De l intégration à l inclusion scolaire des élèves en difficulté d adaptation et d apprentissage

Documents pareils
Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires

CONTENU DU CAHIER DE GESTION

L intégration des TIC chez les futurs enseignants : votre point de vue

GESTION DU DOSSIER SCOLAIRE DE L ÉLÈVE. Adoption le Amendement le Mise en vigueur le 6 mai 2004 Résolution #

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Pour une école adaptée aux enfants qui ont des besoins particuliers

Une école adaptée à tous ses élèves

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires

POLITIQUE RELATIVE AUX CRITÈRES RÉGISSANT L ADMISSION ET L INSCRIPTION DES ÉLÈVES PRÉSCOLAIRE, PRIMAIRE ET SECONDAIRE

Merci beaucoup de votre collaboration

COMITÉ CONSULTATIF EHDAA

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN

4.12 Normes et modalités des services de garde

Organisation des enseignements au semestre 7

Évaluation et recommandations

Voyage d étude aux Pays-Bas du 31 mai au 10 juin 2010

Être partie prenante du parcours scolaire de votre enfant. Guide d accompagnement à l intention des parents d un enfant ayant des besoins particuliers

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

(CC )

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE Bilan régional des activités

Mon carnet d engagement communautaire

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

CONSEIL DES COMMISSAIRES

Demande d admission au Centre pédagogique Lucien-Guilbault Secteur primaire

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement

L organisation des services éducatifs aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d adaptation ou d apprentissage (EHDAA)

Les troubles spécifiques des apprentissages

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une école adaptée à tous ses élèves

document révisé le

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

La chronique de Katherine Lussier, psychoéducatrice M.Sc. Psychoéducation.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES DE FORMATION : BACHELIER EN MARKETING

École Le Petit Prince

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif?

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R»

Stratégies de méthodologie

Les cadres de référence pour l évaluation orthopédagogique (Descriptif à venir) Catherine Turcotte Professeure, Université du Québec à Montréal

Questions et réponses sur la cote de rendement au collégial

AVIS SUR L ACCÈS DES ENFANTS AYANT DES LIMITATIONS FONCTIONNELLES AUX SERVICES DE GARDE À L ENFANCE

Synthèse des réponses reçues du sondage du 8 février 2013

Décembre Nord-du-Québec

Fiche entreprise : E10

Message du président

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU CONSEIL D ADMINISTRATION STADE OLYMPIQUE - SALLE HOCHELAGA MERCREDI 14 MAI 2014 À 15 HEURES

Luce Landry, DESS sc. infirmières, UQAR. Résumé

9h à 16h Séminaire d une journée avec Luc Jetté. Nouvelle formule cette année!

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

Programme Opérationnel Européen Fonds social européen FICHE ACTION

Brochure d information destinée aux parents. Bienvenue à Clairival. Informations utiles sur la prise en soins de votre enfant

RÈGLEMENT NUMÉRO 10 SUR LES CONDITIONS D ADMISSION AUX PROGRAMMES ET D INSCRIPTION AUX COURS

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

Cours d été Aux parents et élèves de 5 e secondaire

Troubles «dys» de l enfant. Guide ressources pour les parents

La santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ

STAGE : TECHNICIEN EN INFORMATIQUE

Définition, finalités et organisation

LES INTERVENANTS EXTERIEURS GUIDE PRATIQUE ET PRECONISATIONS DEPARTEMENTALES Groupe départemental ARTS/EPS

Assurances collectives

C EST QUOI UNE ÉCOLE PUBLIQUE ALTERNATIVE QUÉBÉCOISE?

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions

Plan d enseignement individualisé

N ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

@ Présence de madame Diane Charbonneau Adoptée à l unanimité

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Politique de communication de l A.R.F.P.

Exemples de différenciations pédagogiques en classe. Elémentaires Collèges. Ordinaires & ASH

Cinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles

INSCRIPTION DES ÉLÈVES POUR L ANNÉE SCOLAIRE

STAGE : TECHNICIEN EN BUREAUTIQUE

Bilan des réalisations 2014 à l égard des personnes handicapées

26 MAI 2015 PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE ORDINAIRE DU COMITÉ EXÉCUTIF DE LA COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

COMMISSION SCOLAIRE DES GRANDES-SEIGNEURIES SEPTIÈME SÉANCE ORDINAIRE DU CONSEIL DES COMMISSAIRES ( ) LE 10 MARS 2015

NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS

POLITIQUE INTERCULTURELLE

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Consultation publique

Loi sur l enseignement privé (version en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014)

Politique de remboursement des dépenses de fonction

Virage ipad à la. Commission scolaire de Sorel-Tracy

FICHE TECHNIQUE #36 LÉGISLATION ET INTERVENANTS EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL

Politique des stages. Direction des études

3- FONDEMENTS. Politique relat ve aux contributions financières exigées des parents ou des usagers

PLAN DE COURS. Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique : concepts, méthodes et applications, 3 e édition, Boucherville, Gaëtan Morin, 2001.

