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LES CENTRES PSYCHO-MÉDICO- SOCIAUX DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE RESSORT D INSPECTION DE BRUXELLES, LIÈGE ET BRABANT WALLON Document rédigé par un groupe de directeurs des Centres P.M.S. de la Communauté française du ressort d inspection de Bruxelles, Liège et Brabant wallon. Préambule Au-delà de la parution, dans les deux dernières années, de textes légaux et circulaires recadrant les missions des centres P.M.S., les directeurs des c e n t res psycho-médico-sociaux de la Communauté Française du ressort d inspection de Bruxelles, Liège et Brabant wallon se sont interrogés sur la nature actuelle et la multiplicité des interventions de terrain menées par leurs agents. Le but du présent document est d établir l inventaire de ces tâches et de les situer dans le contexte des réalités quotidiennes. Cet inventaire ne se veut pas quantitatif mais vise essentiellement à réaliser un repérage - qui ne peut se prétendre exhaustif - de l éventail des activités, ceci dans un souci de meilleure lisibilité de l institution, pour les agents eux-mêmes, leur hiérarchie, leurs partenaires et le public. Pour ce faire, les directeurs ont consulté les agents techniques, leur demandant d établir un relevé le plus complet et le plus précis possible de toutes les activités qui remplissent leurs journées. Cet inventaire pouvait couvrir des périodes allant de un à plusieurs jours, la périodicité étant décidée par chaque agent. Aucun autre référentiel n était prescrit. Un groupe de travail de six directeurs, accompagnés de l inspecteur coordonnateur, s est ensuite réuni dans le but d analyser les données. Trois sous-groupes ont été constitués afin de permettre plusieurs approches des informations recueillies. Les trois dépouillements ont ensuite été confrontés et un modèle de mise en forme a été décidé. A ce stade de l analyse, il était impératif de ne perd re aucune i n f o rmation, même si certaines données ont été quelquefois re g roupées sous une form u l a t i o n synthétique. Le modèle proposé est hybride : il s inspire, d une part, de la forme adoptée par d autres organismes dans la rédaction de leurs rapports annuels et, d autre part, d un modèle basé sur l approche P.N.L. Le lecteur constatera que ce travail a dépassé un simple descriptif et que s en sont ainsi dégagées des valeurs et une éthique sous-tendant nos activités professionnelles. Ceci a donné naissance à un document qui aborde notre réalité quotidienne sous différents axes. Bonne lecture! P.N.L. : Programmation neuro-linguistique 21

Valeurs On entend par «valeurs» les éléments particuliers de conduite, de repères qui permettent à chacun de se positionner et d évaluer les éléments de son expérience. Elles conditionnent les ressources que l on va utiliser, donnent un sens à nos actions et en fondent la motivation. Au travers des activités répertoriées par les collègues sont apparues des valeurs à la fois institutionnelles, sociales, professionnelles et personnelles qui traduisent le souci constant d un travail de qualité : l offre d un service accessible à tous ; une approche multidisciplinaire ; la prise en compte de l enfant dans son processus d apprentissage et d épanouissement personnel comme personnage central et ce, en partenariat avec l école. Le centre P.M.S. est à la fois au cœur de l école, lieu de vie de l enfant et à la périphérie de l école, interface des familles, de l école, de la société ; le souci d un retour rapide d informations aux enseignants ; la communication avec nos partenaires ; le maintien d une démarche rigoureuse (actualiser les outils, veiller au caractère scientifique et à la rigueur clinique de nos interventions) ; le respect des règles déontologiques de chaque discipline ; la disponibilité et la mobilité de l esprit, la qualité de l accueil (référence au respect de l autre), malgré les limites physiques, la multitude et la diversité des interpellations ; un questionnement vigilant sur nos compétences et sur notre écoute ; un recadrage des fonctions dans l équipe et dans l institution, qui implique un soutien mutuel sur les plans personnel et professionnel dans le cadre du travail ; le respect des limites et des responsabilités de chacun des partenaires, ainsi que des désirs exprimés par les consultants; le refus de prise de pouvoir et de position d expert face aux part e n a i res et aux consultants, mais un souci d accompagnement dans un travail commun de réflexion. Pour faire face à ses problèmes quotidiens, l école a besoin d un référent autre que pédagogique en son sein, ce qui lui permet de retrouver ses compétences et ses responsabilités dans le cadre de ses propres missions. Il en est de même pour la famille et pour les jeunes. Objectifs Les objectifs que les centres se proposent d atteindre à travers leurs actions ont été définis par le législateur. Ces actions s articulent autour de missions qui s interpénètrent : la prévention la remédiation l orientation A la lumière du présent travail, il faut les comprendre dans l optique de : - responsabilisation individuelle et collective du jeune au long de son développement ; Les grands champs d action des centres sont : la violence institutionnelle et individuelle ; le décrochage scolaire et l exclusion scolaire et sociale ; la santé et la prophylaxie ; le bien-être psychologique et social des élèves ; l accompagnement du jeune dans son projet scolaire, son projet professionnel et son projet de vie ; la permanence du suivi médical au sein de l école ; la problématique des clandestins et des primo-arrivants ; les assuétudes ; - stimulation et participation à une réflexion sur le contexte organisationnel et institutionnel de l école et sur son adaptation aux jeunes ; - prise en compte de notre responsabilité dans la c o o rdination de l accompagnement du jeune dans l école et à l extérieur de l école par l ensemble des partenaires extérieurs et les familles. La prise en charge de ces problèmes entraîne des démarches diverses et multiples comme : accompagner dans des démarches administratives (réinsertion sociale, milieu de vie, etc...) ; f a i re des examens et/ou entretiens d orientation (réorientation C.E.F.A (1 ). - enseignement spécial - classes moyennes...) ; organiser des séances d informations concernant les études supérieures ; analyser et travailler des problèmes de comportement ; C.E.F.A. : centre d éducation et de formation en alternance 22

aider à la réintégration scolaire ; a s s u rer le suivi et la coordination des actions engagées ; prendre en compte les problèmes liés à l absentéisme ; intervenir lors de problèmes institutionnels ; soigner en cas d urgence ; accueillir des plaintes psychosomatiques ; participer à l analyse et au changement «d ambiances» de classes qui se dégradent ; œuvrer à la prise d autonomie ; faciliter l intégration en home ; aider à la réinsertion dans le milieu de vie ; assumer la promotion de la santé dans la mission I.M.S ( 1 ). ; é c l a i rer et intervenir dans les situations problématiques ; soutenir la construction d un projet de vie ; i n t e rvenir pour prévenir les difficultés scolaire s (notamment en 3 e maternelle) ; orienter vers l enseignement spécial, réorienter au sein de l enseignement spécial ; encadrer et former des futurs professionnels (étudiants stagiaires assistants sociaux et psychologues ) ; Stratégies Par stratégies, on entend le choix des moyens les plus efficaces pour atteindre les objectifs fixés. Pour atteindre leurs objectifs, les centres veillent à : la construction d'une collaboration entre partenaires i n t e rnes et externes dans le respect des règles déontologiques, des limites et des désirs de chacun des partenaires ; l accompagnement de l'enfant, de l'enseignant, de la famille, dans le respect des responsabilités et des compétences réciproques, enfant et famille en tant que consultants, enseignant en tant que partenaire ; le souci d une bonne gestion du temps, du matériel, de l'espace et d une bonne coordination des équipes vu l'éparpillement géographique des établissements scolaires et l importance de la charge de chaque agent ; l adaptation à l évolution du rôle d'agent de première ligne : accueil et écoute de plaintes diverses (psychosomatiques - désarroi - dépression - ruptures familiale, sentimentale - maltraitance), interventions pour soins médicaux urgents, actes de violence ; Méthodologie 1. Activités préparatoires Toute intervention technique nécessite, en amont, des activités préparatoires diversifiées, dont les modalités s'adapteront aux situations rencontrées : analyse des demandes, re c h e rche et définition d objectifs ; recherche d'information et de documentation pour é c l a i rer des situations part i c u l i è res (individuelles, collectives, sociales, culturelles, institutionnelles, médicales...) ; coordination d équipes plus ou moins dispersées : relais vers les collègues ; création de documents, comme : - fiches de recueil des demandes à destination des enseignants ; - questionnaires / élèves ; - affiches ; - informations sur les structures scolaires pour les élèves et pour les parents; - informations sur les méthodes de travail ; adaptation à de nouveaux outils ; préparation de la visite médicale, d'un conseil de classe, d'un entretien, d'une animation... la prise en compte des aspects institutionnels et organisationnels et de leur impact sur la politique d action des centres ; la coordination avec l'école et avec les partenaires extérieurs dans un souci de responsabilité d'un suivi, en fonction des compétences de chacun ; I.M.S. : inspection médicale scolaire 23

