AgriDOC 3597569 Renforcer la collaboration pour la recherche sur les coopératives : rapport de synthèse Juin 2012
Table des matières Résumé.... 3 Contexte.. 4 Méthode et analyse.... 4 Constatations de la recherche.. 6 Créer un réseau en ligne..... 8 Aperçu de la gouvernance du réseau... 10 Leçons clés 12 Prochaines étapes.. 13 Page 2
Résumé De 2010 à 2012, le Secrétariat rural et aux coopératives, en partenariat avec l Association des coopératives du Canada (ACC) et le Conseil canadien de la coopération et de la mutualité (CCCM), a chargé, dans le cadre d un processus de consultation, la communauté canadienne de recherche sur les coopératives d établir le programme de la recherche sur les coopératives pour les années à venir. Le projet s appuie sur le rapport de 2009 intitulé Construisons un programme de recherche sur les coopératives : Recherche, stratégie et mesures, lequel a été préparé par les mêmes partenaires. Un Comité directeur formé de spécialistes et de chercheurs universitaires s est appuyé sur les conclusions du rapport de 2009 pour mobiliser plus de 100 membres de la communauté de recherche sur les coopératives dans le cadre du projet de 2010-2012. Ce projet a permis l établissement du Réseau canadien de recherche sur les coopératives, portail en ligne qui héberge une vaste bibliothèque de recherches sur les coopératives, des profils de chercheurs, des renseignements sur les actualités et les événements, des idées de recherche et plusieurs espaces de médias sociaux connexes pour favoriser la collaboration. Page 3
Contexte Le présent rapport s inscrit dans la seconde phase d une enquête et d un processus de consultation pancanadiens qui explorent : 1) les priorités de recherche sur les coopératives; et 2) des méthodes pour resserrer les liens entre les membres de la communauté de recherche sur les coopératives. Le projet, qui a été financé par le Secrétariat rural et aux coopératives, a été mené en partenariat avec l Association des coopératives du Canada (ACC) et le Conseil canadien de la coopération et de la mutualité (CCCM). Il a été entrepris pour faire suite au projet de programme de recherche sur les coopératives dans le cadre duquel les trois partenaires énumérés ci-dessus ont élaboré le rapport Construisons un programme de recherche sur les coopératives : Recherche, stratégie et mesures (mai 2009) (accessible à l adresse suivante : www.coopscanada.coop/public_html/assets/firefly/files/files/pdfs/research/research_agenda.pdf). Le Comité directeur qui a dirigé cette phase (2010-2012) était composé de John Anderson (Association des coopératives du Canada), Marie-Joëlle Brassard (Conseil québécois de la coopération et de la mutualité), Denyse Guy (Ontario Co-operative Association), Lou Hammond Ketilson (Université de la Saskatchewan), André Leclerc (Université de Moncton), ainsi que Fiona Duguid et Anne-Marie McInnis (Secrétariat rural et aux coopératives). Le présent rapport ne porte que sur les constatations relatives à la collaboration dans la communauté de recherche sur les coopératives. Pour de plus amples renseignements sur les constatations ayant trait aux priorités de recherche sur les coopératives, veuillez consulter le rapport intitulé Rapport de synthèse sur les priorités de recherche sur les coopératives, accessible à l adresse suivante : s.coop/research. Au nombre des constatations clés découlant du rapport de mai 2009, on compte la nécessité d établir un réseau en ligne de recherche sur les coopératives qui permettrait de renforcer un programme de recherche commun. Pour déterminer le degré d intérêt, des recherches par sondage ont été menées et des réunions et des webinaires ont été tenus pendant 2010-2011 pour recueillir la rétroaction des universitaires et des spécialistes sur la création d un réseau en ligne. Ce volet du projet a entraîné l établissement du Réseau canadien de recherche sur les coopératives (RCRC)/ Canadian Co-operative Research Network (CCRN) (s.coop/research), qui est parfois officieusement appelé le portail en ligne de recherche sur les coopératives. Ces activités constituent le fondement pour obtenir davantage de commentaires du secteur et de la communauté de recherche sur les orientations actuelles et futures pour la recherche sur les coopératives. On invite tous les particuliers et organismes canadiens intéressés à prendre part à ce dialogue continu et à devenir des partenaires du réseau. Page 4
