L ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE EN 2015 DANS LA MARNE. Routes Départementales

Documents pareils
ÉVOLUTION DE L'ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE Valeurs cumulées sur les 12 derniers mois avec courbe de tendance

La sécurité routière en France Bilan de l année 2007

Accidents à un seul véhicule sans piéton

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest

BILAN ROUTIER Société de l assurance automobile du Québec

La sécurité routière en Ille-et-Vilaine Bilan 2014 et évolutions

LA ZONE 30. La «zone 30» est un ensemble de voiries à vitesse inférieure à 30 km/h. Elle peut être plus ou moins étendue.

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012

SOCIÉTÉ DE L ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC BILAN ROUTIER

Les journées "Trajectoires" au service des motards

Le Système d Information Routier

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute

cyclomoteur Non autorisé En général non autorisé sinon

DONNÉES DÉTAILLÉES DE L ACCIDENTALITÉ

Décrets, arrêtés, circulaires

Tout savoir sur l itinéraire à grand gabarit

La sécurité routière en France

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE :

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch

SCP d Architecture et d Aménagement du Territoire DESCOEUR F & C 49 rue des Salins, Clermont Fd. 7 juin 2010

CIRCULATION DES PIETONS ET DES DEUX ROUES: cas du Cameroun

Projet d action de prévention routière. la société xxxxxx

MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ACADEMIE DE MONTPELLIER

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

Moins d accidents et moins de victimes en 2009

Département d'ille-et-vilaine Observatoire Départemental de Sécurité Routière Statistiques d'accidentologie en Ille-et-Vilaine au 31/10/2014

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL. Séance du 29 décembre 2008

Savoirs de base en sécurité routière. Vitesse et mortalité

AGENT DE VOIRIE POSITIONNEMENT DU POSTE DANS LA STRUCTURE MISSIONS

ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE ACCIDENTS DU TRAVAIL SUR LA BASE D UN MULTIPLE DE LA. 5 Indemnité en cas d incapacité. permanente.

Règlement La Noble Race EPREUVE DE VTT CROSS COUNTRY & RANDONNEE

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013

Installations classées pour la protection de l'environnement Campagne de mesure de bruit SOMMAIRE I. OBJET DE L ETUDE... 3

Département du Val-de-Marne. Charte départementale de partenariat sécurité routière. entre l État,

Cartes stratégiques de bruit Résumé non technique

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE

> Une garantie obligatoire

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

Motards et Scootéristes, le paradoxe : Un sentiment croissant d insécurité sur la route, mais toujours des prises de risque

LES ACCIDENTS DE TRAJET

Campagne motards 2015 Les chiffres

Le ministre de l'intérieur. La ministre des sports, de la jeunesse, de l éducation populaire et de la vie associative

ARRETE NOR: EQUS A. Version consolidée au 27 mars 2015

1 point de pénalité par réponse fausse si plusieurs réponses requises 1/2 point de pénalité par réponse manquante

La recherche universitaire en sécurité routière

Routes bien entretenues Financement assuré

Proposition d assurance santé. Garantie des Accidents de la Vie

Gouvernance des mesures de sécurité avec DCM-Manager. Présentation du 22 mai 2014

LA SECURITE ROUTIERE et l ASSR

Moto 125 Le nouvel espace dédié aux conducteurs de 125 cm3 sur les sites des associations Prévention Routière et Assureurs Prévention

RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire.

Le dispositif de la maladie imputable au service

La Réforme Je peux stationner dans une zone de rencontre uniquement sur des emplacements aménagés.

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES (C.C.P.)

REGLEMENT SPECIFIQUE. Édition Stationnement des véhicules à NEUILLY-SUR-MARNE :

Quel aménagement choisir?

L assurance des deux-roues à moteur. Fédération française des sociétés d assurances DEP MARS 2003

Guidage des piétons aux abords des chantiers

En savoir plus?

Additif au livret d'apprentissage pour la formule : conduite SUPERVISEE

Comment établir un Plan de Prévention du Risque Routier?

