La Ville de Paris lance «Cuisiner malin»

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Transcription:

DOSSIER DE PRESSE 2 avril 2012 La Ville de Paris lance «Cuisiner malin» Un livret de recettes équilibrées, faciles à réaliser et à la portée de toutes les bourses Contact presse 01 42 76 49 61 - service.presse@paris.fr

L obésité, une épidémie du siècle L'obésité est une pathologie complexe et en pleine expansion. Dans les pays industrialisés, sa prévention et sa prise en charge représentent aujourd hui de véritables enjeux de santé publique et de société. L obésité est reconnue par l'oms comme une réelle épidémie dont les conséquences sont extrêmement graves tant sur le sur le plan médical que sur le plan économique. En effet, l obésité sévère est un des facteurs de risque de survenue ou d aggravation de nombreuses pathologies entraînant l augmentation de la mortalité : maladies cardiovasculaires (infarctus, A.V.C.), diabète, hypercholestérolémie, cancers. Parmi les déterminants de l'obésité et de l'apparition des pathologies dérivées, il en est deux sur lesquels des possibilités d intervention existent aux niveaux individuel et de santé publique: la nutrition et la promotion de l activité physique. Il est établi par l ensemble de la communauté scientifique que les comportements alimentaires à risque et la sédentarité contribuent fortement au développement et à l expression clinique des maladies les plus répandues. Face à ce qui est aussi une maladie de société, liée à nos modes de vie contemporains (uniformisés, dominés par l'hyper industrialisation alimentaire et l'accroissement de la sédentarité), il convient d'agir car ce fléau social menace en premier lieu les enfants, et atteint plus particulièrement ceux issus des milieux socioéconomiques les plus défavorisés. Au delà des risques encourus et des dommages pour la santé, l obésité peut également constituer un facteur d exclusion et de discrimination. 3

Paris Santé Nutrition intègre la problématique de la précarité Le constat : une prévalence plus forte de l obésité dans les populations socialement vulnérables Les conditions économiques et l environnement social agissent fortement sur les comportements alimentaires et sur la sédentarité. En effet, la fragilité économique et sociale est corrélée à de fortes inégalités en matière de nutrition, les personnes à faibles revenus ayant tendance à consommer peu de fruits et de légumes mais plus de boissons sucrées, et leurs connaissances nutritionnelles étant moins développées (ORS IDF 2008). De même, la pratique d une activité physique est moins fréquente chez ces populations. Ces situations d inégalités face à la nutrition conduisent à une prévalence supérieure de l obésité et du surpoids chez l enfant dans les quartiers défavorisés socio-économiquement. Quelques chiffres (Source : étude menée à Paris par l ORS IDF sur 2 220 enfants en grande section de maternelle et 2 220 en CE2) Dans les quartiers prioritaires (écoles en réseau d éducation prioritaire et quartiers politique de la ville), l obésité concerne 4.1% des enfants de grande section (contre 2% dans les autres quartiers) et 5.5 % des enfants de CE2 (contre 2.7%). On constate le même déséquilibre concernant le surpoids qui touche 11.7% des enfants de grande section (contre 8.4 % dans les autres quartiers) et 13.7 % des enfants de CE2 (contre 10.5 %). Le temps passé devant un écran est un bon indicateur de la sédentarité. Ainsi, 38.6 % des enfants vivant en quartier prioritaire passent 1 à 3 heures par jour devant la télévision, alors qu ils ne sont que 22.3% dans les autres quartiers. Quelques faits Dans le cadre d une pré-étude, des facteurs expliquant cette plus grande fragilité ont été identifiés : Des repas souvent déstructurés et insuffisants ou partiels. Un équipement de cuisine sommaire, qui incite les familles à se tourner vers la restauration rapide. Un sentiment d isolement et un manque de soutien familial, social et financier. Une méconnaissance des dispositifs d activité physique mis à disposition par la Ville de Paris. 4