Présentation du Programme Excellence CSJV Boursier

ECOLE SUPERIEURE DE L EDUCATION NATIONALE

ENTRETIENS JACQUES CARTIER Colloque. Nouvelles avenues en soutien au développement de l entrepreneuriat et des dirigeants de PME

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

A.G.E.F. Z. I. 7, rue Philippe Lebon B.P Nuits-Saint-Georges Cedex. Tél Fax

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

(septembre 2009) 30 %

Transcription:

De l intégration à l inclusion scolaire des élèves en difficulté d adaptation et d apprentissage par Marie-Ève Lacroix et Pierre Potvin, Université du Québec à Trois-Rivières Le texte qui suit définit sommairement l inclusion scolaire et présente les notions de base d une pédagogie inclusive, adaptée aux élèves en difficulté d adaptation et d apprentissage. Il précise le rôle de la direction et les attitudes de l équipe-école susceptibles de favoriser l inclusion. Enfin, il présente les cinq conditions reconnues pour contribuer au succès de l inclusion. L INTÉGRATION SCOLAIRE L intégration scolaire désigne le fait qu on place un élève ayant des besoins particuliers dans un environnement scolaire adapté à ses besoins, par exemple une classe spéciale dans une école régulière. Quant à l inclusion scolaire, elle réfère plutôt au fait qu on place cet élève, quelles que soient ses difficultés, dans une classe ordinaire correspondant à son âge et située dans l école de son quartier (1, 2). L INCLUSION SCOLAIRE L inclusion scolaire est apparue au début des années 1990. Elle traduit une vision novatrice et ambitieuse inspirée du concept d intégration, proposé dans les années 1970. L inclusion scolaire vise le développement des sentiments d appartenance et d acceptation des élèves ayant des besoins particuliers, ainsi que la mise en place de mesures de soutien favorisant l apprentissage de ces élèves à l intérieur de programmes réguliers (2, 3). Une pédagogie inclusive se traduit notamment par une adaptation des approches dans le but de soutenir ces jeunes dans leur classe. Comme le rapporte Saint-Laurent (3), le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) (2006) reconnaît dans sa politique d inclusion les services éducatifs offerts hors des programmes réguliers. Cette politique prévoit que les services aux élèves handicapés ou en difficulté sont établis sur la base d une évaluation personnalisée de leurs capacités et de leurs besoins. À la suite de cette évaluation, l élève est, dans la mesure du possible, inclus dans une classe régulière ou obtient des services éducatifs dans le milieu le plus naturel pour lui et le plus près de sa résidence.

