Collecte de fonds et communication du PIDC

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CI-16/BUR.60/11 1 er février 2016 Point de l ordre du jour soumis à l examen Collecte de fonds et communication du PIDC NOTE D INFORMATION RÉSUMÉ Le Bureau est invité à débattre des stratégies actuelles de collecte de fonds et de communication et à faire rapport sur sa propre action passée ou future dans le domaine. Définition de cibles pour la collecte de fonds et la communication 1. Contexte 2. Dernières évolutions concernant la collecte de fonds 3. Dernières évolutions concernant la stratégie de communication 4. Conclusion 1. CONTEXTE Une approche stratégique à moyen terme de la collecte de fonds a été soumise au Bureau en 2013. Les membres sont convenus que l objectif stratégique était de mettre le PIDC sur la voie d une croissance financière durable, sur la base des résultats probants enregistrés par le programme dans le domaine du développement des médias. La stratégie de collecte de fonds approuvée avait pour objectifs spécifiques : de porter le montant des fonds disponibles à au moins 1,5 million de dollars par an d ici à 2015 ; de porter le nombre de pays donateurs à 15 d ici à 2014 ; de mobiliser tous les membres afin qu ils participent activement à la collecte de fonds ; d identifier les acteurs et d élaborer les activités et les instruments nécessaires pour soutenir la collecte de fonds.

De même, le Bureau a examiné une stratégie générale de communication, visant à mobiliser la communauté internationale et les publics clés afin de renforcer le PIDC et d en accroître la visibilité et de contribuer ainsi à sa mission qui est de créer un environnement sain pour la croissance de médias libres, indépendants et pluralistes, en particulier dans les pays en développement et les pays en transition. La stratégie de communication avait pour objectifs spécifiques : d informer les publics clés (internes et externes) des activités du PIDC en matière de financement et de mise en œuvre de projets efficaces de développement des médias ; de renforcer et faire mieux connaître le rôle normatif du PIDC en tant qu unique programme intergouvernemental actif dans le domaine du développement des médias à l échelle mondiale ; de promouvoir et continuer de soutenir les initiatives spéciales du PIDC (telles que la promotion de la sécurité des journalistes et les indicateurs de développement des médias), eu égard à la nature holistique du développement des médias et à l importance de garantir un environnement qui y soit favorable ; de soutenir et promouvoir la mission de production de connaissances du PIDC auprès des publics clés ; de renforcer la visibilité du PIDC sur l Internet ; de maximiser le potentiel des différents acteurs concernés (le personnel de l UNESCO, les membres, le Président, les organismes bénéficiaires, les partenaires, etc.) dans le cadre d une approche collective visant à renforcer la visibilité du PIDC. À sa 59 e réunion, en mars 2015, et à la lumière des dernières évolutions concernant la collecte de fonds et la communication, le Bureau a décidé de : (i) demander à la Présidente et aux membres d intensifier leurs efforts pour collecter des fonds pour le PIDC, y compris sous forme de contributions en nature, et pour renforcer les ressources humaines du programme (par exemple, détachements de personnel) ; (ii) (iii) (iv) (v) presser ses membres d intervenir activement auprès de leurs gouvernements respectifs afin qu ils financent le PIDC dans le cadre des modalités convenues concernant le Compte spécial et le Fonds-en-dépôt, ne serait-ce que sous forme de contributions symboliques. Celles-ci pourraient être alors utilisées pour soutenir les initiatives spéciales et des projets spécifiques du programme et renforcer le sentiment d appropriation de l ensemble des membres, en particulier ceux qui en ont été les bénéficiaires dans le passé ; encourager ses membres à se faire les champions du PIDC, en faisant connaître ses activités et en renforçant son image aux niveaux international et national, partout et chaque fois que cela est possible ; prier le Secrétariat de continuer à mettre à sa disposition des matériels qui facilitent la tâche des membres, y compris la Présidente du PIDC, dans le domaine de la collecte de fonds et de la communication ; porter cette question à l attention du Conseil en vue de mobiliser plus avant le soutien de ses membres, compte tenu de ce que les faibles niveaux de financement actuels sont alarmants

