Compartiments inférieurs? A, B et C. Compartiments médians? D, E et F. Compartiments supérieurs? G, H, I et J

Documents pareils
CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Chapitre 15 - Champs et forces

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction Production d un champ magnétique

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI?

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Étude et modélisation des étoiles

par Alain Bonnier, D.Sc.

Application à l astrophysique ACTIVITE

METEOROLOGIE CAEA 1990

Thème Le domaine continental et sa dynamique

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

L énergie sous toutes ses formes : définitions

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

PHYSIQUE Discipline fondamentale

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France

L ÉLECTRICITÉ, C EST QUOI?

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars H

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Notice d Utilisation du logiciel Finite Element Method Magnetics version 3.4 auteur: David Meeker

La Géothermie arrive à Bagneux. En 2016, un nouveau réseau de chaleur écologique et économique près de chez vous

8/10/10. Les réactions nucléaires

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Les réseaux de chaleur en Île-de-France Marguerite MUHLHAUS DRIEE/SECV 13/06/2014

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

F = B * I * L. Force en Newtons Induction magnétique en teslas Intensité dans le conducteur en ampères Longueur du conducteur en mètres

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

L ÉNERGIE C EST QUOI?

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

Améliorer Processus de Production et Qualité. Solution MES - LIMS chez Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes

Mesure de la surface spécifique

BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée. Première partie

!!! atome = électriquement neutre. Science et technologie de l'environnement CHAPITRE 5 ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil?

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques

Accélération du vent solaire: revue des modèles exosphériques

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Chauffer l eau avec le soleil Est-ce possible? Première étape :

SSLS116 - Chargement membranaire d une plaque excentrée

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Construisons en aluminium pour les générations futures

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

Rayonnements dans l univers

FILTERS. SYSTEM CARE - Filtres en derivation INFORMATIONS TECHNIQUES CODIFICATION POUR COMMANDE INDICATEUR DE COLMATAGE

Le confort de l eau chaude sanitaire. Gamme complète certifiée ACS pour le traitement de l eau chaude sanitaire

Équivalence masse-énergie

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

Chapitre 10 : Mécanique des fluides

C3. Produire de l électricité

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus

Que nous enseigne la base de données PAE?

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Un accueil de qualité :

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, m 3 kg 1 s 2

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole

Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV)

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Projet SETHER Appel à projets Adrien Patenôtre, POWEO

Production mondiale d énergie

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Description du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle.

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault

SERIE S Technologie Mouvex

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités Définitions Lois de conservation

Contrôle non destructif Magnétoscopie

Électricité. 1 Interaction électrique et modèle de l atome

Interactions des rayonnements avec la matière

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Transcription:

Compartiments inférieurs? A, B et C Compartiments médians? D, E et F Compartiments supérieurs? G, H, I et J

Compartiments inférieurs? Noyau interne, noyau externe, manteau inférieur Compartiments médians? D, E et F Compartiments supérieurs? G, H, I et J Noyau interne

Compartiments inférieurs? Noyau interne, noyau externe, manteau inférieur Compartiments médians? D, E et F Compartiments supérieurs? G, H, I et J Noyau interne

Compartiments inférieurs? Noyau interne, noyau externe, manteau inférieur Compartiments médians? Manteau supérieur, asthénosphère, lithosphère Compartiments supérieurs? G, H, I et J Noyau interne

Compartiments inférieurs? Noyau interne, noyau externe, manteau inférieur Compartiments médians? Manteau supérieur, asthénosphère, lithosphère Compartiments supérieurs? G, H, I et J Noyau interne

Compartiments inférieurs? Noyau interne, noyau externe, manteau inférieur Compartiments médians? Manteau supérieur, asthénosphère, lithosphère Compartiments supérieurs? Croûte océanique, sédiments, croûte continentale, hydrosphère Noyau interne

1) Evolution de la température avec la profondeur Observation : Croûte terrestre : T augmente de 30 C par km. Avec un tel gradient géothermique, quelle serait la température à l interface entre le manteau supérieur et le manteau inférieur (à 660 km de profondeur)? Température à l interface : Ti Température en surface : Ts Profondeur de l interface : zi

1) Evolution de la température avec la profondeur Observation : Croûte terrestre : T augmente de 30 C par km. Avec un tel gradient géothermique, quelle serait la température à l interface entre le manteau supérieur et le manteau inférieur (à 660 km de profondeur)? Température à l interface : Ti Température en surface : Ts Profondeur de l interface : zi Ti= Ts + dt dz zi Avec Ts = 15 C

1) Evolution de la température avec la profondeur Observation : Croûte terrestre : T augmente de 30 C par km. Avec un tel gradient géothermique, quelle serait la température à l interface entre le manteau supérieur et le manteau inférieur (à 660 km de profondeur)? Ti= Ts + dt dz zi 5000 C en surface Ti = 15+30*660 = 19815 C Est-ce plausible? Que se passerait-il si on portait de la péridotite à une telle température? 15000 C en prof

1) Evolution de la température avec la profondeur Ti = 15+30*660 = 19815 C Est-ce plausible? Que se passerait-il si on portait de la péridotite à une telle température? Impossible : La péridotite fondrait et le manteau serait liquide, ce qui n est pas le cas.

