France. Bonne tenue des services supérieurs T3 2016

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France Bonne tenue des services supérieurs T3 216

Auvergne-Rhône-Alpes Bourgogne-Franche-Comté Bretagne Centre-Val de Loire Corse Grand Est Hauts-de-France Île-de-France Normandie Nouvelle-Aquitaine Occitanie Pays de la Loire Provence-Alpes-Côte d'azur France Bonne tenue des services supérieurs Au troisième trimestre, la plupart des créations d emplois se retrouvent dans le tertiaire supérieur. L'Île-de- France et les métropoles régionales restent les moteurs ce trimestre. Toutefois, la région parisienne souffre d une nette baisse de la fréquentation touristique, tout comme la région PACA. À l inverse, les Pays de la Loire la Corse et la Nouvelle-Aquitaine signent une bonne saison. Caen +,2% Brest +,7% Rennes +,1% +,1% Nantes +,5% +,% -,1% Bordeaux +,4% -,% Poitiers +,% Rouen -,1% Tours -,1% -,1% Limoges +,2% Toulouse +,7% Lille +,2% Orléans +,5% -,1% -,1% Amiens +,3% +,3% Dijon +,2% Clermont- Ferrand +,3% Montpellier +,4% Metz -,3% -,1% -,% +,1% Besançon -,2% Lyon +,5% -,5% -,1% Marseille -,1% Strasbourg +,2% Bastia -,1% Au troisième trimestre, les effectifs salariés progressent timidement en France (+,1% vs T2 216 / +11 427 emplois). L Île-de-France concentre la majorité des créations de postes (+13 salariés / +,3% vs T2). L emploi progresse également en Auvergne-Rhône-Alpes (+3 5 postes), en Bretagne (+1 emplois) et dans les Pays de la Loire (+246 postes). Ces régions témoignent de la bonne tenue des services supérieurs (+,6% vs T2 216 / +2,3% sur 12 mois pour les activités juridiques, de conseil, d ingénierie au niveau national). En revanche, les Hauts-de-France et le Grand-Est perdent des effectifs au troisième trimestre (-,1% vs T2 pour chaque région) pénalisées par le repli dans l industrie (-1 83 et -1 6 emplois industriels). Enfin, PACA, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine et l Occitanie présentent un recul de l emploi en fin de saison touristique (respectivement -,1%, -,5%, -,1% et -,1% vs T2). Globalement, le secteur de l hôtellerie-restauration a détruit -7 915 postes vs T2 216. Toutefois, la dynamique du secteur reste bonne sur 12 mois (+2,6% / +27 45 postes). Évolution de l emploi salarié au T3 216. Le bilan de la saison touristique est plutôt mitigé. Globalement, les nuitées hôtelières sont en baisse au troisième trimestre (-4,1% vs T3 215) du fait d une nette baisse de la fréquentation étrangère (-1,6% vs T3 215) et d une stabilisation des réservations françaises (+,5% vs T3 215). Si l Île-de-France et la région PACA sont particulièrement touchées par ce repli suite aux attentats (respectivement -14,1% et -5,7% vs T3 215 pour l ensemble des nuitées hôtelières), d autres régions tirent leur épingle du jeu. La Corse reste attractive (+4,1% vs T3 215), et les Pays de la Loire présentent une bonne progression de la fréquentation (+5,3% vs T3 215), après une saison déjà satisfaisante en 215. Le littoral atlantique résiste bien, et la Nouvelle-Aquitaine présente une hausse des nuitées de +2,2% vs T3 215. Les campings enregistrent une progression de la fréquentation (+1,% vs T3 215 / +,8% pour les nuitées étrangères) profitant notamment au professionnels de la région Occitanie (+3,7% vs T3 215 dans les campings). Évolution de la fréquentation touristique au troisième trimestre dans les régions françaises +1,% +5,% +1,8% +4,1% +2,% +2,2% +1,1% +5,3% +,% -5,% -1,% -2,2% -,2% -,4% -,5% -1,3% -5,7% -15,% -2,% -14,1% Evol. % T/T N-1 des nuitées hôtelières Moyenne nationale

Auvergne Rhône-Alpes Globalement performante Le tertiaire reste sur une très bonne dynamique au troisième trimestre en Auvergne Rhône- Alpes, mais l emploi progresse moins rapidement qu aux trimestres précédents. La construction de logements se stabilise, mais les autorisations marquent une bonne progression, principalement dans le collectif dans le département du Rhône. La région affiche une hausse de l emploi salarié au troisième trimestre (+,1% vs T2 216 / +1,2% sur 12 mois). Comme le trimestre précédent, ces créations d emplois se retrouvent principalement dans les services : si le secteur HCR perd des effectifs en fin de saison (-385 postes / -,3% vs T2 216), le commerce et les Autres services restent dynamiques (respectivement +381 et +2 217 salariés au T3 216). Le tertiaire supérieur signe un bon trimestre : les activités informatiques affichent une forte croissance de leurs effectifs (+1,6% vs T2 216 / +655 emplois), et les activités juridiques / de conseil / d ingénierie se développent toujours (+,7% vs T2 216 / +791 postes). Après deux trimestres de repli, l emploi repart dans la Recherche et Développement (+,7% vs T2 216 / +139 postes), et les effectifs des autres activités scientifiques et techniques se sont confortés (+2,2% vs T2 216 / +432 salariés). L emploi a également affiché une nette progression dans l action sociale et hébergement médico-social (+198 postes au T3 216) et le secteur cumule une hausse de +2,4% de ses effectifs sur 12 mois. 9,2% 9,% 8,8% 8,6% 8,4% 8,2% 8,% Taux de chômage et créations d emplois en Auvergne-Rhône-Alpes Taux de chômage (échelle de gauche) Evol. % T/T N-1 de l'emploi salarié (échelle de droite) +1,6% +1,4% +1,2% +1,% +,8% +,6% +,4% +,2% +,% -,2% -,4% -,6% Le taux de chômage est en légère hausse au troisième trimestre (+,1% vs T2 216) et se fixe à 8,7% (9,7% en moyenne nationale). Cette reprise peut être mise en parallèle de la baisse de rythme des créations d emplois : les effectifs salariés sont en hausse de +1,2% vs T3 215, après +1,4% vs T2 215 (voir graphique ci-contre). Les zone d emploi de Montluçon (3) et Montélimar (26) affichent un taux de chômage parmi les plus élevés (12,1% pour chaque ville / +,3 points vs T2 216), mais l emploi continue de reculer à Montluçon (-1,9% vs T3 215) alors qu il progresse à Montélimar (+,7% vs T3 215). Les zones d emplois de Lyon (69), Grenoble (38) et Clermont- Ferrand (63) affichent un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale (respectivement 8,9%, 8,% et 8,3% au T3 216 / +,1 points vs T2 216 pour chaque ville). Lyon et Clermont-Ferrand sont toujours dynamiques en matière de créations d emplois (+2,3% et +1,7% vs T3 215) et Grenoble semble se redresser (+,5% vs T3 215). La construction de logements baisse au troisième trimestre sur l ensemble de la région (-6,6% vs T3 215 / +,2% sur 12 mois). Toutefois, les autorisations progressent (+21,6% vs T3 215), principalement dans le collectif (+42,9% vs T3 215 / +33,4% au niveau national). Tous les départements de la région ne profitent pas de ce boom de la distribution de permis de construire. Le Rhône et la Drôme présentent la