Formation analyse des accidents du travail avec l arbre des causes

Certu. Les zones 30 en France Bilan des pratiques en 2000

Identification des besoins : la méthode des Focus Group. Définition et descriptif de la méthode

LES OPERATIONS (outils pédagogiques, types d'interventions) Département du Morbihan

GUIDE D UTILISATION DU PORTAIL FAMILLE S E J. Mairie/SEJE/CG 1 Guide d utilisation du portail famille

Colloque APDQ Véhicule enlisé ou accidenté. Pas de présence policière. Pas d information transmise sur le type de véhicule en cause

Résumé non technique. Tableaux d estimation

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

Rapport final d'enquête partiel fourni ultérieurement. le Service d'enquête sur les accidents des transports publics

LE DELEGUE INTERMINISTERIEL A LA SECURITE ROUTIERE A MESDAMES ET MESSIEURS LES PREFETS MONSIEUR LE PREFET DE POLICE

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RENOVER LES FEUX TRICOLORES

DOSSIER DE CANDIDATURE POUR LE

SEMINAIRE DE FORMATION DES ACTEURS DES TRANSPORTS ROUTIERS ET DE LA SECURITE ROUTIERE EN ZONE CEMAC Douala, juin 2013

Page 2 Routes départementales - département de LA CREUSE - Elaboration des cartes de bruit stratégiques

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

Mon véhicule. «En auto ou à moto, chaque jour, je veux pouvoir me déplacer facilement.»

Organisme certificateur : 10 rue Galilée Champs sur Marne Tél : +33 (0) Fax : +33 (0)

Schéma Directeur Accessibilité

FORMATION AU BEPECASER MENTION DEUX ROUES SESSION 2015

BILAN 2001 DES TAXIS, DES AUTOBUS ET DES CAMIONS ET TRACTEURS ROUTIERS

I. - LES FAITS NÉCESSITANT LA MISE EN ŒUVRE DE LA PROCÉDURE SPÉCIFIQUE D URGENCE A.

Dossier de presse Jeudi 27 novembre 2008

INSTRUCTION N RELATIVE A L'ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERNE AU SEIN DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES

Situation 1 : Note :...

Comptes de la folie (auto)routière 1

1 - Quels sont les principaux obstacles rencontrés à la mise en accessibilité?

CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015

Dans l Aude, 27 usagers de deux roues motorisées ont été tués depuis le 1 er janvier 2007.

Le présent bilan a été préparé par la Direction des études et des stratégies en sécurité routière de la Vice-présidence à la sécurité routière.

La desserte des bâtiments

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

Rampes, marches et escaliers

Transcription:

L ACCIDENTALITÉ ROUTIÈRE EN 2015 DANS LA MARNE Routes Départementales

SOURCE DES DONNÉES ET DÉF INITIONS Les données pour l année 2015 sont issues des remontées rapides transmises par les services de l État à l observatoire de la sécurité routière (OSR). Elles donnent un état provisoire du nombre d accidents corporels et de victimes. Les données pour les années 2014 et antérieures proviennent du fichier informatique national constitué par le service d études sur les transports, les routes et leurs aménagements (SETRA) et renseigné localement par les forces de l ordre pour chaque accident corporel de la circulation. Un accident corporel de la circulation implique au moins un véhicule, survient sur une voie ouverte à la circulation publique et provoque au moins une victime. Sont donc exclus tous les accidents uniquement matériels ainsi que les accidents corporels qui se produisent sur une voie privée ou qui n impliquent pas de véhicule. Parmi les victimes on distingue les personnes tuées, les blessés hospitalisés et les blessés non hospitalisés. Les personnes tuées sont des victimes décédées sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l accident. Cette définition est en vigueur depuis le 1 er janvier 2005. Les blessés hospitalisés (BH) sont des victimes dont l état nécessite plus de 24 heures d hospitalisation. 2 Les blessés non hospitalisés (BNH) sont des victimes dont l état nécessite moins de 24 heures d hospitalisation. Sommaire 2 3 4 6 Source des données et définitions Accidentalité 2015 Principaux indicateurs (données provisoires) Analyse de l accidentalité (données consolidées) Les enjeux de l accidentalité et l infrastructure