Méthode et analyse Les résultats présentés ci-dessous s appuient sur les constatations d une enquête menée par l ACC, le CCCM et des consultants, sous la direction du Comité directeur, ainsi que sur des discussions tenues dans le cadre d une rencontre d experts organisée par l ACC et le CCCM le 1 er juin 2011 à Fredericton (Nouveau-Brunswick) et intitulée Construisons un programme de recherche sur les coopératives (à la séance conjointe de l Association canadienne pour les études sur la coopération et de l Association de recherche sur les organismes sans but lucratif et l économie sociale). Les résultats figurant dans le présent rapport découlent également de consultations en personne auprès de membres de centres et de groupes de recherche et par l entremise de webinaires publics. L enquête mise à jour a tout d abord été menée à la mi-novembre 2010, et les questionnaires ont été recueillis jusqu au mois d août 2011. On a effectué une vaste promotion de l enquête dans les réseaux de spécialistes et de chercheurs suivants : Co-operative News Briefs de l ACC Bulletin électronique du CCCM Site Web du Réseau de recherche pour mesurer la différence coopérative Réseau de l'association canadienne pour les études sur la coopération (ACEC) Voici la répartition des 49 enquêtes effectuées : Dix-neuf répondants francophones Trente répondants anglophones Vingt-huit universitaires/professeurs Dix-neuf représentants sectoriels Deux représentants du gouvernement Il est important de noter que certains universitaires ont rempli le questionnaire au nom de leur centre de recherche, ce qui signifie que le présent rapport englobe les travaux et la vision de plusieurs autres personnes. Par exemple, en ce qui concerne le Centre pour l étude des coopératives de l Université de la Saskatchewan, dix chercheurs ont travaillé ensemble pour répondre au sondage. Deux webinaires (un en français et l autre en anglais) ont été organisés à l automne 2011 pour recueillir la rétroaction de la communauté de recherche sur les coopératives sur l établissement d un réseau en ligne de recherche sur les coopératives, auxquels ont participé 50 personnes. Des approches d analyse Page 5
textuelle ont été utilisées pour grouper les commentaires et les réponses qualitatives sous des thèmes communs. Constatations de la recherche La présente section donne un aperçu des commentaires qualitatifs formulés par les répondants dans le cadre des enquêtes et des consultations menées par les partenaires du projet relativement à la nécessité d entretenir une communication et un réseautage efficaces dans la communauté de recherche sur les coopératives. Impression générale Une minorité de répondants étaient satisfaits à l égard du degré actuel de communication dans la communauté de recherche sur les coopératives; voici les ressources utiles qu ils ont mentionnées : la conférence annuelle organisée par l'association canadienne pour les études sur la coopération (ACEC) et les bulletins sur les coopératives de plusieurs associations différentes. Ils considéraient également que l accessibilité des ressources de recherche était adéquate en ce qui a trait aux articles évalués par les pairs et publiés. Cependant, il était clair que, même si la majorité des répondants appréciaient les ressources et les réseaux de communication existants, ils considéraient tout de même qu il y avait place à l amélioration. Au nombre des suggestions, on compte l élaboration d un inventaire de recherches central où les renseignements pourraient être échangés plus facilement. Les répondants ont également reconnu qu il était nécessaire de tirer profit des progrès technologiques pour échanger les renseignements. Globalement, les répondants soutiennent positivement l initiative de réseau en ligne; parmi les nombreux avantages mentionnés, il y a l amélioration du réseautage et la facilité d accès au matériel et aux ressources. La rétroaction a également révélé le potentiel des outils électroniques pour tenir un dialogue sur un programme stratégique de recherche sur les coopératives. À la lumière des réponses, les stratégies clés pour améliorer la communication comprenaient, entre autres, la création d un espace centralisé où les recherches seraient entreposées et pourraient être régulièrement mises à jour, où les universités et le secteur des coopératives pourraient davantage collaborer à l échelle régionale et où les chercheurs pourraient afficher des idées de recherche. Moyens de communication Voici quelques réponses au sujet des solutions permettant d élaborer efficacement une nouvelle stratégie pour resserrer les liens dans la communauté de recherche sur les coopératives : Bulletins électroniques et courriels les bulletins contiendraient un lien vers un site Web central dans lequel les recherches actuelles et passées pourraient être soulignées, et des liens seraient fournis. Les bulletins électroniques pourraient aussi offrir une forme de questions/réponses par voie électronique permettant aux lecteurs de communiquer Page 6
