Bureau d audiences publiques sur l environnement 575, rue Saint-Amable, bureau 2.10 Québec (Québec) G1R 6A6 Téléphone :

Documents pareils
RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

Politique de gestion documentaire

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

Avoir accès à la justice ou s exposer à l endettement

COMMISSION D ACCÈS À L INFORMATION

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

ISO/CEI Technologies de l information Techniques de sécurité Systèmes de management de la sécurité de l information Exigences

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Annexe VI au Protocole au Traité sur l Antarctique relatif à la protection de l environnement

Conférence de presse ACA 25 mars 2014

NOTE DE POSITIONNEMENT EGF.BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT

Régime enregistré d épargne-études (REEE) Le REEE, un jeu d enfant

Sondage de référence 2005 sur la satisfaction des clients du CRSH

DIVISION DE CAEN Hérouville-Saint-Clair, le 15 octobre 2013

Incitants fiscaux à l épargne et piste d amélioration

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Thème de la journée de consultation : Loyauté dans l environnement numérique Junior ESSEC 09/01/2015

Commentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

CONDITIONS PARTICULIÈRES

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment?

Apports de l économie sociale et solidaire en contexte de pénurie et de précarité; examen du cas Centrafrique

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

Qu est-ce qu un avis éthique pour le Comité d éthique de santé publique? sa structure, sa portée

ZONE TERRITORIALE EMPLOI FORMATION GRAND LYON CENTRE & NORD. Bureau du CST 16 octobre 2014

PLAN D EFFICACITÉ ÉLECTRIQUE 2014/ /17

Gestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) , poste 419

ANALYSE GLOBALE DES PROGRAMMES DE LA SHQ. SQEP 18 novembre 2011

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

Document d accompagnement pour le référentiel national du C2i niveau 2 Métiers de l environnement et de l aménagement durables

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Guide No.2 de la Recommandation Rec (2009).. du Comité des Ministres aux États membres sur la démocratie électronique

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

Conduire les entretiens annuels d évaluation

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

Politique de gestion documentaire

JUNIOR ESSEC CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE. Compte-rendu de l atelier 5 : Souveraineté numérique

FORMULAIRE DE POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (F.P.Q.)

Déploiement du Système d Information de Gestion- Etats des lieux et Perspectives

Faculté des sciences de l administration Automne 2005

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Crédit : Comment vous êtes coté

RECOURS COLLECTIFS - LA COMPÉTENCE RATIONE MATERIAE : UNE QUESTION PRÉLIMINAIRE

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

Définir et consolider son projet associatif

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Déclaration de services aux citoyens

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV

Une galaxie près de chacun de nous

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

Gestion électronique des procurations

Évaluation du processus de gestion participative du projet de développement d'une approche d'aménagement écosystémique dans la réserve faunique des

Annexe A de la norme 110

Régime d assurance collective conçu exclusivement à l intention des membres. En vigueur au 1 er mai 2015

Bibliothèque Gabrielle-Roy 21 septembre 2013

LA CONDUITE D UNE MISSION D AUDIT INTERNE

Les services de l administration en ligne

GROUPE DE CONFIANCE protection de la personnalité MEDIATION INFORMATIONS

Modernisation des programmes d aides techniques du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Le mardi 25 mai à 19 heures Présentation de la problématique, actions mises en place, ce que vous pouvez faire et période de questions.

Le WACC est-il le coût du capital?

AVERTISSEMENT CONCERNANT LA NORME 20 EN MATIÈRE D ÉVALUATION MUNICIPALE

MIGS14 EXPO ZONE CONTRAT PALAIS DES CONGRES DE MONTRÉAL 10 & 11 NOVEMBRE 2014

Résumé du projet de loi n 43 visant à modifier la Loi sur les mines

entourer les catégories E q u i p e m e n t c o n c e r n é Lieu d'implantation : Charge initiale : Kg

Logiciel de capture et de gestion des flux de documents MOINS DE PAPIER, PLUS D EFFICACITÉ.

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE

La solution à vos mesures de pression

RElATIONS publiques ENGAGÉES ATÉGIE OR STR NEST

Partie 1 : Évaluer le marché

T : F : info@cms-bfl.com Neuilly-sur-Seine, le 14 décembre 2011

Consultation de la CNIL. Relative au droit à l oubli numérique. Contribution du MEDEF

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

POLITIQUE INTERCULTURELLE

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Assurances collectives

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel

Réaliser la fiche de lecture du document distribué en suivant les différentes étapes de la méthodologie (consulter le support du TD!

