Le logement un milieu sain et sécuritaire Partenaires pour la Revitalisation des Anciens Quartiers Nathalie Leroux (PRAQ) Carol Légaré (Ville de Salaberry-de-Valleyfield) Historique de Salaberry-de de-valleyfield 3 Secteurs : Salaberry-de-Valleyfield, Grande-Île et St-Timothée 40 046 citoyens et citoyennes Plus de 16895 logements Milieu du 19 e siècle : développement hâtif. Canal de Beauharnois Industrie mère : «Montreal Cottons» Aujourd hui: traces du développement hâtif dans trois quartiers Sacré-Cœur Ste-Cécile Bellerive 1
Enquête de Santé-Qu Québec publiée e en 1995 démontre d que les quartiers anciens ont les caractéristiques ristiques suivantes: Vieux logements souvent en mauvais état Revenus faibles des ménages Concentration de familles monoparentales, personnes seules et/ou âgées Loyers trop élevés pour la capacité de payer Chômage élevé et chronique Scolarité faible Activités économiques en déclin (regain depuis le regroupement) Bilan de santé très faible revitalisation 1998: Focus groups organisés par CLSC, Ville, GRTSO et CLV Plusieurs problématiques sont relevés et les organismes en place ne peuvent suffirent à la demande 2
1999: Mise sur pied de PRAQ OSBL de lutte à pauvreté qui travail au niveau de la revitalisation dans toutes ses formes a)volet Logement b)volet Éducation c) Volet Emploi d)volet Embellissement e)volet Communautaire PRAQ = RASSEMBLEUR, Travail de concertation 2000: Volet Logement : Formation du «Comité des caves en terre battue» DSP Longueuil : (Dr. Louis Jacques au début)» Élizabeth Masson» Dr. Rolande Allard» Diane Langlois» Christian Viens SHQ : Caroline Desbiens Ville : Urbaniste - Michel Joly (au début), Carol Légaré- inspecteur Comité Logement Valleyfield: Guilaine Pouliot Groupe de ressources techniques Sud-Ouest : Manon Leduc CLSC : Jean Tremblay remplacé par Pierre Beaudry PRAQ : Nathalie Leroux et Julie Bergevin 3
Quand ces vides sanitaires sont problématiques? 1. Lorsque le vide est en terre 2. Lorsque le drainage du terrain se fait vers le bâtiment 3. Lorsque les fondations ne sont pas imperméables 4. Lorsque le niveau de la nappe souterraine est élevé 5. Lorsque la gestion des eaux de pluie est déficiente 6. Lorsque qu il y a infiltration d eau But : Améliorer rapidement la situation des citoyens habitant un bâtiment possédant une cave en terre battue. Étape 1: Tracer un portrait de la salubrité des bâtiments comportant un vide sanitaire, de l état de santé des occupants, les intérêts, craintes et suggestions des citoyens Phase 1 : 23 visites et inspections Phase 2 : 50 visites et inspections Phase 3 : 40 visites et inspections 4
Étape 2: 2.1) Prendre conscience a) Bilan concernant les habitudes de vie et l état de santé des occupants (DSP) b) Rapports d inspection (phase 1= Ville et 3 = PRAQ) a) Bilan du bâtiment (phase 2 = DSP) 2.1.1 OBSTACLES Obstacles et conditions de Formulation des questionnaires intégrant les différentes spécificités des partenaires Faible participation des propriétaires (élimination de la présélection) Consensus sur la méthode de recrutement Difficultés à établir un horaire Relation difficile locataire/propriétaire Trouver un professionnel en inspection du bâtiment capable d intégrer l encadrement établi (santé et bâtiment) Garder l intérêt du propriétaire «cueillette de données» Démystifier les actions et interprétations des participants 5
Obstacles et conditions de 2.1.2 CONDITIONS DE RÉUSSITE Prioriser les immeubles propriétaires/occupants S assurer de la présence d une personne responsable qui pilote le projet en permanence S adjoindre un inspecteur en bâtiment et une infirmière pour le traitement des formulaires. Établir de façon claire, auprès des propriétaires des bâtiments inspectés, des objectifs des inspections pré subvention. 2.2) Identifier les interventions à faire a) Élaborer une pratique d intervention au niveau des caves en terre battue b) Élaborer un dessin technique des mesures efficaces pour réduire l humidité des vides sanitaires c) Élaborer un guide conseils d entretien et améliorations durables à prix abordable 6
d) Représentation auprès des autorités municipale et provincial pour la mise en place d un programme de rénovation adapté à notre clientèle (faible revenus) e) Soirées d informations et de formation autant individuelles qu en groupes: i. Consultations individuelles (Architectes et inspecteur) ii. Présentation du bilan des problématiques retrouvés (DSP) iii. Sensibilisation sur le tabagisme (CLSC) iv. Information sur la réduction de la consommation d énergie(hydro Québec) v. Présentation technique et démystification d aspects et matériaux de construction (inspecteur de la ville) vi. Présentation du Programme de Rénovation Québec (PRAQ) vii. Présentation des services offerts par Nature Action (PRAQ) 2.2.1 OBSTACLES Obstacles et conditions de L introduction d une approche différente chambarde les pratiques de construction courantes biens ancrés dans le milieu de la construction. L humidité, une légende urbaine? perçue comme un problème que lorsqu il y a présence de moisissure; l achat de divers équipements mécaniques, tel un déshumidificateur est souvent considéré LA solution pour remédier à la présence d humidité; réticence aux changement des habitudes de vie 7
Obstacles et conditions de 2.2.2 CONDITIONS DE RÉUSSITE Concertation entre les différents partenaires. Information continue auprès de la population. Subvention spécifique à (aux) l élément(s) du bâtiment à corriger. Adapter les conditions de la subvention à la capacité de payer des gens moins fortunés (exemple 50% à 90%). Sensibilisation des créanciers aux critères d admissibilité aux prêts. 2.3 Préciser des objectifs réalisables a) Faire en sorte d assurer une pérennité au PRAQ b) Sensibiliser les locataires et les propriétaires avec des outils tel que: I. Bulletin d informations de quartiers II. Vidéo documentaire de la problématique et des correctifs c) Élaborer avec la ville, un politique du logement avec différents partenaires: I. Intégrer entre autre un règlement de salubrité avec la participation du comité des caves en terre battue d) Travail à la mise sur place d un projet éco-centre I. Prise en charge des gens du milieu II. Sensibilisation III. Développement durable IV. Réinsertion sur le marché du travail 8
Obstacles et conditions de 2.3.1 OBSTACLES Garder l intérêt des différents partenaires à l amélioration des quartiers anciens. Absence de l implication des citoyens. Ressources financières limitées des villes selon la diversité des services à offrir aux contribuables. La situation précaire des organismes communautaires. Obstacles et conditions de 2.3.2 CONDITIONS DE RÉUSSITE Assurer un financement récurant de l organisme communautaire pour en assurer sa stabilité et sa permanence. 9
MERCI! 10