ACCIDENTALITÉ 2015 - PRINCIPAUX INDICATEURS (DONNÉES PROVISOIRES) Routes départementales - accidents / tués / blessés de 2005 à 2015 26 tués (29 en 2014) 104 blessés hospitalisés (117 en 2014) 48 blessés non hospitalisés (74 en 2014) 123 accidents corporels (136 en 2014) 321 327 57 257 39 243 284 31 215 244 24 190 216 40 169 180 145 196 29 31 134 156 150 117 112 22 19 191 136 152 29 26 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Accidents Tués Blessés Année 2015 : chiffres provisoires 123 Baisse de l accidentalité en 2015 dans la Marne Sur le réseau routier départemental, après la mauvaise tendance enregistrée en 2014, l accidentalité est en baisse : 26 personnes ont perdu la vie contre 29 l année précédente. 3 Sur l ensemble des routes marnaises, l année 2015 est également en diminution avec 41 décès, soit 4 vies épargnées par rapport à 2014. Toutefois, à l échelle nationale, la mortalité routière a poursuivi sa progression de 2,4 % avec 3 464 décès, soit 196 de plus qu en 2013 (année de référence en la matière). Ces mauvais résultats sont en partie dus au tragique accident de car survenu en Gironde en octobre 2015 avec 43 décès. Cependant, le nombre des blessés et des accidents corporels est en baisse aussi bien au niveau national que local. Une série de mesures gouvernementales en faveur de la sécurité routière Afin de répondre aux objectifs nationaux et européens de réduction de moitié du nombre de personnes tuées et de blessés graves entre 2010 et 2020, deux plans d actions ont été décrétés par le gouvernement français en 2015. Un plan d urgence de 26 mesures a été adopté en début d année 2015 : interdiction des oreillettes et écouteurs en conduisant ; alcoolémie maximale de 0,2 g/l pour les conducteurs novices ; déploiement des radars autonomes 23 mesures ont été mises en application au 31 décembre 2015. Suite au Comité interministériel de la sécurité routière d octobre 2015, 22 nouvelles mesures ont été adoptées : multiplication par quatre du nombre des zones sécurisées par des dispositifs de contrôle automatisés, en installant notamment des radars «leurres» ; obligation du port du casque pour les cyclistes de moins de 12 ans ; création d une contravention de non-révélation de l identité du conducteur par le représentant d une personne morale propriétaire du véhicule en infraction

ANALYSE DE L ACCIDENTALITÉ (DONNÉES CONSOLIDÉES) A l échelle européenne, la mortalité sur les routes française en 2014 est légèrement supérieure à la moyenne avec 53 personnes tuées par million d habitants (Europe : 51 personnes tuées par million d habitants). 4 Source : Observatoire Interministérielle de la sécurité Routière - L accidentalité routière en 2014. Malgré l augmentation de l accidentalité par rapport à 2013 (meilleurs résultats historiques), 54 vies ont été épargnées en France chez les 18-24 ans dont 44 motocyclistes. Toutefois, on note une augmentation de 83 décès au-delà de 65 ans. Marne 2010-2014 Mortalité par type de réseau VC et autres 15% Voies Autoroutières 6% 206 décès RN 16% Les RD représentent 40% du linéaire routier et concentrent 58% des accidents corporels. La gravité des accidents sur ce réseau est importante avec en moyenne 20 personnes tuées pour 100 accidents corporels. RD 63% Sur les RD, entre 2010 et 2014, on note une baisse de l accidentalité de 32% par rapport à la période 2005-2009. Cette baisse est de 28% sur les autres réseaux routiers marnais.