Transfert du patrimoine de l entreprise avec retrait en espèces :

RAPPORT DE STAGE NUMERIQUE : Aide-mémoire PREPARATION DU RAPPORT AU COURS DU STAGE

L ARCHIVAGE LEGAL : CE QU IL FAUT SAVOIR

Notes de recherche de l

Efficacité des Modules Maintenance dans les ERP.

d évaluation Objectifs Processus d élaboration

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise

Alarme anti-intrusion

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

Bilan des réalisations 2014 à l égard des personnes handicapées

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Le compte épargne temps

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

La Régie des rentes du Québec

COMMISSION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 19-VII-2006 C(2006)3217 final

Transcription:

Guide pour la considération des principes de développement durable dans les travaux des commissions d enquête du Bureau d audiences publiques sur l environnement Avis au lecteur : Ce Guide est un aide mémoire et sert de référence aux commissions d enquête du BAPE. Il ne doit pas être vu comme une contrainte à l analyse. Avec l adoption de la Loi sur le développement durable du Québec, le guide constitue une évolution logique de la prise en considération des dimensions fondamentales du développement durable par les commissions d enquête depuis la création du BAPE, à savoir l utilisation d une notion large de l environnement retenue et inscrite d entrée de jeu dans chacun des rapports du BAPE. 2009-09-01 BAPE

Bureau d audiences publiques sur l environnement 575, rue Saint-Amable, bureau 2.10 Québec (Québec) G1R 6A6 Téléphone : 418 643-7447

BAPE Guide pour la considération des principes de développement durable Le présent guide est une adaptation pour les travaux des commissions d enquête du BAPE de la version pilote de juin 2007 du Guide pour la prise en compte des principes de développement durable du Ministère du Développement durable, de l Environnement et des Parcs, ci-après nommé le Guide du MDDEP. L adaptation est aussi inspirée du Document de réflexion pour une prise en compte des principes de développement durable dans les décisions du Centre québécois de développement durable (mars 2007). Remarques préliminaires La Loi sur le développement durable «a pour objectif d instaurer un nouveau cadre de gestion au sein de l Administration afin que l exercice de ses pouvoirs et de ses responsabilités s inscrive dans la recherche d un développement durable». La Loi s applique à toutes les actions gouvernementales de sorte que l Administration publique doit maintenant prendre en considération les principes de développement durable pour guider ses actions. La finalité du travail des commissions d enquête du BAPE est la production d un rapport visant à éclairer, dans une perspective de développement durable, la réflexion du ministre responsable de l Environnement qui doit faire une recommandation au Conseil des ministres à qui il revient de décider d autoriser un projet, avec ou sans modifications et aux conditions qu il détermine, ou de le refuser. Ainsi, compte tenu de la Loi sur le développement durable et de leur mission, les commissions d enquête se doivent de prendre en considération dans leurs travaux les seize principes de développement durable enchâssés dans la Loi afin d éclairer correctement le Ministre et, plus largement, la prise de décision gouvernementale. À noter que la notion de «considérer» n équivaut pas systématiquement à «respecter» les principes. À ce propos, le Guide du MDDEP signale : «La prise en compte est un processus de réflexion [ ]. Les actions n ont donc pas nécessairement à respecter les principes, mais à les considérer» (p. 6). Autrement dit, les principes constituent des guides et ne doivent pas être considérés comme étant des objectifs à respecter obligatoirement. En outre, tenir compte des principes de développement durable ne doit pas être vu comme une démarche distincte ou parallèle à la démarche usuelle d analyse des commissions d enquête. La démarche de prise en considération des principes doit plutôt y être intégrée. Ainsi, elle ne se substitut pas au jugement des membres de l équipe, au contraire, elle le nourrit et vice versa. De plus, elle ne fournit pas de conclusion automatique ou pouvant être généralisée à toutes les situations, même lorsqu elles sont en apparence similaires. Le présent guide invite les commissions d enquête à entreprendre, dès la phase de préparation du mandat d audience publique, une réflexion systématique sur les seize principes de la Loi sur le développement durable, et non seulement sur ceux qui semblent intuitivement s appliquer à prime abord. De plus, comme la Loi ne suggère aucune hiérarchisation des principes, tous sont donc d une égale importance au départ. 3