2) Comparaison entre conduction et convection

2) Comparaison entre conduction et convection

2) Comparaison entre conduction et convection

2) Comparaison entre conduction et convection

2) Comparaison entre conduction et convection Tracer le profil de température pour chaque boîte Comment évolue la température dans le premier cas? Dans le deuxième? Que dire par rapport à la question 1?

2) Comparaison entre conduction et convection Augmentation linéaire de la température Deux «couches-limite» Tracer le profil de température pour chaque boîte Comment évolue la température dans le premier cas? Dans le deuxième? Que dire par rapport à la question 1?

2) Comparaison entre conduction et convection Que dire par rapport à la question 1? A l intérieur de la Terre, la température n augmente pas régulièrement Schéma de Pierre Thomas Le mode convectif correspond au manteau terrestre

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Mode de transport principal? Atmosphère Hydrosphère Croûte Lithosphère Asthénosphère Manteau inférieur Noyau externe Noyau interne

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Mode de transport principal? Atmosphère Hydrosphère Croûte Lithosphère CONVECTION CONDUCTION Asthénosphère Manteau inférieur Noyau externe Noyau interne CONVECTION CONVECTION CONDUCTION

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Augmentation linéaire de la température Deux «couches-limite» Question : Dans la boîte en convection (à droite), localisez le courant froid et le courant chaud. Quelle zone correspond à un panache de point chaud? à une zone de subduction?

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Augmentation linéaire de la température Deux «couches-limite» Question : Dans la boîte en convection (à droite), localisez le courant froid et le courant chaud. Quelle zone correspond à un panache de point chaud? à une zone de subduction?

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Identifiez les zones qui pourraient correspondre dans le manteau de la Terre ou d autres planètes à un panache de point chaud et à une zone de subduction

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres

2) Comparaison entre conduction et convection : dans les enveloppes terrestres Subduction Point chaud

3) Pourquoi les plaques lithosphériques passent-elles nécessairement en subduction au-delà d un certain âge?

3) Pourquoi les plaques lithosphériques passent-elles nécessairement en subduction au-delà d un certain âge? Réponse : Le refroidissement de la croûte océanique entraine une augmentation de sa densité. Celle-ci finit par être supérieure à celle de l Asthénosphère. Selon le principe d Archimède, le corps le plus dense se trouve en dessous. La croûte océanique plus dense que l Asthénosphère va «couler» par subduction.

3) Pourquoi les plaques lithosphériques passent-elles nécessairement en subduction au-delà d un certain âge? Réponse : Le refroidissement de la croûte océanique entraine une augmentation de sa densité. Celle-ci finit par être supérieure à celle de l Asthénosphère. Selon le principe d Archimède, le corps le plus dense se trouve en dessous. La croûte océanique plus dense que l Asthénosphère va «couler» par subduction.

3) Pourquoi les plaques lithosphériques passent-elles nécessairement en subduction au-delà d un certain âge? Rappel : poussée d Archimède Tout corps plongé dans un fluide subit une force verticale égale au poids de fluide déplacé. Ainsi, si le corps est plus dense, il coule, sinon il flotte.

4) Quelles sont les forces exercées sur la plaque plongeante?

4) Quelles sont les forces exercées sur la plaque plongeante? A f P Le poids P: vertical, orienté vers le bas. La poussée d Archimède A : verticale, orientée vers le haut. Les frottements f: force verticale, opposée au mouvement.

4) Quelles sont les forces exercées sur la plaque plongeante? A f P Ordres de grandeur de h, e, l (longueur frontière plaque)?

4) Quelles sont les forces exercées sur la plaque plongeante? A f P h = 660 km ou 2900 km si l on fait l hypothèse que les plaques s arrêtent à la limite manteau sup-inf ou bien qu elles atteignent le noyau. Les 2 existent probablement. e = 100 km l = 55 000 km ou 60 000 km, environ la même longueur que les dorsales océaniques, un peu moins en réalité.

4) Calculer P et A A f P Le poids P: vertical, orienté vers le bas. La poussée d Archimède A: verticale, orientée vers le haut. Les frottements f: force verticale, opposée au mouvement.

4) Calculer P et A Pour le poids : P = m plaque * g P = ρ PO * V PO * g P = ρ PO * h*e*l* g Application numérique : P =5,16. 10 23 N Pour la poussée d Archimède: A = m manteau déplacé * g A = ρ MA * V PO * g A = ρ MA * h*e*l* g Application numérique : A = 5,07. 10 23 N Attention aux unités!