Une approche globale, participative et collaborative L objectif Le volet Précarité de Paris Santé Nutrition vise donc à promouvoir une alimentation équilibrée et la pratique d activité physique tout en répondant aux contraintes réelles des familles et en favorisant le lien social, c est-à-dire en intégrant la dimension de plaisir et de convivialité de ces activités. La démarche Approfondir la connaissance du terrain : - pré-enquête menée auprès des familles hébergées à l hôtel et suivies par les services sociaux de la Ville sur les modalités de leur alimentation - état des lieux des épiceries sociales et de l offre alimentaire - formations/sensibilisation des travailleurs sociaux et personnels associatifs de l aide alimentaire (PSN et Ireps) - rencontres avec les travailleurs sociaux Etablir un diagnostic : Le coût des aliments est un facteur récurrent influençant les consommations alimentaires mais d autres facteurs entrent en jeu : - la disponibilité du matériel de cuisine - le contenu des colis alimentaires - les informations nutritionnelles insuffisantes et mal adaptées - le manque de connaissances des repères nutritionnels Tous ces facteurs ont conduit Paris Santé Nutrition et ses partenaires à proposer une méthode spécifique visant une information et une sensibilisation adaptées à cette population. Les propositions - Favoriser une meilleure connaissance des 9 repères du PNNS (Programme national nutrition santé) * - Proposer de bons gestes pour mieux acheter (regarder l étiquetage alimentaire par exemple) et consommer (fruits et légumes de saison par exemple) - Donner des clés pour pouvoir cuisiner équilibré compte tenu de fortes contraintes financières et matérielles - Orienter vers les dispositifs sportifs gratuits de la Ville de Paris - Proposer des ateliers de connaissance et de savoir-faire nutritionnels et un livret de recettes dans une démarche partenariale participative et de testing *Les 9 repères du PNNS 1. Les fruits et légumes : au moins 5 par jour 2. Les produits laitiers : 3 par jour (3 ou 4 pour les enfants ou les adolescents) 3. Les féculents à chaque repas et selon l appétit 4. Viande, poisson, œuf : 1 à 2 fois par jour 5. Matières grasses : à limiter 6. Produits sucrés : à limiter 7. Sel : à limiter 8. Eau : à volonté pendant et entre les repas 9. Activité physique : au moins l équivalent de 30 min. de marche rapide par jour pour les adultes (au moins 1 heure pour les enfants et les adolescents) 5

Le livret de recettes «Cuisiner malin» Au-delà de l outil, une démarche de consolidation du lien social Une démarche collaborative Le livret «Cuisiner malin», a été conçu avec la FASTI (20ème arrondissement), la Mutualité Française, les services sociaux, les centres sociaux et la CAF du 13ème arrondissement. Il doit permettre d initier des actions collectives autour du «mieux manger, bouger plus» et de favoriser des rencontres autour du plaisir de cuisiner et d échanger sur l ensemble des problématiques. Participation et testing, pour une réelle efficacité de l outil Les familles rencontrées lors de la pré-étude ont manifesté leur souhait de participer à des rencontres autour d une cuisine compatible avec leur mode de vie, leurs contraintes, leurs moyens et leur culture culinaire, qui leur permettraient de découvrir des recettes équilibrées à bas prix, d échanger des recettes et des savoir-faire avec d autres familles ou de cuisiner des produits différents. Dans un souci permanent de répondre aux contraintes réelles rencontrées au quotidien par ces familles, la conception du livret a impliqué différentes étapes : - Le recensement des recettes réalisables en terme de temps de cuisson d équipement restreint (micro-onde ou bouilloire) et avec un budget limité - La tenue d ateliers de cuisine avec les familles et les travailleurs sociaux - La réalisation par les familles chez elles des recettes découvertes lors des ateliers de cuisine. Le livret a été testé à plusieurs reprises à différents stades d élaboration, notamment dans le 20ème et le 13ème arrondissement avec des groupes de 10 femmes suivies, fréquentant ces lieux dans le cadre de l accès aux droits ou des ateliers socio- linguistiques. Une dimension collective essentielle Au-delà de la conception du livret, ces ateliers de cuisine visent également à reconnaître les compétences des participants, à valoriser le rôle parental au sein de la famille en retrouvant le plaisir de partager des plats confectionnés par leurs propres moyens, et à nourrir l estime de soi des parents qui pourront cuisiner des repas équilibrés tenant compte des apports nutritionnels journaliers recommandés. 6