2. Actes techniques Utilisation d outils et de compétences communes ou spécifiques permettant la connaissance, l'analyse, l'évaluation des problématiques et leur suivi. Actes techniques communs aux trois disciplines e n t retiens individuels avec élèves, parents, enseignants : écoute de leurs malaises, de leurs difficultés ; entretiens avec des familles ; confrontations ou réunions d'équipe : - avec partenaires de l'équipe; - avec d autres part e n a i es r : enseignants, logopèdes, médecins... guidances individuelles ou familiales ; p a rticipation aux conseils de classe, aux conseils d exclusion, aux délibérations ; rédaction (ou lecture) de rapports divers (émanant de médecins spécialistes, de logopèdes, ), de pro t o c o l e s justificatifs pour l inscription dans l enseignement spécial ; consultation et demande d'avis extérieurs ; accompagnement des familles et des élèves vers des services extérieurs ; c o o rdination des actions intra et extra-scolaire s, p a rtenariat, planification du suivi, information aux membres de l'équipe ; visites à domicile ; observations en classe ; animations de groupe ; collaboration et participation à des formations sur le terrain ; participation à la formation et à la supervision de futurs professionnels ; réunions de parents ; participation à des salons de l'étudiant ; c o n s t ruction et participation à des projets inter centres et/ ou inter- réseaux (Merc redis de l'emploi, projets Z.E.P. ( 1 ),...) ; participation à des projets d'organismes extérieurs ou à des projets internes à l'école, ; Et parmi les actes techniques spécifiques 1. CONSEILLERS PSYCHOPEDAGOGIQUES examens individuels ou collectifs, réalisés seul ou avec des partenaires : - quotient intellectuel ; - niveau pédagogique ; - intérêts scolaires et professionnels ; - examens de personnalité ; - examens d'expertise (remboursements logopédiques...) ; - bilans instrumentaux ; - etc 2. AUXILIAIRES SOCIAUX dépouillement de documents sociaux ; analyse de l anamnèse socio-familiale ; aide à la socialisation ; 3. AUXILIAIRES PARAMEDICAUX examens médicaux ( 1 es et 3 es maternelles ; 1 es, 2 es, 4 es et 6 es primaires ; 1 es, 2 es, 4 es et 6 es secondaires ) ; examens neuromoteurs et sensoriels ; prophylaxie des maladies transmissibles ; organisation et suivi du D.A.T. (4) ; statistiques sur l'état de la santé de la population scolaire ; sécurité et hygiène des locaux (avec médecin); consultations et interventions d urgence : élèves blessés, indisposés ou malades ; c o n f rontation et coordination avec I.M.S. d'autre s réseaux ; aide à des activités qui favorisent la santé ( médication, pharmacie à l'école...) ; informations médicales destinées à couvrir les activités p a r a s c o l a i res ( comme : prise de médicament, vaccinations, contre-indications, trousse de secours ) ; aide au développement social, A.D.V.P. (2) ; action de prévention et/ou de promotion à la santé (vaccination, M.S.T. (3), etc...), avec ou sans partenaire (médecin ) ; Z.E.P. : zone d éducation prioritaire. (2) A.D.V.P. : aide au développement vocationnel et personnel. (3) M.S.T. : maladies sexuellement transmissibles. (4) D.A.T. dépistage antituberculeux 24

3. Tâches administratives Ces activités préparatoires et/ou techniques s'accompagnent de très nombreuses tâches administratives nécessitant temps, énergie et précision : p rogrammation des activités, distribution des formulaires sociaux, des anamnèses et des convocations ; dossiers : ouverture et classement archivage ; courrier, avis médicaux, avis de prophylaxie, suivis médicaux ; finalisation des documents ; j o u rnal d activités, programme annuel, rapport d'activités ; l e c t u re et analyse des circ u l a i res et textes réglementaires ; Remarque : il est important de rappeler ici que l inventaire des tâches qui a été réalisé n est pas exhaustif et qu il ne concerne que la période de l année scolaire durant laquelle ce travail a été réalisé. Partenaires En vue de réaliser leurs missions, les CPMS sont amenés à multiplier des activités en partenariat : sous la forme de collaboration effective avec la communauté éducative des établissements scolaire s desservis, ou encore sous la forme d'actions en synergie avec les services et organismes extérieurs. 1. Qui sont les partenaires des CPMS? Indépendamment de l élève et de ses parents vers lesquels les centres P.M.S. focalisent leurs interventions, les partenaires pourraient se définir comme participant à l institution scolaire ou comme lui étant extérieurs. Les partenaires dans l institution scolaire En fonction des situations, les agents CPMS interagissent, de façon constante, avec divers représentants de la communauté éducative. Ce partenariat s'inscrit dans des logiques communicatives variables suivant le degré de formalisation de l'échange, depuis le conseil de classe, jusqu'aux contacts conviviaux informels. Tous les membres du personnel des établissements peuvent être concernés, en particulier : le chef d'établissement ; le proviseur ; le directeur de l'enseignement fondamental ; le chef de travaux ; le directeur d'internat ; les enseignants ; l'économe ; les éducateurs ; les puéricultrices ; les médiateurs ; le personnel paramédical (dans les établissements