DE L INTÉGRATION À L INCLUSION SCOLAIRE DES EHDAA 2 QUI SONT LES ÉLÈVES AYANT DES BESOINS PARTICULIERS? L inclusion scolaire vise deux catégories d élèves ayant des besoins particuliers : ceux qui présentent un handicap (déficience intellectuelle, motrice, langagière, visuelle, auditive ou atypique, troubles envahissants du développement ou troubles relevant de la psychopathologie); et ceux qui présentent des difficultés d adaptation ou d apprentissage (problèmes de comportement, trouble de déficit d attention avec hyperactivité (TDAH), dyslexie, etc.) (4, 5). Nous aborderons uniquement les conditions favorisant l inclusion de la seconde catégorie ce qui n exclut pas qu elles puissent s appliquer à la première. RÔLE DE LA DIRECTION ET ATTITUDE PRÉALABLE DE L ÉQUIPE-ÉCOLE L inclusion scolaire est une démarche complexe. Aussi, avant d apporter des changements en classe, les responsables du projet doivent se mobiliser et tendre vers une vision commune. Rousseau, Vézina et Dionne (2008) proposent que les acteurs engagés dans cette démarche (direction, enseignants, professionnels de l intervention, etc.) prennent d abord le temps de définir leur vision, non seulement de l inclusion scolaire, mais encore de l éducation en général; de préciser leurs conceptions de notions comme les apprentissages, la motivation, la réussite ou la différence. Ces mêmes auteures mentionnent aussi que la direction de l école doit être porteuse du projet d inclusion. Les divers acteurs impliqués se mobiliseront d autant plus s ils sentent qu ils ont l appui de la direction, mais aussi que celle-ci renforce au quotidien l implication des membres de l équipe. En effet, la réussite de la tâche globale est tributaire des tâches individuelles de chaque membre de l équipe. La direction doit donc intégrer des personnes désireuses de s impliquer, ouvertes aux changements et présentant surtout de bonnes capacités d adaptation (flexibilité), puisqu elles pourraient faire face à des imprévus. DES CONDITIONS RECONNUES POUR CONTRIBUER AU SUCCÈS Dans le cadre d une recherche portant sur les attitudes des enseignants en regard des conditions favorisant l inclusion scolaire, Bélanger (2006) met en évidence cinq cibles d intervention qui sont autant de conditions pour faciliter la démarche d inclusion et en assurer le succès : 1) L adaptation et la diversification de l enseignement 2) La collaboration entre les membres de l équipe de travail et avec les parents 3) L ajout de ressources humaines 4) La formation reçue par les enseignants 5) Les programmes de soutien

DE L INTÉGRATION À L INCLUSION SCOLAIRE DES EHDAA 3 1- L adaptation et la diversification de l enseignement (1, 6, 7) Dans un premier temps, un enseignant peut adapter son enseignement, et ce, de plusieurs façons. Proposer un enseignement plus concret prenant appui sur des supports physiques, reformuler les consignes ou les explications, renforcer les comportements attendus ou proposer plusieurs courtes séances de travail plutôt qu une seule longue séance. Dans un deuxième temps, un enseignant peut aussi diversifier son enseignement. Il peut par exemple mettre à profit l enseignement coopératif en demandant à un élève d expliquer aux autres des points de matière, jumeler un élève plus avancé et un élève présentant des besoins particuliers dans le cadre d un travail en équipe, ou encore profiter de ce moment libre pour fournir une aide individualisée. Il pourrait aussi offrir des moments de récupération à des élèves pour qui certaines notions demeurent incomprises. Tout en facilitant la tâche de l enseignant, l enseignement coopératif permet aux élèves de s entraider et de se soutenir. Précisons que l adaptation et la diversification de l enseignement doivent viser à répondre aux besoins particuliers de certains élèves, mais sans négliger ceux du reste du groupe. 2- La collaboration entre les membres de l équipe de travail et avec les parents Il faut souligner l importance de la collaboration entre les enseignants (1, 6). Lorsqu elle s établit, un sentiment d appartenance se développe et les enseignants se sentent plus soutenus. La cohésion qui croît entre eux se reflète progressivement dans leurs interventions qui gagnent en uniformité. L établissement d une collaboration offre aussi aux enseignants l occasion de partager leur expertise et leur méthode de travail (gestion de classe, échange de matériel, etc.). Il devient aussi plus aisé de discuter de situations difficiles et de travailler de concert en adoptant des méthodes de résolution de problème. Mais la collaboration entre enseignant et orthopédagogue (1, 7), psychoéducateur, travailleur social, etc., apparaît tout aussi primordiale. Cette collaboration permet notamment d établir des objectifs d apprentissage synchrones et plus adaptés à la réalité des jeunes tout en offrant des occasions d échange d expertise. De plus, le soutien des parents (1, 6) s avère précieux dans la réussite de la démarche d inclusion scolaire. Une fois que la communication est établie entre le personnel de l école et les parents, il se produit un échange d informations pertinentes qui permet aux parents de reprendre plus facilement et de généraliser le travail de l école à la maison.

