE COQUET Axe Est RENNES / BILLE / CHAMPEAUX / CHATEAUBOURG / CHATEAUGIRON / DOMAGNE / JAVENE / LANDAVRAN / MARPIRE / MONTREUIL DES LANDES / MONTREUIL SOUS PEROUSE / NOUVOITOU / NOYAL CHATILLON SUR SEICHE / OSSE / POCE LES BOIS / PONT PEAN / SAINT ARMEL / SAINT CHRISTOPHE DES BOIS / SAINT DIDIER / SAINT ERBLON / VERN SUR SEICHE / SAINT JEAN SUR VILAINE / TAILLIS / VAL D IZE / VITRE SIRACEDPC 35 DDRM 2010 58

(Dossier Départemental sur les Risques Majeurs) SIRACEDPC 35 DDRM 2010 59

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QUE DOIT FAIRE LA POPULATION? PREVOIR LES GESTES ESSENTIELS AVANT Connaître les risques et les consignes. Dès l alerte, se confiner et écouter la radio PENDANT Si l on est témoin de l accident : donner l alerte (Sapeurs-Pompiers : 18 ; Police ou Gendarmerie : 17) en précisant le lieu, la nature du moyen de transport, le nombre approximatif de victimes, le numéro du produit et le code danger (panneau orange positionné à l avant et à l arrière du véhicule), la nature du sinistre, Rejoindre le bâtiment le plus proche : se mettre à l abri dans un bâtiment (confinement) ou quitter rapidement la zone (éloignement) si l ordre en est donné. Si l on ne trouve pas de bâtiment à proximité, et si le nuage toxique vient vers soi, fuir selon un axe perpendiculaire au vent, Se confiner, boucher toutes les entrées d air (portes, fenêtres, aérations, cheminées...), arrêter la ventilation, s éloigner des portes et des fenêtres, ne pas fumer, se rapprocher d un point d eau, Couper le gaz et l électricité, Écouter la radio pour connaître les consignes à suivre, (prévoir un transistor à piles) - FRANCE INFO FM 105.5 ou FRANCE BLEUE ARMORIQUE F.M. 103.1, Ne pas tenter de se rapprocher de ses proches ou d aller chercher ses enfants à l école. Ils sont protégés et les enseignants s occupent d eux, Ne pas téléphoner : libérer les lignes pour les secours, S il y a des victimes, ne pas les déplacer, sauf en cas d incendie, Se laver en cas d irritation et si possible se changer, Ne sortir qu en fin d alerte ou sur ordre d évacuation. Aérer le local de confinement. APRES SIRACEDPC 35 DDRM 2010 61