Guide pour la considération des principes de développement durable BAPE Cependant, leur importance pourra être relativisée selon le contexte du projet à l examen et ses enjeux en fonction de l analyse de chaque commission d enquête. Il s agit en somme d une démarche de prise en considération proportionnée des principes. La démarche proposée est composée de deux étapes principales, soit celle du cadrage, qui prend la forme d une réflexion à faire sur les liens entre le projet à l étude et les seize principes de développement durable, et l étape de la bonification, consistant à proposer des mesures pour que le projet s inscrive davantage dans une perspective de développement durable, s il y a lieu. Cette démarche sera également enrichie grâce à la participation du public. Le cadrage Le cadrage consiste à prendre connaissance des principes, à examiner le contexte d insertion du projet et à déterminer et qualifier les liens éventuels entre chaque principe et le projet. L exercice devrait être réalisé dès la période de préparation du mandat pour qu à la 1 ère partie de l audience publique, la commission d enquête puisse adresser les questions et demander les compléments d information nécessaires à son analyse au promoteur et aux personnes-ressources. Le cadrage étant réalisé dès le début de la préparation du mandat, il s appuiera sur un portrait préliminaire de la situation. Davantage de connaissances sont à acquérir au fil du déroulement du mandat d enquête et d audience publique et la contribution des citoyens demeure à venir 1. Cet exercice devrait néanmoins permettre de mieux dégager et structurer les enjeux du projet, de même qu enrichir le questionnement de la commission d enquête lors de la 1 ère partie d audience publique. Il pourra également faciliter l élaboration de la table des matières. De même, il pourra aider à l élaboration du questionnement pour la 2 e partie. Pour que le processus de réflexion porte fruit, il est proposé que les membres de l équipe de la commission d enquête fassent d abord individuellement l exercice de cadrage. Puis, lors d une période d échanges réservée à cette fin, leurs réflexions pourront être mises en commun. Pour effectuer le cadrage, une grille normalisée 2 est proposée en complément du présent guide. À cette étape, les cases de la grille dédiées aux éléments «Contexte d insertion du projet», «Liens projet-principe» et «Appréciation des liens» sont remplies, tel qu expliqué ci-après. 1 C est la raison pour laquelle il sera important de réviser le cadrage ultérieurement. 2 Les grilles proposées dans le guide du MDDEP ont été jumelées en une seule et adaptées pour les travaux des commissions du BAPE. 4

Le contexte d insertion du projet D entrée de jeu et dans la mesure du possible, le contexte d insertion du projet est présenté succinctement sous les angles environnemental, social et économique. La qualification du milieu se fait alors au meilleur des connaissances disponibles et avec des termes simples (par exemple, «positif», «négatif») et généraux (par exemple, «milieu naturel fortement perturbé», «contexte économique défavorable»). Il est important de garder en tête le contexte particulier d insertion du projet puisque la durabilité 3 absolue n existe pas en soi, mais est à mettre en relation avec le contexte 4. Globalement, le jugement à porter sur les impacts du projet sous l angle du développement durable requiert de connaître a priori les forces et les faiblesses du contexte général d insertion, indépendamment du projet. Les liens entre le projet et les principes Par la suite, les liens entre chaque principe et les enjeux du projet sont décrits. Cela revient à repérer les enjeux du projet qui sont interpellés par chaque principe. À l étape de la préparation du mandat, cela peut simplement être fait à l aide de mots-clés. La description des liens entre le projet et chaque principe évoluera ensuite et deviendra plus complète grâce à l information obtenue en audience publique et au fil de l analyse de la commission d enquête. Certains principes pourraient s avérer inapplicables ou peu pertinents, auquel cas la mention «sans objet» peut être inscrite. L important est de se questionner sur chaque principe pour s assurer de ne rien omettre. En outre, pour mieux décrire les liens, il est judicieux de considérer les échelles spatiale et temporelle des impacts du projet au regard des principes de développement durable. Par exemple, un projet peut entraîner à la fois des répercussions économiques positives sur le plan régional et négatives pour le milieu local. De même, l évaluation d un projet sera différente si les effets appréhendés dans le temps sont réversibles ou irréversibles. Par ailleurs, il est possible que certains enjeux puissent être mis en lien avec plus d un principe. Dans ce cas, l analyse pourra mettre l accent sur le principe ayant le lien le plus évident avec le projet mais les autres liens pourront contribuer à solidifier les orientations de la commission d enquête au regard d un enjeu en ajoutant des angles d analyse supplémentaires. 3 Caractère de ce qui est cohérent avec un développement durable (Guide du MDDEP, p. 6). 4 À ce propos, le Guide du MDDEP souligne que «la durabilité doit être envisagée de manière relative plutôt qu absolue, c est-à-dire en fonction du contexte dans lequel une action ou un projet est considéré» (p. 6). Ainsi, les critères de durabilité peuvent différer selon le contexte, la collectivité touchée, le territoire visé, etc. 5