DE L INTÉGRATION À L INCLUSION SCOLAIRE DES EHDAA 4 3- L ajout de ressources humaines (1) La présence supplémentaire en classe d un orthopédagogue, d un psychoéducateur ou d un deuxième enseignant peut soutenir plusieurs enseignants expérimentant l inclusion scolaire. Non seulement l enseignant a-t-il plus de temps pour les autres élèves, mais il peut aussi mieux les encadrer. 4- La formation reçue par les enseignants Bélanger (1) a mis en évidence le fait que la formation outille les enseignants pour mieux répondre aux besoins particuliers de certains élèves et surmonter les difficultés qu ils rencontrent. Bien entendu, avec l expérience, il est plus aisé pour les intervenants scolaires de réagir face à des situations complexes. Cependant, plusieurs enseignants soulignent l importance d acquérir et d approfondir leurs connaissances en matière d adaptation scolaire et principalement sur les plans de la psychologie et de la pédagogie. En ce sens, la formation continue et la participation à divers événements (congrès, colloques, etc.) permet d actualiser et d approfondir les connaissances sur les difficultés des élèves, l origine de ces difficultés et les façons d intervenir auprès d eux pour y remédier (planification des programmes et stratégies d enseignement, techniques de gestion de classe ou des comportements difficiles, etc.). 5- Les programmes de soutien On remarque que la mise sur pied d un programme de soutien ou d aide aux intervenants scolaires (6) tend à se créer naturellement et de façon informelle lorsqu un milieu s engage dans une démarche d inclusion. Concrètement, il peut être question de rencontres hebdomadaires au cours desquelles les intervenants échangent sur les difficultés qu ils rencontrent, sur des méthodes de résolution de problèmes. L expertise de consultants peut aussi être requise lors de l implantation du projet d inclusion. L important, c est que les acteurs ne se sentent pas seuls à porter les difficultés. CONCLUSION La réussite de la démarche d inclusion scolaire constitue avant tout un succès d équipe. Les attitudes de base des membres de l équipe-école, qu elles soient favorables ou non, influenceront nécessairement la démarche d inclusion. En ce sens, il importe que les personnes désireuses de s impliquer définissent leur vision de l inclusion, de l éducation, de même que leurs rôles respectifs. La direction doit aussi supporter les membres impliqués. Outre les attitudes préalables, le succès de la démarche d inclusion dépend de diverses conditions et cinq d entre elles ont été mises en évidence : l adaptation et la diversification de l enseignement, la collaboration entre les membres Une démarche inadéquate peut nuire à la qualité des interventions menées auprès des élèves. de l équipe de travail et avec les parents, l ajout de ressources humaines, les besoins de formation et l implantation de programmes d aide. Il est important de se rappeler qu une démarche d inclusion qui ne tient pas compte des conditions reconnues pour la favoriser risque d échouer. Mais encore, une démarche inadéquate peut nuire à la qualité des interventions menées auprès des élèves qu ils aient des besoins particuliers ou non, sans compter qu elle peut créer de l insatisfaction chez ceux qui la mettent en œuvre (enseignants, intervenants, membres de la direction, parents, etc.).

DE L INTÉGRATION À L INCLUSION SCOLAIRE DES EHDAA 5 RÉFÉRENCES (1) Bélanger, S. (2006). Conditions favorisant l inclusion scolaire : attitudes des enseignantes du primaire. Dans C., Dionne et N., Rousseau (Éds). Transformation des pratiques éducatives. La recherche sur l inclusion scolaire. Québec : Presses de l Université du Québec. (2) Dionne, C., & Rousseau, N. (2006). Transformation des pratiques éducatives : la recherche sur l inclusion préscolaire et scolaire. Dans C., Dionne et N., Rousseau (Éds). Transformation des pratiques éducatives. La recherche sur l inclusion scolaire. Québec : Presses de l Université du Québec. (3) Saint-Laurent, L. (2008). Enseigner aux élèves à risque et en difficultés au primaire. Montréal : Gaëtan Morin Éditeur. (4) Ducharme, D. (2008). L inclusion en classe ordinaire des élèves à besoins éducatifs particuliers. Montréal : Marcel Didier inc. (5) Moreau, A. C., Maltais, C., & Herry, Y. (2005). L éducation inclusive au préscolaire. Accueillir l enfant ayant des besoins particuliers. Montréal : Les Éditions CEC inc. (6) Rousseau, N., Vézina, C., & Dionne, C. (2006). Restructuration de l organisation des enseignements au secondaire : la tâche globale comme soutien à la pédagogie inclusive. Dans C., Dionne et N., Rousseau (Éds). Transformation des pratiques éducatives. La recherche sur l inclusion scolaire. Québec : Presses de l Université du Québec. (7) Massé, L. (2004). Stratégies d enseignement pour une classe inclusive. Dans N., Rousseau et C., Dionne (Éds). La pédagogie de l inclusion scolaire. Québec : Presses de l Université du Québec.