directement avec l auteur de la recherche présentée. Un répondant était d avis qu un horaire d envoi trimestriel serait adéquat. Événements en personne voici quelques suggestions : tenue de réunions occasionnelles, d ateliers, de conférences, de séminaires annuels, de discussions en table ronde, etc. Il est important de reconnaître la nécessité d établir des liens dans les réseaux existants avec les universitaires et les spécialistes, car ces intervenants peuvent être isolés les uns des autres. Site Web les plates-formes Web permettent d échanger des études terminées, de diffuser des connaissances et de stimuler les échanges sur les recherches en cours. Un site Web peut faciliter l accès aux documents. À titre d exemple, mentionnons le portail de recherche en ligne bilingue de l Université Mount Saint-Vincent relativement à son projet de Partenariat sur l économie sociale et la durabilité (Espace économie sociale : http://dc.msvu.ca:8080/xmlui/handle/10587/9). Le portail de recherche en ligne a permis à d autres chercheurs de continuer à avoir accès à la recherche après la fin du projet de l Université, quand le financement a pris fin. Il importe de mentionner que le site Web peut être complémentaire à d autres moyens de communication. D autres suggestions visaient l utilisation de la téléconférence et de sites de réseautage social. Globalement, les répondants privilégiaient une combinaison de réunions en personne et de l utilisation des communications électroniques et des plates-formes Web pour échanger des connaissances, définir les intérêts communs liés à la recherche sur les coopératives et favoriser la prise de mesures. Il faut établir un équilibre entre la valeur de la communication Web normale et l importance des réunions et des conférences en personne. Facteurs de réussite Un certain nombre de points ont été soulevés pendant les processus de consultation, et le Comité directeur en a tenu compte pendant la phase de conception du portail de recherche en ligne. Voici quelques-uns de ces points : Accessibilité pour accroître l accessibilité, le réseau doit être offert dans les deux langues officielles. À titre de principe directeur, il est important d établir un réseau durable et bilingue afin que les chercheurs de partout au pays collaborent pour coordonner et diffuser les recherches et les connaissances sur les coopératives. Afin qu il y ait une meilleure communication entre les chercheurs francophones et anglophones, on a suggéré de traduire les résumés d articles (si les ressources le permettent) ou d utiliser les traducteurs Web, comme Google Translate; ceux-ci sont considérés comme imparfaits, mais ils sont abordables et ils pourraient permettre aux personnes ayant une connaissance pratique des deux langues de parcourir les articles. Cette suggestion allait dans le sens d un commentaire général selon lequel, bien que des ressources (humaines, financières et temporelles) soient nécessaires pour maintenir le portail, le recrutement de bons bénévoles pourrait lui permettre de durer. Page 7
Accessibilité des données en temps opportun il a été mentionné qu on pourrait créer un système dont les données sont automatiquement tirées des sites Web existants les plus pertinents de façon à ce que le réseau puisse obtenir automatiquement des données importantes. Cela concerne également la difficulté de tenir le site à jour au moyen de renseignements actuels. Il est clair que le réseau en ligne est nécessaire; toutefois, en raison de la nature d une communauté en ligne, il faudra que les hôtes du réseau déploient de réels efforts pour favoriser un dialogue significatif plutôt que de simplement afficher des messages à sens unique. Créer un réseau en ligne Le Comité directeur a examiné les commentaires recueillis dans le cadre des enquêtes et la rétroaction découlant des consultations. Une recherche a également été menée pour évaluer les structures existantes pour la recherche sur les coopératives, et le Comité directeur a déterminé que les deux solutions principales pour resserrer les liens dans la communauté de recherche, soit les bulletins et les événements en personne, sont abordées de multiples façons, notamment les suivantes : Centres de recherche universitaires