plus forte progression des autorisations de logements collectifs (respectivement +169,9% et +74,5% vs T3 215). À Villeurbanne (69), on recense près de 1 3 logements autorisés au cours du troisième trimestre (contre seulement 223 à la même période de 215). Pour la rénovation du centre-ville, le projet Gratte-Ciel prévoit la construction d environ 9 logements dont la moitié sera des logements aidés. Et les programmes de construction se multiplient à la périphérie de la ZAC Gratte-Ciel centre-ville, comme par exemple la résidence «Audace» regroupant près de 6 logements. Le Rhône concentre 47% des autorisations de logements collectifs au T3 216 (4 154 permis de construire sur les 8 777 délivrés sur l ensemble de la région). En revanche, les projets de logements collectifs en Ardèche, en Allier, dans le Cantal et en Haute-Loire restent faibles (moins de 8 autorisations pour chaque département au T3 216). Part des autorisations de logements collectifs au T3 216 dans chaque département 4% 11% Rhône 12% 47% Haute-Savoie Isère 26% Ain Autres départements

25T1 25T3 26T1 26T3 27T1 27T3 28T1 28T3 29T1 29T3 Dijon Belfort - Montbéliard - Héricourt Besançon Chalon-Sur-Saône Auxerre Lons-Le-Saunier Mâcon Nevers Vesoul Le Creusot - Montceau Sens Charolais Dole Pontarlier Saint-Claude Bourgogne Franche-Comté Stabilisation fébrile L intérim a permis à la région de stabiliser ses effectifs au troisième trimestre. En revanche, la progression du salaire moyen par tête reste lente dans certaines zones d emploi, et les offres d emplois collectées semblent s essouffler. L emploi se stabilise au troisième trimestre en Bourgogne Franche-Comté (-,% vs T2 216) grâce à la reprise de l intérim (+3,% vs T2 216 / +97 postes). Près de 64% des effectifs intérimaires de la région sont affectés à l industrie (source : Prism emploi, données à fin septembre), soit une hausse de +1,8% vs septembre 215. La logistique et les services augmentent fortement leur recours à l intérim (respectivement +32,9% et +13,3% vs septembre 215). Au troisième trimestre, tous les départements profitent de cette tenue de l intérim, mis à part la Haute-Saône qui voit ses effectifs intérimaires diminuer de -,8% vs T2 216 (-21 salariés). En revanche, la contribution de l intérim est particulièrement importante sur le Territoire de Belfort : sur les 242 emplois créés au troisième trimestre (vs T2 216), 22 sont des contrats intérimaires. Dans le Doubs, l intérim parvient à limiter les pertes d effectifs (+343 postes dans l intérim vs T2 216/ -381 emplois au total). En Côte-d Or, l intérim et les Autres services sont les seuls secteurs créateurs d emploi (+188 salariés vs T2 216 / +236 dans l intérim). Dans l Yonne et la Saône-et-Loire, les effectifs intérimaires se stabilisent (respectivement +31 et +17 postes vs T2 216). Le salaire moyen par tête reste stable au troisième trimestre en Bourgogne Franche-Comté (-,% vs T2 216) et gagne +1,% sur 12 mois (+1,2% en moyenne nationale). Les principales zones d emploi de la région affichent une progression du salaire moyen par tête inférieure à la moyenne nationale. Belfort Montbéliard Héricourt, Auxerre (89) et Vesoul (7) présentent une hausse de +,5% sur 12 mois et le Creusot Montceau (71) enregistre même une contraction du salaire moyen par tête (-,1% sur 12 mois). Dijon (21), Besançon (25) et Saint-Claude (39) voient leur salaire mensuel par tête évoluer au rythme national (+1,3%, +1,2% et +1,3% sur 12 mois). En revanche, Sens (89), Dole (39), Pontarlier (25) et Louhans (71) sont les zones où le salaire moyen par tête progresse le plus rapidement (respectivement +1,6%, +2,1%, +2,5% et +2,5% sur 12 mois). Évolution du salaire moyen par tête dans les principales zones d emploi +3,% +2,5% +2,% +1,5% +1,% +,5% +,% -,5% Evol. % 12 mois moyenne nationale Le nombre de demandeurs d emploi progresse de +4,4% vs T2 216 en Bourgogne-Franche-Comté, mais reste en baisse sur 12 mois (-,6%). En revanche, les offres d emplois durables collectées semblent s essouffler (+,7% vs T3 215). Et même les offres non durables se contractent (-14,2% vs T3 216). Sur 12 mois, le nombre total d offres collectées progresse moins rapidement que le trimestre précédent (+8,1% après +11,6% au second trimestre). Cette baisse de régime dans la collecte des offres d emplois peut annoncer un retour à la hausse du nombre de demandeurs d emploi (voir graphique ci-contre). En particulier, la Saône-et-Loire, l Yonne et le Territoire de Belfort affichent une baisse des offres d emplois collectées au troisième trimestre (respectivement -21,5%, -24,2% et-16,7% vs T3 215). +3,% +2,% +1,% +,% -1,% -2,% -3,% Evolution du nombre de demandeurs d'emploi et des offres d'emplois collectées Evol. % 12 mois du nombre de demandeurs d'emploi Evol. % 12 mois des offres d'emplois collectées

Viandes de boucherie et produits d'abattage Produits laitiers et fromages Viandes de volailles Autres produits alimentaires Préparations et conserves à base de poisson Produits à base de viande Autres préparations et conserves à base de fruits et légumes Bretagne Un bon trimestre dans l ensemble L emploi progresse en Bretagne au troisième trimestre, porté essentiellement par l intérim et les services. La croissance du nombre d offres d emplois durables collectées semble s essouffler. En revanche, les entreprises de la région affichent de bonnes performances à l export. L emploi salarié progresse légèrement au troisième trimestre en Bretagne (+,1% vs T2 216 / +1 postes). Les créations d emplois se retrouvent principalement dans les Autres services (+789 salariés) et dans l intérim (+1 95 emplois) qui alimente les besoins en main d œuvre de l industrie (-332 salariés pour le secteur au troisième trimestre). Près de 3% des effectifs intérimaires de la région sont affectés à l industrie agroalimentaire (IAA) (+,8% sur 12 mois / en emploi équivalent temps plein, source : Direccte Bretagne). Mais c est l industrie hors IAA qui affiche le plus fort taux de croissance de l activité intérimaire (+1,1% sur 12 mois). En particulier, la fabrication de matériel de transport a nettement augmenté son recours à l intérim (+65,3% sur 12 mois / 644 intérimaires). Localement, les effectifs intérimaires affectés à l industrie (tous secteurs confondus) ont fortement progressé dans le Finistère et le Morbihan (respectivement +7,7% et +9,9% sur 12 mois), mais ont diminué dans les Côtes-d Armor (-2,5%). Évolution de l emploi hors intérim et des offres collectées +4,% +2,% +3,% +1,5% +2,% +1,% +1,% +,5% +,% +,% -1,% -,5% -2,% -1,% -3,% -1,5% Offres d'emplois durables collectées (Evol. % T/T N-1, échelle de gauche) Emploi hors intérim (Evol. % T/T N-1, échelle de droite) L emploi hors intérim