4) Unité de μ? A partir de la formule fournie pour les frottements, retrouvez l unité de μ. f = 2μ v L N m/s m

4) Unité de μ? A partir de la formule fournie pour les frottements, retrouvez l unité de μ. f = 2μ v L N m/s m Donc la viscosité µ s exprime en N/m 2 s. Ou encore : µ s exprime en Pa s.

4) En faisant l hypothèse qu il y a équilibre des forces, calculez la valeur de la viscosité μ (en repartant de l expression littérale). P = m g P = ρ li V li g A P f A = ρ as V li g f = 2μ v L

4) En faisant l hypothèse qu il y a équilibre des forces, calculez la valeur de la viscosité μ (en repartant de l expression littérale). P-A-F=0 Calcul de μ : Donc ρ PO * h*e*l * g ρ MA * h*e*l * g 2* μ* V plaque *l = 0 donc (ρ PO ρ MA )* h*e*g = 2* μ* V plaque donc μ = (g*h*e( ρ PO ρ MA ))/(2* V plaque )

4) En faisant l hypothèse qu il y a équilibre des forces, calculez la valeur de la viscosité μ (en repartant de l expression littérale). μ = ρ li ρ as h e g 2 v μ = 60 2900 103 100 10 3 9,81 2 5 10 2 μ = 1,70 10 15 Pa an!! 1an= 365,25 x 24 x 3600 s = 31 557 600 s μ = 5,39 10 22 Pa s

1) Quelles seraient les conséquences biologiques d une Terre sans champ magnétique? Premier problème : Le champ magnétique empêche le vent solaire (particules chargées) d atteindre la surface de la planète. Protons, électrons et noyaux d Hélium.

1) Quelles seraient les conséquences biologiques d une Terre sans champ magnétique? Premier problème : Le champ magnétique empêche le vent solaire (particules chargées) d atteindre la surface de la planète. Protons, électrons et noyaux d Hélium.

1) Quelles seraient les conséquences biologiques d une Terre sans champ magnétique? Second problème : Les animaux qui utilisent le champ magnétique pour s orienter ne pourraient plus retrouver leur route (oiseaux )

1) Quelles seraient les conséquences biologiques d une Terre sans champ magnétique? Aurore boréale en forme de Phoenix dans le ciel de Kaldársel, en Islande Rappel : les aurores boréales sont des manifestations de cette activité solaire

2) Est-ce qu un aimant peut être à l origine du champ magnétique terrestre, sachant que les aimants perdent leurs propriétés magnétiques à une température maximale qu on appelle la température de Curie et qui est toujours inférieure à 1000 C?

2) Est-ce qu un aimant peut être à l origine du champ magnétique terrestre, sachant que les aimants perdent leurs propriétés magnétiques à une température maximale qu on appelle la température de Curie et qui est toujours inférieure à 1000 C? La température dans le noyau varie de 3000 à 5000K. Donc tout aimant y perdrait ses propriétés magnétiques. Donc ce n est pas un aimant «géant» qui produit le champ magnétique terrestre.

2) Est-ce qu un aimant peut être à l origine du champ magnétique terrestre, sachant que les aimants perdent leurs propriétés magnétiques à une température maximale qu on appelle la température de Curie et qui est toujours inférieure à 1000 C? I Complément: fabrication d un aimant I B = Bo + μom Bo 1) La circulation d un courant (I) génère un champ magnétique (Bo). 2) Un matériau plongé dans un champ magnétique acquiert une AIMANTATION (M) et celle-ci s ajoute au champ initial pour donner le champ total (B). 3) Les minéraux ferro-magnétiques conservent cette aimantation même si le champ initial disparaît (si on coupe le générateur). SAUF si on soumet ce minéral à une forte température / à un fort champ magnétique.

3) Qu est-ce qu une dynamo?

3) Qu est-ce qu une dynamo? But : La dynamo transforme de l énergie mécanique en énergie électrique. Mécanisme : le mouvement fait tourner un aimant, et le champ magnétique local change, ce qui génère un courant électrique dans la bobine.

3) Qu est-ce qu une dynamo? N AIMANT S Bobine Si on approche un aimant d une bobine, des électrons se mettent en mouvement. Si on le recule, le mouvement change de sens. Plus on le déplace vite, plus l intensité est forte. Variation du champ magnétique + Matériau conducteur Courant électrique

3) Qu est-ce qu une dynamo? N AIMANT S Bobine Si on approche un aimant d une bobine, des électrons se mettent en mouvement. Si on le recule, le mouvement change de sens. Plus on le déplace vite, plus l intensité est forte. Variation du champ magnétique + Matériau conducteur Courant électrique Si on déplace la bobine plutôt que l aimant, le résultat est le même!!! Champ magnétique constant + Mouvement d un matériau conducteur Courant électrique

4) Quel est l état de la matière dans le noyau terrestre? Quelle partie du noyau terrestre peut être responsable du champ magnétique terrestre?

