L : 76 : : : 13,5 : 88 ; : 22 : 72%, : 22%, : 6%. : : + 40,2 C,

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Transcription:

Cas clinique n 1 Une jeune femme de 28 ans, héroïnomane avérée, est hospitalisée pour bilan, en raison d une toux tenace avec expectorations, céphalées rebelles, lésions de la peau, vomissements et diarrhées. Un examen cytologique et microbiologique du LCR est réalisé. Celui ci présente un aspect trouble avec 70 éléments nucléés par mm 3 à prédominance lymphocytaire. Les hémocultures, les cultures du LCR, des expectorations et un prélèvement cutané permettent tous la mise en évidence d éléments ovalaires de 5 à 8 µm de diamètre entourés d une capsule réfringente à l Encre de Chine. La sérologie montre une positivité au VIH-1.

Question 1 : Commenter les résultats cytologiques du LCR Question 2 : Quelle est l étiologie la plus probable de l infection? Quelle technique rapide permet d identifier l agent pathogène en cause? Question 3 : Quels sont les tests qui permettent d identifier avec certitude l agent responsable? Question 4 : Quels sont habituellement les agents anti-infectieux utilisés dans ce type d infection? Comment surveiller l efficacité thérapeutique? Question 5 : Peut on rencontrer cette infection chez d autres patients non-immunologiquement déficients? Question 6 : Quelle est généralement l origine de la contamination? Question 7 : Malgré le traitement antifongique et une clairance du LCR, la patiente souffre toujours de diarrhées liquides, cholériformes et non sanglantes avec 10 à 20 selles par jour. Ces symptômes sont compliqués par une atteinte biliaire avec douleurs invalidantes. Des ookystes sont mis en évidence dans les selles. Quelles étiologie de l infection semble la plus probable? Question 8 : Quel est le traitement le plus fréquemment utilisé dans ce type d infection?

Cas clinique n 2 Un jeune gabonais, lycéen, âgé de 17 ans, est hospitalisé au CHU de Libreville, pour une fièvre à 38 C, évoluant depuis un mois, associée à une toux et à une expectoration jaunâtre striée de sang. Il a été traité par -lactamine sans amélioration. Dans les antécédents récents, on note deux épisodes de diarrhées glairosanglantes, sans fièvre, lors de vacances scolaires dans un village à l intérieur du pays, non traités. A l entrée dans le service, on est en présence d un sujet asthénique, amaigri, présentant une douleur hémithoracique VSH : 76 mm à la première heure. NFS : globules rouges : 4 150 000/mm3, Hb : 13,5 g/dl, VGM : 88 µ3 ; globules blancs : 22 600/mm3, polynucléaires neutrophiles : 72%, éosinophiles : 22%, lymphocytes : 6%. Radiographie pulmonaire de face et de profil : opacité ovalaire Examen parasitologique des selles : oeufs d ankylostomes et de trichocéphales. Le diagnostic d abcès du poumon gauche est porté et le malade mis sous antibiotiques (céfotaxime + amikacine). L évolution est marquée, deux jours après l admission, par l apparition brutale d une hyperthermie à 40,2 C, avec une toux incessante. L examen met en évidence une matité de tout l hémithorax gauche. Echographie abdominale : absence de signe d abcédation hépatique ou splénique. Ponction pleurale exploratrice : liquide purulent de couleur chocolat

Question 1 : Quel est votre diagnostic? Question 2 : Quels examens complémentaires demandez-vous pour confirmer ce diagnostic? Question 3 : Quels traitements allez-vous prescrire? Question 4 : Quelle évolution est attendue?

Cas clinique n 3 Mr X., ingénieur en poste en Afrique Centrale, consulte à l occasion d un voyage en France. Il se plaint d une fatigue chronique, accompagnant un amaigrissement, et plus récemment l apparition de lésions buccales (dépôts blanchâtres). La contamination par le VIH s avère positive.

Question 1 : L examen des lésions buccales révèle une mycose retrouvée également au niveau de l œsophage. Quelle est cette mycose très fréquente dans l infection par le VIH? Quel est l agent responsable le plus probable et quels sont les examens mis en œuvre pour l identifier? Question 2 : Quels sont les médicaments utilisés pour traiter cette mycose? Question 3 : Dans les mois qui suivent, le patient développe une encéphalite. Quel protozoaire peut être impliqué? En vous inspirant du cycle de ce parasite comment pouvez vous expliquer cette encéphalite? Question 4 : Quels sont habituellement les techniques qui permettent de diagnostiquer l agent étiologique responsable de cette encéphalite? Question 5 : Quelle stratégie thérapeutique peut on adopter chez ce patient face à une encéphalite parasitaire? Question 6 : Quel traitement prophylactique proposeriez-vous pour éviter cette encéphalite parasitaire?