a bien progressé depuis la fin de l année 215, et affiche une hausse de +1,1% au troisième trimestre (vs T3 215 / +8 postes). En revanche, la croissance des offres d emplois durables collectées semble s essouffler depuis le début de l année : +8,6% au T3 216 (vs 215) après +28,2% au T1 et +17,% au T2. Ce ralentissement dans la collecte des offres est à surveiller, pouvant annoncer une contraction de l emploi dans les trimestres à venir. Si les offres d emplois durables conservent une bonne progression dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine (respectivement +21,6% et +24,6% vs T3 216), elles sont en nette baisse dans le Morbihan (-26,1% vs T3 215). Toutefois, les déclarations uniques d embauche (DUE) de plus d un mois présentent une bonne progression en Bretagne au troisième trimestre (+9,5% vs T3 215/ +6,6% en moyenne nationale, source : Acoss), laissant espérer une bonne tenue de l emploi en fin d année. Les exportations sont en légère progression en Bretagne (+,9% sur 12 mois), alors qu elles sont en baisse au niveau national (-1,2% sur la même période). La région affiche une bonne tenue des ventes de produits agroalimentaires à l étranger : si les exportations du secteur se stabilisent au niveau national (-,4% sur 12 mois), les entreprises bretonnes présentent une hausse de +3,5% de leurs ventes à l export sur la même période. En particulier, les ventes de viandes de boucherie à l étranger, premier pôle d exportation de la région, sont en hausse de +7,1% sur 12 mois, alors qu elles parviennent tout juste à se stabiliser au niveau national (+,5%). Et parmi les principaux clients du secteur, on retrouve la Chine, vers qui les ventes de viandes ont plus que doublé (+76,7% sur 12 mois), en raison de problèmes sanitaires sur le marché chinois (source : La Croix). Les exportations de produits laitiers et fromages ont connu une baisse moins marquée en Bretagne que sur l ensemble du territoire français (-1,8% sur 12 mois pour la Bretagne contre -6,9% pour l ensemble de le France). Enfin, les ventes de biscottes et biscuits à l étranger ont connu une forte croissance (+12,1% sur 12 mois en Bretagne / +13,% en moyenne nationale). Parmi les plus gros producteurs de la région, le groupe Galapagos (Les Gavottes, Traou Mad, ) réalise près de 25% de son chiffre d affaires à l export en visant principalement les États-Unis (source : Le Capital). Evolution des exportations des princiaux produits agroalimentaires de Bretagne +12,% +7,% +2,% -3,% -8,% -13,% -18,% -23,% +7,1% +,5% -1,8% -6,9% -14,7% -19,6% +1,2% -,5% -3,2% +4,% +3,5% +3,1% -8,6% -3,2% Bretagne France

2T1 2T3 21T1 21T3 22T1 22T3 23T1 23T3 24T1 24T3 25T1 25T3 26T1 26T3 27T1 27T3 28T1 28T3 29T1 29T3 CENTRE Cher Eure-Et-Loir Indre Indre-Et-Loire Loir-Et-Cher Loiret Centre Val de Loire Bonne dynamique du Loiret Au troisième trimestre, les effectifs de la région Centre Val de Loire diminuent, mais cette baisse est limitée par la bonne performance du Loiret. Toutefois, le taux de chômage repart à la hausse. Les projets immobiliers se font plus nombreux dans la région, principalement en Eureet-Loir et dans le Loiret. Les effectifs salariés de la région se contractent au troisième trimestre (-,1% vs T2 216). Tous les départements perdent des effectifs, mis à part l Eure-et- Loir qui se stabilise (+,% vs T2 216) et le Loiret qui crée des emplois (+,3% vs T2 216 / +473 postes). Et la zone d emploi d Orléans retrouve un certain dynamisme : après le repli du second trimestre, l emploi repart au T3 (+,5% vs T2 216) et présente une hausse de +,9% sur 12 mois. En revanche, l emploi se tasse à Montargis et Pithiviers (respectivement -,1% et -1,% vs T2 216). Le département de l Indre présente toujours des difficultés (-,7% vs T2 216 / -328 postes) et le Loir-et-Cher repart à la baisse (-,6% vs T2 216 / -445 postes). En revanche, les déclarations préalables à l embauche (DPAE) marquent une bonne progression au troisième trimestre en région Centre (+8,2% sur 12 mois contre +6,6% en moyenne nationale / source : Acoss). Le nombre de contrats à durée indéterminée (CDI) est en hausse de +1% en Centre Val de Loire, et cette progression est particulièrement notable dans le Loiret (+2%) et le Cher (+24%). +1,% +,5% +,% -,5% -1,% -1,5% Evolution de l'emploi salarié dans les département de Centre - Val de Loire +,4% +,7% +,7% Evol. % T/T-1-1,3% +,5% Evol. % 12 mois +,1% +,6% Le taux de chômage repart toutefois à la hausse, après un an de diminution (9,6% au T3 216 / +,2 points vs T2 216), et le nombre de demandeurs d emploi conserve une hausse de +2,3% sur 12 mois. Vierzon (18) et Montargis (45) sont les deux zone d emploi où le taux de chômage est le plus élevé (respectivement 13,6% et 13,2% au T3 216). Si ce taux de chômage se stabilise à Vierzon, il affiche une hausse de +,4 points à Montargis (vs T2 216). En revanche, Tours et Orléans affichent un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale (respectivement 9,2% et 8,9% / +,1 point vs T2 216 pour chaque zone d emploi). Sur 12 mois, toutes les zones d emploi de la région ont vu leur taux de chômage diminuer (-,2 points vs T3 215 pour la région Centre), mis à part Issoudun (36) qui présente une hausse de +,8 points vs T3 215 (11,6% au T3 216). Taux de chômage et évolution du nombre de demandeurs d'emploi en région Centre 11 +25,% 1 9 +2,% +15,% +1,% 8 +5,% 7 6 +,% -5,% -1,% 5-15,% Taux de chômage (échelle de gauche) Evol. % T/T N-1 du nombre de demandeurs d'emploi (échelle de droite) Le marché de la construction semble en voie de rétablissement : les mises en chantiers de logements sont en hausse de +3,% vs T3 215, grâce à la bonne progression du segment de la maison individuelle (+27,% vs T3 215). De plus, les permis de construire délivrés au cours du trimestre sont bien plus nombreux qu à la même période l année passée (+93,4% pour tous les types de logements). Cette progression est essentiellement due au dynamisme des logements collectifs et en résidences, principalement en Eure-et-Loir, dans le Loir-et-Cher et le Loiret. À Chartres (28), 384 permis de construire ont été déposés pour des logements collectifs, contre seulement 2 au T3 215. Parmi tous les programmes immobiliers lancés sur l agglomération de Chartres, on compte par exemple le Parc des Lumières, 65 logements dont la construction a débuté en novembre 216. Sur le site de l ancienne piscine de la Courtille, un permis de construire a été accepté pour la construction de 6 logements étudiants, une résidence hôtel de 8 logements, ainsi que 35 logements sociaux et 25 logements privés. Dans le Loiret, le projet Interives à cheval entre Orléans (45) et Fleury (45) comprendra également des immeubles d habitation.

