Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages portuaires et digues

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Transcription:

Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages portuaires et digues * Pour les bâtiments, dépendances, postes de contrôle, locaux techniques et ouvrages de génie civil (par exemple les phares à terre) construits en retrait de la côte, les classes d exposition sont à déterminer à partir des tableaux couvrant, selon le cas, les bâtiments, les ouvrages d art ou les ouvrages de génie civil. En général on se reportera au tableau concernant les constructions situées à moins de 100 m de la côte (parfois plus, jusqu à 500 m, suivant la topographie particulière), à cause du risque d exposition aux embruns. ** Pour le tableau qui suit, on considère que les parties «immergées en permanence» des ouvrages sont celles dont on peut s assurer qu elles sont situées, pour toute la durée d utilisation prévue de l ouvrage, en dessous du niveau de la basse mer de vive eau, sauf dans le cas des bassins à flot où cette limite est déterminée par le mode d exploitation du plan d eau. *** En France, pour éviter l attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l exposition à l eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18011, appelé par la norme NF EN 2061, d appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l infiltration des pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de et d exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou NAF 2 de la norme NF EN 2061, que l élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l application du tableau 2 de la norme NF EN 2061. Pour le cas d ouvrages au contact d eau de mer polluée ou mélangée à d autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas visàvis des attaques possibles. Type d ouvrages Parties communes à différents types d ouvrages Quai sur pieux Duc d Albe Quai caissons préfabriqués Quai blocs Quai paroi moulée par carbonatation par les induite par les autres que gel/dégel *** Voies de grues XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent (6) (7) Dalles et revêtements armés de tous quais XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent (6) (7) Massifs bollards XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent (6) (7) Poutres de couronnement XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent (6) (7) et (8) Aqueducs XC4 XS3 Pieux (partie aérienne ou en zone de ) XC4 XS3 Partie des pieux immergée en permanence ** XC1 XS2 Partie complètement enterrée des pieux XC2 XS1 Remplissage tubes métalliques Têtes de pieux XC4 XS3 Poutres et béton clavetage XC4 XS3 Rideaux ou massifs d ancrage XC2 XS2 Partie aérienne ou en zone de XC4 XS3 Caissons XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent Fondations armées (partie Fondations armées (parties totalement enterrées) Blocs non armés (partie Blocs non armés (partie aérienne ou en zone de ) XC1 XS2 XC2 XS1 XS2 *** XS3 *** Blocs armés XC4 XS3 XD3, XF2 si salage fréquent Parois moulées (partie aérienne ou en zone de XC4 XS3 ) Parois moulées (partie XC1 XS2 Parois moulées (parties complètement enterrées) XC2 XS1 Rideaux ou massifs d ancrage XC2 XS2 29 novembre 2010 fascicule 4 ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 1/5

Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages portuaires et digues Écluse Forme de radoub Digues Radier XC2 XS2 Murs et bajoyers XC4 XS3 Radier, mur de tête et bajoyers XC4 XS3 (7) et (8) Blocs béton préfabriqués de carapace (partie immergée en permanence **) Blocs béton préfabriqués de carapace (partie aérienne ou en zone de ) Caissons : partie immergée en permanence ** Caissons : partie aérienne ou en zone de Mur de couronnement / mur chasse mer Chaussées et dalles non armées des quais XS2 *** XS3 *** XC1 XS2 XC4 XS3 XC4 XS3 XC4 XS3 (7) Pour ce béton non armé susceptible de relever de la classe X0, les spécifications (autres que la résistance minimale liée aux efforts à reprendre) sont données par le FD P 18011 Béton non armé et sans pièces métalliques noyées. Pas de corrosion mais attaque chimique par l eau de mer Dans le cas de salage fréquent ou très fréquent de l ouvrage, ou d utilisation de produits chlorés pour son exploitation Pour les ouvrages maritimes métropolitains, l attaque gel/dégel concerne les parties aériennes ou les zones de et correspond à en zone de gel faible ou modéré, sans salage ou avec salage peu fréquent, ou à XF2 en zone de gel modéré avec salage fréquent (plus de 10 jours par an). Pour le cas particulier de St Pierre et Miquelon et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, on retiendra la classe XF4 pour les parties d ouvrages en zone de ou d embruns Classe d exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d agressivité de l eau de mer polluée et/ou des eaux souterraines pouvant être en contact avec l ouvrage. (6) Classe d exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d agressivité de l eau de mer polluée, des eaux souterraines, et des marchandises, liquides ou produits pouvant être en contact avec l ouvrage, en fonction de son utilisation prévue et du risque de pollution accidentelle. (7) Classe à choisir entre XM1, XM2 ou XM3 en fonction du niveau d agressivité du trafic d engins (cf. norme NF EN 199211 clause 4.4.1.2 (13)) (8) à apprécier en fonction du niveau d agressivité de la houle, des courants, des fluides circulant dans et autour de l ouvrage, de la fréquence des tempêtes, des frottements d amarres, des jets d hélices, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux abrasifs pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s appuyer sur la résistance à l abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l incorporation de fibres ) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l abrasion pourra en outre s appuyer sur une épaisseur sacrificielle d enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 199211. Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages maritimes sont à considérer en classe XH3. Le niveau de prévention associé est en général Cs, sauf pour les ouvrages maritimes considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s agira du niveau Ds. 29 novembre 2010 fascicule 4 ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 2/5

Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages côtiers et autres ouvrages à la mer * Pour les bâtiments, dépendances, postes de contrôle, locaux techniques et ouvrages de génie civil (par exemple les phares à terre) construits en retrait de la côte, les classes d exposition sont à déterminer à partir des tableaux couvrant, selon le cas, les bâtiments, les ouvrages d art ou les ouvrages de génie civil. En général on se reportera au tableau concernant les constructions situées à moins de 100 m de la côte (parfois plus, jusqu à 500 m, suivant la topographie particulière), à cause du risque d exposition aux embruns. ** Pour le tableau qui suit, on considère que les parties «immergées en permanence» des ouvrages sont celles dont on peut s assurer qu elles sont situées, pour toute la durée d utilisation prévue de l ouvrage, en dessous du niveau de la basse mer de vive eau, sauf dans le cas des bassins à flot où cette limite est déterminée par le mode d exploitation du plan d eau. *** En France, pour éviter l attaque chimique du matériau béton dans le cas particulier de l exposition à l eau de mer, il est admis par le fascicule FDP 18011, appelé par la norme NF EN 2061, d appliquer les prescriptions de composition de la classe XS1 (parties exposées à l air véhiculant du sel marin et, par interprétation de la norme, à l infiltration des pour les parties enterrées), XS2 (béton immergé en permanence) ou XS3 (béton en zone de et d exposition aux embruns) des tableaux NAF 1 ou NAF 2 de la norme NF EN 2061, que l élément de béton soit armé ou non, et non les prescriptions de composition de la classe XA3 qui résulteraient de l application du tableau 2 de la norme NF EN 2061. Pour le cas d ouvrages au contact d eau de mer polluée ou mélangée à d autres eaux de surface, par exemple, une analyse est à effectuer au cas par cas visàvis des attaques possibles. Type d ouvrages par carbonatation par les induite par les autres que gel/dégel *** Ouvrages de défense contre la mer et protection du littoral Ouvrages en mer : éoliennes, balises, tourelles, feux et phares en mer Structures flottantes, ouvrages offshore Ouvrages de prise et rejet d eau, émissaires Epis XC4 XS3 et (9) Revêtement de talus (par dalles ou éléments préfabriqués) XC4 XS3 et (9) Mur chasse mer, poutre de tête, couronnement XC4 XS3 Escaliers et rampes d accès XC4 XS3 (7) et (8) XC4 XS3 ** (10) XC1 XS2 Partie complètement enterrée XC2 XS1 XC4 XS3 ** (10) XC1 XS2 Partie complètement enterrée XC2 XS1 XC4 XS3 ** (10) XC1 XS2 (8), (8) et (9) en zone de (6) (8), (8) et (9) en zone de Dans le cas de salage de l ouvrage, ou d utilisation de produits chlorés pour son exploitation, classe à choisir le cas échéant entre XD1, XD2 ou XD3 Pour les ouvrages maritimes métropolitains, l attaque gel/dégel concerne les parties aériennes ou les zones de et correspond à en zone de gel faible ou modéré, sans salage ou avec salage peu fréquent, ou à XF2 en zone de gel modéré avec salage fréquent (plus de 10 jours par an). Pour le cas particulier de St Pierre et Miquelon et des Terres Australes et Antarctiques Françaises, on retiendra la classe XF4 pour les parties d ouvrages en zone de ou d embruns Classe d exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d agressivité de l eau de mer polluée et/ou des eaux souterraines pouvant être en contact avec l ouvrage. (6) Classe d exposition à choisir entre XA1, XA2 ou XA3 en fonction du niveau d agressivité de l eau de mer polluée, des eaux souterraines, et des marchandises, liquides ou produits pouvant être en contact avec l ouvrage, en fonction de son utilisation prévue et du risque de pollution accidentelle. (7) Classe à choisir entre XM1, XM2 ou XM3 en fonction du niveau d agressivité du trafic d engins (cf. norme NF EN 199211 clause 4.4.1.2 (13)) 29 novembre 2010 fascicule 4 ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 3/5