et signifient que le PIDC fonctionne en deçà de son potentiel, de son échelle et de son impact optimaux. 2. DERNIÈRES ÉVOLUTIONS CONCERNANT LA COLLECTE DE FONDS On trouvera ci-après le montant des contributions reçues au cours des six dernières années. 55 e réunion (2011) 56 e réunion (2012) 57 e réunion (2013) 58 e réunion (2014) 59 e réunion (2015) 60 e réunion (2016) 1. Andorre 52 344 42 368 12 870 13 587 12 706 8 417 2. Bangladesh 1 000 3. Belgique 142 653-4. Danemark 275 000 275 000 275 000 50 206 5. Union européenne 800 000 FIT (annoncés) 6. France 27 127 38 000 7. Finlande 267 738 266 666 259 740 530 472 271 740 221,238 8. Allemagne 126 112 9. Ghana 2 500 10. Inde 530 000-11. Israël 15 052-12. Lettonie 10 989 13. Pays-Bas - 66 666 64 767 65 189 65 876 52 910 14. Norvège 166 945 174 709 276 420 15. Espagne 443 787 130 000 196 100 161 816 324 480 467 006 277 166 262,657 16. Suède 36 737 103 656 30 000 15 585 15 585 25 571 17. Suisse 482 456-18. Thaïlande 1 000 19. États-Unis 200 000 264 143 TOTAL 2 639 839 1 637 628 1 000 293 1 000 519 959 025 862,448 $ É.-U. + Note : Les chiffres ci -dessus incluent les dépenses d appui au programme (10 %). Chiffres exprimés en dollars des États-Unis (sauf pour la somme annoncée par l UE). 800 000 (annoncés) Les donateurs sont actuellement au nombre de neuf, contre six en 2015. Bien que l objectif de porter à 15 le nombre de donateurs n ait pas été atteint, il convient de saluer l augmentation générale du nombre de

pays donateurs. Cependant, il convient également de noter que le caractère symbolique de certains dons n a pas permis d accroître le niveau global de financement du Compte spécial du PIDC. En 2015, la Présidente du PIDC, assistée du Secrétariat, a continué de se réunir avec les États membres afin de les informer des réalisations du programme, ainsi que des obstacles à venir. En un an, elle a rendu visite à 30 délégations pour leur demander d envisager de contribuer au PIDC. À l issue des réunions, des propositions de projets et notes conceptuelles spécifiques ont été adressées au Secrétariat du programme pour répondre à cette demande. Le 29 septembre 2015, une réunion d avancement du PIDC a été organisée avec la participation des ambassadeurs et délégués des pays suivants : Algérie, Brésil, Espagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Suisse et Turquie. La Présidente du PIDC a participé à la Commission V de la Conférence générale à sa 38 e session, et a informé les États membres des dernières réalisations du programme. Les résultats de celui-ci ont été salués par de nombreuses délégations, qui ont demandé qu il continue d être renforcé dans le cadre de l action globale du Secteur de la communication et de l information de l Organisation. À la demande des États membres, le programme du Secteur a fixé un nouveau résultat escompté 3, lié à l action du PIDC, qui donne plus de visibilité aux réalisations du programme et aidera, comme on peut l espérer, à en accroître les ressources. Le 10 novembre 2015, la Présidente du PIDC, assistée du Secrétariat, a réuni les pays nordiques dans le cadre d une manifestation distincte et leur a demandé de continuer d appuyer le programme. Elle a aussi fait le suivi des réunions précédentes avec les pays donateurs et a adressé des demandes de soutien aux membres du Conseil (nouveaux et actuels). 3. DERNIÈRES ÉVOLUTIONS CONCERNANT LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION Depuis que la stratégie de communication a été examinée, dans le cadre de la 59 e réunion du PIDC, le Programme a été représenté à la plupart des manifestations organisées par le Secteur de la communication et de l information (ateliers, séminaires, tables rondes ), tant au Siège qu hors Siège. En outre, les publications du PIDC (ou les initiatives nées au titre des initiatives spéciales du programme) ont été systématiquement portées à la connaissance des participants à ces manifestations, ainsi qu à celle des parties intéressées, et diffusées auprès d eux. Les réunions interinstitutions du système des Nations Unies, les réunions d information du Secteur de la communication et de l information avec les États membres, les visites de la Présidente du PIDC et les manifestations liées au développement des médias ont été autant d occasions de continuer de mieux faire connaître le programme. Le PIDC a apporté son soutien à la conférence internationale organisée le 16 juin 2015 par l UNESCO, sur le thème «Les jeunes et Internet : combattre la radicalisation et l extrémisme», ainsi qu à la conférence internationale intitulée «Les organisations médiatiques se mobilisent pour la sécurité des professionnels des médias», tenue au Siège de l UNESCO, à Paris, le 5 février 2016. Il a été représenté au Forum mondial des médias, organisé par la Deutsche Welle Akademie à Bonn en juin 2015. La Présidente du programme a, quant à elle, pris part à un atelier intitulé 70 years of the UN From the past to the future: Fit for the purpose in the age of digital media? [Soixante-dix ans de l ONU Du passé à l avenir : quelle pertinence à l ère des médias numériques?], où les indicateurs de la viabilité des médias mis au point par le PIDC et la Deutsche Welle ont été présentés.