Corse Une bonne saison dans l ensemble Le Corse signe un bon troisième trimestre 216 : la saison touristique a été satisfaisante, et globalement l emploi progresse d une année sur l autre. L industrie agroalimentaire montre un certain dynamisme : les effectifs sont en hausse et les investissements se multiplient. Le bilan de la saison touristique est plutôt positif pour la Corse à la fin du troisième trimestre. Les nuitées hôtelières sont en hausse de +4,1% vs T3 215, alors qu elles se tassent au niveau national (-4,1% sur la même période). Cette hausse des nuitées provient principalement d une demande dynamique de la part des touristes étrangers (progression des nuitées de +6,1% vs T3 215). Cette clientèle étrangère vient principalement d Allemagne (2%) et d Italie (19%). Dans l hôtellerie restauration, les effectifs de l île chutent au troisième trimestre (-5,1% vs T2 216 / données CVS), en lien avec les nombreux recrutements du trimestre précédent pour la saison estivale, et la fin de celle-ci. Toutefois, les effectifs salariés du secteur marquent une bonne progression par rapport à la même période de 215 (+4,5%). Même constat dans le commerce : l emploi diminue de -,6% vs T2 216 (données CVS), mais progresse de +1,4% sur 12 mois (contre +,7% en moyenne nationale). De façon générale, la Corse crée des emplois d une année sur l autre, même hors saison touristique. Les effectifs de l île se fixent à 85 5 salariés à la fin du T3 216, soit +4 3 poste de plus qu à la même période en 211 (données brutes, source : Acoss). Les variations saisonnières restent importantes (7 postes en périodes creuses / 85 en pleine saison). Toutefois, la tendance est à la hausse de l emploi (voir courbe de tendance sur le graphique suivant), notamment dans le commerce et le secteur HCR (+236 et +715 postes par rapport au T3 215, données brutes). De plus, le nombre de demandeurs d emploi parvient à diminuer sur 12 mois (-,5% / +,9% au niveau nationale). 9 Emploi salarié brut en Corse (source : Acoss) 85 8 75 7 65 6 L industrie semble retrouver un certain dynamisme en Corse, et l emploi du secteur se redresse (+1,8% vs T2 216 / +3,8% sur 12 mois). L agroalimentaire (première industrie de l île) représente 35% de l emploi industriel (contre 17% au niveau national). Les effectifs du secteur marquent une bonne progression depuis deux trimestres (+4,5% vs T2 216 / +7,7% sur 12 mois). L activité dans l agroalimentaire ne cesse de s intensifier depuis mai. Et les investissements se multiplient dans le secteur afin améliorer l appareil productif. Entre autres, la société SOCOBO (embouteilleur de Coca-Cola) a investi 3 millions d euros durant l été pour la construction d une ligne de conditionnement de canette à Furiani (2B), la première de l île. De même, la brasserie Pietra née et implantée à Furiani (2B) a investi 3 millions d euros en juin pour une nouvelle ligne d embouteillage. L entreprise compte investir 1 millions d euros supplémentaires dans les trois ans à venir. L agroalimentaire, première industrie de l île, se développe avec des investissements permettant l amélioration de l appareil productif.

28T2 28T4 29T2 29T4 216T4 Poids du secteur dans l'emploi indusriel Grand-Est Des signaux positifs L emploi total ralentit dans la région au troisième trimestre, plombé par certains secteurs industriels. Toutefois, l investissement affiche une reprise depuis le début de l année, et les défaillances d entreprises se réduisent, principalement dans l industrie. Au troisième trimestre, l emploi se replie dans le Grand-Est (-,1% vs T2 216) et tous les secteurs perdent des effectifs, mis à part les Autres services qui se stabilisent (-,% vs T2). Dans l industrie, les effectifs sont en baisse de -,3% vs T2 216 et cumulent un repli de -1,4% sur 12 mois. La métallurgie (16% des emplois industriels de la région) continue de détruire des emplois (-2,5% sur 12 mois). L industrie automobile présente également quelques difficultés : les effectifs sont en baisse de -2,8% sur 12 mois (1% des emplois industriels de la région). En revanche, l industrie agroalimentaire (15% des effectifs) parvient à stabiliser ses effectifs sur 12 mois (-,%), tout comme l industrie du meuble (-,% sur 12 mois / 8% des emplois). Le seul secteur qui crée des emplois est l industrie chimique et pharmaceutique (+1,% sur 12 mois / 5% des emplois industriels). Les effectifs intérimaires de la région diminuent pour le second trimestre consécutif (-1,7% vs T2 216). En septembre, l industrie réduit sont recours à l intérim (-4,7% vs septembre 215 / 55,2% des effectifs intérimaires du Grand-Est, source : Baromètre Prism emploi septembre 216). L emploi industriel de la région se tasse malgré la tenue de certains secteurs tels que l agroalimentaire et l industrie chimique et pharmaceutique. 18% 16% 14% 12% 1% 8% 6% 4% 2% Automobile Metallurgie Agroalimentaire Industrie du meuble Industrie chimique et pharmaceutique % -3,5% -3,% -2,5% -2,% -1,5% -1,% -,5% +,% +,5% +1,% +1,5% Evol. % 12 mois des effectifs salariés L investissement des entreprises du Grand-Est, mesuré par le crédit à l équipement, semble être reparti depuis le début de l année, et présente une bonne progression pour le troisième trimestre consécutif (+,3% vs T2 216 / +5,6% sur 12 mois). En septembre, le groupe Amada Europe a investi pour la robotisation de son usine à Charleville-Mézières (8), ainsi que pour la construction de deux nouveaux bâtiments industriels livrés en octobre. Dans l Aube, Fränkische, le leader français et européen des solutions de gestion des eaux pluviales a investi plus de 5 millions d euros pour accroitre ses capacités de production sur le site de Toucy-le-Grand (1). Au niveau national, la formation brute de capital fixe (FBCF) des entreprises marque une reprise fin 215 et début 216 (voir graphique ci-dessous). Le redémarrage de l investissement des entreprises du Grand-Est semble un peu plus tardif : le crédit à l équipement, en baisse fin 215 marque une bonne reprise au T1 216 (+4,6% vs T1 215). La croissance de la FBCF des entreprises nationales présente toutefois un ralentissement en fin d année (+4,8% vs T3 215 après +5,4% au T2). Cette tendance pourrait annoncer un ralentissement des investissements dans la région. L investissement dans le Grand-Est, estimé par