Information et. Consentement. Dr Abadie Yann Réanimation polyvalente, Evry Centre Hospitalier Sud Francilien

Documents pareils
Les prérogatives du mineur sur sa santé

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Le prélèvement d organes anticipé/prémédité. Ethique et Greffe Journée du 9 octobre 2012 Dr Laurent Martin-Lefèvre Réanimation La Roche-sur-Yon

Calendrier des formations INTER en 2011

LE MALADE EN FIN DE VIE

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Droits des personnes malades en fin de vie

PROCEDURE SUR DEMANDE D UN TIERS OU EN CAS DE PERIL IMMINENT

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

des banques pour la recherche

N Section du Contentieux Publié au recueil Lebon M. Stirn, président M. Bernard Stirn, rapporteur SCP BOUZIDI ; BLONDEL, avocats

droits des malades et fin de vie

Usagers, vos droits. Charte de la personne hospitalisée

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Quelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs?

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Les aides légales à la gestion du patrimoine et à la protection de la personne

La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé

Page1 LE DROIT AU RESPECT DE LA DIGNITE

Une offre de lecture numérique sur liseuses et Smartphones pour les patients de l Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

ICI VOUS ÊTES QUELQU'UN CENTRE HOSPITALIER DE CORNOUAILLE "VOTRE IDENTITÉ C EST VOTRE SÉCURITÉ"

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Conditions Générales du RME

Proyecto Telemedicina

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Soins infirmiers et gestion des risques

Référentiel Officine

Logiciels de gestion sur mesure Etude et développement. Logiciel de suivi des évènements indésirables dans les établissements hospitaliers

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

RECOMMANDATIONS DU COLLEGE A PROPOS DU PHARMACIEN ADJOINT MAITRE DE STAGE ADJOINT

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

Ce texte peut être retrouvé maquetté dans la Revue du Praticien, 20, 50, Décembre 2000,

Règlement de Fonctionnement

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Guide relatif aux modalités d accès au dossier médical du patient

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

Télémédecine, télésanté, esanté. Pr. François KOHLER

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SANTÉ ET DES DROITS DES FEMMES SANTÉ

RESPONSABILITÉ INDEMNITAIRE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

Prescription médicamenteuse par téléphone (ou téléprescription) dans le cadre de la régulation médicale

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Modalités de prise en charge d un appel de demande de soins non programmés dans le cadre. Centre de régulation médicale. Mars 2011

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

DROITS ET DEVOIRS DES USAGERS. Accès au dossier patient.

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS

ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE DE BASE

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

DU PRELEVEMENT A LA GREFFE : REFLEXIONS LEGALES ET ETHIQUES

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

Insuffisance cardiaque

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

VENIR SE SOIGNER EN FRANCE

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

Hospitalisation à domicile Mauges Bocage Choletais. Livret d accueil. Siège administratif PERMANENCE 24H/24 AU

NOTRE HÔPITAL S ENGAGE. Au-delà du soin, vous comprendre. Au-delà du soin, vous comprendre

Définition, finalités et organisation

Dépistage du cancer de la prostate : vers un outil d aide à la décision pour le citoyen et le médecin

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

«Politique des ARS pour les seniors»

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012

Avec Sereo Mutuelle, pour mieux vous protéger. c'est aussi assurer votre santé et celle de votre famille. DES PrEstations innovantes.

Assurance invalidité de courte durée. Guide du salarié

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Education Thérapeutique (ETP)

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

MONITORING / SUIVI DES PATIENTS

Assises Nationales du Maintien à Domicile juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

LES DROITS DU PATIENT DANS LA LOI DU 4 MARS 2002 GUIDE METHODOLOGIQUE

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Transcription:

Information et Consentement Dr Abadie Yann Réanimation polyvalente, Evry Centre Hospitalier Sud Francilien

Changement de culture dans la relation médecin-malade Patient Médecin Continuité de PEC Oral Patient Proches Equipe médicale Equipe paramédicale Discontinuité de PEC Écrit Informatisation

Relation médecin malade (1) Modèle traditionnel: le paternalisme Principes: bienfaisance/non malfaisance Basé sur les devoirs médecin / soignant Information/consentement: non nécessaires Code de Nuremberg (1947) Consentement aux soins Centré sur les droits des malades

Relation médecin malade (2) Modèle d autonomie Principes: liberté de penser et de refus Basé sur les droits du patient Relation type contractuelle Consentement éclairé indispensable