De même, la Présidente a participé à la conférence sur le rapprochement des cultures intitulée «Une humanité au-delà de la diversité», organisée dans le cadre du cinquième Forum international des organisations non gouvernementales entretenant des relations officielles avec l UNESCO, à Beijing, en juillet 2015, présentant deux exposés sur «Les jeunes et la radicalisation» et «Culture numérique, le cyberespace au service de la connaissance et du dialogue». Elle a aussi participé au Forum Women with the Wave de la manifestation sur la radiodiffusion pour tous organisée par l ABU à Istanbul, en octobre 2015, où elle a fait partie, en tant qu intervenante, d un panel de représentants clés des organisations du système des Nations Unies œuvrant dans le domaine de l inclusion de la femme dans les médias et la société. Enfin, le PIDC a été représenté à la conférence de l Alliance mondiale genre et médias (GAMAG), où la Présidente a animé le débat final de la réunion sur la coopération pour le développement international. Par ailleurs, deux projets soutenus par le PIDC ont été évoqués lors de l Assemblée générale de la GAMAG en décembre 2015. En ce qui concerne les ressources en ligne du PIDC, elles ont sans cesse été actualisées et mises en avant auprès des partenaires. De nombreux articles et photographies concernant la mise en œuvre des projets et des événements d ordre général du PIDC ont été publiés. Les unités hors Siège ont aussi fait la promotion du programme sur leurs pages respectives. Des informations sur les projets et les activités s y rapportant, présentées de manière attrayante, sont désormais aisément consultables sur les sites Web du Secteur de la communication et de l information et du PIDC. Un nouveau système en ligne de gestion des présentations de projets a été mis en place en 2015. Il facilite les processus de soumission, de mise en œuvre et d évaluation, ainsi que l archivage en ligne des documents relatifs aux projets, et comporte d autres procédures utiles qui ont été automatisées. Une base de données des contacts du PIDC, visant à faciliter l envoi aux partenaires et bénéficiaires du programme, par courrier électronique, des actualités et éléments d information pertinents, a été établie. Le PIDC a continué de mettre en avant la transparence du programme en s assurant que tous les rapports, comptes rendus d évaluation et documents soient systématiquement mis à disposition en ligne. Une nouvelle brochure a été publiée pour expliquer le fonctionnement du PIDC sous une forme visuellement attrayante, et informer les parties concernées des objectifs et des actions du programme. La communication sur les réseaux sociaux, en revanche, a laissé à désirer. Comme il a déjà été indiqué dans le rapport de la 59 e réunion du PIDC, la perte du poste occupé par un assistant affecté au PIDC à la fin de 2013 a affaibli la capacité du Secrétariat de mener à bien toutes les actions envisagées dans la stratégie de communication. La base de données des projets du PIDC offrait un accès public rapide aux informations relatives aux projets approuvés par le Bureau du PIDC depuis le lancement du programme ; malheureusement, là encore faute de ressources humaines suffisantes, la base de données a été actualisée pour la dernière fois en 2012. Les efforts pour s assurer le concours d experts associés, le renfort de personnel et la présence de stagiaires capables d assister le PIDC dans ses activités de communication ont été poursuivis. 4. CONCLUSION Sur la base des discussions sur les dernières évolutions en matière de collecte de fonds et de communication, le Bureau souhaitera peut-être : prier la Présidente et le Secrétariat de poursuivre les efforts actuels de collecte de fonds pour le PIDC, d analyser les priorités actuelles des plus importants donateurs des médias et de contacter ceux-ci pour leur présenter les propositions du PIDC ; d étendre ces efforts aux fondations privées et au secteur privé ; d aller au-delà des délégations permanentes et d envoyer des missions de collecte de fonds dans les capitales de pays stratégiques ; et d étudier la possibilité de

financement par l UE au titre des subventions thématiques/régionales de l Initiative pour la mise en œuvre accélérée (IMOA) ; prier le Secrétariat de mieux faire connaître l incidence réelle des microfinancements du PIDC, de souligner leur orientation, basée sur la gestion axée sur les résultats, et de faire ressortir leur rapport coût/efficacité ; prier le Secrétariat de renforcer les initiatives spéciales du PIDC et de continuer d asseoir les évaluations menées sur la base des indicateurs de développement des médias (IDM), de façon qu elles continuent d être intégrées aux plans nationaux de développement des médias. Assurer le suivi de ces évaluations, de sorte que chaque partie prenante discerne bien quel est son rôle et puisse le jouer ; prier le Secrétariat de promouvoir plus activement le caractère unique du mécanisme d établissement de rapports du PIDC sur la sécurité des journalistes et la question de l impunité, et d améliorer la stratégie d image du programme concernant cette importante initiative ; rappeler aux membres et du Conseil de presser activement leurs gouvernements respectifs de contribuer au programme, par l intermédiaire de ses deux modalités de financement à savoir le Compte spécial du PIDC (contributions volontaires, ou contributions à des projets spécifiques) et l IMOA, même de façon symbolique et/ou sous forme d une aide au personnel ; rappeler aux membres et du Conseil de se faire les champions du PIDC, en faisant connaître ses activités et en renforçant son image aux niveaux international et national, partout et chaque fois que cela est possible ; porter cette question à l attention du Conseil en vue de mobiliser plus avant le soutien de ses membres, en faisant ressortir le potentiel des ressources, de façon que le programme puisse fonctionner à son plein potentiel, à une échelle et une portée maximale.