L appréciation des liens Enfin, une appréciation de chaque lien est proposée pour chaque principe. Les qualificatifs suggérés sont «Effet négatif élevé», «Effet négatif moyen», «Effet négatif faible», «Effet neutre ou non applicable», «Effet positif faible», «Effet positif moyen» et «Effet positif élevé». Cette qualification est convertie en graphique qui donne une illustration générale des cotes d appréciation qui auront été attribuées. Ce graphique, qui se trouve sur la 2 e feuille de calcul de la grille, ne peut pas être interprété comme étant un portrait du projet comme tel : il reflète plutôt la perception globale que l évaluateur en a. La résultante est une image qui peut être utile pour cibler rapidement les aspects du projet les plus faibles et sur lesquels il y aura lieu de mettre l accent durant l enquête. La révision du cadrage Entre les deux parties d audience publique ou tôt après la 2 e partie, il est proposé de réviser lors d une réunion d équipe ce qui a été fait à l étape du cadrage du projet, à la lumière de l information cumulée jusqu ici. À ce moment, le contenu de la grille est enrichi, les mots-clés étant alors remplacés par des descriptions plus élaborées du contexte d insertion et des liens entre le projet et chaque principe de développement durable, lesquels commentaires pourront servir à alimenter le texte du rapport subséquemment. De même, les cotes d appréciation sont revues. La bonification Au retour de la 2 e partie, des pistes de bonification du projet pour chaque principe sont discutées, puis inscrites dans les cases prévues à cet égard dans la grille. Ces pistes pourront faire l objet d une analyse détaillée par la commission d enquête et l aider à orienter ses avis. Il s agit à cette étape de déterminer des mesures à mettre en place pour que le projet s inscrive davantage dans l esprit des principes de développement durable. Il n est pas toujours possible de déterminer des pistes de bonification applicables en lien avec certains principes sur lesquels le projet aurait des effets négatifs. Dans une telle situation, la commission d enquête peut être amenée à émettre un avis globalement défavorable à propos du projet à l examen. Par ailleurs, certains projets requerront peu ou pas de bonification parce que leurs concepteurs auront considéré les principes de développement durable tôt dans le processus d élaboration des projets. Peu importe les orientations prises par les commissions d enquête, l exercice de réflexion et d analyse doit être réalisé dans l optique où la réalisation du mandat d enquête et d audience publique doit procurer une valeur ajoutée au processus décisionnel gouvernemental. Il importe donc, au fil des lectures de versions du rapport, de s assurer que les pistes de bonification pertinentes soient inclues, avec l objectif d apporter une plus-value. 6

Grille de cadrage et de bonification du projet en fonction des principes de développement durable Pour remplir cette grille, veuillez vous reférer aux explications du Guide pour la considération des principes de développement durable dans les travaux des commissions d enquête du BAPE. Principe a) Santé et qualité de vie b) Équité et solidarité sociales c) Protection de l'environnement d) Efficacité économique e) Participation et engagement f) Accès au savoir g) Subsidiarité h) Partenariat et coopération intergouvernementale i) Prévention j) Précaution k) Protection du patrimoine culturel l) Préservation de la biodiversité m) Respect de la capacité de support des écosystèmes n) Production et consommation responsables o) Pollueur payeur p) Internalisation des coûts Liens projet-principe Environnement Société Économie Appréciation des liens Contexte d'insertion du projet Pistes de bonification du projet DOCUMENT DE TRAVAIL

Effet négatif élevé a) Santé et qu 0 Effet négatif moyen b) Équité et so 0 Effet négatif faible c) Protection d 0 Effet neutre ou non applicab d) Efficacité é 0 Effet positif faible e) Participatio 0 Effet positif moyen f) a) Accès Santé au et saqualité de vie0 Effet positif élevé g) Subsidiarité 0 b) Équité et solidarité sociales h) Partenariat 0 c) Protection i) Prévention de l'environnement0 j) Précaution 0 k) d) Protection Efficacité déconomique0 l) Préservation 0 e) Participation et engagement m) Respect de 0 n) Production f) Accès au savoir0 o) Pollueur pa 0 p) Internalisat g) Subsidiarité0 h) Partenariat et coopération intergouvernementale i) Prévention j) Précaution k) Protection du patrimoine culturel l) Préservation de la biodiversité m) Respect de la capacité de support des écosystèmes n) Production et consommation responsables o) Pollueur payeur p) Internalisation des coûts Visualisation des liens entre le projet et les principes de développement durable Effet négatif élevé Effet négatif moyen Effet négatif faible Effet neutre ou non applicable Effet positif faible Effet positif moyen Effet positif élevé [Nom du projet] DOCUMENT DE TRAVAIL 1/1