Freins et leviers à la modification des pratiques agricoles dans les systèmes de culture

Documents pareils
Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Une gamme d outils qui s étoffe

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

Désherbage maïs. Synthèse Présentation des essais. Le protocole

Fertiliser le maïs autrement

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE

Contexte : Objectif : Expérimentation :

STRATEGIE AGRONOMIQUE

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

TRANSPORT ET LOGISTIQUE :

Bilan Carbone des interventions viticoles

IV- La formation sur le territoire de la MDEF

TCS, strip-till et semis direct

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Contribution du Système d informationd à la valeur de l entreprisel

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

COMPTE RENDU. Journée semis direct dans le Béarn

Moyens de production. Engrais

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

les outils les enjeux les applications locales Déchets ménagers : maîtrisons les impacts sur l environnement connaître pour agir

A vos cultures

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Mise au point de systèmes de culture innovants par un réseau d agriculteurs et production de ressources pour le conseil 1

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Compte rendu 1 er Séminaire de l Observatoire Numérique Nouvelle Calédonie Lundi 14 Mars 2011 Horaires : 8h 18h Lieu : Hôtel Le Surf à Nouméa

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

Le rôle du conseil agronomique dans la compétitivité du secteur agricole. L exemple de la filière du plant de pomme de terre en Europe

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules

Informations techniques sur la culture de l ananas

Micro-irrigation à Madagascar

GUIDE D UTILISATION DES PRODUITS DE MAÏS

«Tout modèle a ses limites»

Compte bancaire ou assurance vie?

RESOLUTION OIV-VITI GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest

Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes?

SYNERGIE Associés Confidentiel Reproduction interdite sans autorisation préalable Page 1 de 44

Un outil pour l analyse de la contribution des systèmes de culture au développement durable. Jeu complet de fiches critères de MASC 2.

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

L Intelligence Compétitive 2.0 pour le pilotage des projets e-marketing

offre 2014 FortunE 6 FCpi truffle Fonds commun de placement dans l innovation

Bientôt plus d'1 Français sur 10 client d'une banque en ligne.

Business Plan. Belfort 21 décembre Frédéric de Thezy / Laetitia B.

Semis direct: de l essai à la pratique

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

4. Verdissement, une PAC plus verte

Introduction à la méthodologie de la recherche

Changement de campagne

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Le rendez-vous de l innovation La Fintech Juillet 2015

Est-il possible de réduire les coûts des logiciels pour mainframe en limitant les risques?

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES

Semis direct du maïs

Augmenter l impact économique de la recherche :

L ultra mutualisation : un potentiel de gains majeur pour une nouvelle vision des flux de distribution

Les mesures pour relancer la construction de logements

25/02/2013. Le SIBV de la Seiche. Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche

Sage 2013 Tout droit réservé. Société par Actions Simplifiée au capital de euros - Siège social : 10, rue Fructidor Paris cedex 17 -

Guide de la documentation parcellaire

Taillis à courte ou très courte rotation (TTCR) : gestion des pratiques d implantation

Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif :

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

NOTE DE POSITIONNEMENT EGF.BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation)

Le Taillis de saule à Très Courte Rotation Guide des bonnes pratiques agricoles

Le WACC est-il le coût du capital?

Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique

Les clients puissance cube

Mettez vos bénéfices non répartis à l œuvre

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES

Quelques éléments de bibliographie :

assurance collective Assurance médicaments Des solutions intégrées pour une gestion efficace

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

COMMENTAiRES/ DECISIONS

2. Identification de l'organisme de formation : Adresse BP 7

Qu est-ce que l effet de levier?

Power over Ethernet Plus. James Withey Ingénieur R&D senior chez Nexans

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

Vision prospective et obstacles à surmonter pour les assureurs

Comment valoriser votre patrimoine de données?

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy

Activités. Boîte à idées pour remplir la fiche de poste * Direction. Animation d équipe et organisation du travail. Conduite de projets

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Atelier 3 Vers le programme. Notions et définitions Présentation des terrains

Enjeux du développement des TV: panorama général et cas particulier de l entretien

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

La carte d achat, c est quoi ça?