Alliances de recherche universités-communautés Partenariats de recherche Associations de coopératives Association canadienne pour les études sur la coopération Cependant, la recherche et les commentaires ont indiqué qu il y avait un manque de renseignements centralisés donnant aux gens accès à ces bulletins ou événements. La proposition visant à élaborer un portail de recherche en ligne a été retenue comme moyen pour promouvoir les initiatives, les bulletins, et les événements existants et comme ressource centrale pour tout ce qui concerne la recherche sur les coopératives (inventaire des publications, des actualités, des occasions de financement, etc.). On considérait également qu il s agissait de l approche la plus rentable pour élaborer une solution à long terme pour l échange et la collecte de recherches sur les coopératives et nouer des liens avec la communauté de recherche. Par ailleurs, le Comité était d avis qu un réseau en ligne offrirait aux chercheurs et aux spécialistes un espace pour nouer des liens et élaborer des projets en collaboration. Le Comité directeur était d avis qu un portail en ligne bilingue servirait de carrefour central pour ce qui suit : Les actualités, les occasions et les événements liés à la recherche sur les coopératives Page 8
Un inventaire de recherches sur les coopératives facile à consulter Un portail pour les récents documents et rapports issus de conférences Un lieu de rencontre où les chercheurs peuvent collaborer et déterminer les priorités de recherche Un espace interactif où les chercheurs peuvent formuler des commentaires sur le contenu placé en ligne et participer aux discussions Une source d information gratuite et ouverte pour les spécialistes des coopératives et le public Un site central qui aiguille les gens vers d autres sites, centres, ressources et activités de recherche sur les coopératives. Le Comité directeur et les coordonnateurs ont examiné d autres modèles de réseaux en ligne et constaté que le Réseau canadien de recherche rurale (RCRR) avait des objectifs semblables à ce qui était envisagé pour ce réseau, notamment les suivants : Établir des liens entre les spécialistes et les chercheurs universitaires Partager des renseignements sur les événements et les recherches actuelles Mettre en œuvre un site ouvert axé sur le bénévolat Compter sur une structure de gouvernance formée d un ensemble de partenaires intéressés Les responsables du RCRR ont fourni aux coordonnateurs leur modèle de réseau en ligne ainsi que des leçons et des pratiques exemplaires. Ces deux réseaux de recherche entretiennent maintenant une relation en vertu de laquelle ils partagent gratuitement toute nouvelle technologie créée sur leur site Web avec l autre partenaire et aiguillent leurs membres vers le site de l autre lorsqu il y a lieu. Le réseau a été établi au moyen d une combinaison d outils en ligne, notamment les suivants : Une plate-forme Web gratuite Wordpress Google Translate afin que tout le matériel soit accessible en anglais, en français et en espagnol simplement en cliquant sur un bouton La création d une bibliothèque de recherches à l aide de la plate-forme de référence et de bibliothèque en ligne Zotero La création de formulaires en ligne pour la présentation de commentaires, d événements et de renseignements bibliographiques Page 9
L ajout de pages pour les profils de chercheurs Un calendrier d événements Google L offre de fils RSS et d une possibilité de s inscrire à la liste d envoi par courriel afin que les gens puissent recevoir des avis quand du nouveau matériel est ajouté au site Web. Des comptes Facebook et Twitter ont également été créés pour diffuser les actualités. D autres médias sociaux pourraient s ajouter à l avenir. Au fur et à mesure que le site prend de l expansion, il pourrait être nécessaire d ajouter de nouveaux outils, mais la plate-forme Wordpress permettra d effectuer facilement des ajouts. Lorsque davantage d utilisateurs accéderont au site Web, on saura ce qui est nécessaire, et le site continuera d évoluer au fil du temps. Le Réseau canadien de recherche sur les coopératives (RCRC)/Canadian Co-operative Research Network (s.coop/research) a officiellement été lancé en mai 2012. Au moment du lancement, le réseau comportait déjà une bibliothèque de 1 300 publications, des profils de chercheurs et des actualités, et il continue de croître. Le réseau est la copropriété de plusieurs groupes, y compris des centres universitaires, des associations universitaires et des coopératives et des associations de coopératives. Aperçu