4) Quel est l état de la matière dans le noyau terrestre? Quelle partie du noyau terrestre peut être responsable du champ magnétique terrestre? Noyau externe liquide Noyau interne solide. Il est plus probable que le noyau externe soit responsable du champ magnétique terrestre. En effet la convection permet de mettre en mouvement le fer liquide.

4) Dynamo terrestre + Champ magnétique constant + Mouvement d un matériau conducteur Champ magnétique induit Courant électrique La dynamo terrestre: Si on suppose qu il existe un champ magnétique initial : On a un matériau conducteur, le fer, qui est mis en mouvement par la convection dans le noyau externe. Ceci génère un courant électrique. Tout courant électrique génère un champ magnétique : celui-ci va s additionner au champ précédent et le renforcer. Comme la convection continue, on a en permanence génération de courant électrique, et en permanence le champ magnétique total se renforce.

4) Dynamo terrestre + Champ magnétique constant + Mouvement d un matériau conducteur Champ magnétique induit Courant électrique La dynamo terrestre: Grâce à ce modèle on montre que: Le champ magnétique de la Terre est auto-entretenu : s il existe, alors forcément il se maintient et se renforce. Comment est-il apparu? Le champ initial est peut-être le champ magnétique solaire ou peut-être issu du chaos et du hasard (un petit champ qui a pris le pas sur les autres). Sa puissance devrait sans cesse augmenter!! Il existe une résistance qui limite le mouvement des électrons.

Essayons d estimer la vitesse de convection dans le noyau terrestre externe. On peut pour cela utiliser le déplacement historique du pôle magnétique par rapport au pôle géographique. Entre 1576 et 1823, le pôle magnétique a dérivé de 35 dans une direction puis de 36 dans l autre direction. 5) Dessinez le mouvement correspondant sur une coupe de la Terre, en y reportant la limite noyau-manteau.

Essayons d estimer la vitesse de convection dans le noyau terrestre externe. On peut pour cela utiliser le déplacement historique du pôle magnétique par rapport au pôle géographique. Entre 1576 et 1823, le pôle magnétique a dérivé de 35 dans une direction puis de 36 dans l autre direction. 5) Dessinez le mouvement correspondant sur une coupe de la Terre, en y reportant la limite noyau-manteau.

Essayons d estimer la vitesse de convection dans le noyau terrestre externe. On peut pour cela utiliser le déplacement historique du pôle magnétique par rapport au pôle géographique. Entre 1576 et 1823, le pôle magnétique a dérivé de 35 dans une direction puis de 36 dans l autre direction. 5) 6) Dessinez le mouvement correspondant sur une coupe de la Terre, en y reportant la limite noyau-manteau. Calculez la vitesse de déplacement du pôle magnétique à la limite noyau-manteau. (d abord en vitesse angulaire, puis en vitesse linéaire).

Essayons d estimer la vitesse de convection dans le noyau terrestre externe. On peut pour cela utiliser le déplacement historique du pôle magnétique par rapport au pôle géographique. Entre 1576 et 1823, le pôle magnétique a dérivé de 35 dans une direction puis de 36 dans l autre direction. 5) 6) Dessinez le mouvement correspondant sur une coupe de la Terre, en y reportant la limite noyau-manteau. Calculez la vitesse de déplacement du pôle magnétique à la limite noyau-manteau. (d abord en vitesse angulaire, puis en vitesse linéaire). Vitesse angulaire : ω = θ1+θ2 t2 t1 = 35+36 1823 1576 = 0,29 /an Conversion en radians : ω = 0,29 π 180 = 5,02 x 10-3 rad/an

6) Calcule la vitesse de déplacement du pôle magnétique à la limite noyau-manteau. (d abord en vitesse angulaire, puis en vitesse linéaire). Vitesse angulaire : ω = θ1+θ2 t2 t1 = 35+36 1823 1576 = 0,29 /an Conversion en radians : ω = 0,29 π 180 = 5,02 x 10-3 rad/an Vitesse linéaire : V = ω R= 5,02 x 10-3 x (6371-2900) = 17,4 km/an.

7) Comparez aux autres vitesses de convection que vous connaissez

7) Comparez aux autres vitesses de convection que vous connaissez Vitesse linéaire convection : v = 17,4 km/an. V manteau = 1-15 cm/an 5 ordres de grandeur plus rapide que dans le manteau Ici c est perceptible à l échelle humaine, donc assez rapide à l échelle des temps géologiques! Les courants marins profonds ont des vitesses du même ordre de grandeur : 30 km/an