Ouvrages maritimes* en béton : ouvrages côtiers et autres ouvrages à la mer (8) à apprécier en fonction du niveau d agressivité de la houle, des courants, des fluides circulant dans et autour de l ouvrage, de la fréquence des tempêtes, des frottements d amarres, des jets d hélices, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux abrasifs pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s appuyer sur la résistance à l abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l incorporation de fibres ) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l abrasion pourra en outre s appuyer sur une épaisseur sacrificielle d enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 199211. (9) Ouvrage particulièrement exposé à l abrasion induite par les matériaux et sédiments environnants (10) Y compris éventuellement parties d ouvrage (ou corps morts d amarrage) posés au fond Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages côtiers et des ouvrages à la mer sont à considérer en classe XH3. Le niveau de prévention associé est en général Cs, sauf pour les ouvrages considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s agira du niveau Ds. 29 novembre 2010 fascicule 4 ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 4/5

Ouvrages fluviaux* et de navigation intérieure en béton, et parties en béton de ces ouvrages par par les gel/dégel Type d ouvrages par les autres gel faible ou carbonatation * que modéré gel sévère appuis (culée, pile) XC4 génie civil de radier XC2 barrage de navigation protection amont et aval du radier XC2 franchissement piscicole (passe à poissons) XC4 radier XC2 bajoyer XC4 écluse tête d écluse XC4 aqueducs et conduites en béton XC4 bassin d épargne XC4 génie civil de appui (culée, pile)** XC4 pontcanal et tablier** XC4 pont mobile** cuvelage (étanchéité) XC2 voûte XC4 tunnel fluvial revêtement béton du conduit hydraulique XC2 puits d aération XC4 banquette XC4 barrageréservoir évacuateur de crue XC4 système d étanchéité (amont, aval, interne) XC2 (remblai ou en système de drainage (partie débouchante) XC4 maçonnerie / ouvrage hydraulique (prise d eau, vidange béton) de fond, partie courante du drainage) XC2 section courante protection de berge XC4 de berge/digue de canal système d étanchéité XC2 * A titre indicatif la salinité de l eau de mer varie de 20 à 40 g/l de NaCl. On considère dans ce tableau les ouvrages fluviaux ou de navigation intérieure pour lesquels l eau est réputée douce. Pour les ouvrages des ports atteints par la marée ou le mascaret, se reporter au tableau «ouvrages maritimes en béton ouvrages portuaires». ** Se référer éventuellement pour plus de détails aux tableaux «ouvrages d art» classe XD1, XD2 ou XD3 à choisir le cas échéant selon exposition à des sels issus du déverglaçage des chaussées voisines, ou liés à des exploitations industrielles environnantes classe à choisir le cas échéant entre XA1, XA2 et XA3 selon l agressivité chimique éventuelle du sol et des eaux souterraines ou en contact avec l ouvrage, et le risque éventuel de lixiviation, cf. NF EN 2061 et FD P 18011. à apprécier en fonction du niveau d agressivité des courants, des fluides circulant dans et autour de l ouvrage, de la présence de sédiments, corps flottants ou matériaux pouvant être mis en suspension, etc. La prévention du phénomène pourra s appuyer sur la résistance à l abrasion du matériau béton (obtenue par exemple par un faible rapport eau/ciment, la qualité des granulats, l incorporation de fibres ) caractérisée éventuellement par des performances obtenues par des essais spécifiques. Dans le cas du béton armé, ce risque sera exprimé par le choix de la classe XM1, XM2 ou XM3 et la prévention de l abrasion pourra en outre s appuyer sur une épaisseur sacrificielle d enrobage comme prévu par la clause 4.4.1.2 (13) de la norme NF EN 199211. Pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne, toutes les parties des ouvrages fluviaux et de navigation intérieure sont à classer en XH3. Le niveau de prévention est en général Cs, sauf pour les ouvrages considérés comme exceptionnels (de catégorie III) où il s agira du niveau Ds. 29 novembre 2010 fascicule 4 ouvrages maritimes, fluviaux et de navigation intérieure 5/5