en m édec ine vétérina ire Christophe Renoult AVPO Hervé Morvan LDA22 Ploufragan 1
La production avicole française Filière chair : - Poulet, - Canard - Gibier Filière œuf de consommation : - Poulette - Pondeuse - Dinde 2
Pratique journalière Appels d éleveurs ou de techniciens Recueil des commémoratifs signes clinique, durée d évolution, âge, proportion, Autopsie Premier diagnostic et mise des premières mesures correctives : en place Zootechniques (Logement, tri des animaux, acidification de l eau de boisson, ) Mesures médicales (Vermifuge, vitamines, aspirine, antibiotiques, ) 3
2 étape : Envoi fréquent d animaux au laboratoire Les analyses laboratoires : PCR Bactériologie + antibiogramme Sérologie Histologie Orientation de la maladie : Virale Bactérienne Métabolique Parasitaire 14.. Novembre 2013 Le recours au laboratoire permet de: Poser le diagnostic définitif. Confirmer la sensibilité du germe ou des germes à un antibiotique. Prescrire l ATB le mieux adapté en fonction de sa diffusion tissulaire et du délai d attente Minimiser écoantibio2017 OIE Paris le coût du traitement 4
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Suivi de l efficacité du traitement et mise en place de mesures préventives Zootechniques et sanitaires: Respect des règles d hygiène et biosécurité (sas, changement de tenues, protection sanitaire de l élevage ) Mesures sanitaires : Séparation des espèces, Élevage en bande unique Médicales : Vaccination ( poulettes : 9 valences) Vermifugation Méthodes alternatives ( phytothérapie, flores de barrière, huiles essentielles,.).. 6
Conclusion Très souvent recours au laboratoire Réalisation d antibiogramme pour mieux cibler notre prescription et minimiser le coût du traitement pour l éleveur Permet de mettre en place des mesures de prévention qui nous permettront d utiliser moins d ATB 7
Rôle du laboratoire Autopsie, examen lésionnel, isolements bactériens 8
Fournir un résultat fiable et rapide : J+2 et plus J+1 JO Bactériologie classique : Tests biochimiques Galerie API Identification + antibiogramme 3) Comparaison à la banque de données Ensemencement 4) identification 1) dépôt sur cible Maldi Tof 5) Antibiogramme présomptif Antibiogramme standard 2) analyse Maldi Tof 9
Encadrement de l antibiogramme vétérinaire RESAPATH : le réseau assure sur la base du volontariat depuis 30 ans la surveillance de l antibiorésistance Son périmètre s est étendu progressivement et regroupe actuellement les animaux de rente, de sport et de compagnie. 64 laboratoires répartis sur l ensemble du territoire y ont participé en 2012 et ont fourni plus de 30.000 résultats d antibiogrammes : 30% bovins, 21% volailles, 16% carnivores, 10% chevaux, 8% porc. 70% des souches sont des E. coli, bactérie ubiquiste et versatile Le RESAPATH anime le réseau, assure la formation et l information des laboratoires, participe au CA-SFM vétérinaire et est un point de jonction avec la santé humaine en particulier en participant à l ONERBA. 10
L antibiogramme vétérinaire Technique préconisée par le RESAPATH : Antibiogramme standard selon la norme AFNOR NF U47-107 Recommandations annuelles du CA-SFM et du CASFM vétérinaire EIL organisé tous les ans par l ANSES Accréditation COFRAC : norme 17025 et programme 116 Les antibiotiques testés sont ceux utilisés en médecine vétérinaire, complétés par ceux utilisés pour détecter certains mécanisme de résistance ( ex : céfoxitine ) Cette liste varie également en fonction des espèces animales. 11
La détermination des diamètres critiques : CA-SFM vétérinaire Sur répartition des diamètres sur un grand nombre de souches «Les seuils proposés sont le résultat de discussion au sein du groupe de travail vétérinaire. Ils sont basés sur l analyse des données issues du programme de surveillance RESAPATH, des données de surveillance monocentrique, des données d études expérimentales réalisées à l Anses et des données fournies par les firmes pharmaceutiques» ( CA-SFM vétérinaire 2008-2011) 12
Détermination des valeurs critiques Apramycine : 11589 tests valeurs fournies par l industriel commercialisant la molécule Amoxicilline : 11589 tests valeurs médicales A p r a m y c in e / E. c o li d e 1 9 9 7 à 2 0 0 3 E. c o li / a m o x ic illin e : 1 9 9 7 à 2 0 0 3 3500 5000 3000 4500 4000 2500 3500 2000 3000 2500 1500 2000 1500 1000 1000 500 500 0 0 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 13
E. Coli en aviculture 2012-2013 Antibiotique nombre % Sensible TMP sulfa : Colistine : Fluméquine : Enrofloxacine : Marbofloxacine : Amoxicilline : Amoxicilline AC : Ceftiofur : Cefoxitine Florfénicol : Tétracycline: Gentamicine : Apramycine : Néomycine 74 % 99,6% 62% 93% 97% 42% 81% 78% 95% 95% 23% 97% 99% 98% NB : données épidémiologiques, certains antibiotiques n étant pas utilisés en aviculture. 14
Surveillance de la résistance de E. coli aux C3G BLSE : synergie C3G / A. clavulanique Céphalosporinase hyperproduite E.coli O1K1 : Céfoxitine réduite AO ENR CN XNL FOX AMC MAR AMX 15
Nombre de Souches E. coli BLSE isolés au LDA22 60 Porc 50 Bovin Aviaire 40 30 20 10 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Orientation favorable depuis 2011 16
Exemple de situation d autres pays Luppi A. ( IZSLER ): Sensibilité 442 souches de E. coli F4 entre 2002 et Enrofloxacine : 85,5 % Marbofloxacine : 94,6 % Fluméquine : 50,9 % Florfénicol : 90,2 % Cefquinome : 96,2 % Gentamicine : 36 % Apramycine : 38,2 % TMP sulfa : 25 % Tétracycline: 2,6 % 2011 LDA22 2011 10,7 % 95 % 39,3 % 95 % 7,1 % 74,4 % 35,7 % 66,7 % 56 % «95 %» 14,3 % 66,7 % 17,9 % 64,1 % 10,7 % 18 % 0% 12,8 % 17