le crédit à l équipement, semble repartir depuis le début de l année 216. +2,% +15,% +1,% +5,% +,% -5,% -1,% -15,% Les défaillances d entreprises sont en baisse dans le Grand-Est (-12,4% vs T3 215 / -3,7% sur 12 mois). Dans l industrie, les défaillances se réduisent fortement depuis le début de l année 215. Au troisième trimestre 216, elles sont en repli de -8,1% (vs T3 215, en cumul 12 mois), et se fixent à leur plus bas niveau (4 485 défaillances en cumul annuel). Par exemple, sur les cinq filiales du groupe Sotralentz (spécialisés dans la chaudronnerie, les armatures métalliques et les conteneurs en plastique) basé à Drulingen (67) placées en redressement judiciaire en Septembre, deux ont trouvé un repreneur (Sotralentz Construction et Sotralentz Packaging). Ces reprises ont permis de conserver 323 emplois sur les 353 existants (source : Usine Nouvelle). Evol. % T/T N-1 du crédit à l'équipement dans le Grand-Est Evol. % T/T N-1 de la FBCF Nationale des entreprises

23T1 23T3 24T1 24T3 25T1 25T3 26T1 26T3 27T1 27T3 28T1 28T3 29T1 29T3 22T1 22T4 23T3 24T2 25T1 25T4 26T3 27T2 28T1 28T4 29T3 Hauts-de-France Bon soutien de l intérim L intérim permet de limiter les pertes d effectifs dans les Hauts-de-France au troisième trimestre. L activité internationale de la région a quelque peu ralenti, affectant les ports de Calais et Dunkerque. Toutefois, le nombre de demandeurs d emploi se stabilise sur 12 mois, et le taux de chômage se contracte légèrement. Les effectifs salariés des Hauts-de-France sont en baisse au troisième trimestre (-,1% vs T2 216 / -1 115 postes), mais l intérim limite la casse et continue de créer des emplois (+1,1% vs T2 216 / +9,5% sur 12 mois). Les départements qui profitent le plus de cette bonne tenue de l intérim sont le Nord (+2,3% vs T2 216), l Oise (+3,9%) et la Somme (+2,1%). Sur 12 mois, l intérim dans la région présente une hausse de +9,5% (contre +7,2% en moyenne nationale). La moitié des effectifs intérimaires des Hauts-de-France sont affectés à l industrie (49%) dont le nombre de contrats en cours fin septembre est en hausse de +12,3% vs septembre 215 (soit +3 45 contrats, source : Pôle emploi, Dares). La fabrication de matériel de transport (11% des effectifs intérimaires de la région) présente une hausse de +44,5% sur 12 mois et l agroalimentaire de +2,4% (8% des effectifs / +9 contrats). L emploi intérimaire occupe également une place importante dans le tertiaire (36% des effectifs intérimaire de la région). Sur 12 mois, les effectifs ont progressé de +17,5% (+3 5 contrats), principalement dans la logistique (+1 585 contrats / 14% des effectifs intérimaires, source : Pôle emploi, Dares). Evol. % T/T N-1 des effectifs intérimaires +3,% +2,% +1,% +,% -1,% -2,% -3,% -4,% -5,% Hauts-de-France France métropolitaine Les exportations de la région sont en repli au troisième trimestre (-2,9% vs T3 215 / -3,1% sur 12 mois), malgré la reprise des ventes de véhicules automobiles à l étranger (+11,1% vs T3 215 / +,2% sur 12 mois). Les exportations de préparations pharmaceutiques sont en repli de -35,1% sur 12 mois (-2,3% vs T3 215) dans les Hauts-de-France, alors qu elles parviennent à se stabiliser au niveau national (+,9% sur 12 mois / +5,3% vs T3 215). Les ventes de produits sidérurgiques, troisième pôle d exportation de la région, sont également à la peine (-13,1% sur 12 mois), suivant la tendance nationale (-13,2% en moyenne nationale). Par conséquent, l activité des ports de Calais et de Dunkerque connait un certain ralentissement. Sur 12 mois, le trafic de marchandises se contracte de -,9% pour le port de Calais et de -2,2% pour celui de Dunkerque (contre -1,7% en moyenne sur les sept ports principaux de France). La baisse du trafic observée sur le port de Calais peut également s expliquer par la présence de la «Jungle» à proximité du port, perturbant le transport routier de marchandise et le transport de passagers. Le nombre de demandeurs d emploi se stabilise au troisième trimestre (+,% sur 12 mois / +,9% en moyenne nationale) et diminue même dans l Aisne (-,2%), l Oise (-,4%) et le Pas-de-Calais (-,9%). Toutefois, la région Hauts-de-France présente le taux de chômage le plus élevé (12,2% au T3 216 / 9,7% en moyenne nationale, source : Insee), mais présente une baisse de -,5 points par rapport à la même période de 215. Lens-Hénin (62) est une des zones d emploi de la région où le taux de chômage est le plus élevé (15,5% au T3 216), mais présente une baisse du nombre de demandeurs d emploi de -1,4% vs T3 215. Même constat pour Calais (62) et Saint-Quentin (2) qui présentent un taux de chômage plus élevé que la moyenne (respectivement 15,2% et 15,1%), mais un repli du nombre de demandeurs d emploi (-,6% et -,4% vs T3 215). À l inverse, Dunkerque (59) affiche une hausse de +2,2% du nombre de demandeurs d emploi (vs T3 215), avec un taux de chômage au niveau de la moyenne régionale (12,2%). Lille (59) et Beauvais (6) voient leur nombre de demandeurs d emploi reculer de -,6% vs T3 215 et présentent un taux de chômage plus faible que la moyenne (respectivement 1,5% et 1,3% au T3 216). Taux de chômage et évolution du nombre de demandeurs d'emploi dans les Hauts-de-France 14,% 13,% 12,% 11,% 1,% 9,% 8,% +2,% +15,% +1,% +5,% +,% -5,% -1,% -15,% Evol. % T/T N-1 du nombre de demandeurs d'emploi Taux de chômage

Seine-Saint-Denis Hauts-de-Seine Essonne Val-d'Oise Yvelines Seine-et-Marne Val-de-Marne Paris Île-de-France Bonne progression du secteur de la construction Au troisième trimestre 216, l Île-de-France conserve un certain dynamisme de l emploi, principalement dans les services, mais également dans la construction. Le projet du Grand Paris semble profiter à l ensemble du secteur. Le bilan de la saison touristique reste toutefois mitigé pour les professionnels de l hôtellerie. Au troisième trimestre, l Île-de-France se présente comme le moteur de l emploi : la région a créée +13 postes sur le trimestre, contre +11 4 au niveau national. Ces créations se retrouvent en grande partie dans le tertiaire. Les effectifs du commerce sont en hausse de +,2% vs T2 216 (+1 355 postes) alors qu ils se stabilisent au niveau national (+,% vs T2). Les services supérieurs continuent de recruter dans la région : les activités juridiques / de conseil / d ingénierie ont créé +3 