de la gouvernance du réseau Ce réseau n est pas formellement constitué en personne morale; il s agit plutôt d une association informelle de parties intéressées qui s autogouvernent. Le réseau est formé d utilisateurs, de partenaires, d un Comité de gestion et de bénévoles. Utilisateurs Les utilisateurs sont des personnes qui visitent le site, examinent la bibliographie des recherches, reçoivent des fils RSS ou fournissent du contenu pour le site s il y a lieu. Le site est ouvert et n exige pas de mot de passe pour accéder au calendrier des événements, à la bibliographie, aux nouvelles, aux profils de chercheurs, etc. Cependant, certains utilisateurs peuvent obtenir la permission d afficher du contenu directement sur le site s ils sont une source fiable ayant des nouvelles à communiquer sur la recherche sur les coopératives, des commentaires à formuler ou des sujets de discussion à proposer. Partenaires Tout groupe ou toute personne peut devenir un partenaire dans le réseau. Toutes les organisations membres sont invitées à fournir leur logo, qui sera placé sur le site. Le réseau a été conçu au moyen d une plate-forme ouverte, de sorte que le partenariat dans ce réseau ne coûtera rien dans la première année. Le Comité de gestion aura la tâche de décider s il est nécessaire d établir une structure de cotisations, mais cela n est pas prévu. Les partenaires seront invités à soumettre des recherches, des nouvelles sur la recherche et des profils de chercheurs et à contribuer aux discussions sur le site. Les partenaires aiguilleront les gens vers le site par l entremise notamment de leurs propres sites Web, des médias sociaux et des événements qu ils organisent. Les partenaires peuvent aussi envisager de contribuer au réseau en fournissant un soutien en nature : temps du personnel pour appuyer le site, ligne pour les conférences téléphoniques, etc. Les partenaires seront invités à prendre part à une Page 10
réunion annuelle (probablement par conférence téléphonique) pour participer à l évaluation et à la planification du réseau. Comité de gestion Le Comité de gestion initial sera composé de 5 à 10 représentants d organisations ayant un intérêt dans la recherche sur les coopératives et aussi de membres de l ensemble de la communauté de recherche qui souhaiteraient contribuer au réseau, mais qui ne font pas partie d un groupe de recherche ou d un groupe de spécialistes. Les membres de ce comité seront les champions du réseau et en feront une promotion vigoureuse de différentes manières, y compris par d autres sites Web ou des événements. Le comité se réunira trimestriellement ou plus fréquemment si désiré. Les mandats seront de deux ans et seront échelonnés afin d assurer la préservation de la mémoire institutionnelle au sein de la direction. Le comité déterminera les rôles de direction suivants : Président qui organisera les réunions annuelles du Comité de gestion et présidera ce dernier Vice-président qui appuiera le président pour la coordination des réunions et qui présidera les réunions quand le président est absent Secrétaire qui rédigera les procès-verbaux des réunions et assumera tout autre rôle jugé nécessaire Le comité pourrait également envisager la mise sur pied d un groupe de travail et demander à certains membres d assumer la responsabilité d une tâche précise liée au site Web, y compris contribuer à la discussion, approuver les commentaires formulés par des collaborateurs en ligne sur les articles, afficher les événements et de nouveaux articles de recherche, etc. Survol des responsabilités principales du Comité de gestion Assurer la mise à jour du site Web Mettre en place un processus permettant de continuellement recenser les recherches sur les coopératives et les ajouter à la bibliothèque du réseau (hébergée dans Zotero) Amener la communauté de recherche à prendre part à des processus visant à cerner les priorités de recherche et à promouvoir les partenariats, lorsque possible. S assurer que les dernières nouvelles, demandes de communications et occasions ainsi que les nouveaux événements et autres renseignements pertinents sont ajoutés au site dans les meilleurs délais possible. Mettre en place un système pour amener les membres de la communauté à consulter le site et à prendre part aux discussions et à l assemblée générale annuelle Mettre en place un système pour coordonner la participation des personnes qui contribuent au site, y compris les étudiants et les bénévoles Page 11