d'enseignement spécial)... Les partenaires à l'extérieur de l'institution scolaire En vue d'affiner leurs analyses et de répondre efficacement aux besoins des consultants, les centres P.M.S. établissent des relais et étendent leurs circuits de communication bien au-delà des établissements scolaires desservis. A titre indicatif, on peut différencier : a/ Les partenaires à la périphérie de l école, c est-à-dire : les autres centres P.M.S. ; les centres I.M.S. des autres réseaux ; les écoles fréquentées antérieurement par les élèves concernés ; les écoles vers lesquelles les élèves pourraient être orientés, notamment les établissements d'enseignement supérieur, secondaire, spécial - les C.E.F.A. ; les partenaires Z.E.P. ; les services associatifs comme, notamment, les écoles de devoirs et les centres de rattrapage scolaire ; les diverses associations de parents (les sections locales de la F.A.P.E.O., l'a.p.e.m. (2), l'a.n.a.h.m. (3),...) ; les associations d'anciens élèves ; 25

b/ Les partenaires qui s inscrivent dans le cadre des guidances psychosociales, médicales et paramédicales et des concertations sociales : les organismes sociaux C.P.A.S. - les services sociaux communaux - les centres d'accueil ; les services directement concernés par la protection de l'enfance : O.N.E. (4) S.A.J. (5) S.P.J. (6) - SOS Enfants Délégué général aux droits de l'enfant A.M.O. (7) Police - Gendarmerie - Cellules de sécurité communales Tribunal de la jeunesse - Droits des jeunes ; les centres de guidance - les centres de réadaptation fonctionnelle - les centres du langage - les centres de planning familial ; les médecins traitants et spécialistes divers - hôpitaux de jour ; les logopèdes - kinésithérapeutes - psychomotriciens - psychothérapeutes l'a.w.i.p.h. - l'a.b.i.p.h. (8) ; les services d'information comme : Infor-Jeunes, Infor- Familles, Infor-Drogues... c/ Les partenaires de questionnement : les Inspecteurs chargés de la formation continue des agents P.M.S. ; les centres de formations (C.A.F.,...) ; les services universitaires en lien avec les missions PMS. 2. Fondement de toute action en partenariat La mise en œuvre des interventions en partenariat doit se conformer aux impératifs de rigueur scientifique et de respect des règles déontologiques liées, notamment, au s e c ret professionnel. Ce n'est qu'à ce titre que le partenariat se justifie et fonde alors la qualité du service des centres P.M.S. de la Communauté française. Par ailleurs, ce travail en réseau suppose des compétences particulières, et des ressources humaines et matérielles adéquates. Dans ce contexte, les agents des centres P.M.S. sont amenés à développer leur flexibilité, leur adaptabilité, en participant à la mise en place d un climat relationnel propice à la communication, en gérant la coordination et la programmation efficaces des contacts suivant l'éloignement des implantations, tout en assurant des déplacements souvent importants. Moyens et ressources (Ressort Bruxelles Brabant wallon Liège) Les tableaux à la page suivante montrent, pour les centres concernés par le présent document : l importance et la nature des populations scolaires d e s s e rvies, ainsi que le nombre d établissements scolaires par centre ; le nombre et la qualité des agents qui ont ces populations en charge ; le nombre moyen, minimum et maximum d élèves que chaque agent a en charge. F.A.P.E.O. : Fédération des associations de parents de l enseignement officiel. (2) A.P.E.M. : Association des parents d enfants mongoliens. (3) A.N.A.H.M. : Association nationale d aide aux handicapés mentaux. (4) O.N.E. : Office de la naissance et de l enfance. (5) S.A.J. : Service d aide à la jeunesse. (6) S.P.J. : Service de protection judiciaire. (7) A.M.O. : Aide en milieu ouvert. (8) A.W.(B.)I.P.H. : Agence wallonne (bruxelloise) pour l intégration des personnes handicapées. 26

Remarques 1. L'arrêté royal n 467 du 1er octobre 1986 fixe les n o rmes d'encadrement du personnel des centre s psycho-médico-sociaux. L'arrêté royal du 11 février 1970 fixe les normes relatives au nombre d'emplois d'auxiliaires paramédicales et du personnel administratif des centres psycho-médico-sociaux de la Communauté française chargée d'assurer l'inspection médicale scolaire dans les établissements scolaires de la Communauté française. 2. Le nombre d'établissements scolaires desservis, les distances souvent importantes entre le centre, les cabinets de consultation, les établissements scolaires ainsi que les difficultés de déplacement dans les grandes villes sont des paramètres à prendre en considération dans la charge du travail assumée par le personnel. 3. Les membres du personnel des centres P.M.S. ont acquis une formation en cours de carrière de haut niveau et une expérience professionnelle appréciable ; ils d é m o n t rent, dans toutes leurs activités, une grande compétence dont bénéficient les consultants et qui est généralement reconnue par tous les partenaires. 27