19 postes au troisième trimestre, et cumulent une hausse de +2,3% sur 12 mois. L emploi dans les activités informatiques a progressé de +1,% vs T2 216 (+1 885 postes) et présente une hausse de +3,6% sur 12 mois. Enfin, l édition et audiovisuel crée a nouveau des emplois (+1 48 postes / +,8% vs T2 216) après deux trimestres de repli. L intérim reste également dynamique (+1,1% vs T2 216 / +8,5% sur 12 mois), et le BTPrepart à la hausse (+,6% vs T2 après -,4% vs T1). Un boom des autorisations de logements s observe dans certains départements d Île-de-France au troisième trimestre 216. C est le cas dans l Essonne (+51,8% vs T3 215), les Hauts-de-Seine (+125,6%), en Seine-Saint-Denis (+117,6%) et dans le Val-d Oise (+18,2%). Le projet du Grand Paris amène les promoteurs à investir dans les communes qui seront bien intégrées à la future agglomération, en particulier les zones qui seront desservies par le projet du Grand Paris Express. Ainsi, la surface des logements autorisés explose à Antony (92), notamment pour les logements collectifs (+623,% vs T3 215 / 37 38 m² en cumul trimestriel), et à Bagneux (92) (+218,% /18 58m²). Même constat pour les communes d Aubervilliers (93) et Romainville (93) en Seine-Saint-Denis : la surface des logements collectifs autorisés se fixe à respectivement 26 695 m² et 4 973 m²encumul trimestriel. Surface en m² de logements collectifs autorisés 3 25 2 15 1 5 T3 215 T3 216 L activité touristique en Île-de-France ne semble pas repartir au T3, et les nuitées hôtelières sont toujours en baisse par rapport à 215 (-13,9% vs T3 215 / -4,1% en moyenne nationale). Le taux d occupation des établissements de la région recule de -1,3 points par rapport à la même période de 215 (67,1% au T3 216 contre 77,4% au T3 215). La fréquentation baisse plus rapidement qu en moyenne nationale (-13,9% vs T3 216 / -4,1% en moyenne nationale), pénalisée par le recul de la fréquentation étrangère (-17,7% vs T3 215 pour les nuitées). D après le pré-bilan 216 du CRT Île-de-France, les principales clientèles internationales sont en repli sur les dix premiers mois de l année. La fréquentation japonaise est en diminution de -44,7% (vs même période en 215), la clientèle russe de -32,7% et la clientèle italienne de -34,8%. En 216, le poids du tourisme d affaire a fortement progressé et représente en moyenne 43,9% des nuitées au T3 216 (contre 24,4% au T3 216 / CRT Île-de-France). 8% 78% 76% 74% 72% 7% 68% 66% 64% 62% 6% Taux d'occupation des hôtels d'île-de-france au T3 21 211 212 213 214 215 216

Agroalimentaire Métallurgie Fabrication de matériels de transport Plasturgie Industrie pharmaceutique Autres industries Total industrie Normandie Reprise dans l industrie L industrie présente un rebond de l emploi au troisième trimestre en Normandie, permettant à la région de stabiliser ses effectifs, et l intérim soutient toujours l emploi dans certains départements. Coté tourisme, le bilan est mitigé, malgré une amélioration en septembre. L emploi normand se stabilise au troisième trimestre (-,% vs T2 216), et l industrie, en baisse depuis fin 21, embauche à nouveau (+,4% vs T2 216 / +727 postes). Les créations d emplois dans l industrie se retrouvent principalement dans la fabrication de matériels de transport (+1,2% vs T2 216 / +263 postes) alors que le secteur réduisait ses effectifs depuis fin 211, et dans la plasturgie (+1,% vs T2 / +189 postes) qui détruisait des emplois depuis 213. L industrie pharmaceutique (5% de l emploi industriel de la région) a également recruté au troisième trimestre, après deux trimestres de repli (+14 postes vs T2 216). En revanche, l emploi dans la métallurgie se contracte (-,2% vs T2 216 / -59 postes). Nombre de créations d'emploi dans l'industrie par grands secteurs au T3 216 en Normandie 8 7 6 5 4 3 2 1 +95-59 +263 +189 +14 +99 +727 L intérim réduit ses effectifs pour le second trimestre consécutif (-,9% vs T2 216), mais conserve une bonne croissance sur 12 mois (+5,4%). La Normandie présente un fort taux de recours à l intérim (5,4%, seconde région après le Centre-Val de Loire et ex-aequo avec les Pays de la Loire et la Bourgogne-Franche-Comté / source : Direccte Normandie). Le nombre d intérimaires (en équivalent temps plein, source Pôle emploi Dares), a fortement augmenté dans l Orne et en Seine- Maritime (respectivement +1,5% et +8,5% vs T3 215), alors qu il a diminué dans la Manche (-4,9%). L industrie concentre 55% des effectifs intérimaires de la région (en ETP / +4,5% vs T3 215). Ces emplois intérimaires dans l industrie se retrouvent principalement dans la fabrication de matériels de transport (4 9 ETP au T3 216 / +13,7% vs T3 215) et la fabrication d autres produits industriels (9 4 ETP / +1,3%). L agroalimentaire arrive en troisième position (3 17 ETP / +2,1% vs 215). +15,% +1,% +5,% +,% -5,% -1,% Evolution de la fréquentation touristique aux troisièmes trimestres -3,1% +,6% +1,5% +1,% -2,7% +1,8% Evol. % T/T N-1 nuitées totales Evol. % T/T N-1 nuitées étrangères Evol. % T/T N-1 nuitées françaises Le bilan touristique en Normandie est plutôt mitigé. Les nuitées sont en hausse de +2,2% vs T3 215. Dans l hôtellerie, cette hausse des nuitées provient principalement d une augmentation de la demande intérieure. En effet, les nuitées françaises progressent de +4,7% vs T3 215 (après -,5% en 215 vs T3 214), et les nuitées étrangères sont en baisse de -4,1% sur la même période. Toutefois, la saison estivale présente de meilleurs résultats que l année passée (voir graphique ci-contre). Les effectifs du secteur HCR diminuent en fin de saison (-,5% vs T2 216) mais présentent une hausse de +2,% sur 12 mois. L activité touristique a principalement augmenté au mois de septembre (enquête de conjoncture Banque de France). D après l enquête du Comité Régional de Tourisme (CRT) de Normandie, 52% des professionnels estiment que la fréquentation à été bonne en septembre 216, et 37% estiment que l activité du mois a progressé par rapport à la même période de 215. Localement, les professionnels du Calvados et de la Manche semblent être les plus satisfaits de cette fin de saison touristique (deux tiers des professionnels interrogés par le CRT se déclarent satisfaits du niveau d activité dans ces deux départements contre seulement 39% en Seine- Maritime et dans l Eure).