LE PERP retraite et protection

Transcription:

Freins et leviers à la modification des pratiques agricoles dans les systèmes de culture Etienne Pilorgé CETIOM Dans la perspective des évolutions impulsées par la Directive sur les énergies renouvelables en matière de biocarburants, le CETIOM a travaillé la mise au point des couverts associés au colza pour améliorer les performances énergétiques de la culture : il s agissait de sécuriser l implantation du colza sans labour (à moindre consommation d énergie) tout en procurant un apport azoté complémentaire (coût énergétique de l azote). Assez rapidement des effets complémentaires ont pu être espérés sur des aspects phytosanitaires. Après 4 ans de tests, la technique des couverts associés au colza est apparue innovante et prometteuse à plusieurs égards, mais adoptée spontanément par une frange assez réduite d agriculteurs. En 2012, le CETIOM s est posé la question des freins à son adoption, une hypothèse étant que le matériel agricole disponible constituait un frein important. Pour guider le CETIOM dans ses choix de diffusion de la technique, deux rencontres ont été organisées avec un groupe de conseillers et un groupe d agriculteurs de l Indre et du Cher, adoptants convaincus ou non de la technique, afin d identifier les freins à l adoption de la technique et les leviers à mettre en œuvre pour la favoriser. Les deux groupes, complémentaires, ont travaillé en ateliers de réflexion à partir de questions les interpelant dans leur métier de conseiller ou d agriculteur. Ces rencontres ont permis de relativiser l importance du machinisme agricole et d identifier d autres freins de différentes natures : a) au niveau des exploitations, liés au niveau d investissement, à la perception des risques ou des coûts organisationnels et logistiques, et à la maîtrise de la complexité du système d exploitation, b) au niveau des connaissances, de l existence et de la fiabilité des références techniques, c) au niveau de la capacité pour les conseillers à maîtriser la complexité et la diversité des systèmes. Des éléments de motivation ont également été identifiés et hiérarchisés. Il apparaît clairement que les motivations des agriculteurs ne sont pas celles qui ont guidé les initiateurs : la question du bilan énergétique de la culture du colza n est pas déterminante au niveau des exploitations, ni le discours sur les économies d azote. Il est probablement illusoire de vouloir développer une technique complexe à effets multiples sur un avantage particulier. Son adoption large dépend de son intérêt dans des systèmes de production aux besoins divers, et ne répond pas à un besoin unique, et son insertion demande une reconception au moins partielle du système de culture, voire du système d exploitation. La diffusion d une technique innovante complexe et à effets multiples s inscrit dans des itinéraires de changement propres à chaque exploitation, ce qui pose des questions spécifiques à chacun des acteurs impliqués : agriculteurs, conseillers et instituts techniques, et pour tous, celle de nouveaux modes de coordination dans des dynamiques de recherche innovation développement. La démarche mise en œuvre avec le groupe Berry semble reproductible pour évaluer l intérêt et les freins au développement d une nouvelle technique, et identifier le dénominateur commun pour établir les bases d un travail collaboratif. Colloque implantation des cultures, place à l'innovation! - 25 septembre 2014 - Fleury-les-Aubrais 2

C O L L O Q U E Freins et leviers à la modification des pratiques agricoles dans les systèmes de culture Le cas de la technique des couverts associés en colza Etienne Pilorgé - CETIOM 1

C O L L O Q U E Une «démarche innovante» dans un contexte A l origine : nouvelles exigences de la Directive énergies renouvelables Un enjeu : le CETIOM se demande comment améliorer le bilan énergétique de la culture de colza Une piste : supprimer le labour, simplifier le travail du sol mais un défi majeur pour le colza en travail du sol réduit : sécuriser l implantation/des problèmes de structure du sol, désherbage, fertilisation Une idée : intégrée dans des essais systèmes à partir de 2009 : le colza avec couvert associé Un contexte plus complexe : Ecophyto, impasses techniques en rotations courtes (adventices, insectes ), coût des engrais Au bout de 4 ans, une technique de colzas avec couverts associés qui paraît prometteuse sans être complètement validée, et qui commence à diffuser Pourquoi si tôt? Et pourquoi pas plus vite? Quels sont les freins et leviers à l adoption de la technique? 2