Remarque : Pour l instant, le Comité de gestion n aura pas à assurer la gestion financière du réseau puisque ce dernier ne percevra pas de cotisations et n effectuera pas de transactions financières, mais si cela venait à changer à l avenir, le Comité de gestion devrait également assurer une gestion financière. Bénévoles Le Comité de gestion peut, de temps à autre, recruter des bénévoles pour accomplir diverses tâches, p. ex. ajouter du contenu sur le site, contribuer aux discussions, promouvoir le réseau, traduire des textes, etc. Ressources requises Le réseau est conçu pour être facile à utiliser et à mettre à jour. Il est basé sur le modèle du Réseau canadien de recherche rurale, entièrement bénévole et gratuit. Il faudra de cinq à dix heures par mois en moyenne pour tenir le site à jour, étant entendu que, dans les premiers mois d alimentation du site de même que dans les périodes de pointe (pour les conférences et les événements), davantage de mises à jour seront requises. Ces heures de travail peuvent être directement assurées par les membres du Comité de gestion, par le personnel fourni par des partenaires, par des bénévoles ou par un employé salarié ou contractuel dont le salaire est financé conjointement (quand un financement des partenaires ou des subventions sont disponibles). Partenaires actuels ACC, CCCM, Association canadienne pour les études sur la coopération, Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, Réseau de recherche pour mesurer la différence coopérative (Alliance de recherche universités-communautés), Association for Co-operative Educators, Université de la Saskatchewan, Université Saint Mary s, British Columbia Co-operative Association, Secrétariat rural et aux coopératives (gouvernement du Canada), Centre of Excellence in Accounting and Reporting for Cooperatives, Shannon School of Business (Université du Cap-Breton), Fédération canadienne des coopératives de travail, Alberta Rural Development Network et Coopérative de travail Orion. Leçons clés Le projet de réseau en ligne reçoit beaucoup de soutien et soulève un grand enthousiasme de toutes parts (chercheurs universitaires, étudiants et spécialistes des coopératives). Les participants applaudissent cette initiative qui, selon eux, favorisera une diffusion et un échange accrus de renseignements. Sa pertinence pour l élaboration d un programme de recherche commun est évidente pour les participants, qui admettent clairement sa nécessité. D après les consultations, il semble également que les intervenants soient en faveur d une diversité d approches pour la conception du réseau en ligne. Enfin, les facteurs de réussite mentionnés ont, en résumé, trait à l importance de veiller à ce que le réseau soit bilingue, qu il soit utilisé fréquemment par une multitude d intervenants et qu il comporte des renseignements à jour. Pour assurer la réussite du réseau, il faudra qu un certain nombre de partenaires mobilisés aillent de l avant. Page 12
Prochaines étapes Au fur et à mesure qu évolue ce nouveau carrefour en ligne de recherche sur les coopératives qui a été élaboré dans le cadre de ces consultations soit le Réseau canadien de recherche sur les coopératives (RCRC)/ Canadian Co-operative Research Network, il y aura un espace désigné pour poursuivre le dialogue sur un programme de recherche stratégique profitant à tous les intervenants. Le réseau recense actuellement plus de 1 300 travaux de recherche sur les coopératives et constitue un point de départ pour comprendre où nous en sommes dans la recherche sur les coopératives, permettant ainsi de planifier stratégiquement les prochaines étapes. Afin de maintenir cette vaste bibliothèque de recherches, les partenaires devront présenter leurs nouvelles publications à ajouter. Lorsque les membres de la communauté de recherche publient des recherches ou planifient des événements, ils devraient penser immédiatement au réseau pour promouvoir leurs activités. Les partenaires actuels sont intéressés à élargir le réseau pour augmenter la participation d intervenants internationaux au fil du temps. Le Comité de gestion et tous les partenaires influeront sur l élaboration et l élargissement du réseau, tout au long de 2012 et au-delà. En mai 2012, le Comité de gestion a mis sur pied un groupe de travail de bénévoles provenant d organisations partenaires qui ajoutera hebdomadairement du nouveau contenu sur le site. Le Comité de gestion, en collaboration avec tous les partenaires, devra déployer des efforts pour 1) veiller à ce que le contenu du site Web soit à jour et 2) inviter continuellement de nouveaux membres à participer aux divers aspects du site. Page 13