Relation médecin malade (3) Situation en France Évolution vers l autonomie Forte tradition paternaliste Inviolabilité du corps humain Vaccinations et déclarations obligatoires

Cadre Code de Déontologie médicale Modifié en 1995 et en 2006 Les devoirs du médecin Charte du patient hospitalisé Circulaire ministérielle en 1995 Droits des patients hospitalisés Lois du 04/03/2002 et du 22/05/2005 Code de Santé Publique (SP) Relatives aux droits des malades Relative à la fin de vie (05/2005, 02/2006)

Information et Consentement Information Consentement Capacité à consentir Alternatives

Information et Consentement Information Consentement Capacité à consentir Alternatives

Loi et Déontologie Article L. 1111-2 du code de SP: «Toute personne a le droit d être informée sur son état de santé» Code de Déontologie, articles: 34, 35, 36, 41 et 42 Article 35: «une information loyale, claire et appropriée»

Information en pratique (1) C est un devoir et une obligation Litige: le médecin doit apporter la preuve Contenu: Soins, investigations Bénéfices, risques, délais Alternatives, conséquences d un refus A posteriori Coût des soins Accident médical (L.1142-4 Code SP)

Information en pratique (2) Forme: Claire, loyale et appropriée Vocabulaire explicite +++ Explications intelligibles, traduites Moment opportun Vérifier la compréhension +++ Orale, +/- complément écrit Influence sur la relation soignant malade

Mineurs / incapables majeurs Informer en fonction de la «maturité» Un mineur peut s opposer à l information de ses parents/tuteurs sur son état Essayer de convaincre Mentionner sur le dossier+++ Le mineur peut demander au médecin de servir d intermédiaire

Limites à l information Urgence, impossibilité Refus du patient, sauf risque de transmission Diagnostic, pronostic grave: Dans l intérêt du malade Raisons légitimes Appréciation «en conscience» du médecin Sauf risque de transmission

Information et Consentement Information Consentement Capacité à consentir Alternatives

Loi et consentement Article L. 1111-4 du code de SP: «Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment»

Déontologie et consentement Article 36 du Code de Déontologie (CD): «Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas»

Consentement en pratique Concerne tout acte de soin: Investigations Traitements, médicaux ou paramédicaux Hospitalisations Refus Information+++, bilatérale (avis patient) Autre solutions, autre avis Avis famille et entourage Signature d une décharge: pas de valeur légale

Mineurs / incapables majeurs Consentement systématiquement recherché Parents/tuteurs: Prévenir / Consentement Tenir compte avis patient (si possible, CD42) Si urgence: médecin assume la décision Refus de traitement par parents/tuteur: Procureur: Ordonnance de Placement Provisoire IVG: parents non indispensables

Restrictions au consentement Vaccinations obligatoires Traitement des maladies vénériennes Loi sur les alcooliques dangereux Hospitalisation en psychiatrie (HDT, HO)

Information et Consentement Information Consentement Capacité à consentir Alternatives

Capacité à consentir Pré requis indispensable: l information Définition légale et déontologique: Patient «en état d exprimer sa volonté» Proposition de définition médicale (USA): P. Appelbaum, T.Grisso, NEJM 1988 Capacité à communiquer ses choix Capacité à comprendre les informations Capacité à apprécier une situation et ses csq Capacité à manipuler les informations de façon rationnelle

Capacité à consentir Définition médicale (1) Communiquer ses choix: Seule légale en France Causes d altération (exemples): Trouble de conscience Amnésie antérograde Trouble de la pensée Dissociation (instabilité des choix)

Capacité à consentir Définition médicale (2) Comprendre les informations: Relations de cause à effet Notion de balance bénéfices/risques Altération: Troubles de l attention Troubles de l intelligence Troubles de la mémoire

Capacité à consentir Définition médicale (3) Apprécier une situation et ses conséquences: Valeur des bénéfices Valeur des risques Altération: Troubles de l humeur Dépression

Capacité à consentir Définition médicale (4) Manipuler les informations de façon rationnelle Comparer bénéfices et risques La plus difficile à évaluer Altération: Dépression

Capacité à consentir Variabilité Définition: variable selon auteurs et pays Variabilité dans le temps Niveau de capacité requis variable: Selon l importance de la décision Selon les choix du patient Nombreux facteurs d influence: Personnalité, antécédents Contexte Composante émotionnelle +++ Évaluateur

Capacité à consentir Évaluation Facile dans les cas extrêmes (coma ) Le plus souvent subjective Par un psychiatre en Amérique du Nord Il existe un grand nombre de test: MMSE GCS Autres Fiabilité? Faisabilité? En France, notion peu étudiée