Marne 2010-2014 Répartition de la mortalité 206 décès 25% Marne 2010-2014 Répartition des accidents 48% 1 461 accidents 52% 75% Agglomération Rase campagne Sur l ensemble du réseau marnais, 48% des accidents et 75% des décès ont lieu hors agglomération (22 tués pour 100 accidents). Pour le réseau routier départemental, 74% des accidents et 83% des décès ont lieu hors agglomération (23 tués pour 100 accidents). RD 2010-2014 Usagers impliqués 5 Blessés graves Tués Poids lourds Piétons 0 4 14 18 Cyclomoteurs 14 47 Motos 23 62 Véhicules légers 83 304 Autres 6 109 Les usagers des deux roues motorisés qui représentent moins de 3% du trafic restent particulièrement exposés sur les RD et également sur l ensemble du réseau.

LES ENJEUX DE L ACCIDENTALITÉ ET L INFRASTRUCTURE DÉPARTEMENTALE 2010-2014 (PÉRIODE 2010-2014) L analyse de l accidentalité sur le réseau routier départemental permet d identifier quatre enjeux selon la hiérarchie suivante : Autres 23% Obstacles fixes 21% 1. Les courbes de rase campagne 2. Les obstacles fixes de rase campagne 3. Les traverses des agglomérations 4. Les intersections de rase campagne Intersections 14% Agglomérations 18% Courbes 24% Les courbes de rase campagne (24% de l accidentalité sur RD) 6 Période Cumul sur la période Évolution Gravité Tués BH BNH NB acdts accidentalité tués x 100/acdts 2005/2009 51 258 93 259 Référence 20 2010/2014 32 136 72 144-41,1 % 22 Source Google Maps : Sommepy-Tahure - 10/2008 Malgré une baisse très sensible des indicateurs, l accidentalité en courbe demeure le premier enjeu sur les RD marnaises avec 22% des accidents corporels et une gravité importante (25% des tués). Par ailleurs, 38% des personnes qui ont perdu la vie dans un accident en courbe circulaient de nuit. Un véhicule seul est impliqué dans 3 accidents sur 4 survenant en courbe (72% des tués). Au niveau national, près d un automobiliste sur trois est tué en courbe et 50 % de nuit. Suite à l action impulsée en 2012 par l Assemblée départementale, des travaux de sécurisation ont été réalisés par les Circonscriptions des infrastructures et du patrimoine sur plus de 350 courbes (dont 85 en 2015). Ils portaient notamment sur une amélioration de la signalisation de celles-ci. Cette action reste une priorité des services du Département pour l année 2016.

Les obstacles fixes de rase campagne (22% de l accidentalité sur RD) Période Cumul sur la période Tués BH BNH NB acdts Évolution accidentalité Gravité tués x 100/acdts 2005/2009 45 199 77 245 Référence 18 2010/2014 28 112 43 129-40,0 % 22 Source Google Maps : Vitry-la-Ville - 02/2009 7 Précisions relatives aux accidents contre arbres Période Cumul sur la période Tués BH BNH NB acdts Évolution accidentalité Gravité tués x 100/acdts 2005/2009 26 57 15 79 Référence 33 2010/2014 15 51 14 56-35,4 % 27 Source : Bilan sécurité routière de l ONISR Plus de la moitié de la mortalité liée aux obstacles fixes fait suite à un choc contre un arbre.