Questions : freins et leviers? C O L L O Q U E Une hypothèse : le matériel agricole disponible comme principal frein? Reformulation de la question - L objet = la technique des colzas avec couverts associés (peut se pratiquer en travail du sol simplifié ou non) - Le matériel est-il bien le frein principal? Y en a-t-il d autres? - Quels sont les leviers sur lesquels le CETIOM peut s appuyer pour favoriser l adoption de ces techniques de couverts associés, dès lors que leur utilité est avérée? La méthode : demander aux intéressés - Une journée avec un groupe d agriculteurs de l Indre et du Cher : 10 personnes avec divers niveaux d implication ou de connaissance sur la technique - Une journée avec un groupe de conseillers des différents organismes de développement de l Indre et du Cher - Les groupes sont diversifiés mais pas supposés statistiquement représentatifs - Chaque journée avec 4 ateliers autour de 4 questions 3

Les questions posées C O L L O Q U E Conseillers Que dit-on dans la campagne sur la technique des couverts associés (idées reçues)? Ces idées/opinions vous semblentelles fondées ou non? Agriculteurs Que dit-on dans la campagne sur la technique des couverts associés (idées reçues)? Ces idées/opinions vous semblent - elles fondées ou non? Cette technique des couverts associés vous semble-t-elle porteuse de progrès pour les exploitations de la région? Quels en seraient les bénéfices? Pour mettre en œuvre cette technique, quels sont selon vous les obstacles à surmonter (ou les inconvénients à dépasser) au niveau des exploitations? Faciliter pour conseiller : à votre niveau, aider les agriculteurs à lever ces obstacles vous paraît-il : 1/ facile, 2/ assez facile, 3/ difficile, 4/ très difficile? Quelles sont/quelles seraient vos motivations pour adopter cette technique? Quels sont les freins que vous rencontrez ou redoutez dans la mise en œuvre de cette technique? (précision : freins de tous types, pas exclusivement techniques) Faciliter pour mettre en œuvre : ces freins/ motivations sont-ils (notation) : importants pour le succès de la technique et son adoption? difficiles à surmonter/à atteindre ou pas? Liés aux coûts pour les surmonter/les atteindre? 4

C O L L O Q U E Les bénéfices / motivations par les conseillers & les agriculteurs Efficience / optimisation de l'azote Relance démarche agronomique Fertilité et vie du sol Recherche du potentiel sol Amélioration de la vie du sol (rhizosphère) Baisse des IFT (herbicides, insecticides) Mieux s'adapter aux contraintes environnementales Niveau et régularité du rendement Valorisation des sols argilo-calcaires + semis-direct Diminuer les charges phytos pour être moins dépendants «Ce serait un effet avéré et significatif sur les ravageurs» Fourniture d'azote Complément de concurrence / adventices En cas d'échec, la culture devient un couvert Réduction des coûts de production Image améliorée de l'agriculteur 5

C O L L O Q U E Les obstacles techniques/ freins par les conseillers & les agriculteurs Résistance au changement (Faire) raisonner en termes de système Démontrer le gain économique Maîtrise du désherbage Intégration de la technique/ organisation du chantier (entreprises avec salariés) Réalisation des mélanges pour grandes surfaces Maîtrise du système et risque marge B Désherbage culture associée si parcelle sale Il me manque le matériel pour sécuriser l'implantation (semoir SD / colza) Logistique : semences, anticipation Choix variété la plus adaptée / structure sol Adaptation semoir / mélanges d'espèces Organisation du chantier plus difficile, débit Risque d Aphanomyces en secteur à lentilles Choix du couvert le plus adapté Calcul plus fin dose azote & fractionnement Destruction du couvert en année non gélive Graines indésirables dans mélanges achetés Risques maladies / rotations légumineuses «Pas de références CETIOM / mon système» Regard des autres 6