«Cuisiner malin» en bref 16 recettes et des astuces pratiques Des informations sur les restaurants et épiceries solidaires ainsi que sur les équipements sportifs proposés gratuitement par la Ville de Paris. Une diffusion auprès des partenaires institutionnels privés associatifs parisiens, travailleurs sociaux, relais en contact avec les familles, associations d étudiants, et services de la Mairie de Paris relevant des secteurs médicosocial et social Format : A5 Nombre de pages : 46 9 000 exemplaires Téléchargeable sur paris.fr 7

L aide alimentaire aux personnes démunies Le Département de Paris consacrera en 2012 plus de 6,3 millions d euros à l aide alimentaire (contre 3 millions d euros en 2001), permettant la distribution de plus de 3 millions de repas aux Parisiens les plus démunis et mène une politique d humanisation de la distribution alimentaire privilégiant la restauration assise. La Ville de Paris a ouvert en septembre 2010 cinq restaurants solidaires pour accueillir le soir jusqu à 900 personnes en grande précarité, sur orientation des services sociaux et des associations. Le maire de Paris a en effet décidé de transformer en restauration assise la distribution alimentaire de rue «Cœur de Paris», qui était assurée le soir devant le Père-Lachaise par le Centre d action sociale de la Ville de Paris (CASVP), pour offrir aux personnes démunies des conditions d accueil plus confortables et plus dignes. Ces «restaurants solidaires» : sont ouverts les soirs de 17h30 à 20h afin de faciliter l accès aux familles hébergées à l hôtel qui ne peuvent cuisiner sont répartis dans les 5 e, 8 e, 10 e, 14 e et 20 e arrondissements pour limiter les déplacements des usagers proposent un accueil inconditionnel et sont donc ouverts aux personnes sans papiers sont tenus par des salariés de la Ville ; des bénévoles et des membres de la Réserve solidaire de la Ville de Paris participent également à l accueil les personnes, ainsi que des bénévoles associatifs Pour accéder aux restaurants, les usagers présentent une carte nominative valable un mois ou un coupon journalier, qui leur sont donnés par les services sociaux parisiens et par une quarantaine de partenaires associatifs. La Ville de Paris finance : - 16 associations, pour près de 800.000 euros en 2012, qui distribuent repas, colis ou produits d alimentation - le restaurant social Santeuil (5 e ), géré par l association Aurore, et le restaurant social Baudricourt (13 e ), géré par le CASVP, qui proposent chacun des repas chauds, midi et soir, tous les jours de l année, pour toute personne adulte isolée orientée par les services sociaux ou les associations. Chaque restaurant sert jusqu à 700 repas par jour 8

Les partenaires La FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés) La Mutualité Française Ile de France 9

LA MUTUALITE FRANCAISE ILE-DE-FRANCE Rassemblant près de 280 mutuelles représentant près de 5,5 millions de personnes protégées, soit la moitié de la population francilienne, la Mutualité française Ile-de-France assure l animation, la coordination, la représentation, le développement et la défense du mouvement mutualiste sur le territoire francilien. Elle est présidée par Madame Léonora TREHEL. La Mutualité en Ile de France, c est également des services de soins et d accompagnement mutualistes tels que des centres de santé, des centres dentaires, des centres d optique ou d audioprothèses ou des EHPAD. En tant qu Union régionale de la Mutualité française, elle mène des actions de prévention et de promotion de la santé en partenariat avec de nombreux acteurs de santé et de la protection sociale. C est un acteur de terrain reconnu dans le domaine de la santé publique. Son plan triennal de prévention et promotion de la santé 2012-2014 prévoit un axe sur la prévention des maladies cardiovasculaires avec des interventions sur l alimentation et l activité physique. Pour la Mutualité Française Ile de France, il s agit de toucher les personnes les plus fragiles ou précaires avec des actions adaptées et construites en lien avec ces populations. L objectif pour nous est bien de réduire les inégalités sociales de santé. Les travaux réalisés en lien avec la FASTI et la Mairie de Paris sont donc pour nous un bon exemple de ce qui peu être fait. Ce partenariat permet ainsi de mutualiser les moyens de chaque acteur chacun dans son domaine. 10