Globalement, on note une évolution très encourageante des indicateurs (accidents / tués /blessés), avec toutefois, une augmentation de la gravité des accidents (22 tués pour 100 accidents) par rapport à la période 2005-2009. La mortalité liée aux chocs contre un obstacle fixe implanté hors agglomération s établit à 22% de la mortalité totale sur RD (au niveau national : 37 % de la mortalité). On note une baisse du nombre d accidents contre obstacles en courbes : 41% des cas entre 2010 et 2014 (47 % sur la période 2005-2009). Les accidents impliquant un seul véhicule représentent 79% des accidents et 67% des tués (76% des tués sur la période 2005-2009). Ces accidents sont liés à des sorties de routes souvent associées à l alcool, la vitesse ou l hypovigilance (fatigue, assoupissement, endormissement), l inattention (pensées, ruminations) et la distraction par une tâche annexe. Un obstacle implanté à 1 mètre du bord de chaussée présente 3 fois plus de risques qu un obstacle situé à 3 mètres. 8 Le plan de lutte contre les obstacles latéraux d octobre 2012 a permis la mise en œuvre de plusieurs actions réparties sur plus de 200 zones : Pose de dispositifs de retenue ou suppression d obstacles dangereux (bordures, têtes d aqueduc, garde-corps ), Installation d écrans inférieurs pour la sécurité des motocyclistes dans 36 virages, Déplacement du marquage de rive afin de créer une zone de récupération, Abattage d un millier d arbres majoritairement implantés en courbe à moins de 4 mètres des bords de chaussée, Plantations de haies sur environ 10km, Implantation d une vingtaine de supports directionnels fusibles (en courbe), Par ailleurs, les gestionnaires ERDF et Orange ont été invités à supprimer (ou déplacer) plus de 30 poteaux qui présentent une dangerosité importante.

Les traverses des agglomérations (18% de l accidentalité sur RD) Période Cumul sur la période Tués BH BNH NB acdts Évolution accidentalité Gravité tués x 100/acdts 2005/2009 35 235 144 313 Référence 11 2010/2014 21 119 90 169-44,2 % 12 Source : Fred Laurès - Aménagements de Cuchery - 05/2012 9 Dans la Marne, 26% des accidents corporels sur RD ont lieu en agglomération. Sur l ensemble du réseau routier français, ce chiffre est 29 % pour l année 2014. La baisse de l accidentalité par rapport à la période 2005-2009 est importante avec un taux de gravité qui reste faible. Sur la période 2010-2014, on note toutefois une augmentation sensible de la part des accidents en intersections (37% contre 22% entre 2005 et 2009). En 2015, les maires ont sollicité l assistance de l OSR à 98 reprises et 103 audits de sécurité routière ont été réalisés (augmentation de 64% par rapport à 2014). Par ailleurs, 86 projets de sécurisation ont fait l objet de subventions pour un montant de 620 000. Une part importante de ces actions concerne la sécurisation des entrées d agglomération et des intersections.

Les intersections de rase campagne (14% de l accidentalité sur RD) Période Cumul sur la période Tués BH BNH NB acdts Évolution accidentalité Gravité tués x 100/acdts 2005/2009 11 84 69 103 Référence 11 2010/2014 16 88 70 96 25,0 % 17 Source Google Maps : Dormans - 08/2014 10 Malgré une baisse du nombre des accidents, la mortalité est en augmentation sensible. La moitié des décès a été enregistré au cours de la seule année 2014. 94% des accidents sont situés au droit d un carrefour plan hors giratoire et 77% en journée. Les usagers de deux roues motorisées sont impliqués dans 15% des accidents et représentent 31% des tués. Les intersections concernées par un régime de priorité à droite, présentent des problèmes de sécurité en rase campagne. Le phénomène de continuité perceptive de la route empruntée peut engendrer une mauvaise lisibilité de l intersection et favoriser une impression de priorité au détriment de la voie sécante. Suite au plan d action visant à supprimer les régimes de priorité à droite les plus dangereux initié fin 2014, 52 modifications ont été réalisées en 2015. Cette action se poursuivra en 2016 en complément des autres travaux de sécurisation des intersections qui portent essentiellement sur l amélioration de la visibilité.

Pour en savoir plus Sites internet de : Observatoire national interministériel de la sécurité routière http://www.securite-routiere.gouv.fr/la-securite-routiere/l-observatoire-nationalinterministeriel-de-la-securite-routiere Sevices de l État dans la Marne http://www.marne.gouv.fr/politiques-publiques/securite-routiere 11

Direction des routes départementales Observatoire de la sécurité routière contact : Laurent Mézino tél : 03 26 69 81 63 courriel : securite-routiere@marne.fr www.marne.fr Conception et impression Imprimerie du - Crédits photos : DR - Fred Laurès - Christophe Manquillet - 01/2016