Il nous fait plaisir d'être ici ce soir après plusieurs années d'absence; quand on nous a demandé la semaine dernière d'être présent pour un hommage au chenil Therrien, ils nous a fait plaisir à Marie-Sylvie et à moi d'accepter. Le chenil Therrien est l'histoire d'une passion vécu par un clan familial qui a été chapeauté par le patriarche avec ses fils et aujourd'hui avec ses petits enfants. Mes souvenirs d'eux remontent aux années 1978 quand j'ai commencé moi même à posséder un chenil; à ce moment deux rumeurs circulaient au sujet de Richard= c'était l'homme à battre dans le Club et les chèques pour la première position étaient déjà signé à son nom pour la saison. Bien avant que les mushers adoptent des vêtements identifiées aux couleurs de leur chenil et à leur nom, Richard avait un vêtement très personnalisé, sa fameuse veste en cuir avec collet de fourrure. Pour ceux qui n'en n'ont pas souvenir, la voici. Si ma taille me le permettrait ce soir je la porterais et je suis sure que je ressentirais la frénésie du champion. Alors, si on voyait au loin cette veste et que nous apercevions sa douce sur le bord de la piste démontré son enthousiasme à son
approche, nous pouvions être sûre que c'était bien lui. (c'est mon chéri, c'est mon chéri disait-elle, en sautant sur place) Ils ont participé à toutes les courses du Club durant environ quatre décennies et y ont raflés pratiquement toutes les honneurs. En plus, pendant plusieurs décennies, toute les générations de cette famille ont contribuées à la course de St- Émile. Richard était l'homme à battre, mais ne déformer pas mes paroles, je veux dire que le temps de Richard était celui que tous les mushers avaient l'ambition de battre. Richard était un homme de peu de mots, et son team de chien était à son image on ne comprenais pas ce team sur le départ, la plupart du temps il avait 8 ou 9 chiens nullement démonstratifs, couchés dans la chute de départ, Pierrot et ou Ré jean la plus part du temps étaient la bougie d'allumage de ce train diesel, quand il réussissait en courant et en tirant les leaders à faire starter l'équipe on pouvait être sur de le revoir en fin de course sur le podium. Durant cette période ils ont participés aux courses de Saranak Lake, Laconia, Minden, et j'en passe et j'en oublie J'ai un souvenir à Saranac Lake à genoux au motel face à face avec M. Philippe en grande discussion, lui sa pipe à la bouche et avec mon ti-boire un rye seven up qu'il aimait tant prendre avec moi au bord de la piste ou au motel.
Souvenir également d'une course à Trois-Rivières sur l'autoroute 40, M. Milot de son prénom Jean-Claude, nous avait dit que la piste avait environ 12 milles, jurant sur son ski-do. Mais en réalité c'était 16 milles Oh la claque qu'on a eu. Mais ce chenil s'adaptait à n'importe quel circonstance; piste molle, distance etc. Quand il m'a dépassé au retour de la loupe, il là fait sans parler, et en poussant (je ne sais pas encore pourquoi car il roulait déjà à un train d'enfer) avec ses 9 chiens enlignés juste pour la victoire. Quelle volée que l'on a tous eux. J'ai personnellement fait équipe avec leur chenil à quelques reprises, et notre association a toujours été avantageuse. Je suis fier d'avoir participé à la victoire père et fille, à St- Émile, Richard dans l'open et Marie-Hélène dans le 6 chiens. Fier également d'avoir fait équipe au défi du Lac St-Jean, ou nous avons terminé à quelques secondes de la tête. Dans l'énervement le dimanche de le voir à 7 chiens dans des conditions difficiles faire une remonter spectaculaire comme il était habitué de le faire, nous ses halperts pour l'encourager nous lui disons qu'il est juste à 2 minutes du champion alors qu'en réalité il le battait de 2 minutes. Trois ti-coune sur le bord de la piste. Et quand nous avons réalisé notre erreur nous nous sommes empressés d'aller à l'arrivé l accueillir en pleurs et débordant de joie.
En 1990, ils ont participés à la coupe du monde à Winnipeg fier et seul représentant du Québec, il a traversé le Canada en camion avec son père, Linda et ses deux enfants. Vers 2012 Richard a du être opéré au genoux, Réjean qui avait toujours choisi d'être dans l'ombre en fidèle Halper pour supporter son frère à su prendre à son tour avec succès la relève dans la compétition. Michel pour sa part à fait les courses à 6 et 8 chiens avec plusieurs podiums, dont un mémorable à Isle aux Coudres dont on se rappelle encore pour un dimanche soir très festifs au restaurant Chez Ti-Coq et par la suite à notre résidence. Il a même failli acheter un restaurant bar en Abitibi. En fréquentant les 3 frères dans ce sport, avec les années et dans certains événements familiaux, on a aussi rencontré les autres membres de la famille : leur mère (douce et d'une grande bonté) leur père (un combattant et un travaillant qui avait soif de la victoire de ses fils). Tous dans cette famille sont du même moule : les valeurs humaines, l'entraide et l'amour font parties intégrante de leur vie. J'ai découvert trois frères de cœur et avec les années j'ai même adopter leur coupe de cheveux De plus le nom Therrien a toujours été impliqué dans le club
autant dans le bureau de direction que dans son organisation social. J'ai souvenir de rencontre des directeurs à notre maison de Donnacona, à notre chalet (méchoui-éclaboussé) et ensuite à Ile aux Coudres qui sont des bons souvenirs pour la vie. La transmission de la passion pour ce sport a débuté avec M. Philippe, père, suivi de Richard, Réjean et Michel. Il y a quelques années Réjean a su prendre la relève et cette passion habite maintenant ses filles. Quand je parle de passion regardons Émilie, qui quoi de mieux pour se perfectionner que d'aller vivre chez le champion du monde et qui depuis ce temps, elle s'implique dans la direction et le social du Club. Ainsi que sa sœur Alexandra à l'image de son père s'implique au chenil et aux compétitions Les frères Therrien sont des hommes au grand cœur, sur qui on peut se fier; qui ont le sens des valeurs humaines dans la famille, dans la communauté, et qui respectent leur engagement en amitié, ils sont toujours fidèles au long du temps, en résumé ce sont des hommes d'honneur. En finissant je suis fier que le CACQ se souvienne de ces familles qui de génération en génération laissent leur empreinte pour la bonne continuité de ce sport, qui peut être si fragile. Samedi 23 avril 2016 Claude Rochette et Marie