Évolution de l'emploi salariés sur 12 mois fin T3 216 Nouvelle-Aquitaine Des disparités départementales notables La Nouvelle-Aquitaine présente un ralentissement de l emploi au troisième trimestre, principalement induit par la fin de la saison touristique, qui présente un bilan plutôt satisfaisant. Toutefois, la Gironde reste le principal moteur de la région, en matière d emploi et de démographie. +,9% 17 +2,1% +3,2% 4 +1,1% 64 +2,2% 76 +1,9% 33 16 +1,4% 86 +,8% +1,2% 47 24 87 +1,6% 23 +1,3% 19 +1,3% Moyenne nationale : +2,3% Moyenne régionale : +2,1% Au troisième trimestre 216, l emploi en Nouvelle-Aquitaine marque un coup d arrêt (-,1% vs T2 216). Toutefois, la masse salariale conserve une progression proche de la moyenne nationale (+2,1% sur 12 mois / +2,3% en moyenne nationale), tirée par la bonne dynamique en Gironde (+3,2%) et dans les Pyrénées-Atlantiques (+2,2%). Les villes de Bordeaux (33) et Bayonne (64) marquent une bonne progression (+3,6% sur 12 mois pour chaque ville). En revanche, certains territoires ne profitent pas de ce dynamisme. La Vienne voit ses effectifs reculer de -,3% sur 12 mois, et de ce fait enregistre une faible progression de la masse salariale (+,8% sur 12 mois). Dans les Landes, l emploi recule de -,8% (vs T2 216), et conserve une hausse de +,3% sur 12 mois. La masse salariale du département présente également un certain retard (+,9% sur 12 mois). En Charente-Maritime (+2,1% sur 12 mois), les villes de Royan (17) et La Rochelle (17) profitent de la forte croissance de la masse salariale dans les emplois touristiques (respectivement +3,5% et +3,2%). Évolution de la masse salariale sur 12 mois fin T3 216 Le bilan de la saison touristique est plutôt bon en Nouvelle-Aquitaine : les nuitées hôtelières sont en hausse de +2,2% vs T3 215 (-4,1% au niveau national). La fréquentation étrangère se stabilise (-,3% vs T3 215), et la fréquentation française progresse de +2,7%. Le taux d occupation des hôtels de la région est de 54,5% au T3 216 contre 53,6% à la même période de 215. Certains départements de Nouvelle-Aquitaine semblent plus dépendant du tourisme que d autres. En Charente- Maritime, l économie présentielle (Commerce et HCR) représente 29% des emplois. Le département enregistre un recul de l emploi dans l hôtellerie restauration à la fin de la saison touristique (-3,9% vs T2 216) et une faible progression des effectifs sur 12 mois (+,8% / +2,6% en moyenne nationale). Le commerce se contracte également (-,2% sur 12 mois). Même constat dans les Landes (29% d emplois présentiels) qui subit une baisse des effectifs au T3 (-6,7% vs T2 pour le secteur HCR / -2,1% pour le commerce). La Nouvelle-Aquitaine est un territoire attractif : entre 29 et 214; la population totale du territoire a progressé de +2,6% (+,6% par an en moyenne). La Gironde se présente comme le moteur démographique de la région : la population totale a progressé de +92 575 habitants entre 29 et 214 (+17 311 au total en Nouvelle-Aquitaine sur la même période). Et le département est également dynamique en matière d emplois : les effectifs ont augmenté de +2,3% sur 12 mois (à fin T3 216) contre +,9% en moyenne régionale. La côte Atlantique est la zone la plus attractive de la région : les Landes présentent une hausse de la population de +1,1% par an en moyenne (entre 29 et 214), la Charente-Maritime de +,7% par an, et les Pyrénées-Atlantiques de +,5%. En revanche, la population se contracte en Creuse et en Corrèze (respectivement -,5% et -,2% par an en moyenne). Toutefois, l attractivité du territoire semble contribuer à la hausse du nombre de demandeurs d emploi en Nouvelle-Aquitaine. D après les dernières donnés du Ministère du Travail, le nombre de demandeurs d emploi toutes catégories est en hausse de +,3% à fin Décembre (vs 215), alors qu il parvient à diminuer de -,1% en moyenne nationale. +2,5% +2,% Gironde +1,5% +1,% Creuse Pyrénées- Atlantiques Nouvelle-Aquitaine +,5% +,% Corrèze Charente-Maritime Landes -,5% Charente -1,% -1,% -,5% +,% +,5% +1,% +1,5% Évolution de la population par an entre 29 et 214

Paris Lyon Toulouse Marseille Bordeaux Montpellier Occitanie Légère baisse de régime La région marque un léger coup d arrêt en matière d emplois au troisième trimestre, mais Toulouse reste une zone d emploi attractive et dynamique. L Occitanie signe une bonne saison touristique, notamment sur le littoral. Toutefois, la région conserve un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale. La région Occitanie perd des effectifs au troisième trimestre (-,1% vs T2 216), mais reste sur une bonne dynamique à 12 mois (+1,3% / +,9% en moyenne nationale). La Haute-Garonne poursuit toutefois sur la lancée des trimestres précédents (+,7% vs T2 216 / +2,3% sur 12 mois). Ce dynamisme se retrouve particulièrement sur la métropole toulousaine où la masse salariale progresse de +4,% sur les 12 derniers mois, contre +2,5% pour Paris ou encore +1,6% pour Marseille. La construction aéronautique est le premier secteur employeur du territoire, et ses effectifs n ont cessé de croitre depuis 21 (+4 43 postes entre 21 et 215). La présence des grands de l aéronautique sur la métropole toulousaine est également créatrice d emploi dans le tertiaire supérieur : l ingénierie / études techniques et le conseil en systèmes informatiques ont vu leurs effectifs progresser de respectivement +3,% et +4,8% entre 214 et 215. La population de Toulouse a également connu une bonne progression entre 28 et 214 (+26 85 habitants, soit 1% des nouveaux habitants de la région). +4,5% +4,% +3,5% +3,% +2,5% +2,% +1,5% +1,% +,5% +,% Évolution de la masse salariale sur 12 mois dans les grandes métropoles (fin T3 216) +2,5% +3,5% +4,% +1,6% +3,6% +3,3% La région signe une bonne fin de saison touristique : la fréquentation hôtelière progresse de +1,1% vs T3 215, à l inverse de la tendance nationale (-4,1% sur la même période). L Occitanie est la première région pour la fréquentation touristique de plein air. La fréquentation des campings a fortement progressé (+3,7% vs T3 215), après deux saisons en demi-teinte (-,4% en 215 et -5,4% en 