Capacité à consentir Hospitalisation conventionnelle Environ 10% des patients hospitalisés ne sont pas compétents Altération de la compréhension +++ Gravité clinique: augmente risque d incompétence

Réanimation: contexte Mortalité élevée Gestes invasifs Pronostic vital engagé Limitation des soins Risque d acharnement thérapeutique Coma, sédation Prothèse trachéale Douleur Immobilisation Anxiété (80%) Dépression (58%)

La réanimation: un paradoxe éthique Le contexte de la réanimation amène à prendre des décisions difficiles, dont les conséquences sont incertaines, chez des patients placés dans les conditions les plus défavorables pour leur permettre de consentir ou de refuser les soins.

Réanimation Incompétence à l admission 80% 60% 40% 20% 0% Cohen (1993) Ferrand (1998) Ferrand (1998) Abadie (2001) Ferrand (2001)

Réanimation Évolution de l incompétence 100% 80% 60% 40% 20% Test T Evaluation subjective 0% J0 J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7

Réanimation Incompétence patients ventilés 100% 80% 60% 40% 20% 0% Cohen (1993) Ferrand (1998) Abadie (2001)

Information et Consentement Information Consentement Capacité à consentir Alternatives

Loi et Déontologie Article 36, CD «..Si le malade est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité» Article L. 1111-4, CSP «Lorsque la personne est hors d état d exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté.»

Alternatives Aucune (le médecin prend les décisions) La personne de confiance Les directives anticipées

La personne de confiance Loi Article L. 1111-6 CSP Article L. 1111-4 CSP Article L. 1111-12 CSP

La personne de confiance En pratique Désignation écrite, «anticipée» Patient majeur Proposée lors de toute hospitalisation Désignation révocable par le patient Rôles de la personne de confiance: Peut assister aux entretiens médicaux Aide à la décision Reçoit l information si incompétence Doit être consulté si incompétence

Légales: Personne de confiance Limites (1) Rôle uniquement «consultatif» Limitations et arrêts des soins: importance < directives anticipées Mais, avis décisionnel d en recherche clinique (L. 1122-1-2 CSP, 08/2004)

Personne de confiance Limites (2) Manque de désignations anticipées: En fin de vie, en réa: (E. Ferrand, MAHO) Compétence: 13% Personne de confiance: 9%

Personne de confiance Limites (3) Représentation familiale «par défaut» Divergence d intérêts (conflits ) Interrogatoire en SAU (E. Roupie) Pas d info dans 25% des cas 57% de représentation par épouse/époux Interrogatoire téléphonique (E. Azoulay) Représentant familial dans 96% (75% soins) 79% de représentation par épouse/époux

Personne de confiance Limites (4) Divergences d opinion patient/représentant 16-20% : recherche clinique >40% : limitations de soins Impact de la réa sur les proches 69% anxiété (Pochard F) 35,4% dépression (Pochard F) 54% incompréhension diagnostic (Azoulay E) Capacité à consentir des représentants?

Directives anticipées Indication des souhaits thérapeutiques des patients s ils se trouvaient incapables de consentir aux soins Situations les plus fréquentes: Phases terminales de pathologies chroniques Réanimation du sujet âgé Altérations fonctionnelles majeures Article L. 1111-11 CSP

Directives anticipées En pratique C est nouveau Ne concernent que la fin de vie: Limitations ou arrêt des soins Avis consultatif > personne de confiance

Directives anticipées Conditions d application (1) Décret n 2006-119 du 06/02/2006 Document écrit: Daté, signé par leur auteur Nom, prénom, date et lieu de naissance Ou par 2 témoins si impossible (dont la personne de confiance) Révocables, modifiables sans formalité Validité: 3 ans

Directives anticipées Conditions d application (2) Conservation: «aisément accessibles» Dossier médical Patient, personne de confiance, proche (dossier: existence et localisation) Si discussion limitation/arrêt des soins: Vérifier l existence l de ces directives

Directives anticipées Limites Rédaction difficile Différences d interprétation: entre les patients entre les patients, leurs proches, leurs médecins Difficultés d application: inadaptation à nombre de situations Alzheimer débutant tétraplégie bloc opératoire

Conclusion Importance de l information: Contenu: bénéfices, risques, alternatives Forme: claire, loyale et appropriée Peut conditionner la relation médecin malade Le consentement est indispensable: Droit de refuser les soins Non assistance à personne en danger Capacité à consentir+++