38e congrès de la Société de criminologie du Québec

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Transcription:

APPEL À COMMUNIICATIIONS Date limite 21 décembre 2016 38e congrès de la Société de criminologie du Québec Intervenir en contexte de vulnérabilité : mieux connaitre pour mieux agir Vous êtes cordialement invités à présenter une proposition de communication dans le cadre du «38 e congrès biennal de la Société de criminologie du Québec». Cet évènement d envergure est devenu une tradition bien établie, c est pourquoi nous vous attendons vivement en grand nombre du 8 au 10 novembre 2017, au Manoir Saint-Sauveur dans la région des Laurentides. La Société de criminologie du Québec et les membres du comité organisateur et scientifique du congrès invitent les chercheur(e)s, étudiant(e)s, intervenant(e)s, gestionnaires, décideur(e)s, etc. à soumettre une proposition de communication s inscrivant dans l un des sous-thèmes présentés plus bas. Les propositions doivent préférablement viser une meilleure compréhension du sous-thème dans sa globalité, afin de dégager ou d inspirer de nouvelles pistes d intervention, ou encore présenter des actions novatrices. Le contenu des blocs thématiques n est toutefois pas exhaustif. Des thèmes originaux pourraient être ajoutés s ils sont en lien avec les connaissances et actions développées en criminologie ou en justice pénale.

Populations spécifiques : Femmes : programmes et ressources pour les femmes en détention, besoins des femmes incarcérées, contexte de l augmentation de la population féminine en détention, offre de services adaptée, violence faite aux femmes, réseaux d aide aux femmes, traite des personnes, etc. Jeunes : trajectoires de violence, jeunes filles en fugue et exploitation sexuelle, gangs de rue, offre de services à des jeunes difficiles à rejoindre, alourdissement (comorbidité) de la clientèle jeunesse, programmes innovants pour venir en aide aux jeunes délinquants, interventions gagnantes pour éviter la transition vers une délinquance adulte, prévenir pendant qu il est encore temps, etc. Aînés : modèles d intervention policière, itinérance, vulnérabilités face à la toxicomanie, exemples d ententes/projets à caractère sociojudiciaire pour contrer la maltraitance envers les aînés, etc. Autochtones : Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mieux connaître leurs besoins (femmes et hommes), méthodes d intervention, enjeux de communications, contexte de l augmentation de la population Inuit en détention, adaptation des services pour chaque nation, démonstration d outil d évaluation du risque, fiabilité des ressources et des logements en communauté, ancrage dans une nouvelle vie et une nouvelle ville, etc. Santé mentale : enjeux de détection et de gestion du risque, protocoles/projets d intervention intersectoriel, accès et disponibilité des services dans les communautés (ex : chez les personnes en détresse), programmes en détention, initiatives devant les tribunaux, aide aux professionnels vivant des problèmes de santé mentale, etc. Radicalisation : comprendre ce qu est la radicalisation, portrait des jeunes et des adultes qui se radicalisent, moyens de recrutement, moyens et outils pour la prévenir, prévenir l attrait des jeunes envers les groupes radicaux et extrémistes, exemples de travail de concertation et de partenariat, gestion de la radicalisation en prison, etc.

Prévention et (ré)insertion sociale : outils d observation de la criminalité pour mieux la prévenir, orientations et pratiques pour une véritable réinsertion sociale, rôle des villes en prévention du crime, actions pour prévenir la violence dans les institutions publiques et les écoles, programmes innovants en communauté dans un contexte de rigueur budgétaire, présentation de formations et outils pour le milieu communautaire, outils de prévention disponibles en violence conjugale, ressources d aide pour les hommes victimes de violence et agressions à caractère sexuel, interventions à préconiser auprès des communautés culturelles, etc. Implantation de projets pilotes/initiatives novatrices : sécurité dans les transports, accès public des décisions judiciaires, suivis auprès des victimes par les instances gouvernementales, révision de différents processus de fonctionnement des organisations (changement organisationnel), Projets d accompagnement Justice et Santé mentale, Projet d enrichissement juridique et décisionnel auprès de jeunes, initiatives en justice réparatrice, projets novateurs auprès des communautés culturelles et en contexte de multiculturalisme, etc. Politique : légalisation du cannabis, réformes du réseau de la santé (exemple : la constitution des CISSS et les impacts sur les questions de sécurité publique), impact de la Charte canadienne des droits des victimes, établissement des partenariats entre le milieu communautaire et le gouvernement (réel partenariat ou entrepreneurs à contrat? ), importance qu accorde les instances gouvernementales à l utilisation de la justice réparatrice, Loi sur le casier judiciaire. Médias et enjeux de communication : comment faire connaître les succès (exemples : programmes de réinsertion, projets pilote ou de prévention, services communautaires ou gouvernementaux, etc.) au grand public, comment travailler avec les médias, rôle des réseaux sociaux (exemples : cyberintimidation, recrutement, outils de travail), enjeux éthiques en communication, etc. MODES DE PRÉSENTATIION v Les ateliers (90 minutes incluant 20 minutes d échanges) Présentation de plusieurs individus ou organismes (deux ou trois) qui se regrouperont pour parler d un même thème. Les personnes-ressources doivent accorder une attention

Directives spéciale aux échanges et aux discussions avec les participants, en respectant le temps prescrit à cet effet. v Les communications libres (25 minutes) Présentation individuelle sur un thème. Les communications libres seront rassemblées en groupe thématique de 3 ou 4 présentations. Une période de discussion doit être prévue dans le 25 minutes. v Les communications par affiche Présentation de résultats de recherche ou d expériences novatrices. Les présentateurs doivent fournir le support nécessaire à la présentation et être sur place à des moments déterminés pour répondre aux questions. Un prix pour la meilleure affiche sera annoncé à la fin du congrès. v Les présentations de documentaires ou courts-métrages (90 minutes, incluant une période d échanges) Présentation d organismes ou d équipes de production désirant informer, sensibiliser ou partager avec le grand public une expérience tirée d une réalité d intérêt criminologique ou victimologique. Il est recommandé de prévoir un temps de discussion avec les participants tant sur le contenu de la présentation que sur le projet dans son ensemble. Les propositions de communication peuvent prendre la forme d un débat, être formatives, présenter des résultats de recherche, des projets novateurs, des milieux d intervention. Nous vous invitons fortement à favoriser la participation d acteurs de différents milieux dans la présentation des communications. COMMENT SOUMETTRE UNE COMMUNIICATIION Vous devez inscrire votre proposition sur le formulaire en ligne au www.societecrimino.qc.ca Le comité organisateur accordera la priorité aux propositions qui établissent un lien avec les sous-thèmes présentés ci-dessus. Advenant que votre présentation ne traite pas directement de l un de ces sujets, les critères de sélection seront les suivants : l importance de la problématique, la valeur scientifique du propos ou la pertinence et la portée des actions pour la pratique. v Tous les doivent payer les frais d inscription. présentateurs

v Une préférence sera accordée aux présentateurs qui participeront à l ensemble des activités, ceci dans le but de susciter les échanges, le réseautage et l établissement de partenariats entre les congressistes. v Date limite des soumissions : 21 décembre 2016 v Réponse aux soumissionnaires : 13 février 2017 POUR PLUS DE RENSEIIGNEMENTS SUR LE CONGRÈS :: Société de criminologie du Québec : www.societecrimino.qc.ca