C O L L O Q U E Importance Priorités de conseil vues par les conseillers Importance x difficulté Fort Faible Facile Difficile Difficulté pour le conseil 7

Priorités vues par les agriculteurs (1) C O L L O Q U E Importance recherche Très important à indispensable Champ de la technique & organisation Peu important à assez secondaire socio Nulle à faible Difficile à très difficile Difficulté 8

Priorités vues par les agriculteurs (2) C O L L O Q U E Importance Très important à indispensable Peu important à assez secondaire Bénéfices Risques diffus «à débourser» Coûts organisationnels Marginal à peu cher Significatif à cher Coût 9

Le bilan de la démarche C O L L O Q U E Idée A0 : travail du sol simplifié Sécuriser l implantation Idée A1 (vu du colza) : 1 technique élémentaire mais complexe : couvert associé de plantes de services essais expert Groupes d agriculteurs Idée A2 (vu des agriculteurs) : gérer le sol pour systèmes durables avec colza : structure, fertilité Idée A3 : systèmes avec colza moins dépendants des phytos Conseiller animateur conception Dynamique Innovation implantation du colza Idée A3 bis : levier de lutte intégrée «améliorer le bilan énergie du colza» Connaissances (bilans énergétiques, agronomie) Chercheurs Interrogations : nouveaux besoins de connaissances Idée B0? etc autres dynamiques d innovation avec couverts associés 10

Innovation? C O L L O Q U E Groupe diffusion Conseil / developpement Groupes de conception («experts») ) Idées / concept Connaissance Du connu à l inconnu Affiner Choisir structurer «R&D» Déduire Optimiser Modéliser Recherche Groupe diffusion Idées/ concept De l inconnu au connu Connaissance Définition progressive d un objet inconnu Construire les connaissances nécessaires à cette définition D après Hatchuel 2003, théorie C-K 11

C O L L O Q U E Conclusions 1 : freins et leviers Les motivations des agriculteurs ne sont pas celles imaginées par les initiateurs Le bilan énergétique du colza va sûrement s améliorer mais les motivations des chefs d exploitation sont ailleurs L aspect équipement a été cité mais ce n est pas le frein majeur L adoption d une technique complexe à effets multiples - Elle dépend de son intérêt dans des systèmes de production aux besoins divers et ne répond pas à un besoin unique - Son insertion demande une reconception au moins partielle du système de culture, voire du système d exploitation Des freins de plusieurs natures - Niveau d investissement, coûts organisationnels, perception du risque - Existence et fiabilité des références techniques - Capacité pour le conseiller à maîtriser la complexité et la diversité des systèmes, et pour l agriculteur à maîtriser la complexité de son système - Idées reçues Des itinéraires de changements innovants (particuliers) plutôt que l adoption (générale) de techniques innovantes 12

C O L L O Q U E Conclusions 2 : dynamiques Des questions pour les agriculteurs - Dans la mesure où il n y a plus de solution technique unique évidente, comment construire un itinéraire de changement dans «mon exploitation»? - Avec quel niveau de risque? (et comment le gérer?) - Avec quelles interactions (autres agriculteurs, conseillers ) et comment les développer? Des questions pour les conseillers - Les effets d une technique complexe dépendant fortement du contexte de mise en œuvre, comment passer du rôle de prescripteur à celui d accompagnateur? - Quel positionnement par rapport à des itinéraires de changement individuel? - Quel positionnement par rapport à des dynamiques innovantes de groupes? Comment les animer? Des questions pour les instituts - Quelle validation pour les résultats des dispositifs systèmes et comment les extrapoler? - Pour passer de la R&D à la recherche-innovation-développement, comment établir des fertilisations croisées entre dispositifs de recherche et dynamiques de groupes? Et pour tous : comment se coordonner (rôles, métiers, institutions)? 13