214). Et cette reprise de la fréquentation des hébergements de plein air se fait en partie grâce à une demande étrangère dynamique (nuitées en hausse de +9,% vs T3 215 après -4,1% en 215). Sur l ensemble de la saison touristique (mai septembre), 24,4 millions de nuitées ont été comptabilisé dans les campings de la région (source : Insee). En revanche, les Autres hébergements touristiques affichent une baisse des fréquentations (-3,8% vs T3 215) malgré la stabilisation de la demande domestique (+,1% vs T3 215 / -24,3% pour les nuitées étrangères). Dans l ensemble, la progression de l activité touristique s est faite ressentir principalement sur le littoral (hausse des nuitées en juillet et septembre / Insee). Nombre de nuitées et évolution au T3 en Occitanie par type d'hébergement +6,% +4,% +2,% +,% -2,% -4,% -6,% -8,% +3,7% +1,1% -3,8% 33 32 5 32 31 5 31 3 5 Hôtels Campings Autres hébergements touristiques Nombre totales de nuitées (échelle de droite) Le taux de chômage de la région (bien qu en baisse de -,6 points par rapport au T3 215) reste supérieur de 2 points la moyenne nationale (11,7% pour l Occitanie / 9,7% en moyenne nationale, source : Insee). L Occitanie est la seconde région où le taux de chômage est le plus élevé au T3 (après les Hauts-de-France). Les territoires de l ancienne région Languedoc- Roussillon semblent les plus touchés par ce fléau. La zone d emploi d Agde-Pézenas (34) plafonne (17,9% de chômeurs au T3 216), et les villes de Perpignan (66), Narbonne (11) et Béziers (34) suivent de près (respectivement 15,6%, 15,1% et 14,7%). Toutefois, les effectifs salariés sont en hausse à Narbonne et Béziers (respectivement +1,2% et +1,1% sur 12 mois). Le taux de chômage reste élevé à Montpellier (34), malgré la bonne dynamique des créations d emploi sur le territoire (effectifs salariés en hausse de +2,3% sur 12 mois fin T3 216). La métropole toulousaine affiche un taux de chômage proche de la moyenne nationale (9,9% au T3 216).

Industrie Construction Commerce et réparation automobile Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et dassurance Activités immobilières Soutien aux entreprises Pays de la Loire Un trimestre sauvé par le tertiaire La région stabilise ses effectifs au troisième trimestre, grâce à la bonne tenue de l emploi en Loire-Atlantique. Le bilan de la saison touristique est plutôt bon, et les défaillances d entreprises sont en net repli dans la plupart des secteurs. Les effectifs salariés des Pays de la Loire se stabilisent au troisième trimestre (+,% vs T2 216). Les embauches dans les Autres services (+,4% vs T2 216) compensent le repli de l hôtellerie restauration en fin de saison touristique (-1,9% vs T2). La Loire- Atlantique reste performante : c est le seul département qui crée des emplois (+,5% vs T2 216 / +1 92 postes). Et Nantes (44) concentre la majorité de ces créations de postes (+1 825 salariés au T3). C est d ailleurs la métropole la plus attractive ces 12 derniers mois, avec des effectifs en hausse de +2,6%, suivi de près par Bordeaux (+2,5%), Toulouse et Montpellier (+2,4% pour chacune). La région Pays de la Loire est l une des plus dynamiques en matière de créations d emploi sur les 12 derniers mois (+1,5% / +14 68 postes vs T3 215). Cette tendance devrait perdurer en fin d année : les déclarations d embauche de plus d un mois sont en hausse de +11,1% sur 12 mois (contre +6,6% en moyenne nationale, source : Acoss). 44 +2,6% 85 +1,3% 53 -,2% 49 +,8% 72 +,3% Moyenne nationale : +,9% Moyenne régionale : +1,5% Évolution de l emploi salarié sur 12 mois fin T3 216 La région signe une bonne saison estivale : les nuitées sont en hausse de +5,3% vs T3 215, alors qu elles sont en repli au niveau national (-4,1% sur la même période). Cette hausse des nuitées dans l hôtellerie provient d une demande française plus importante (+6,7% vs T3 215), alors que la fréquentation étrangère se contracte légèrement (-1,5%) après une excellente saison en 215. Selon le baromètre touristique de l Agence régionale Pays de la Loire, 44% des professionnels du secteur jugent la fréquentation estivale stable par rapport à celle de l été 215 (pour les mois de juillet et août), et 22% d entre eux observent une fréquentation supérieure à l an passé. La Loire-Atlantique a profité des retombées du Voyage à Nantes, son évènement touristique et culturel qui anime la ville durant les mois de juillet et août. En revanche, les restaurateurs de la région signent un bilan de saison plutôt mitigé : 55% d entre eux font état d une baisse de la clientèle par rapport à l été 215. D après le bilan de saison touristique de l Insee, la fréquentation dans les hébergements collectifs (hôtels, campings et autres hébergements collectifs) a connu une baisse -4,5% vs 215 en Vendée et s est stabilisé en Loire- Atlantique (-,3% vs 215 / de mai à septembre). La Vendée souffre d un fort repli des nuitées dans les Autres hébergements touristiques (-18,2%), alors que les nuitées hôtelières progressent +6,4%. Les défaillances d entreprises marquent une forte baisse sur les 12 derniers mois en Pays de la Loire (-13,2% / -5,5% en moyenne nationale). Ce repli des défaillances est particulièrement marqué dans l industrie (-25,5% sur 12 mois) et dans la construction (-22,6%). Dans le tertiaire, l hôtellerie restauration affiche un repli des défaillances pour le second trimestre consécutif (-14,3% fin T3 216) après trois ans de hausse. Les défaillances dans les activités financières et d assurance et dans les activités immobilières se tassent (respectivement -11,9% et -13,7% sur 12 mois fin T3 216) après une forte progression (respectivement +23,3% et +23,7% fin T2 216). En revanche, les entreprises du secteur de la logistique sont plus nombreuse à déposer le bilan (+3,8% sur 12 mois), et les défaillances dans les activités de soutien aux entreprises se stabilisent (+,%). Défaillances d'entreprises par secteur d'activité dans les Pays de la Loire +1,% +5,% +,% -5,% -1,% -15,% -2,% -25,% -3,% -25,5% -22,6% -13,2% +3,8% -14,3% -5,8% -11,9% -13,7% +,% Evol. % 12 mois des défaillances d'entreprises moyenne régionale